Articles choisis, février 2013 I. Variables de normalisation 1.1. Jorion - Des conséquences des mauvaises décisions économiques ..................................2 1.2. FT -Sinn & Hau, Eurozone banking union is deeply flawed ................................................5 2. FT - ECB hails financial market 'normalisation' ......................................................................8 3. FT - QE takes a toll on emerging economies ........................................................................11 II. Croissance 1. Agefi - Le report de la reprise en zone euro .........................................................................13 2. FT - China's alternative GDP index - How did it go? .............................................................15 III. Banques 1. Le Temps - CRML - Risques systémiques ..............................................................................18 2. Agefi - Monte dei Paschi, dérivés .........................................................................................21 3. Oddo - Nationalisation de la SNS Bank ................................................................................23 IV. Crédit 1. FT - Rising corporate defaults spell danger ..........................................................................25 V. Immobilier 1. UBS Swiss Real Estate Bubble Index .....................................................................................27 1. Variables de normalisation Jorion - Des conséquences des mauvaises décisions économiques Blog de Paul Jorion L’EUROPE S’APPRÊTE À « PROTÉGER LES INVESTISSEURS CONTRE LES CONSÉQUENCES DE LEURS MAUVAISES DÉCISIONS » 30 JANVIER 2013 par PAUL JORION | L’économiste allemand Hans-Werner Sinn et l’économiste suisse Harald Hau ont signé avant -hier une tribune libre dans le Financial Times, intitulée : « L’union bancaire de la zone euro est profondément viciée ». Elle traite un thème qui m’est cher et sur lequel il est toujours bon de revenir : que le mécanisme du prêt et de l’emprunt est aujourd’hui faussé du fait que le défaut, soupape nécessaire d’une économie fondée sur une répartition très inégale de la richesse, a été mis hors-jeu. Tout défaut, toute somme qui n’est pas remboursée par un emprunteur à un prêteur, est depuis 2007 prise à charge par l’État, c’est-à-dire par le contribuable, le cas princeps étant celui de la faillite de l’assureur américain AIG en septembre 2008 : le contribuable américain a (à son corps défendant bien entendu) réglé l’entièreté des 182,5 milliards de dollars nécessaires à rembourser rubis sur l’ongle l’ensemble des créanciers. Dans ce domaine, l’Europe met en ce moment les bouchées doubles. Sinn et Hau écrivent très justement à propos du projet d’union bancaire européenne qu’il « pourrait constituer une nouvelle étape dans le transfert de dettes privées douteuses au bilan des États – ce qui réjouit le marché des capitaux et explique sans doute sa confiance retrouvée ». Les principales composantes du taux d’intérêt sont la prime de liquidité (le prix à payer pour le temps qui s’écoulera avant le remboursement), l’expression du rapport de force entre prêteurs et emprunteurs dans une conjoncture particulière de l’économie, et la prime de risque faite pour absorber statistiquement le défaut s’il a lieu. Or maintenant que le risque a cessé d’exister, la prime de risque incluse dans le taux d’intérêt exigé constitue une simple aubaine. À propos du Mécanisme européen de stabilité (MES) Sinn et Hau font observer qu’il « met en avant des mesures protégeant les investisseurs contre les conséquences de leurs mauvaises décisions ». Pour justifier son profit, le prêteur invoque – et le plus souvent à hauts cris – le risque auquel il est exposé. Mais le risque de non-remboursement a aujourd’hui disparu : le versement des sommes dues a été verrouillé, aux frais de la communauté. Si celle-ci proteste : dit qu’elle a du mal à payer, il lui est répondu sans vergogne – venant d’en haut – que ses difficultés actuelles proviennent du fait qu’« elle a vécu autrefois au-dessus de ses moyens ! ». Les exilés et autres optimiseurs fiscaux expliquent à qui veut les entendre que leur attitude se justifie par le fait que la solidarité fiscale s’exerce systématiquement à leurs dépens. Certains d’entre eux – peut-être même de bonne foi – continuent de l’affirmer. Ils peuvent cependant être rassurés : depuis 2007, et dans l’ensemble des pays occidentaux en tout cas, c’est désormais à eux que la solidarité fiscale bénéficie essentiellement. Il faut que les États cessent immédiatement de prendre à leur charge la totalité des défauts qui se manifestent dans l’économie : le défaut est une soupape assurant le désendettement sans que l’économie ne s’effondre pour autant. L’assurance contre le défaut existe d’ores et déjà : c’est la prime de risque incluse dans le taux, faite précisément pour absorber statistiquement un non-remboursement éventuel. Si le défaut d’une firme spécifique devait constituer par sa nature-même un risque systémique, cette firme doit être immédiatement démantelée en unités non-systémiques. Les mesures assurant la disparition du risque pour le prêteur ont été mises au point conjointement par les entreprises transnationales et les grandes firmes d’audit avant d’être proposées clé-en-main aux États par leurs lobbyistes. J’ai rappelé cela lundi lors de la première réunion du « Groupe de réflexion sur l’économie positive », la fureur d’un participant au cœur de ce mécanisme en réponse à mon affirmation, m’a confirmé que j’avais visé juste. Catégories : Economie, Europe, Finance, Fiscalité, Monde financier LE MERCREDI 30 JANVIER 2013 À 14:33 RSS 2.0 - LES COMMENTAIRES SONT FERMÉS. TRACKBACK. Un commentaire 1. Blog de Paul Jorion » L’EUROPE S’APPRÊTE À « PROTÉGER LES INVESTISSEURS CONTRE LES CONSÉQUENCES DE LEURS MAUVAISES DÉCISIONS » | ecopolis | Scoop.it 30 janvier 2013 à 16:03 [...] [...] • Pages • L’utopie réaliste 1. Variables de normalisation FT - Sinn & Hau - Eurozone banking union is deeply flawed January 28, 2013 5:43 pm Eurozone banking union is deeply flawed By Hans-Werner Sinn and Harald Hau Rescue mechanism presents a very significant danger, write HansWerner Sinn and Harald Hau L argely ignored by public opinion, the European Commission has drafted a new directive on bank resolution which creates the legal basis for future bank bailouts in the EU. While paying lip service to the principle of shareholder liability and creditor burden-sharing, the current draft falls woefully short of protecting European taxpayers and might cost them hundreds of billions of euros. Further lobbying by banks is likely to make things only worse. The new banking union plans may thus turn out to be another large step towards the transfer of distressed private debt on to public balance sheets – something which pleases the capital markets and may help to explain their new confidence. The European Central Bank has already provided extra refinancing credit to the tune of €900bn to commercial banks in countries worst hit during the crisis, as measured by its payment system known as Target. These banks have in turn provided the ECB with low-quality collateral with arguably insufficient risk deductions. The ECB is now in the same position as private investors. It is guaranteeing the survival of banks loaded with toxic real estate loans and government credit. So the tranquillity is artificial. Ultimately, the ECB undermines the allocative function of the capital market by shifting the liability from market agents to governments. But do the European Stability Mechanism (the eurozone’s rescue fund) and the banking union plan not ask for more from private creditors? If so, they do not go anywhere near far enough. Plans to protect investors from the consequences of their wrong decisions are being pushed forward. Take the “bail-in” proposals suggested by the European Commission as part of a common bank resolution framework. These plans “should maximise the value of the creditors’ claims, improve market certainty and reassure counterparties”. Senior creditor bail-ins are explicitly ruled out until 1 January 2018, “in order to reassure investors”. But if bank creditors are to be protected against the risk of a bail-in, somebody else has to bear the excess loss. This will be the European taxpayer, standing behind the ESM. The losses to be covered could be huge. The total debt of banks located in the six countries most damaged by the crisis amounts to €9.4tn. The combined government debt of these countries stands at €3.5tn. Even a relatively small fraction of this bank debt would be huge compared to the ESM’s loss-bearing capacity. We see this flawed institutional architecture leading to the following problems for the eurozone. First, the write-off losses imposed on taxpayers would destabilise the sound countries. The proposal for bank resolution is not a firewall but a “fire channel” that will enable the flames of the debt crisis to burn through to the rest of European government budgets. Second, imposing further burdens on taxpayers will stoke existing resentments. Strife between creditors and debtors is usually resolved by civil law. The EU is now proposing to elevate private problems between creditors and debtors to a state level, making them part of a public debate between countries. This will undermine the European consensus and replicate the negative experiences the US had with its early debt mutualisation schemes. Third, asset ownership in bank equity and bank debt tends to be extremely concentrated among the richest households in every country. Not bailing-in these households amounts to a gigantic negative wealth tax to the benefit of wealthy individuals worldwide, at the expense of Europe’s taxpayers, social transfer recipients and pensioners. Fourth, the public guarantees will artificially reduce the financing costs for banks. This not only maintains a bloated banking sector but also perpetuates the overly risky activities of these banks. Such a misallocation of capital will slow the recovery and longrun growth. In July, about 500 German economists wrote to Chancellor Angela Merkel to protest against the protection of bank debt. But the proposal for European bank resolution exceeds our worst fears. A centralised supervision and resolution authority is necessary to address the European banking crisis. But that authority does not need money to carry out its functions. Instead bank resolution should be subject to binding rules for shareholder wipeout and creditor bail-ins if a decline in the market value of a bank’s assets consumes the equity capital or more. If the banking and creditor lobbies are allowed to prevail and the commission proposal passes the European parliament without substantial revision, Europe’s taxpayers and citizens will face an even bigger mountain of public debt – and a decade of economic decline. 1. Variables de normalisation FT - ECB hails financial market 'normalisation' Last updated: January 10, 2013 6:33 pm ECB hails financial market ‘normalisation’ By Michael Steen in Frankfurt The European Central Bank hailed a “normalisation” in financial market conditions on Thursday as its governing council voted unanimously to keep rates on hold, signalling confidence that the eurozone would stage a gradual recovery from recession later in the year. The euro rallied against the US dollar, gaining 1 per cent on the day to touch $1.3195 as Mario Draghi, ECB president, spoke at a regular monthly press conference after its decision to leave its main refinancing rate unchanged at 0.75 per cent. While cautioning that risks to growth “remain on the downside” in the eurozone, Mr Draghi started the year in upbeat mood, checking off a list of indicators of financial stress that had improved since the middle of last year when fears of a euro break-up peaked. “Fragmentation is being gradually repaired but all of this hasn’t found its way through to the real economy yet,” Mr Draghi said. “We are now back in a normal situation from a financial viewpoint but we are not at all seeing an early and strong [economic] recovery . . . We observe a normalisation of certain conditions.” Falling yields on sovereign bonds, strong capital inflows, an increase in bank deposits in crisis-hit eurozone countries, a shrinking of the ECB’s balance sheet and improvement in business confidence surveys were among the factors Mr Draghi cited as having improved. “We spoke a lot about contagion when things go poorly,” Mr Draghi said. “But I believe there is a positive contagion when things go well, and I think that’s also what is in play now.” The rate decision had been unanimous, the ECB chief said, a significant change from the last meeting in December when he spoke of a “prevailing consensus” on the 23-strong governing council to keep rates on hold. “The ECB appeared to close the door to an interest rate cut in the near term at least,” Howard Archer, economist at IHS Global Insight, said in a note, adding that record unemployment in the eurozone and elusive growth could lead to further loosening in the second quarter of the year. Exuberance watch The European Central Bank is keeping a close watch on private equity and leveraged buyout deals as confidence returns to financial markets but sees no widespread signs of “exuberance” that might herald the next bubble, writes Michael Steen . The bank’s loose monetary policy stance and its pledge to “do whatever it takes” to prevent a break-up for the euro had instead led to a “normalisation” of financial markets, said Mario Draghi, its president. “You’ve seen the return of certain overvaluations in certain sectors of private equity deals and leveraged buyouts,” he said. “But these are still relatively defined and contained situations. You don’t see exuberance in other parts of the economy.” “Our mandate is not full employment,” Mr Draghi said of the alarmingly high rate of unemployment, particularly among young people in Spain and Greece. “[But] we believe that ensuring price stability gives you the long-term foundation for growth and job creation.” The ECB’s offer to buy an unlimited amount of bonds of eurozone countries with distressed bond markets that are subject to speculation of a euro break-up is credited with having done much to calm financial markets. Mr Draghi made clear the bank felt it had done its part in creating the conditions for a recovery, but growth depended on Europe’s politicians pressing ahead with action to cut budget deficits and improve competitiveness through structural reforms. “The risks [to an economic recovery] stem essentially from lack of action from the governments,” he said. “Structural adjustment, to regain competitiveness, to create a situation where you don’t have a permanent creditor and lots of permanent debtors – that’s where action is needed and will continue to be needed for the foreseeable future.” Data from Germany – the “permanent creditor” Mr Draghi alluded to – next week are expected to show Europe’s biggest economy shrank in the final quarter of last year, but improving business confidence surveys are seen as a sign that economic output will begin to recover later this year. With inflation gradually falling to the ECB’s target of close to but below 2 per cent over the medium term, its main goal of ensuring price stability is being formally met. In a further, albeit tentative, sign of reduced tensions, ECB data published on Thursday showed that no banks had made use of its emergency overnight “marginal lending facility” for the first time since August 2011. The central bank charges a punitive 1.5 per cent interest rate to banks that use it. A sustained fall in the use of the facility would indicate a recovery in interbank lending. Additional reporting by Claire Jones and Alice Ross in London No need seen for mandate change 1. Variables de normalisation FT - QE takes a toll on emerging economies QE takes a toll on emerging economies - FT.com Page 1 sur 2 February 4, 2013 7:41 pm QE takes a toll on emerging economies By Felipe Larrain Beware the risk that countries embrace the appeal of capital controls, says Felipe Larrain T he surge of quantitative easing around the world should be a reason to worry for many emerging economies. In a recent wave of announcements, Japan, under new prime minister Shinzo Abe, has followed the lead of the US and the eurozone by introducing greater liquidity into the markets. Developed countries are acting to support their economies, but it is emerging markets that have absorbed the bulk of the severe currency appreciation that follows every round of QE – and in particular those countries committed to flexible exchange rate regimes and open markets. This is particularly true in a world where China continues to manage its exchange rate. After all, currency wars are zero-sum games. This is the case for the most successful Latin American economies – Colombia, Mexico, Peru and my own, Chile – which experienced appreciations of close to 10 per cent against the US dollar in 2012. In the same fashion, in developed open economies such as Australia and New Zealand, currency appreciation against the greenback has reached almost 15 per cent since 2010. Certainly, Chile’s annual average growth rate of almost 6 per cent in the past three years has had a role to play. This is high compared with most industrialised economies but the appreciation we have seen cannot be explained by this fact alone. The price of copper has not been on a clear upward trend since 2010, so it bears little or no blame for the exchange rate picture. It is hard to escape the conclusion that a significant part of the appreciation we have seen in Chile is the result of the various rounds of QE. In our economy, which is fully integrated with global capital and product markets, a cheap US dollar is a cause of concern for export sectors, such as copper. Seen from Santiago, three questions must be asked by countries currently pursuing unconventional monetary policies. First, how long can loose money be maintained without undermining the desired outcomes – growth, higher employment and so on – for those countries actively pursuing it? Monetary policy can be a useful tool to cope with particular demand problems in the short term but it is rather ineffective in fostering sustainable growth over the long term. Second, is QE effective in a scenario with zero or negative real interest rates? The risk is that a liquidity trap – as notoriously depicted by Japan’s prolonged stagnation of the past two decades – is just around the corner. Third, will the quick fix of QE mean that countries avoid facing the urgency of implementing much-needed structural reforms? These questions are, ultimately, for the governments of developed countries. But assuming that QE is not going to stop soon, what should emerging economies do? The answer begins with a responsible fiscal policy that keeps public spending in check so that appreciation can be limited. In Chile we have pursued this objective by expanding public spending significantly less than the growth of gross domestic product in the past two years. But sometimes that is not enough. Countries can also fight appreciation through foreign exchange purchase programmes, but this is an expensive tool that would probably generate losses for central banks’ balance sheets. Purchase programmes could, though, be complemented with so-called “macroprudential” measures such as limits on banks’ foreign exchange exposure. These measures could therefore prevent short-term speculative capital inflows. Less virtuously, severe appreciation pressure upon domestic currencies entails the risk that countries embrace the appeal of capital controls. In addition, the detrimental effect of real exchange rate appreciation on exports could induce the temptation of new forms of trade protectionism. One thing is unmistakably clear: the greatest share of the exchange rate adjustment costs resulting from quantitative easing is absorbed by a small group of developing and open economies, particularly in Latin America. This is the real world effect of the beggar-my-neighbour policies pursued by developed countries. By seeking relief at the expense of other economies, QE is, in its essence, a globally counterproductive policy. The writer is Chile’s minister of finance Printed from: http://www.ft.com/cms/s/0/bdae7ca2-6ebd-11e2-9ded-00144feab49a.html http://www.ft.com/intl/cms/s/0/bdae7ca2-6ebd-11e2-9ded-00144feab49a.html 05.02.2013 2. Croissance Agefi - Le report de la reprise en zone euro jeudi 24 janvier 2013 PAGE 21 EUROPE - MONDE FMI. Une seconde année de récession est programmée pour la région. Les prévisions sur le reste du monde en subissent les conséquences. Investissements étrangers en fort recul La croissance mondiale devrait être moins forte que prévu en 2013, freinée par les nouvelles «faiblesses» d’une zone euro qui se dirige vers une deuxième année consécutive de récession, a estimé le FMI hier. «La zone euro continue de représenter un risque considérable pour les perspectives de l’économie mondiale», souligne l’institution de Washington dans la mise à jour de ses perspectives économiques. Le Fonds prévoit toujours une accélération de la croissance par rapport à 2012 mais prévient qu’elle sera «plus graduelle» que prévu: le PIB mondial devrait progresser en 2013 de 3,5%, soit 0,1 point de moins que prévu en octobre, et de 4,1% en 2014. «Les chiffres de la croissance ne sont pas suffisants pour avoir un effet notable sur le taux de chômage dans les économies avancées», a prévenu le chef économiste du FMI, Olivier Blanchard, lors d’une conférence de presse. En dépit de quelques «progrès», la zone euro suscite encore les plus grandes inquiétudes. «L’activité dans la périphérie de la zone euro Les investissements étrangers dans le monde ont reculé de 18% l’an dernier. La baisse est particulièrement forte dans les pays développés. L’année 2012 a été la plus mauvaise depuis le pic de la crise en 2009, a affirmé la CNUCED. Les flux d’investissements étrangers directs (IED) n’ont pas dépassé 1300 milliards de dollars l’an dernier, contre 1600 milliards en 2011. Ils se sont ainsi rapprochés du bas niveau constaté en 2009 (1210 milliards), après le record atteint en 2007 avec 2000 milliards de dollars. «Ce fort recul est lié au climat d’incertitude économique pour les investisseurs. Ce sont surtout les pays développés qui ont attiré beaucoup moins d’investissements», a affirmé à la presse James Zhan, directeur de la division des investissements de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED). L’agence de l’ONU prévoit pour 2013 une reprise modérée avec une hausse de 7 à 8% pour atteindre les 1400 milliards de dollars, tout en soulignant les risques persistants. BLOOMBERG Le report de la reprise en zone euro OLIVIER BLANCHARD. Le chef économiste du FMI s’inquiète d’une déconnexion entre l’optimisme des marchés et la morosité de l’économie. a été encore plus déprimée que prévu, avec des signes de retombées plus marquées» sur le noyau dur de la région, souligne le Fonds. L’institution révise donc ses calculs: alors qu’elle prévoyait jusque-là un timide retour à la croissance cette année (+0,2%), elle prédit désormais une deuxième année de récession (0,2%) pour la zone euro où trois pays (Grèce, Irlande, Portugal) sont sous assistance financière, en attendant peut-être Chypre. Selon le FMI, l’«incertitude» demeure par ailleurs sur l’issue de la crise en Europe et une «stagnation prolongée» n’est pas exclue si l’élan réformateur (supervision La trajectoire récessive accentuée en Espagne Le quatrième trimestre a subi le plus important recul sur un trimestre depuis le deuxième quart de l’année 2009. L’économie espagnole a connu au quatrième trimestre son recul le plus marqué depuis plus de trois ans, plombée par la contraction de la demande intérieure dans un contexte de chômage massif et de rigueur historique, selon la Banque d’Espagne. Au cours des trois derniers mois de 2012, le PIB de la quatrième économie de la zone euro a baissé de 0,6% par rapport au troisième trimestre, note la banque centrale dans son bulletin mensuel. Il s’agit du repli le plus marqué sur un trimestre depuis le deuxième trimestre 2009, lorsque l’économie du pays s’était contractée de 1,1%, en pleine tourmente liée à la crise financière mondiale et à l’effondrement de la bulle immobilière. L’Espagne, qui a renoué avec la récession depuis fin 2011, a accusé une baisse du PIB de 0,4% aux premier et deuxième trimestres 2012, puis de 0,3% au troisième trimestre. Cette «trajectoire récessive» s’est «accentuée au cours de la période allant d’octobre à décembre», souligne la Banque d’Espagne. L’institution monétaire note en particulier que la demande des ménages et des entreprises a chuté de 1,9% par rapport au troisième trimestre. La consommation a notamment été affectée par la hausse de la TVA depuis le 1er septembre et par la suppression de la prime de fin d’année des fonctionnaires. Dans le même temps, le resserrement du crédit bancaire, dans un contexte de crise du secteur financier, ainsi que le niveau record du chômage, qui touche un quart des actifs, ont contribué à affaiblir la demande intérieure. A la veille de la publication des chiffres de l’emploi, la Banque d’Espagne estime même que l’on peut s’attendre à «une nouvelle augmentation» du chômage au quatrième trimestre, à «environ 26%», contre 25,02% au troisième trimestre. Sur l’ensemble de 2012, la banque centrale estime que le PIB a reculé de 1,3% par rapport à 2011, un chiffre moins élevé que la prévision officielle du gouvernement conservateur qui table sur un repli de 1,5%. Les chiffres officiels provisoires de la croissance pour 2012 seront publiés le 30 janvier. «La contraction de 0,6% du PIB espagnol au quatrième trimestre arrive à point pour rappeler que, si la pression des marchés sur le pays s’est allégée depuis la promesse d’intervention de la BCE, les fondamentaux de l’économie restent très fragiles», commente le cabinet d’analyse Capital Economics. L’Espagne a fait l’objet en 2012 d’une grande défiance de la part des investisseurs, la pression ayant atteint des niveaux record durant l’été lorsque beaucoup pensaient que le pays serait forcé de demander le sauvetage de son économie. bancaire, union politique...) tourne court. Dans ce contexte, la France voit encore sa prévision abaissée cette année, de 0,4% à 0,3%, alors que le gouvernement continue d’espérer bien mieux (+0,8%). L’Allemagne voit sa prévision sabrée de 0,3 point, à +0,6%. D’une simple phrase, le rapport tente de refermer le débat - qui traverse le FMI lui-même - sur les dangers de l’austérité en Europe. «Les pays de la périphérie doivent poursuivre leur ajustement» budgétaire, tranche le Fonds. Partisan d’une ligne moins rigide, M. Blanchard a rappelé que le FMI avait assoupli certains plans d’austérité (Portugal, Grèce...) mais a martelé que les mesures d’économies restaient indispensables. «Plus la croissance est lente, plus les besoins de financement (des pays, ndlr) sont importants et il n’y a pas de source de financement infinie», a-t-il souligné. Tournant son regard vers les Etats-Unis, le FMI appelle la première puissance économique mondiale à éviter une réduction «excessive» de ses déficits «à court terme» pour ne pas étouffer une croissance fragile, qui devrait plafonner à 2% cette année. Début janvier, la cure d’austérité du «mur budgétaire» a été évitée in extremis aux Etats-Unis mais des coupes massives dans les dépenses publiques ne sont pas ex- clues. Les pays développés en berne, la croissance mondiale devrait à nouveau être tirée par les grands pays émergents. Le PIB chinois devrait progresser de 8,2% cette année, suivi par l’Inde (5,9%) ou le Brésil (3,5%), selon le Fonds. L’Afrique subsaharienne devrait, elle, croître de 5,8%. Le FMI s’est également inquiété d’une déconnexion entre l’«optimisme» des marchés financiers et la morosité de l’économie réelle. «La question est de savoir si (les marchés) sont trop en avance, si nous assistons à la formation d’une bulle», s’est interrogé M. Blanchard, sans pouvoir répondre. «A ce stade, c’est difficile à dire». La dette publique à 90% du PIB La dette publique de la zone euro a atteint 90% du PIB au troisième trimestre contre 89,9% à la fin du deuxième trimestre, selon les données d’Eurostat. En valeur absolue, la dette publique de la zone euro s’élève à 8524,231 milliards d’euros, selon Eurostat. A la fin du troisième trimestre, les titres autres que les actions ont représenté 78,9% de la dette publique de la zone euro, les crédits ont compté pour 18,3%, le numéraire et les dépôts pour 2,8%. Par pays, les ratios de la dette publique par rapport au PIB les plus élevés ont été observés, sans surprise, en Grèce (152,6%), en Italie (127,3%), au Portugal (120,3%) et en Irlande (117%). La Belgique affiche une dette publique représentant 101,6% du PIB. Dans l’ensemble de l’UE, la dette publique est passée à 85,1% au troisième trimestre contre 85,0% sur les trois mois précédents. Cameron enchante les eurosceptiques ROYAUME-UNI. Le premier ministre agende pour un vote sur l’appartenance à l’UE. Et répond aux critiques en précisant qu’il ne veut pas la quitter mais la réformer. Le premier ministre David Cameron s’est engagé hier sous la pression des eurosceptiques à organiser d’ici la fin 2017 un référendum hautement controversé pour ou contre le maintien du Royaume-Uni dans une Union européenne réformée, au risque d’indisposer ses partenaires européens. Le chef de file conservateur a soufflé le chaud et le froid dans un discours-clef prononcé dans la matinée à Londres, déclenchant des réactions mitigées de dirigeants du continent, encouragés par son credo européen mais inquiets de ses prétentions à remodeler l’UE et promouvoir «une Europe à la carte». «Je ne veux pas quitter l’UE. Je veux réformer l’UE», s’est énervé quelques heures plus tard M. Cameron, devant la chambre des Communes, face au chef de l’opposition travailliste Ed Miliband, qui l’accusait de déstabiliser l’économie du pays en «créant de fortes incertitudes». Des reproches également formulés par le vice-Premier ministre Nick Clegg, chef de file des libé- raux-démocrates europhiles, et qui rejoignent les inquiétudes des milieux d’affaires. Dans une lettre ouverte, des grands patrons britanniques comme Richard Branson, le PDG de Virgin, avaient récemment mis en garde contre toute «incertitude dommageable pour les entreprises britanniques». Mais la Bourse de Londres a superbement ignoré le discours prononcé devant un parterre d’hommes d’affaires et de journalistes, au siège londonien de l’agence Bloomberg. En revanche, l’allocution a sans surprise satisfait les influents conservateurs eurosceptiques ainsi que le UK Independent Party (UKIP) «séparatiste», en hausse dans les sondages. David Cameron s’est inscrit dans la lignée d’un illustre prédecesseur, Winston Churchill, pour expliquer qu’après avoir «gagné la paix», l’UE devait «assurer la prospérité». Mais c’est à une autre représentante Tory, Margaret Thatcher, qu’il a emprunté des accents critiques à l’encontre d’une Europe qui suscite «le désenchantement». A ce titre, il a relevé les difficultés de la zone euro (à laquelle Londres n’appartient pas), la tentation de la supranationalité et «le fossé grandissant entre l’UE et ses citoyens». «On ne peut pas tout harmoniser. Il n’est ni bon ni nécessaire de déterminer à Bruxelles les heures de travail des médecins en milieu hospitalier», a ainsi dit David Cameron. S’affichant comme un fervent partisan à titre personnel du maintien de son pays dans l’édifice européen rejoint tardivement par son pays, en 1973, il s’est défendu d’être un «isolationniste» ou de briguer pour son pays un statut similaire à ceux de la Norvège ou de la Suisse. Léger repli du chômage à 7,7% Le marché de l’emploi au Royaume-Uni a continué à défier une conjoncture morose et une probable contraction de l’économie au quatrième trimestre avec une baisse du taux de chômage à 7,7% sur les trois mois achevés fin novembre contre 7,8% fin octobre, selon l’Office des statistiques nationales (ONS). Le nombre de personnes à la recherche d’un emploi a diminué à 2,49 millions fin novembre contre 2,51 millions fin octobre, a indiqué l’ONS. Il atteint ainsi son plus bas niveau depuis la période mars-mai 2011 (2,47 millions). Le taux d’emploi a augmenté de son côté à 71,4% fin novembre contre 71,2% fin octobre. «Le miracle continue: alors que le quatrième trimestre devrait être négatif pour l’activité, la résistance du marché de l’emploi britannique continue de surprendre», a commenté Rob Carnell d’ING. AGENDA JEUDI 24 JANVIER UE Zone euro: balance des paiements trimestriels au 3T, 2e estimation Bruxelles: la Commission européenne publie la liste mensuelle des mises en garde à l’encontre des Etats membres n’ayant pas respecté les directives de l’Union européenne BCE Publication de la balance des paiements de la zone euro de novembre ALLEMAGNE Beiersdorf: résultats annuels provisoires 2012 GB London Stock Exchange: rapport d’activité 3T EasyJet: rapport d’activité 1T FRANCE Indice PMI Flash de janvier - Markit Plastic Omnium: c.a. 2012 (avant Bourse) Stentys: c.a. 2012 (avant Bourse) JCDecaux: c.a. 2012 (après Bourse) Kaufman et Broad: résultats 2012 (après Bourse) Boiron: c.a. 2012 (après Bourse) Cegid: c.a. 2012 (après Bourse) Vétoquinol: c.a. 2012 (après Bourse) Naturex: c.a. 2012 (après Bourse) Econocom: c.a. 2012 (après Bourse) ITALIE Commerce de détail novembre ESPAGNE Chômage au 4T Banco Sabadell: résultats 2012 SUÈDE Chômage décembre SCA: résultats 2012 FINLANDE Nokia: résultats 2012 Koné: résultats 2012 USA Demandes hebdomadaires d’allocations chômage Indicateur composite de l’activité économique décembre Conference Board Stocks hebdo de pétrole brut Xerox: résultats 4T 3M: résultats 4T Bristol Myers Squibb: résultats 4T AT&T: résultats 4T Microsoft: résultats 2T 2. Croissance FT - China's alternative GDP Index - How did it go? Rio: $3bn lost in Mozambique Chart of the week: manufacturing matters Thailand helps Laos to bond market Mrs Watanabe: can enough of Turkey China’s alternative GDP index – how low did it go? Jan 18, 2013 3:02am by Josh Noble So there it is. China’s economy is no longer slowing down. Growth in the fourth quarter rose to 7.9 per cent. Hard landing avoided. Hurrah. For those that panicked last summer over the potential for economic apocalypse on the mainland, the fact that growth stayed above 7 per cent for the duration of 2012 might be a little puzzling. But, look at an alternative take on Chinese growth, and those concerns look more justified. Many people have tried to come up with a different calculation of Chinese growth. Some have even called it the “Li Keqiang index”, after the incoming premier who once described China’s official statistics as “man-made“. Here’s one version of the LKQ index that takes in power production, rail freight and the like, courtesy of Invesco. According to this reading, Chinese growth didn’t bottom out at 7.4 per cent in Q3. In fact, it sank to around 3.5 per cent in the middle of last year. Even now, with the economy getting back to relative health (or rather getting back to where we are used to seeing it), this estimate puts the current growth level at around 5.5 per cent. More evidence can be found in the commodity markets, where prices of Chinadestined lumps of iron ore and coking coal have rebounded but remain well below the levels of 2010 and 2011. It’s not quite a V-shaped recovery, at least not yet. Looking a little further down the line, a number of economists caution that Q4 2012 and the first two quarters of this year may be as good as it gets for China. The second half of the year could see old ghosts, like inflation, and some more recent ones, such as collapsing export demand and central government controls on local government spending, take their toll. Nomura’s Zhang Zhiwei forecasts 2013 Q4 growth coming in at 7.2 per cent. Meanwhile China’s equities market continues its phoenix-like (though rather bumpy) return. Related reading: China figures prompt doubts over accuracy, FT Measure for measure: oil vs electricity as a proxy for Chinese economic growth, beyondbrics Tags: China, China economy, China GDP, GDP Posted in China | Permalink 3. Banques Le Temps - CRML - Risques systémiques recherche Dimanche13 janvier 2013 Banques: le risque français est soussous-estimé Par Yves Hulmann HEC Lausanne a adapté pour l’ l’Europe un modèle d’ d’évaluation du risque systémique. Les établissements de l’ l’Hexagone et de GrandeGrande-Bretagne sont les plus exposés en cas de nouveau krach. Ce modèle veut éviter l’ l’influence de critères politiques «Le G20 est biaisé politiquement. Il a critiqué les banques chinoises mais il n’a pas pointé du doigt les banques françaises lors de ses évaluations. Pourtant, selon notre modèle, les banques françaises sont plus risquées. Ce n’est pas parce qu’elles sont gérées pas des énarques que l’on peut dire que tout ira bien.» Michael Rockinger, professeur de finance à HEC Lausanne, veut précisément éviter que des facteurs politiques puissent influencer l’appréciation des risques dans le secteur bancaire. Dans ce but, le Centre pour la gestion des risques à Lausanne (CRML) a adapté pour l’Europe un modèle initialement développé par le professeur Robert Engle de l’Université de New York. Ce modèle veut constituer une alternative aux évaluations fournies par les agences de notation et les institutions pouvant être influencées par la politique, à l’exemple de la Banque des règlements internationaux. Les premiers résultats de ces recherches sont déjà disponibles. Les approfondissements pour l’Europe seront rendus publics prochainement, comme l’a appris Le Temps en exclusivité. Première surprise: le modèle indique que les instituts financiers en France présentent des risques aussi élevés que ceux de Grande-Bretagne. Durant la dernière décennie, les instituts financiers français ont affiché ce que Michael Rockinger appelle le risque systémique à hauteur de 262milliards d’euros en moyenne. C’est davantage que les 247milliards pour les établissements de la City! Ces montants, qui représentent le besoin en capital nécessaire en cas de forte correction des marchés, correspondent à près de 10% du produit intérieur brut de la France et du Royaume-Uni, deux pays dont la dette publique atteint déjà des records. L’Allemagne vient ensuite avec 200milliards d’euros. En Suisse, ce montant s’est établi en moyenne à 107milliards. A noter que durant la phase aiguë de la crise, de 2008 et 2012, ce sont les banques britanniques qui ont fait encourir le plus de risques à leur gouvernement. Reste que parmi les dix instituts qui, selon ce modèle, présentaient début janvier les risques systémiques les plus importants au monde, trois sont français. Après le premier rang occupé par Deutsche Bank, dont le besoin de refinancement en cas de krach est estimé à 153,4 milliards d’euros, Crédit Agricole présente le second niveau de risque le plus élevé avec 139,4milliards, suivi par Barclays avec 131,8milliards. BNP Paribas (121milliards) est en cinquième place, alors que Société Générale (87,5milliards) est située au huitième rang. UBS figure au 13erang, Credit Suisse à la vingtième place. En comparaison du secteur bancaire, les géants de l’assurance comme Axa (en 24e place) et Allianz présentent un risque systémique beaucoup plus faible. Sur quoi repose le modèle d’évaluation des risques utilisé par HEC Lausanne? L’institut prend en compte le niveau d’endettement, d’une part, et la sensibilité aux variations du marché boursier, d’autre part. Pour le premier aspect, le modèle compare la valeur des actifs d’une société à celle de ses fonds propres pour déterminer le levier d’un établissement. Dans le cas de Credit Suisse, le levier a fortement varié au cours de 2012. Il a affiché son plus faible niveau en mars (ratio d’environ 30), avant de grimper à un pic de 50 en juillet, suite à l’avertissement adressé à l’établissement à la mijuin par la Banque nationale suisse, qui avait alors provoqué une chute du titre. Concernant le second aspect, le modèle estime la moins-value attendue pour un titre en cas de forte baisse de l’ensemble du marché (MSCI Monde). Il en résulte ensuite le besoin en capital estimé pour un établissement en cas de nouvelle crise financière. Pour Credit Suisse, ce montant atteint par exemple près de 70milliards en début d’année 2013. «Cette somme représente le besoin que la banque aurait en termes de capitaux si le marché devait subir un krach, défini comme une baisse de 40% durant six mois», explique le professeur. Pour rappel, une telle baisse s’est produite en 2008 et 2009. Pour UBS et Credit Suisse, le besoin en capital en cas de krach boursier est actuellement un peu inférieur qu’il y a six mois. Pour autant, Michael Rockinger estime qu’il «n’y a aucune raison de baisser la garde». En cas de crise, le besoin en capital supplémentaire dépasse toujours les 150milliards pour les deux grandes banques suisses. C’est moins qu’en milieu d’année 2012, mais cela reste aussi élevé qu’à fin 2009. Dès lors, le risque lié aux banques trop grandes pour faire faillite reste toujours très important pour la Suisse, souligne-t-il. Selon lui, les nouvelles affaires survenues après la crise des «subprime», comme le scandale du Libor, montrent que les grandes banques «n’ont rien appris». De plus, les autorités de régulation se montrent de nouveau moins strictes qu’après la crise. En début de semaine dernière, le Comité de Bâle, chargé de définir les règles pour le secteur bancaire, a assoupli les délais d’application pour les nouveaux ratios en matière de liquidités exigés de la part des grandes banques. La publication d’un tel baromètre du risque pour les instituts financiers ne pourrait-elle pas contribuer à accélérer la crise, en incitant les investisseurs à revendre les titres jugés moins sûrs? Le professeur n’exclut pas un tel danger. Toutefois, il souligne qu’au début de 2008, ce modèle aurait pu servir d’avertissement. «Dans le cas d’UBS, le niveau de risque calculé par notre modèle a continuellement augmenté à partir de 2006 et a atteint un plus haut en mai 2008 déjà. Les signaux étaient au rouge bien avant que la Confédération n’intervienne», rappelle-t-il. © 2013 Le Temps SA 3. Banques Agefi - Monte dei Paschi, dérivés EUROPE-MONDE jeudi 24 janvier 2013 PAGE 23 Les conséquences graduelles de la controverse des dérivés BMPS. L’opération Alexandria a fait sa première victime. Le président de l’Association bancaire italienne démissionne. Le vaste scandale de produits dérivés qui frappe Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS) ébranle le monde de la finance italienne et jette une ombre sur l’opération de sauvetage que mène actuellement le gouvernement de Mario Monti pour remettre à flot la plus vieille banque du monde, née en 1472. La nouvelle, révélée mardi par le journal Il fatto Quotidiano, est particulièrement mal tombée pour la banque toscane, qui s’apprête à recevoir sous forme d’obligations un prêt de 3,9 milliards d’euros de la part de l’Etat. Une assemblée générale d’actionnaires, prévue vendredi à Sienne pour mettre sur pied l’opération, s’annonce houleuse. BMPS a dû confirmer mardi que l’opération sur produits dérivés dite «Alexandria», menée en 2009 avec l’aide de la banque japonaise Nomura, était bel et bien un cadavre dans son placard, susceptible de peser lourdement sur ses résultats de 2012. Son titre en Bourse a réagi en conséquence, dégringolant de 5,68% mardi et de 8,43% hier en clôture. BMPS s’est efforcée de rassurer hier soir Plaidoyer pour un plan Marshall pour l’Europe La confédération allemande des syndicats (DGB) plaide pour un vaste plan d’investissement dans l’Union européenne, à hauteur de 2600 milliards d’euros sur dix ans, pour surmonter la crise et relancer l’économie. «Nous sommes profondément convaincus qu’on ne peut pas combattre la crise en faisant souffrir les peuples (...) Nous voulons un nouveau concept», a déclaré Michael Sommer, chef de la DGB. «Le développement à court terme de la conjoncture est étroitement lié au potentiel de croissance à long terme», a-t-il ajouté. Dans cette optique, les syndicats allemands plaident pour la mise en oeuvre d’un «plan Marshall pour l’Europe» se traduisant par un programme d’investissements et de développement sur dix ans, soit de 2013 à 2022, pour les 27 pays de l’Union européenne. Un programme qui doit notamment permettre de financer des «secteurs d’avenir» tels que l’énergie, les infrastructures ou encore les services. dans un communiqué, affirmant être, grâce au prêt public «en position d’absorber les conséquences (liées) aux opérations en question». L’analyse de la transaction incriminée -et de deux autres, «Santorini» et «Nota Italia»- est en cours depuis octobre 2012 et certains aspects de leur structure pourraient être renégociés, a indiqué la banque, qui a promis plus d’informations d’ici la mi-février. Le quotidien économique Il Sole 24 Ore avance pour sa part une perte «largement supérieure à 2 milliards d’euros» pour 2012, dont au moins 220 millions à mettre au compte d’«Alexandria». La Banque d’Italie de son côté a fait savoir que «la vraie nature de certaines opérations» menées par BMPS n’était apparue que «récemment» grâce à l’initiative de ses nouveaux dirigeants et des enquêtes sont en cours à laquelle ceux-ci «collaborent», selon un communiqué de la banque centrale. Le scandale, qui semble loin d’être terminé, a déjà fait une première victime, Giuseppe Mussari, qui auprès de l’espagnol Santander pour 9 milliards d’euros, transaction au montant jugé beaucoup trop élevé et qui fait l’objet d’une enquête. Le coup est dur pour les actuels dirigeants de la banque, son président Alessandro Profumo, ancien patron du géant UniCredit, et son directeur général Fabrizio Viola. Sans compter que son écho est largement amplifié par la campagne électorale en cours en Italie pour les législatives des 2425 février. Le grand dilemme de l’Italie L’Italie, qui se rendra aux urnes dans tout juste un mois, a besoin d’une «thérapie de choc» économique faute de quoi elle se condamne au «déclin», a estimé hier le président de la principale fédération patronale Confindustria, Giorgio Squinzi. «La crise laisse des blessures profondes. Depuis 2007, la production industrielle a reculé de 25%, le taux de chômage a doublé, le revenu par habitant est revenu aux niveaux de 1997. Il existe un risque élevé de destruction de notre base industrielle», a-t-il lancé en présentant un document dans la perspective des élections législatives des 24-25 février. M. Squinzi estime que l’Italie doit commencer par «donner de l’oxygène aux entreprises» en réglant 48 milliards d’arriérés de dettes de l’Etat et de ses administrations et réduire de 8% le coût du travail manufacturier. Les investissements dans les infrastructures doivent augmenter de 50% et le coût de l’énergie doit reculer. L’autorité bancaire européenne (EBA) a donné hier jusqu’à la fin de l’année aux grandes banques européennes pour détailler leurs plans destinées à faire face à une crise. Les 39 banques européennes transfrontalières devront présenter leurs plans à leur superviseur national respectif, selon une recommandation formelle de l’EBA adressée aux régulateurs de chaque pays. Ce plan devra contenir des informations complètes sur la banque et sa structure de gouvernance, les options en cas de crise et les projets pour mieux y résister à l’avenir. Parmi les banques concernées figurent les britanniques Barclays, HSBC, Lloyds Banking Group et Royal Bank of Scotland (RBS), les françaises BNP, Crédit Agricole, BPCE et Société Générale ou encore les espagnoles Santander et BBVA. Les régulateurs de chaque pays européen ont jusqu’au 23 mars pour dire à l’EBA s’ils ont l’intention de mettre en oeuvre la recommandation de cette dernière. HVB: suppression de 600 emplois en Allemagne La banque munichoise HypoVereinsbank (HVB), qui fait partie du groupe bancaire italien UniCredit, va supprimer 600 postes cette année, notamment dans la banque de détail, rapporte le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung à paraître ce jeudi. Ces suppressions d’emplois doivent s’accompagner de fermetures d’une douzaine d’agences de HBV en Allemagne, qui en compte 600 et qui emploie quelque 7000 salariés dans la banque de détail, un segment où la banque connaît des difficultés depuis des années, selon la FAZ. Au total HVB compte environ 19.000 salariés en Allemagne. Interrogé par l’AFP, un porteparole de la banque n’a pas fait de commentaire. La branche subit actuellement de profonds bouleversements causés par la faiblesse de la conjoncture et le renforcement de la réglementation bancaire. TUI: pas d’offre sur sa filiale britannique TUI Travel Le groupe allemand de tourisme TUI a annoncé «ne pas avoir l’intention» de faire une offre pour fusionner avec sa filiale, le tour-opérateur britannique TUI Travel, dont il détient environ 56%. Pour l’heure, «une transaction par échange d’actions n’est pas dans l’intérêt des actionnaires de TUI», indique le groupe. TUI Travel avait indiqué mercredi dernier avoir été approché par sa maison-mère en vue d’un rapprochement. TUI assure qu’il «va continuer à pleinement exercer son rôle d’actionnaire majoritaire» de TUI Travel et travailler à accroître la valeur et les bénéfices du groupe. Conformément au code boursier britannique, TUI avait jusqu’au 13 février pour faire savoir s’il faisait une offre définitive sur sa filiale TUI Travel ou s’il y renonçait. ALLERGAN: acquisition de MAP Pharmaceuticals L’avancée d’Eurotunnel Le volume du transport de camions et de véhicules de tourisme a bondi de plus de 15% l’an dernier. L’exploitant du tunnel sous la Manche Eurotunnel vu son chiffre d’affaires progresser de 14% en 2012, à 993,1 millions d’euros, grâce à une nouvelle hausse de son activité navette (+16%) et du trafic Eurostar (+2%), ce dernier frôlant les 10 millions de passagers. Le nombre de passagers empruntant le tunnel, tous moyens confondus, avoisine les 20 millions, dont 9,9 millions pour le train à grande vitesse reliant Paris et Bruxelles à Londres, a annoncé Eurotunnel. «Eurotunnel réalise une année record. Le groupe confirme sa capacité à progresser en tirant le meilleur parti des infrastructures et des activités qu’il gère», a déclaré le directeur Jacques Gounon. En 2012, le transport de camions et de véhicules de tourisme sur des E-mail: [email protected] Lausanne: Rue de Genève 17 Case postale 5031 – 1002 Lausanne Tél. +41 (0)21 331 41 41 Fax +41 (0)21 331 41 10 Zurich: Hallenstrasse 10 Postfach 26 – 8034 Zurich Tél. +41 (0)44 254 39 20 Fax +41 (0)44 254 39 29 Berne: Bundesgasse 8-12 Centre des médias – 3003 Berne Tél. +41 (0)31 312 03 80 Fax +41 (0)31 312 03 23 Genève: Case postale 235 – 1211 Genève 8 +41 (0)22 552 33 20 fut successivement président de la Fondation Monte dei Paschi di Siena, principal actionnaire de BMPS (34,94% du capital), puis de la banque elle-même entre 2006 et 2012. Mis en cause directement dans l’affaire Alexandria mais se disant «convaincu» d’avoir bien agi, il a annoncé mardi soir sa démission du poste de l’Association bancaire italienne (ABI), qu’il occupait depuis 2010. C’est également sous son mandat que BMPS avait acquis fin 2007 Banca Antonveneta BANQUES-UE: plans anticrise d’ici la fin de l’année Direction: Agefi SA – Rue de Genève 17 Case postale 5031 – 1002 Lausanne E-mail: [email protected] Président:: Alain Duménil Administrateur-délégué, rédacteur en chef: François Schaller Directeur: Martin Schaedel Directeur adjoint, développements: Lionel Rouge (021 331 41 18) Le laboratoire américain Allergan, notamment propriétaire du Botox, a annoncé son intention de racheter son compatriote MAP Pharmaceuticals pour environ 958 millions de dollars en numéraire, dans le but d’étendre son offre de traitements contre la migraine. Allergan va acquérir la totalité des parts de MAP Pharmaceuticals, un groupe pharmaceutique spécialisé dans la recherche de traitements innovants contre la migraine et des questions neurologiques, pour un prix de 25 dollars par action, indiquent les deux groupes. Il s’agit d’une prime de 60% par rapport au cours de clôture de MAP Pharmaceuticals, coté à Wall Street sur la plateforme électronique du Nasdaq, qui a terminé mardi à 15,58 dollars. wagons dédiés, coeur de métier d’Eurotunnel, a connu une progression de 16% de son chiffre d’affaires. Pour les seuls camions, la hausse est aussi de 16% et approche 1,5 million de véhicules, «plaçant Eurotunnel très loin devant ses homologues comme leader mondial du ferroutage», indique le groupe. Le trafic véhicules passagers poursuit sa croissance (+7% pour les voitures, +5% pour les autocars) pour s’établir à 2,4 millions «alors que le marché transmanche des voitures enregistre une contraction (-2,4%) en 2012, précise l’exploitant. Eurotunnel estime que le marché des trains à grande vitesse sous la Manche «pourrait continuer à se développer avec de nouvelles dessertes prévues vers le sud de la France, à l’instar du service hebdomadaire qui sera testé au printemps 2013 entre Londres et Aixen-Provence, via Avignon et Lyon». Dans le secteur du fret, Eurotunnel enregistre une baisse du trafic des trains de marchandises dans le tunnel (-3%) qui reflète, selon l’exploitant, «le fait que la SNCF a arrêté son activité de wagons isolés» (transport d’un ou plusieurs wagons pour un client par opposition aux trains entiers). Europorte, filiale fret du groupe, poursuit elle sa progression avec un chiffre d’affaires en hausse de 28%, à périmètre constant, du fait de la signature de nouveaux contrats et de la coopération accrue avec certaines filières. «Grâce à sa licence européenne et sa certification belge, Europorte a aussi développé de nouveau trafics vers le réseau ferré belge, ce qui ouvre la voie à des développements vers Anvers et sa région», Anvers étant le deuxième port européen derrière Rotterdam et devant Hambourg. L’activité de ferries transmanche confiée, cet été, à la coopérative ouvrière (Scop) composée d’anciens salariés de la compagnie liquidée SeaFrance, a généré un modeste chiffre d’affaires de 6,9 millions d’euros jugé toutefois non représentatif de son potentiel par Eurotunnel. Rédaction: Christian Affolter (021 331 41 85) Marchés, entreprises Levi-Sergio Mutemba (021 331 41 17) Marchés & produits Rolande Voisard (responsable) Patricia Chevalley (assistante) Publicité: Martin Schaedel (Sales Manager) Tél. 021 331 41 42 – [email protected] Olivier Pellegrinelli (021 331 41 41) Entreprises, place financière Abonnements: L’Agefi – Service clients Case postale CH-6002 Lucerne Tél. +41 41 329 23 01 Fax. +41 41 329 22 04 E-mail: [email protected] Horaires: 7h30-12h15 – 13h15-17h00 Ludovic Lejeune (Key account Suisse romande) Tél. 021 331 41 12 – [email protected] Pierre Bessard (031 312 03 80) Economie politique Arnaud Cogne (021 331 41 46) Entreprises, place financière, édition Nicolette de Joncaire (021 331 41 39) Place financière, informatique bancaire Stéphane Gachet (044 254 39 24) Entreprises, marché de l’art, luxe Damien Grosfort (022 552 33 21) Entreprises, place financière Secrétaire général de la rédaction: Gilles Martin (021 331 41 19) Piotr Kaczor (044 254 39 23) Place financière Chef d’édition (soir): Nicolas Gay-Balmaz (021 331 41 14) Noël Labelle (021 331 41 22) Entreprises Philippe Rey (044 254 39 22) Entreprises, place financière Sébastien Ruche (022 552 33 20) Place financière, sponsoring-mécénat Yoann Schenker (021 331 41 51) Entreprises Édition (soir): Grégoire Barbey, François Quartenoud, Serge Rapin, Piotr Studzinski, Mélanie Weibel Agences: ATS, AWP, AFP, Bloomberg Informatique IT, production: [email protected] Guy-Marc Aprin – Tél. 021 331 41 07 Comptabilité/Administration: BLOCKBUSTER: redimensionnement aux Etats-Unis Trois cents magasins Blockbuster vont fermer aux Etats-Unis dans les prochaines semaines. Une issue qui devrait entraîner la perte de quelque 3000 emplois, a annoncé Dish Network, la maison mère du réseau de location de DVD. Dish Network, confronté à la concurrence de distributeurs en ligne comme Amazon.com ou de sites de téléchargement tels qu’iTunes (groupe Apple), précise que seuls fermeront ses magasins non rentables. Les suppressions d’emplois attendues représentent environ 40% des effectifs de Blockbuster aux Etats-Unis (7300 personnes). La filiale britannique de Blockbuster, Blockbuster UK, a été placée sous administration judiciaire le 16 janvier. TELEFONICA-PT: amende de 80 millions de l’UE La Commission européenne a annoncé avoir infligé un total de plus de 79 millions d’euros d’amendes à Telefonica et Portugal Telecom (PT) pour avoir conclu un accord de non-concurrence sur les marchés ibériques de télécommunications. «Ces sanctions sont la conséquence logique d’une violation des règles de concurrence européenne», a commenté Antoine Colombani, porte-parole du commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia. En 2010, au moment du rachat par Telefonica de l’opérateur brésilien de téléphonie mobile Vivo, qu’il détenait jusque-là en commun avec Portugal Telecom, les deux compagnies ont signé une clause précisant qu’elles ne se feraient pas concurrence en Espagne et au Portugal. Abonnement annuel: CHF 700.– inclus accès aux archives du site (TVA 2,5% incl.) Agefi S.A. PostFinance IBAN: CH95 0900 0000 1000 3152 9 Ventes en kiosques: Naville (Genève), Valora AG (Bâle) Imprimerie: Atar Roto Presse SA (Vernier) Charles Gattobigio (Key account Suisse romande) Tél. 021 331 41 91 – [email protected] Beatrice Leuenberger (Key account Zurich) Tél. 044 254 39 21 – [email protected] Claire-Lise Peter (Key account marché lecteurs) Tél. 021 331 41 16 – [email protected] Envoi de matériel publicité (annonceurs): E-mail: [email protected] Back office publicité: 021 331 41 41 Fonds de placement: e-mail: [email protected] Audience/REMP: Lectorat de 118.000 personnes (CLL) 3. Banques Oddo - Nationalisation de la SNS bank MORNING CREDIT 4 février 2013 News Financières (suite) FINANCE EUROPEENNE (suite) Nouvelles précisions sur SNS Bank (Ba2 cw neg/BBB- cw neg). - La Nationalisation est une des mesures permises par l’Intervention Act – cette loi de Résolution des défaillances bancaires qui a été votée aux Pays Bas le 12 juin 2012. Elle permet aux autorités de prendre les pleins pouvoirs à compter du moment où une banque va être en difficulté, en splittant les activités. Elle assigne de nouveaux pouvoirs à la banque centrale (DNB) et au Ministère des Finances pour une intervention préalable à la faillite d’une banque néerlandaise. Les nouveaux pouvoirs prévoient la vente de l’institution en difficulté à des partenaires privés par transfert d’actions, la séparation entre bad / good bank ou le transfert à une bridge bank. Il est précisé dans le texte qu’en cas de transfert des actifs et ou passifs, les créanciers peuvent subir un préjudice. De plus, le Ministère des Finances a deux pouvoirs spéciaux : celui d’intervenir dans les décisions internes et les pouvoirs « d’exproprier les actifs / passifs ou titres émis par la société ». Ces pouvoirs seront exercés s’il existe un risque grave et immédiat pour la stabilité du système financier. De fait, selon notre interprétation, les autorités ne se sont pas dotées d’un pouvoir direct de dépréciation des nominaux des obligations. - Le communiqué précise que l’Etat avait laissé à SNS Reaal jusqu’au 31 janvier 2013 18.00 heures pour trouver une solution. - L’Etat estime que les créanciers privés doivent participer aux pertes. De fait, actionnaires et créanciers subordonnés sont expropriés. C'est-à-dire que, par décret de loi, les autorités ont repris les titres à leur bénéfice et que toutes les autres parties perdent leurs droits envers SNS Reaal et SNS Bank. Le décret a pris effet le 1er février à 8h30. Tous les instruments financiers émis par SNS Bank et SNS Reaal ont été suspendus pour le trading sur le NYSE Euronext Amsterdam et sur le Luxembourg Stock Exchange. Le régulateur des marchés financiers AFM a annoncé lundi matin la reprise de la cotation des titres non expropriés. Le communiqué d’expropriation évoque une liste d’obligations récapitulées ci-dessous et tous les instruments de dettes qui incluent une clause de subordination similaire. ISIN Encours (en m EUR) Pricing jeudi 31/01 40% Perp call 2017 6.258% XS0310904155 250 Hybride 2018 8.45% XS0382843802 100 USD Perp call 19 11.25% XS0468954523 320 Perp call 07/2013 XS0172565482 11 Bullet 2020 XS0552743048 262.3 77% Bullet 2018 XS0363514893 40.7 80% Montant total 50% 959 - Au final les créanciers privés participeront aux pertes pour environ 1 md EUR. L’opération de sauvetage coutera 3.7 mds EUR à l’Etat (2.2 mds EUR d’injection de capital, 0.8 md EUR de write off de l’aide reçue en 2008 que SNS devait encore rembourser à l’Etat, 0.7 md EUR pour mettre le pôle immobilier en difficulté dans une structure à part). De plus, l’Etat renouvellera des prêts pour 1.1 md EUR et des garanties pour 5 mds EUR. En 2014 une charge exceptionnelle de 1 md EUR sera demandée aux banques néerlandaises, payée sur leur trésorerie. La contribution de chaque banque sera proportionnelle à sa part dans le total des dépôts garantis selon le Deposit Guarantee Scheme au 1er février 2013. - Les déposants ne sont pas impactés et les porteurs de dettes seniors non plus. - Une fois la situation financière de SNS Reaal stabilisée, les entités opérationnelles seront cédées à des mains privées. - Le ministre néerlandais des Finances Jeroen Dijsselbloem est également le nouveau président de l'Eurogroupe. Il tenait donc à montrer l'exemple en exigeant des créanciers de la banque qu'ils participent à son sauvetage. Dans le communiqué publié vendredi matin, il précise d’ailleurs que la législation en Europe doit effectivement s’assurer que la note soit payée par les créanciers/ actionnaires privés. C’est une parfaite illustration du concept de BURDEN SHARING et des pouvoirs donnés désormais aux autorités avec les Lois de Résolution. La nationalisation / expropriation des créanciers subordonnés va au-delà du principe de Bail-In (dépréciation des nominaux des obligations) qui avait été préconisé dans le texte européen de juin 2012. SNSSNS CDS 5Y : 400 bp 10 4. Crédit FT - Rising corporate defaults spell danger Rising corporate defaults spell danger - FT.com Page 1 sur 1 January 21, 2013 6:37 pm Rising corporate defaults spell danger By Vivianne Rodrigues in New York Global corporate default rates are inching higher at the start of 2013 at the same time as companies with fragile balance sheets are issuing record amounts of debt to take advantage of investor appetite for the securities. After a jump in corporate defaults last year to the highest level since 2009, Pension Worldwide became the fourth company to default this month after it filed for bankruptcy, according to Standard & Poor’s data. The US-based brokerage firm joined 84 other global corporations, including Eastman Kodak, Barneys New York, Sino-Forest and Dynegy, that either failed to refinance, missed cash payments or went bankrupt in a little over 12 months. “Corporate defaults are lower than they used to be, but they are increasing and will keep getting higher,” said Michael Mullaney, a Fiduciary Trust fund manager. Companies with fragile balance sheets have been able to bide their time and avoid potential restructurings or even bankruptcy thanks to the strong appetite for high-yielding debt. That combination has helped keep US default rates below a historic average of 4.5 per cent, as companies have been able to delay what could have been a debilitating “wall” of debt maturities in 2013 and 2014. But the outlook has turned slightly murkier recently, and many restructuring experts and bond managers now expect a rise in the number of companies forced to restructure. S&P estimates that among US companies alone the speculative-grade default rate will increase to 3.7 per cent by September 2013, from 3 per cent. That implies 58 junk-rated issuers will default during the 12 months ending September 2013. “Our baseline forecast is partly based on the assumptions that US economic growth will continue to be slow and the unemployment rate will remain elevated,” said Diane Vazza, head of global fixed income research at S&P. Throughout 2012 and the start of this year, investors have funded companies at higher risk of default and pushed their average yields to 5.62 per cent last week, in exchange for higher returns than those offered by top-tier debt securities. But while that bet paid off in 2012, with average returns on high yield debt at 15 per cent late last year, analysts have been warning that valuations on the bonds may be extreme and not fully compensate investors’ for the risks associated with the securities. “The risk of default is not something investors should ignore when considering buying high yield bonds, particularly at these low levels,” said Mr Mullaney. Companies have used the combination of low borrowing costs and strong demand to double the amount of “junk” debt sales so far this year to $22.3bn, the highest year-to-date record, according to Dealogic. Printed from: http://www.ft.com/cms/s/0/fc5eb37a-61a4-11e2-9545-00144feab49a.html Print a single copy of this article for personal use. Contact us if you wish to print more to distribute to others. © THE FINANCIAL TIMES LTD 2013 FT and ‘Financial Times’ are trademarks of The Financial Times Ltd. http://www.ft.com/intl/cms/s/0/fc5eb37a-61a4-11e2-9545-00144feab49a.html 22.01.2013 5. Immobilier UBS Swiss Real Estate Bubble Index 4 février 2013 CIO WM Research Immobilier suisse UBS Swiss Real Estate Bubble Index: 4ième trimestre 2012 Matthias Holzhey, economist, UBS AG [email protected] Claudio Saputelli, economist, UBS AG [email protected] UBS Swiss Real Estate Bubble Index • L'UBS Swiss Real Estate Bubble Index poursuit sa hausse. L'indice passe de 1,02 à 1,11. • La demande de biens immobiliers de la part des investisseurs reste élevée, les prix des maisons sont de plus en plus découplés des revenus et l'endettement continue à augmenter. • Le groupe des régions sous monitoring s'agrandit du canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures, de Lucerne et du Prättigau. L'UBS Swiss Real Estate Bubble Index s'établit actuellement à 1,11, soit une hausse de 0,09 point par rapport au trimestre précédent. L'indice se situe nettement dans la zone de risque et confirme l'accroissement des déséquilibres sur le marché immobilier. L'intérêt ininterrompu des investisseurs pour les biens immobiliers, qui se reflète dans les très nombreuses demandes de crédit pour des immeubles non destinés à l'usage propre, est frappant. Le niveau toujours historiquement bas des taux contribue aussi à faire grimper les autres indicateurs. Les crédits avantageux modifient le rapport des coûts entre l'achat et la location, font apparaître les biens immobiliers avantageux par rapport aux revenus et contribuent à augmenter le taux d'endettement des ménages. Méthodologie L'UBS Swiss Real Estate Bubble Index se compose des six sous-indices suivants: rapport entre les prix de vente et les loyers, rapport entre les prix des maisons et les revenus des ménages, évolution du prix des maisons par rapport à l'inflation, rapport entre l'endettement hypothécaire et les revenus, rapport entre l'activité de construction et le produit intérieur brut (PIB) et part des biens immobiliers faisant l'objet d'une demande de financement par des clients UBS et non destinés à leur usage propre. L'UBS Swiss Real Estate Bubble Index est la moyenne, pondérée au moyen d'une analyse des composants principaux, des indicateurs standardisés et corrigés des tendances. L'indice reflète les écarts en tant qu'écarts standards par rapport à la valeur médiane à laquelle est donnée la valeur zéro. Source: UBS Développement de l'UBS Swiss Real Estate Bubble Index Index 2009 2010 2011 2012 Trimestre 1 -0.24 Trimestre 2 -0.05 Trimestre 3 0.10 Trimestre 4 0.15 Trimestre 1 0.25 Trimestre 2 0.21 Trimestre 3 0.33 Trimestre 4 0.39 Trimestre 1 0.35 Trimestre 2 0.40 Trimestre 3 0.52 Trimestre 4 0.79 Trimestre 1 0.93 Trimestre 2 0.82 Trimestre 3 1.02 Trimestre 4 1.11 Source: UBS En fonction de sa valeur du moment, l'indice peut atteindre l'un des cinq niveaux suivants: baisse (en dessous de -1), équilibre (entre -1 et 0), boom (entre 0 et 1), risque (entre 1 et 2) et bulle (au-dessus de 2). Ce rapport a été préparé par UBS AG. Veuillez lire la mise en garde et les divulgations d'informations qui commencent en page 6. Les prix de marché indiqués sont les cours de clôture de la Bourse principale respective. La performance passée n'est pas une garantie de l'évolution future. Ceci est valable pour toutes les graphiques et tableaux de performance contenus dans cette publication. Immobilier suisse Sous-indices de UBS Swiss Real Estate Bubble Index 30 10 28 0 26 24 -10 22 20 -20 Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Prix de la propriété par rapport au loyer annuel Niveau et variation par rapport à l'année précédente en pourcentage Prix de la prop. p. r. au loyer annuel (éch. gauche) Prix de la propriété du logement par rapport au loyer annuel L'écart entre les prix d'achat et les loyers a continué à se creuser. Au 4e trimestre 2012, il fallait l'équivalent de 28,2 loyers annuels pour acquérir un logement comparable. Le trimestre précédent, ce rapport était encore de 28,1. L'équilibre à long terme se situe aux alentours de 25. 1984q4 1988q4 1992q4 1996q4 2000q4 2004q4 2008q4 2012q4 Zeit Prix de la prop. p. r. au loyer annuel (éch. gauche) Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Sources: BNS; UBS 7 10 5 6 0 5 -5 -10 4 Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Prix de la propriété par rapport aux revenus des ménages Niveau et variation par rapport à l'année précédente en pourcentage Prix de la prop. p. r. aux rev. des ménages (éch. gauche) Prix de la propriété par rapport aux revenus des ménages Il est devenu plus difficile pour un ménage moyen d'acquérir un logement. Au 4e trimestre, un ménage moyen devait consacrer à un tel achat l'équivalent de six revenus annuels du ménage, contre 5,9 le trimestre précédent, alors que quatre revenus annuels suffisaient encore au début de l'année 2000. Depuis 2000, les prix des logements n'ont cessé d'augmenter davantage que les revenus. 1984q4 1988q4 1992q4 1996q4 2000q4 2004q4 2008q4 2012q4 Zeit Prix de la prop. p. r. aux rev. des ménages (éch. gauche) Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Sources: BNS; OFS; UBS .14 5 .12 0 .1 -5 .08 -10 Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Activité de construction par rapport au PIB Niveau et variation par rapport à l'année précédente en pourcentage Activité de construction p. r. au PIB (éch. gauche) Activité de construction par rapport au produit intérieur brut (PIB) Rien de nouveau dans le bâtiment: la croissance dans ce secteur n'est pas supérieure à celle de l'économie dans son ensemble. L'indicateur ne décolle pas de 9,1%, soit bien moins que sa moyenne à long terme. 1984q4 1988q4 1992q4 1996q4 2000q4 2004q4 2008q4 2012q4 Zeit Activité de construction p. r. au PIB (éch. gauche) Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Sources: seco; OFS; UBS CIO Research UBS CIO WM Research 4 février 2013 2 Immobilier suisse 6500 15 6000 10 5500 5 5000 0 4500 -5 4000 -10 Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Rapport entre les prix des logements et les prix à la consommation Variation réelle des prix de la propriété (CHF / m2) et variation par rapport à l'année précédente en pourcentage Prix des logements réels (éch. gauche) Rapport entre les prix des logements et les prix à la consommation Les prix de l'immobilier continuent de se découpler de l'inflation générale. Les prix des logements ont augmenté de 1,2% au 4e trimestre 2012 par rapport au trimestre précédent. Dans le même temps, les prix à la consommation montraient toujours des tendances déflationnistes. 1984q4 1988q4 1992q4 1996q4 2000q4 2004q4 2008q4 2012q4 Zeit Prix des logements réels (éch. gauche) Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Sources: BNS; OFS; UBS 8 2 6 1 4 0 2 -1 0 -2 -2 -3 Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Volume hypothécaire par rapport aux revenus Créances hypothécaires des ménages comparées au revenu (corrigé du trend) et variation par rapport à l'année précédente en pourcentage Volume hypothécaire p. r. aux revenus (éch. gauche) Volume hypothécaire par rapport aux revenus L'indicateur s'est légèrement aplati au 4e trimestre 2012 et se situe maintenant à 1,7 écart-type au-dessus de la moyenne à long terme. Il n'indique toujours pas de renversement de tendance pour un volume hypothécaire toujours en forte croissance. Si les taux ne remontent pas significativement, les risques de crédit pour l'économie nationale vont continuer à s'accroître. 1984q4 1988q4 1992q4 1996q4 2000q4 2004q4 2008q4 2012q4 Zeit Volume hypothécaire p. r. aux revenus (éch. gauche) Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Sources: BNS; OFS; UBS .22 20 .2 10 .18 .16 0 .14 .12 2006q3 -10 2008q1 2009q3 Zeit 2011q1 Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Demandes de crédits en vue du financement d'objets non destinés à l'usage propre Niveau et variation par rapport à l'année précédente en pourcentage Demandes financement obj. rendement (éch. gauche) Demandes de crédits en vue du financement d'objets non destinés à l'usage propre (clients UBS) Le nombre de demandes de crédit pour des immeubles non destinés à l'usage propre a atteint un nouveau record au 4e trimestre 2012. Actuellement, 22,3% des demandes de crédit concernent des objets non destinés à un usage propre direct, contre 21,4% au trimestre précédent. 2012q3 Demandes financement obj. rendement (éch. gauche) Var. p.r. à l'année préc. (éch. droite) Source: UBS UBS CIO WM Research 4 février 2013 3 Immobilier suisse Régions présentant un potentiel de risque pour le marché de l'immobilier résidentiel Régions à risques pour le marché immobilier suisse 6 Prix relatifs de la propriété Le nombre de régions à risque est resté inchangé au 4e trimestre 2012. En revanche, le nombre de régions sous monitoring a augmenté. Le canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures, de Lucerne et le Prättigau ont rejoint Nidwald, Innerschwyz, Bâle-Ville, le Knonaueramt et la région de Glattal-Furttal parmi les régions sous monitoring . Les régions MS de Zurich, Genève et Lausanne comptent toujours parmi les régions les plus risquées de Suisse en raison de leur importance nationale. Les grandes agglomérations de Zoug, du Pfannenstiel, de March, BâleCampagne, Vevey, Morges, Nyon, du Limmattal et du Zimmerberg ainsi que les régions touristiques de Davos, de Haut-Simmental-Gessenay et de Haute-Engadine comptent elles aussi parmi les régions à risque. 5 4 Genève Pfannenstiel 3 Oberengadin Nyon Davos Vevey 2 March Zürich Zimmerberg Zug Lausanne Morges Limmattal Méthodologie Notre sélection des régions à risque est liée à l'UBS Swiss Real Estate Bubble Index et se fonde sur une procédure de sélection à plusieurs niveaux, basée sur les données régionales relatives à la population et au prix de l'immobilier (voir annexe). Unteres Baselbiet Saanen 1 0 -1 0 1 2 3 4 5 6 Grandeur relative de la population Sources: Wüest & Partner; OFS; UBS Ecarts standards par rapport à la valeur médiane pour la Suisse en matière de population et de prix de la propriété du logement. Plus une région se trouve en haut et à droite, plus les risques résultant d'une correction des prix sont élevés. La croissance des prix au cours des trois dernières années est en outre représentée par des barres, une hauteur de 1 correspondant à une croissance annuelle de 10%. Carte des régions à risques Régions à risques et sous monitoring pour le marché immobilier suisse Sources: Wüest & Partner; OFS; UBS UBS CIO WM Research 4 février 2013 4 Immobilier suisse Annexe: analyse régionale Nous utilisons une matrice BCG (croissance du marché/part de marché) adaptée pour caractériser les risques régionaux et les risques pour l'économie suisse en fonction de la situation du marché global. Dans une première étape, toutes les régions sont classées en quatre catégories selon leur nombre d'habitants et leur évolution démographique (matrice extérieure). • Marchés stars – régions fortement peuplées et avec une croissance démographique supérieure à la moyenne Matrice BCG (croissance du marché/part de marché) Avec population et prix comme variables • Marchés saturés – régions fortement peuplées avec une croissance démographique inférieure à la moyenne • Marchés en croissance – petites régions avec une croissance démographique supérieure à la moyenne • Marchés de niche – petites régions avec une croissance démographique inférieure à la moyenne Dans une deuxième étape, toutes les régions (indépendamment) sont réparties sur la base du niveau des prix et de la hausse du prix des logements dans quatre autres catégories (matrice intérieure): • En boom – régions chères avec hausse des prix sup. à la moyenne • Cher – régions chères avec hausse des prix inférieure à la moyenne • Florissant – régions avantageuses: hausse des prix sup. à la moyenne • Bon marché – régions bon marché: hausse des prix inf. à la moyenne Source: UBS Exemple de lecture: le champ en haut à droite marché star, en plein boom) contient toutes les régions qui ont enregistré à la fois une croissance démographique et une hausse des prix supérieures à la moyenne et qui comptent aussi parmi les régions les plus peuplées et les plus chères. La matrice croissance du marché/part de marché est couplée ensuite à l'UBS Swiss Real Estate Bubble Index, de sorte que les critères de sélection dépendent du niveau actuel de l'indice. Plus le niveau de l'indice est élevé, moins la sélection des régions est restrictive (relativement). Aperçu de la répartition dans la matrice croissance du marché/part de marché Marchés en croissance Marchés stars Marchés de niche Marchés saturés Sources: Wüest & Partner; OFS; UBS UBS CIO WM Research 4 février 2013 5