l`union - La Lyre du Quebec

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RÉFLEXION SUR LA NOUVELLE LUNE DU 13 NOVEMBRE 2012
par Richard Doyle
Le 13 novembre 2012 est marqué par l’amorce d’un nouveau cycle lunaire dans le signe du
Scorpion (21°57) et caractérisé par une éclipse solaire totale, mais également, par le fait qu’elle
se produit exactement sur le Point de Révélation Solaire du planétoïde Sedna, qui fut
découvert le 14 novembre 2003, alors que le Soleil se situait 22° Scorpion tropical. (Le
PdRSolaire fait référence au degré tropical où se situait le Soleil au moment de la découverte
d’un astre)
Ce sont ces deux caractéristiques qui ont principalement guidé ma réflexion sur l’importance de
cette NL alors que j’ai ramené mon attention sur deux textes que j’ai écrits antérieurement. Un
premier, écrit en mars 2010, qui s’intitule « La porte des Étoiles » (vous pouvez lire cet article
en >>>Cliquant ici<<<), et un second écrit en octobre 2003 qui s’intitule « L’hexagone zodiacal
du 8 novembre 2003 », et que vous retrouverez retranscrit un peu plus loin dans le présent
article.
Lorsque j’ai écrit le texte “La porte des Étoiles” en mars 2010, je visais principalement à attirer
l’attention sur le fait que c’est en combinant la conscience de l’Ancien Monde avec celle du
monde moderne que l’on va créer une nouvelle conscience plus évoluée pour les deux mondes.
Je mentionnais que la résultante de cette UNION est symbolisée par l’essence de Chiron, le
Sage, qui est la résultante de l’amalgamation des essences de Saturne (tradition) et d’Uranus
(modernité), les deux géantes gazeuses qui se situent sur le parcours orbital de l’astéroïde-
cométaire 2060/95PChiron.
Les récits mythologiques mentionnent que Chiron fut abandonné par Philyra, sa mère, et
Cronos, et qu’il fut recueilli et adopté par le dieu Apollon. Il lui enseigna tout son savoir
redevable à la culture et à la civilisation : l'éthique, la philosophie, les mathématiques, le
raisonnement, la logique, l'art de tirer à l'arc, la prophétie, la médecine et la guérison, la poésie,
la musique et l'art de jouer de la lyre. Dès qu'il fut grand, Chiron se retira sur les montagnes et
dans les forêts. Là, Artémis, la sœur jumelle d'Apollon, lui enseigna la chasse et la vie sauvage en
forêt. Elle lui transmit sa connaissance et le respect de tout ce qui est redevable à la nature,
dont la science des végétaux, et surtout les vertus des plantes médicinales. Elle lui enseigna

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également les diverses propriétés des corps célestes. Les notions enseignées par Apollon et
Artémis représentent la dualité des traditions qui coexistent en Chiron. Celles de la " civilisation
" et de la culture liées à la modernité, et celles relevant d'une tradition chamanique liée au
savoir des anciens. Chiron symbolise l’UNION de ces deux tendances.
Le terme « UNION » est associé à l’essence de la déesse Junon. (Je vous réfère à l’article « 2011,
l’Union » sur le site web « La Lyre du Québec » >>Cliquez ici<<<). Mais il est également lié à la
fonction vulcanienne. Car selon les récits d’Hésiode (Théogonie, 928-929), Vulcain est
uniquement le fils de Junon, puisque la déesse aurait engendré Vulcain par parthénogenèse.
Vulcain est le maître de la forge, et la seule façon « d’unir » deux (ou plusieurs) métaux, c’est de
les mettre dans un four de fusion. Cette opération permet d’abord d’épurer les métaux, et
ensuite de créer un nouvel « alliage ».
L’énergie vulcanienne est également appelée “vulcano” par les maîtres. Cependant l’astéroïde
4464Vulcano, qui appartient au groupe orbitant la partie interne de la ceinture principale
d’astéroïde situé entre les orbites des planètes Mars et Jupiter, n’est pas la pure énergie de
Vulcain. Mais il est une sorte de pointeur qui nous permet par « résonance » de nous éveiller à
cette énergie, puisque le rôle d’un astéroïde est un peu comme lorsque l’on va dans une
bibliothèque, on commence par consulter un fichier (l’astéroïde) qui nous réfère à un ou
plusieurs livres (l’essence primordiale).
Voici trois extraits de mon livre « Les Nouvelles Frontières de l’astrologie » qui présente ma
perception de l’énergie vulcanienne.
La couronne et le vent solaire
Le soleil est entouré d’une atmosphère, dont la couche extrême est appelée la « couronne », et
qui s´étend comme un faible cercle lumineux diffus entourant le disque solaire physique et
visible.

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La luminosité variable de la couronne est inférieure à celle émanant du disque solaire dont la
lumière, qui illumine le ciel autour de la couronne, rend impossible l'étude de celle-ci à l'œil nu.
Elle devient observable uniquement lors d’une éclipse totale de Soleil, alors que le
disque lunaire, qui possède un diamètre apparent égal à celui du soleil, vient recouvrir et
masquer très exactement le disque lumineux, nous dévoilant alors son atmosphère beaucoup
moins brillante.
Éclipse totale ~ couronne solaire
Alors que la luminosité, la pression et la densité de la couronne sont assez faibles, sa
température est étonnamment élevée et dépasse celle du disque solaire, tandis que la
température de surface d’environ 4500 degrés Kelvin passe brutalement jusqu’à 10 millions de
degrés dans la couronne.
À cette température, la couronne émet du rayonnement X et ultraviolet, alors que la surface n’en
émet pas, nous permettant ainsi de l’observer en permanence depuis l'espace dans ces longueurs
d’onde de rayonnement invisibles à l’œil nu.
Son aspect est déterminé par l'activité photosphérique, et donc, en relation directe avec
l'apparition périodique des taches solaires. Cette grande température de la couronne est due à
des évènements violents qui se produisent à la surface, et qui sont liés à l’instabilité du gaz et à
la présence d’un champ magnétique intense.
La température élevée de la couronne permet à certaines particules d’atteindre des vitesses qui
les font se libérer de l’attraction solaire. Même si la couronne n'a pas de frontière précise, par sa
fonction, elle représente une sorte de « zone transitoire » entre la surface du Soleil et l'espace
interplanétaire dans lequel elle se fond, puisque ce sont les particules de matière qui sont

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constamment expulsées de la couronne vers l’espace qui forment un flux de matière ionisée, qui
baigne tout le système solaire, et c’est le mouvement d'expansion permanent de la couronne, et
donc de ce flux, qui provoque ce que l’on appelle le « vent solaire ».
Lorsque le vent solaire quitte la couronne, il emporte avec lui une infime partie du champ
magnétique solaire, qui est fourni par les taches solaires et les pôles magnétiques du Soleil,
formant ce que l’on appelle le champ magnétique interplanétaire. L’une des propriétés de ce
champ est de mémoriser le mouvement rotatif du soleil qui est à son origine, adoptant la forme
de lignes composant une spirale d’Archimède, dite de Parker.
C’est également ce flux qui donne sa forme aux magnétosphères des planètes possédant un
champ magnétique en leur fournissant l'énergie nécessaire aux processus dont elles sont le
siège.
Ce flux, qui se mélange au milieu interplanétaire, s'étend jusqu’au point que l’on nomme
l’héliopause, qui est le point frontalier où le vent solaire rencontre le « vent interstellaire », qui,
lui, est le « vent solaire » émanant des étoiles avoisinant notre soleil. (Note de RD oct 2012 :
C’est la zone où l’on retrouve le planétoïde Sedna)
Le champ aurique ou l’énergie vulcanienne
En plus de notre corps biologique, nous possédons des « vêtements » corporels qui sont des
enveloppes lumineuses composées d’essences subtiles. Ils sont tous alimentés, ainsi que notre
corps biologique, par un flux d’énergie qui émane de notre noyau rayonnant que l’on appelle le
« champ aurique ».
Tout ce qui vit possède un champ aurique qui énergise et modèle les corps des Êtres humains,
des animaux, des objets, des astres et des différentes structures célestes tels les systèmes
solaires et galactiques.
Ce flux énergétique dans lequel baigne l’ensemble de notre Être correspond à une forme
d’énergie électromagnétique omniprésente au niveau de la totalité du système solaire, nommé le
champ magnétique interplanétaire, lui-même, étant véhiculé par le « vent solaire », qui prend sa
source au niveau de la « couronne solaire ».
C’est cette zone qui sert d’intermédiaire entre la surface du soleil et son environnement
planétaire, et c’est également cette zone qui fait l’objet de recherche visant à percer le mystère
entourant l’existence de l’astre ésotérique Vulcain qui, selon l’enseignement occulte, se situerait à
l'intérieur de l'orbite de Mercure.
L’enseignement ésotérique mentionne que Vulcain est voilé par le Soleil, et d'autres fois qu'il
représente le Soleil lui-même, puisque la lumière de Vulcain et la lumière du soleil sont une. De
plus, les occultistes mentionnent que Vulcain est un substitut du Soleil, et que Vulcain est le
Soleil considéré dans son expression exotérique.
On peut percevoir dans ces propos qu’il existe une étroite relation entre Vulcain et l’astre solaire,
me permettant ainsi d’envisager l’hypothèse que Vulcain serait lié à la zone appelée la
« couronne solaire », qui est la source d’émanation du « vent solaire », ce que les maîtres

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appellent le « corps du Christ », et qui imprègne de son énergie la totalité des composantes de
l’environnement planétaire du système solaire.
Vulcain ne serait donc pas un astre de matière dense, mais plutôt la source de l’émanation de la
matière éthérique, ou électromagnétique, qui se répand et est omniprésente au niveau de tout le
corps de cette entité, le système solaire. C’est cette même forme d’énergie qui émane de notre
noyau rayonnant et qui constitue notre champ aurique, qui, lui, permet de modeler, de fabriquer,
d’alimenter et de vitaliser tous nos corps. Mais, cette énergie permet également de les
« réparer ». Vulcain peut restaurer le corps humain, et toute autre matière, par l’intermédiaire du
guérisseur qui travaille l’organe endolori pour lui redonner sa vitalité et ses couleurs initiales.
La Lune, exotériquement, régit la forme par laquelle on se manifeste, mais la Lune,
ésotériquement, sert de voile à Vulcain, devenant ainsi, également, l’expression exotérique de
cette énergie. Vulcain est associé au processus de la forge (très haute température), là où la
matière se transforme et, à l’instar du forgeron, il travaille et façonne la matière pour qu’elle
adopte la forme désirée, d’où son association à la fonction matricielle lunaire.
L’abolition des frontières de la conscience
Puisque le flux vulcanien est omniprésent dans tous nos corps et qu’il est porteur de l’essence
magnétique solaire, il est envisageable de penser qu’il nous permettrait d'abolir les frontières
limitant notre conscience, puisqu’il interpénètre simultanément tous nos niveaux de réalités.
C’est donc également notre champ aurique qui nous permet d’être en synergie avec toutes les
composantes de l’univers, puisqu’à l’instar d’une antenne bidirectionnelle, il est une source
émettrice de notre pensée active et dynamique propulsée par la puissance de notre volonté
qu’on projette dans l’espace environnant, ce qui représente notre principe masculin solaire, mais
également il est un principe féminin lunaire qui, lui, nous permet de capter les ondes d’influences
cosmiques et planétaires provenant de l’espace et qui se déverse constamment sur nous.
C’est donc l’amalgame de ces deux facultés qui nous permet de dynamiser les échanges entre les
énergies émanant de notre macrocosme solaire et nous-même et d’autre part, d’acquérir une
sensibilité aux énergies cosmiques et d’assumer un échange ininterrompu avec tous les autres
Êtres constituant nos univers.
La qualité de nos échanges dépend de la « pureté » de notre champ aurique. Plus il est pur,
mieux l’énergie circulera et plus on sera sensibilisé aux énergies « positives » émanant des
courants universels, facilitant d’autant notre interaction avec les autres dimensions de la réalité.
Si au contraire, notre champ aurique est impur, on sera alors partiellement ou totalement
insensible à ces courants d’énergies, entraînant une absence de compréhension des principes
qu’ils véhiculent et un faible niveau énergétique de notre champ. Les courants d’énergies seront
alors dénaturés et brisés, produisant des effets néfastes associés aux actions maléfiques des
astres, sur le plan astrologique.
Les énergies célestes émanant des différents plans de la psyché solaire exercent une influence
sur le plan terrestre et se métabolisent au niveau des différentes dimensions de notre champ
aurique.