Mise en page 1

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# 4 • TRIMESTRIEL - JANVIER 2009
dossier
Accidents
d'Exposition
au Sang
ou
aux liquides biologiques
Se protéger,
se soigner,
partager son expérience
dossier
L'asthme
chez l'enfant
congrès
zoom service
F.H.R.P.S.
Démarche Qualité
#4
édito
sommaire
04
métier
> Jack ERHEL
Directeur des Affaires Financières
et Gestion de la Clientèle
2008 laissera dans les esprits le souvenir d’une année noire sur le plan international,
en raison de la crise financière qui a touché tous les pays, sans épargner la Polynésie.
Dans ce contexte l’hôpital, même s’il est de plus en plus soumis aux contraintes économiques,
a assuré sa mission de service public dans les conditions optimales pour la population,
grâce à l’engagement quotidien de tous les personnels qui savent mobiliser leur énergie
pour offrir à chacun la meilleure qualité médicale et de soins.
BON VENT ET HEUREUSE RETRAITE A :
LIHAULT Irène - URGENCES, EVASAN, URGENCES - 11/01/2008
LETANG Maryvonne, Bella - CARDIOLOGIE, CONSULT CARDIOLOGIE - 31/01/2008
2009 sera à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du CHPf, en raison de la mise
en adéquation des moyens matériels avec la qualité des ressources humaines dont nous
disposons.
L’hôpital neuf va enfin nous permettre de venir en aide à un nombre de patients bien plus
important, quelle que soit leur souffrance.
ATENI Hélène
MEDECINE, MEDECINE A - 31/01/2008
06
zoom
service
> Le service achat
Le souhait de chaque malade est de bénéficier de la meilleure technologie médicale au
plus près de son entourage familial. Les nouveaux équipements à la pointe de la technicité
et le prochain hôtel des familles nous permettront de répondre à cette double attente.
RUAHE Solange
HEMODIALYSE, NEPHROL., HEMODIALYSE - 31/01/2008
07
métier
> Fabien COURTAT
Pour nous hospitaliers, ça sera également la satisfaction de voir tout polynésien bénéficier
de la même qualité de prise en charge que tout usager de service public où qu’il se trouve
sur le territoire national.
GROS Jean-Claude
DIRECTION GENERALE, SERVICE BIOMEDICAL - 31/01/2008
Chef du Service Technique
08
dossier
> AES
10
congrès
> FHRPS
14
zoom
service
> Démarche Qualité
16
événement
> CUMP
18
dossier
> L'asthme de l'enfant
21
formation
> Aides soignants
22
espace expression
> Service pédiatrie
23
nouvel
hôpital
> La nef
ea MAG est le journal interne gratuit du CHPf.
Comité de rédaction :
AM. Jeannette, I. Haiti, M.Corbaz, A.Soulignac,
C. Bournaillie
Conception graphique : Wake Up !
Photos : CHPf, Wake Up !
Tirage : 1 000 exemplaires sur papier recyclé.
Louis ROLLAND, Directeur Général
Ua ‘ite tātou i te mau ‘ārepurepura’a i ‘atutu na te ao i te matahiti i ma’iri iho nei, ua ‘itehia
te faufa’a i te topatarira’a na te mau fenua ato’a, aita tō tātou iho fenua i ‘ere noa a’e.
Noa atu teie mau ‘ārepurepura’a, e te tū’atira’a e vai nei i roto i te fare ma’i e te parau no
te tapiho’ora’a aopapa, ua mau pāpū noa te ‘āvei’a tāvinira’a a te fare ma’i i te nūna’a o te
fenua nei, aita te reira i ha’amarirau i te itoito e te tūtavara’a a te feiā ūtutuūtu ma’i i te mau
mahana ato’a, ua pūpu mai te tā’ato’ara’a o te feiā rave ‘ohipa i te maita’i hope no te tāvini
i te feiā ma’i.
E riro te matahiti 2009 i te tāpa’ohia i te tahi piri ta’a’ē ia au i te papara’a ‘ā’ai o te fare ma’i
o te fenua nei, ‘inaha te tūera marū noa ra te mauiha’a e tu’uhia mai ra e te pu’e ta’ata
‘aravihi e vai nei i te fare ma’i nei.
Te piri mai nei te ‘āvarira’a o te fare ma’i ‘āpī o te Fenua, e riro teie fare ‘ei rāve’a no te
ūtuūtu-maita’i-ra’a i te tahi fāito ta’ata ma’i huru rahi e aha nao atu ā tō rātou mamae.
Te hina’aro nei te feiā ma’i i te rapa’aura’a ma’i hau i te maitata’i o teie tau, e i te fāna’ora’a
i te fa’aitoitora’a o tō rātou mau feti’i. E rave rahi mau mauiha’a ‘āpī mau e fa’a’ohipahia i
roto i teie fare ma’i, e ua feruri-ato’a-hia te tahi fa’anahora’a no te nohora’a o te mau feti’i,
‘inaha ua fa’ati’ahia te tahi hotēra fa’ari’ira’a no te mau ‘utuafare feti’i.
No mātou iho nei te feiā ūtuūtu ma’i no te fenua nei, ua riro
ia teie mau fa’anahora’a ‘āpī ‘ei tāpa’o fa’a’ite i te mea ē
te fāna’o nei tō te fenua nei i te hō’ē ā huru ūtuūtura’a ma’i
mai tei fa’anahohia ra i ni’a i te aupapa fenua tā’ato’a o te
hau farani.
Te ra’atira’a fa’atere rahi
Louis ROLLAND tāne
PERO Myriam
OBSTETRIQUE, BLOC OBSTETRIQUE - 13/04/2008
TEUMERE Sonia
MEDECINE, ENDOSCOPIE - 31/05/2008
GUITTON Jacques
RADIOLOGIE, SCANNER, ADIOLOGIE/SCANNER - 30/07/2008
HOATAU Thaddée
DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES, DROIT DES PATIENTS - 30/11/2008
Hommage à
Pau HAAMA
Le service technique
souhaite rendre un
dernier hommage à leur
collègue et ami de travail
Pau HAAMA, décédé le 15 Février 2008, suite
à une longue maladie.
Ayant fait ces débuts au CHT, au sein du
service intérieur depuis le 7 juillet 1993 au
21 mars 1993, et par la suite , continué sa
carrière au service technique, dans le domaine
de la plomberie, du 22 mars 1993 au 31
janvier 2008.
Pau était quelqu’un de très motivé, sociable et
optimiste. Il était toujours présent et volontaire
pour aider ces camarades malgré tout.
Il nous a quitté en laissant derrière lui des
souvenirs gravés dans la mémoire de beaucoup
de personnes, famille, amis et collègues de
travail.
C’était une personne formidable.
Que Dieu te bénisse Pau, et te garde dans sa
grande miséricorde.
Adieu.
ILS NOUS ONT AUSSI QUITTÉ TROP TÔT…
Mme Gloria CRIDLAND épouse TIHONI,
infirmière décédée le 11/04/2008
RAOULX Claude
ANESTHESIE, REANIMATION, CONSULTATION ANESTHESIE - 31/12/2008
VIRIAMU Martha
URGENCES, SERVICE DES URGENCES - 31/12/2008
ROOPINIA André - PSYCHIATRIE, CUISINIER PSYCHIATRIE - 31/12/2008
ROHI Laurent
URGENCES, SERVICE DES URGENCES - 31/12/2008
M. Patrice MOU, pâtissier,
décédé le 04/08/2008
Mlle Maiana FAATIARAU,
assistante de la cellule achat,
décédée le 14/12/2008
Ea MAG est votre journal. Si vous
désirez parler de votre métier, de
votre service, de ce que vous faites,
si vous voulez participer à l’écriture
du journal, vous êtes les bienvenus. Contacteznous au 46 61 63 ou par mail : [email protected]
eaMAG
#3
03
et faites
aaaahhh
angue…
tirez la l
!
métier
Merci au journal interne Ea MAG
de m'offrir cette occasion
de me présenter après quelques
semaines dans mes nouvelles
fonctions de directeur
des finances et de
la clientèle du CHPF.
Rennes, création d'un pôle hospitalier public/privé à
Dinan, à la suite d'un rapprochement avec une clinique
chirurgicale. J'ai également pu faire le constat au cours
de ces dernières années, de l'extraordinaire dégradation
budgétaire et financière qui a touché au fil du temps
la quasi totalité des hôpitaux de la métropole et de la
tension difficilement supportable qui s'est abattue sur
les acteurs toutes catégories confondues, qu'ils soient
médecins, soignants ou directeurs.
Jack ERHEL
Directeur des Affaires Financières
et Gestion de la Clientèle
Je suis né en Bretagne voilà de nombreuses années
(il y prescription!), originaire de l'Ile de Batz, une
petite île très active de la côte nord du Finistère.
L'insularité est donc une chose familière que je
retrouve ici avec plaisir et que je partage avec les
habitants de ce pays.
L’hôpital est mon second métier. Après une thèse de
doctorat en économie, j’ai longtemps exercé comme
enseignant maître de conférences dans les universités
de Brest puis de Rennes où j'ai dû faire souffrir
quelques générations d'étudiants en sciences
économiques, plus particulièrement en économie
monétaire, analyse et gestion financière des entreprises.
C'est à l'occasion de mes participations nombreuses
au jury d'entrée à l'Ecole Nationale de la Santé
Publique (ENSP) que j'ai été amené à connaître puis
04
eaMAG
#4
apprécier le monde de l'hôpital. C'est donc en 1990
que j'ai décidé de franchir le pas en prenant le poste
de secrétaire général aux Hospices Civils de Lyon, où
j'ai été étroitement associé à la préparation du plan
stratégique pour la réorganisation des hôpitaux lyonnais.
Puis j'ai ensuite poursuivi une carrière bretonne en
prenant la direction des centres hospitaliers de
Lannion et, plus tard, de Dinan dans les Côtes
d'Armor. J'ai également eu l'occasion de bien connaître
le monde hospitalo-universitaire en tant que directeur
général adjoint du CHU de Rennes.
Au cours de ma carrière hospitalière, comme beaucoup
de mes collègues, j'ai souvent été confronté à des
problèmes difficiles de restructuration d'établissement :
absorption d'une maternité privée à Lannion,
réorganisation complète du pôle urgences au CHU de
Mon arrivée à la direction financière et de la clientèle
du CHPF à la mi septembre 2008 s'est faite sans
transition puisqu'il a fallu en quelques jours avec mon
équipe préparer et présenter les grandes orientations
budgétaires pour 2009 au conseil d'administration
d'octobre 2008.
Bien entendu j'aborde ces nouvelles responsabilités avec
le souci d'apporter ce que l'on est en droit d'attendre
d'un directeur financier : rigueur, souci de maîtrise
des dépenses, mise en place d'outils et d’indicateurs
de contrôle et d'alerte, etc. Mais ma conviction est
qu'on ne peut pas être directeur financier d'un hôpital
si l'on est pas avant tout hospitalier, au fait des réalités
et de la culture hospitalière. Mon premier souci en
arrivant dans cet établissement a été d’accompagner
le directeur général à la rencontre des acteurs dans
les services pour m'imprégner des difficultés sur le
terrain au plus près des malades. C’est de mon point de
vue la seule manière d’appréhender et de comprendre
les vrais enjeux. L’accueil remarquable qui nous a été
réservé à Louis Rolland et moi-même nous a confortés
dans cette conviction. Cette démarche a d’ailleurs été
essentielle dans la mission qui m’a été confiée de
reprendre le dossier des effectifs du nouvel hôpital,
étape indispensable dans la prévision des budgets
2009 et suivants.
Je terminerai cet article en évoquant en quelques
ligne la Direction financière, ses missions et ses projets.
La première des missions d’une direction financière
est d’assurer toute la chaînes des opérations relatives
au budget de l’hôpital, du stade de sa préparation au
suivi de son exécution : élaboration du budget primitif
et gestion de toutes les décisions modificatives qui
peuvent venir ajuster ce budget. Ce volet budgétaire
est le plus lourd et celui auquel il faut consacrer
beaucoup de temps.
Un autre aspect restera à développer : se doter d’un
véritable dispositif de pilotage et de contrôle de gestion
avec au préalable la mise en place d’une comptabilité
analytique qui doit nous permettre d’identifier le coût
des activités et des services dans l’établissement.
Faire que chaque service clinique ou administratif
puisse être doté d’un tableau de bord simple grâce
auquel il pourra suivre son activité et l’évolution de
ses dépenses directes.
Il est également indispensable de travailler en étroite
collaboration avec le service d’information médicale
qui par la valorisation sur la base de la tarification à
l’activité ( la T2A) pourra nous permettre, pour chaque
service ou département clinique ou médico-technique,
d’identifier des recettes (un chiffres d’affaires,
pardonnez ce vocabulaire peu courant dans nos hôpitaux
publics) en face des coûts et ainsi de calculer
la contribution de chacun à l’équilibre financier de
l’établissement.
Je ne voudrais pas terminer sans rendre hommage
au personnel du service clientèle des encaissements
et de facturations sans lesquels l’établissement ne
pourrait être économiquement viable.
Je souhaite profiter de cette occasion pour dire
combien j’ai apprécié la très grande sympathie avec
laquelle j’ai été accueilli.
Soyez en tous remerciés.
eaMAG
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ici…
c’est bon
…et là aussi.
et faites
aaaahhh
métier
zoom service
Le Service Achat de la Direction
des Moyens Généraux
Composante du Service
Economique, le service
achats est constitué de
4 cellules sous la responsabilité
de Mme Liliane KONSANE,
adjointe au Directeur
des Moyens Généraux
Responsable des Achats,
Magasin général et
du service Douane.
La cellule achats comprend 2 acheteurs, Mr WONG Max et Mr MANJARD Teiva.
Leur rôle :
- traiter les demandes des services.
- saisir les bons de commandes suivant des proformas et devis établis préalablement.
- suivre les commandes (relances et réceptions).
Ils achètent principalement : les fournitures de bureau et consommables informatiques,
les mobiliers de bureau et médicaux, les produits d’hygiène et de ménage, les
fournitures hôtelières pour la cuisine et les consommables médicaux non stériles.
La cellule fait aussi des bons de commande pour des prestations de service tels
que les réparations sur le mobilier (rehoussage), le matériel de cuisine et de buanderie.
Les demandes d’achats se font via ASSET+.
Depuis 2007, Mr WONG Max a inventorié l’ensemble du mobilier médical et de
bureau susceptible d’être transféré sur le nouvel hôpital. Cet inventaire sera
mis à jour au fur et à mesure selon les achats et des réformes.
La cellule douane est composée de 3 agents, 2 déclarants en douane Mr TEAOTEA
Eric et Mr TEMARII Thierry et un aide déclarant Mr TAPI-MAAU Robinson.
Ces agents s’occupent du dédouanement de tous les achats importés. Le CHPF
est tenu de faire une déclaration de douane, quelque soit la valeur de l’envoi
(même inférieure à la somme de 30 000 cfp).
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eaMAG
#4
!
La cellule magasin général est constituée d’un
responsable magasinier Mr FROGIER Bernard et de
2 magasiniers Mr VEIHIATUA Thierry et YU TIM
Vetearii. Ces agents ont pour fonction de gérer les
stocks au sein du magasin et de distribuer les
produits par service suivant un planning établi
annuellement. Les produits stockés se déclinent
en 4 catégories, hygiène, ménage, fournitures de
bureau, petites fournitures médicales non stériles.
Les commandes sont passées via l’AS400, et pour les
produits non listés en dotation, la commande est faite
dans la case « commentaires ».
La cellule reprographie gérée par Mr YU TIM Bill fournit
les consommables informatiques, les imprimés,
effectue des photocopies et des reliures.
Les demandes se font par l’ASSET+ ou par mail :
[email protected]
Chef du Service Technique
Fabien COURTAT
Ia orana,
Arrivé en Polynésie en 2002 avec
mon diplôme d’ingénieur en poche,
j’ai travaillé pour plusieurs sociétés
avant de créer mon bureau d’études
dans le Bâtiment des Travaux Publics.
Cherchant à réorienter mon activité
professionnelle, l’idée de contribuer
à la vie du nouvel hôpital m’a motivé.
J’ai alors travaillé pour ETDE
(entreprise réalisant les lots
techniques du nouvel hôpital) pour
acquérir un maximum de connaissances
inhérentes aux installations techniques.
Recruté localement par le CHPf, j’ai été embauché en
mai 2008.
Depuis 6 mois, je suis donc «Chef du service
Technique».
A ce titre j’ai le plaisir d’animer une équipe de 24
personnes.
Outre les relations humaines, je suis amené à travailler
avec tous les corps de métiers qui composent notre
service (électricité, climatisation, plomberie, menuiserie,
maçonnerie…) ainsi qu’avec des entreprises
extérieures. Cette pluridisciplinarité me passionne.
L’autre volet de mon travail consiste à préparer, d’un
point de vue technique, le transfert vers le nouvel
hôpital du Taaone. Je suis, à ce titre, en relation avec
l’Etablissement public d’Aménagement et de
Développement et visite régulièrement le chantier du
Nouvel Hôpital.
Même s’il m’arrive d’entendre des avis sceptiques, je
suis optimiste sur ce transfert qui ne se fera certes
pas sans encombres mais qui correspond, selon moi,
à une évolution technique et architecturale nécessaire
et bénéfique.
Enfin, je tiens à saluer et à remercier très chaleureusement
tous les membres du service technique qui m’ont
accueilli (voir adopté) et avec qui je prends un réel
plaisir à travailler jour après jour.
Au plaisir donc de vous croiser dans les couloirs.
Fabien
Vie privée :
31 ans, Célibataire, sans enfant
Capitaine de « l’Inconnu » (mon voilier)
Sports : Surf, Krav maga, skateboard, footing
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e dose…
alors, un
dossier
…matin,
Accidents d'Exposition au Sang (AES)
ou aux liquides biologiques
midi
e t s o i r.
Dr Marc LEVY, Mme Irène DUHOURCQ,
Equipe Opérationnelle d’Hygiène
Le risque infectieux après un AES
Il expose à la transmission de tout micro-organisme
présent dans le liquide concerné. Le virus de
l’hépatite B (VHB), de l’hépatite C (VHC) et du SIDA
(VIH) sont particulièrement à craindre du fait de leur
prévalence dans la population et de la gravité des
maladies qu’ils provoquent :
- risque d’hépatite aiguë fulminante souvent mortelle,
en cas de transmission du VHB
- risque d’hépatite chronique, de cirrhose ou de cancer
du foie après transmission du VHC
- risque de SIDA après transmission du VIH
Le risque de contamination individuelle varie en fonction
de la gravité de l’AES (profondeur de la blessure)
et de l’importance de l’inoculum viral (virémie
élevée du patient source, aiguille de gros calibre
macroscopiquement souillée).
La prévention du risque infectieux
Des moyens particuliers permettent de se protéger
du risque d’AES : port de gants, masque, lunettes,
utilisation de matériel de soin sécurisé.
En cas d’AES, il est encore possible d’éviter la
contamination. En effet, les virus peuvent
être facilement inactivés par un nettoyage et une
désinfection immédiate. L’infection par le VIH
peut être évitée par une administration rapide
(< 4 heures) de médicaments antiviraux prescrits
pour un mois.
Il est indispensable de savoir si le sang ou le liquide
biologique responsable de l’AES est contaminé par le
VIH. Les recommandations médicales nationales
indiquent que le risque d’infection est inexistant si le
sang ou le liquide biologique provient d’un patient
dont la sérologie VIH est négative.
La prescription des sérologies du patient est faite en
urgence par tout médecin de l’hôpital. Si la sérologie
VIH du patient n’est pas négative, le personnel
victime de l’AES est adressé à un médecin
des urgences habilité à décider d’un traitement
prophylactique antiviral.
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DÉFINITION :
un AES correspond à tout contact avec du sang
ou un liquide biologique (LCR, pleural, péritonéal,
péricardique, articulaire, amniotique) et comportant
soit une effraction cutanée (piqûre ou coupure),
soit une projection sur une muqueuse (œil, bouche)
ou sur une peau lésée (plaie, eczéma).
Ne sont pas considérés comme un AES :
- un contact avec du sang sur une peau saine
- une coupure ou une piqûre par du matériel non contaminé
Risque de
contamination virale
( étude métropolitaine )
VHB : 2 à 40%
VHC : 2 à 3%
VIH : 0,3%
Mettre un masque et des lunettes pour tous
risques de projection
Ce qu’il ne faut jamais faire :
- recapuchonner
une aiguille
- laisser traîner une aiguille
ou un bistouri
- désadapter à la main
une aiguille ou une lame
de bistouri
Mettre des gants pour tous gestes à risques
Histoire d’AES :
"Positif. A la découverte de ce simple mot inscrit après le titre « test de
détection des anticorps anti-VIH » ma gorge se noue, la réalité se perd dans
cet obscurcissement subit de mon avenir.
J’ai fait ce test par acquis de conscience, pour me débarrasser de ce doute
auquel je ne voulais pas attacher d’importance mais qui me poursuivait
depuis plusieurs semaines, à la suite de ce geste incontrôlé sur ce
conteneur à aiguilles. Il n’y avait pas de raison que je n’arrive pas à y faire
rentrer cette seringue. J’étais débordé, je venais de retirer mes gants, juste
pour une seringue de plus…
La sensation aiguë de la piqûre m’avait surpris, je voyais à peine la blessure
sur mon doigt où perlait le sang. Un passage à l’eau savonneuse avait
suffit, le saignement n’avait pas duré. D’ailleurs, c’était déjà la fin de mon
service et je suis rentré. La brochure sur les AES que j’ai lue récemment,
indiquait bien qu’il fallait vérifier les sérologies du patient source et
consulter le médecin du travail. Mais c’était bien compliqué pour si peu de
choses."
Bien utiliser
les conteneurs
à déchets sans forcer
ni dépasser la limite
de remplissage
Nouvelle procédure de prise en charge des AES :
Le circuit de prise en charge de l’AES a été réorganisé par l’équipe opérationnelle
d’hygiène en janvier 2008. Dans les services, les informations sont disponibles
sur les affiches AES et dans le diaporama AES, consultable sur les ordinateurs.
Les dossiers de prise en charge sont à la disposition des médecins du CHPF
dans K: /Public/ AES
Les sérologies du personnel victime de l’AES ne sont
pas systématiques. Elles peuvent être prescrites
ultérieurement par le médecin du travail en fonction
des résultats des sérologies du patient.
La vaccination
Un vaccin protège efficacement contre le risque de
transmission du VHB. La vaccination contre l’hépatite
B est obligatoire pour les personnels de santé
exposés au risque d’AES. Elle est contrôlée ou mise
en œuvre par le médecin du travail du CHPF.
Il n’existe pas de vaccin pour le VHC et le VIH.
Le traitement des hépatites B et C et du SIDA
Il n’existe pas de traitement pour l’hépatite fulminante
en dehors de la greffe du foie.
Les traitements proposés pour lutter contre l’hépatite
B et C sont longs, contraignants et pas toujours efficaces.
Les médicaments actifs sur le VIH doivent être pris à
vie, procurent des effets indésirables et ne permettent
pas d’obtenir une guérison définitive. Cependant il est
possible d’éviter une infection VIH après contamination,
grâce à la mise en œuvre d’un traitement antiviral
précoce.
Déclaration et surveillance des AES
Un AES est un accident du travail, il doit être signalé
au médecin du travail par le personnel accidenté,
dans le cadre de la surveillance et de la prévention
des AES.
La Direction des Ressources Humaines doit être
informée pour permettre la reconnaissance de
l’accident du travail et l’éventuelle couverture des
frais médicaux ultérieurs.
Au sein de l’hôpital, le recueil des informations liées
aux circonstances des AES est essentiel pour organiser
la prévention.
Médecine du Travail
CGPME, carrefour Camp d’ARUE
Tél : 50 21 21 ou 50 21 26 - Fax : 43 14 41
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fer
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congrès fhrps
2e Congrès de la Fédération Hospitalière Régionale du Pacifique Sud
Je voudrais tout d’abord vous adresser les salutations les plus chaleureuses du
président de la Polynésie française, actuellement en mission à Paris.
afin de mieux prendre en charge nos malades et de
rechercher la meilleure efficience.
Gaston TONG SANG m’a chargé de vous dire que notre Pays était honoré de
pouvoir accueillir, deux ans après le congrès inaugural de Nouméa, une telle
manifestation, qui atteste de la vigueur et du dynamisme de la jeune Fédération
Hospitalière Régionale du Pacifique Sud, qui grandit sous l’aile protectrice de sa
grande soeur, la Fédération Hospitalière de France.
Je sais que le président de la République a bien
évidemment pensé aux citoyens les plus éloignés de
la métropole, aux ultra marins que nous sommes et
qui trouvent, avec l’État, un partenaire exigent mais
avisé, ainsi qu’un soutien évident pour les questions
liées au développement de nos territoires excentrés,
souvent mal connus de nos concitoyens même si
Tahiti et ses îles font rêver, je crois ou du moins je
l’espère, chaque Français.
Au moment où la réforme de l’hôpital mobilise de nombreuses énergies
en métropole, au moment où de nouvelles idées, comme les communautés
hospitalières de territoires, voient le jour, nous nous devons de partager les
problématiques liées à la modernisation de nos structures. Je suis certain que
ce congrès permettra de réfléchir à la place et au rôle des centres hospitaliers
mais également à celui des hôpitaux périphériques. Nous devons le faire, mesdames
et messieurs les congressistes, ensemble et il est heureux que votre congrès
vienne presque à point nommé pour mettre en oeuvre, sans attendre, cet esprit
de partage qui rend les hommes plus forts, et les projets plus solides.
De gauche à droite : Dr Thierry JUBEAU, Directeur du département santé public, Philippe PALOMBO, Délégué Régional de la FHRPS, Mme Jacqueline BERNUT, Présidente de la FHRPS, M. Jules IENFA, Vice-Président et Ministre
de la Santé, Mme Anne-Marie JEANNETTE, Directrice des Affaires Générales et de la Communication, M. Gérard VINCENT, Délégué Général de la FHF, M. Daniel OCHIDA, Directeur Général de la CAFAT
Le 2e Congrès de Fédération Allocution du vice-président de la Polynésie française, Ministre de la Santé,
Hospitalière Régionale Jules IENFA
du Pacifique Sud “Monsieur le représentant du haut-commissaire de la République en Polynésie française,
a eu lieu du 16 au 18 juin 2008 Monsieur le délégué général de la Fédération Hospitalière de France (M. Gérard VINCENT),
Madame la Présidente de la Fédération Hospitalière Régionale du Pacifique Sud,
à l’Hôtel Sofitel Maeva Beach Resort (Mme Jacqueline BERNUT),
de Tahiti. Monsieur le représentant de la commission du Pacifique sud,
Monsieur le représentant de la haute autorité de santé (M. Karim LAARIBI),
Messieurs les Directeurs des Caisses de Prévoyance Sociale de la Nouvelle Calédonie
(CAFAT) et de la Polynésie française (M. Alexandre LEONTIEFF),
Mesdames et Messieurs les présidents d’Administration et Directeurs des Conseils des
Centres Hospitaliers de Nouvelle Calédonie et de Polynésie française,
Monsieur le Directeur de l’Agence de Santé de Wallis,
Madame la Directrice de la Santé de la Polynésie française,
Mesdames et Messieurs les représentants des associations d’usagers ;
Mesdames et Messieurs les congressistes,
Chers amis, chers confrères,
Et enfin, Madame la Déléguée Régionale Adjointe (Mme Anne-Marie JEANNETTE) ;
IA ORA NA !
10
eaMAG
#4
Car ensemble, nous serons effectivement plus forts pour faire face aux défis qui,
à Nouméa, Wallis et Futuna ou Papeete en passant par Paris, nous attendent et
attendent l’hôpital moderne : au coeur du Pacifique insulaire. Nos trois pays
d’outre mer doivent plus encore que les régions métropolitaines, rechercher,
d‘abord entre eux, puis avec les organisations régionales et les pays de la zone,
toutes les voies d’une coopération qui profiteront à nos usagers, à nos malades
mais aussi à celles et ceux qui, en Océanie, n’ont sans aucun doute pas les
moyens qui sont les nôtres. Il ne faut pas les oublier, ni oublier ce qui, dans
l’esprit polynésien, s’apparente à cette solidarité océanienne incontournable,
gravée dans l’esprit de celles et ceux qui ont lancé le projet de nouvel hôpital,
ouvert par essence à la coopération inter régionale.
***
Il me serait, ici et devant vous, difficile de ne pas me référer au discours que le
président de la République, Nicolas SARKOZY, a prononcé il y a peu de temps à
Neufchâteau.
La Polynésie française a eu très récemment l’occasion
de constater le réel intérêt et le réel soutien de l’Etat
suite à la signature, entre le président de
la République et le président du Pays, du contrat de
projet portant sur la période 2008/2013. La santé
des Polynésiennes et des Polynésiens y figure en
bonne place et a fait l’objet d’un chapitre à part
entière. Certes, on n’y évoque pas l’hôpital mais on
n’oublie pas l’hôpital.
Le président Gaston TONG SANG a obtenu de
Mme BACHELOT que les différents services liés au
Ministère de la Santé viendraient nous apporter leur
aide logistique, une aide essentielle et très attendue, Le jeudi 17 avril 2008, le chef de l’Etat a tracé les grandes lignes de la réforme
de l’hôpital public, en insistant sur le point essentiel qui, je crois nous réunit bien
au delà de nos différences: offrir à tous les Français, sur tout le territoire j’ajoute sur tous les territoires - un égal accès à des soins de qualité.
Nicolas SARKOZY avait à cette occasion vivement remercié Gérard LARCHER, à
qui il avait confié le soin de réexaminer les missions de l’hôpital, en soulignant
notamment tous les apports d’une coopération organisée entre les établissements,
M. Jules IENFA, Vice-Président et Ministre de la Santé,
eaMAG
#4
11
atin
37,2 le m
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de velou
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congrès fhrps
LES PRINCIPAUX THÈMES ABORDÉS :
devant aboutir à terme à la pleine prise en charge de nos structures hospitalières
par nos cadres locaux. Ce concept d’océanisation des cadres est inscrit dans notre
statut d’autonomie, et me tient à cœur.
Thème 1
Présentation du projet du Nouvel Hôpital
- Le concept architectural :
- Conduite du Projet Nouvel Hôpital
J’ai moi-même pu le constater à l’occasion de la mission que je viens de réaliser
à Paris, où beaucoup de portes se sont ouvertes mais aussi à Annecy, où j’ai pu
rencontrer et m’entretenir longuement avec l’équipe directoriale, notamment sur
les questions liées aux transferts des activités entre structures. C’est dans ce
contexte, qualifié d’exceptionnel, que la Polynésie française prépare à son tour
le transfert du centre hospitalier de Mamao vers notre nouvel établissement
hospitalier du Taaone, dont l’ouverture est programmée courant août 2009.
***
Chacun peut aujourd’hui convenir que le temps est compté. Le rétro-planning
est enclenché. Chaque décision impacte sur l’économie générale d’un projet qui
passionne, qui interpelle et qui appartient aussi à tout un chacun : parler du
nouvel hôpital, c’est parler de l’hôpital de tous les Polynésiens.
Le rôle du politique dans ce dossier est de garantir à la population, aux professionnels
hospitaliers et aux différents acteurs et partenaires de ce dossier majeur un
maximum d’efficacité dans la gestion des opérations, ce en toute transparence :
fin de chantier et remise des clés, déménagement et transfert des activités,
installation des services et projet médical, accueil des patients, questions liées aux
coûts d’exploitation, relations entre les professionnels et les partenaires sociaux.
Je voudrais sur ce point saluer la qualité de la démarche partenariale dont nos
partenaires se font les porteurs. (entreprises, Ministère de l’Equipement et
l’Etablissement public d'Aménagement et de Développement (EAD), la Mairie de
Pirae, les praticiens, tous les personnels soignants, administratifs, techniques et
médico-techniques mais aussi les usagers, de celles et ceux qui ont apporté, qui
apportent et qui apporteront leur pierre à l’édifice).
Soyez en ici remerciés au nom du gouvernement de la Polynésie française.
***
Notre Pays, la Polynésie française, est à la croisée des chemins sur bien
des sujets, et notamment sur celui qui nous réunit toutes et tous aujourd’hui :
l’hôpital, et donc l’organisation des soins ; des soins hospitaliers bien entendu,
mais également des soins de proximité dans l’éparpillement de nos îles dans
l’ensemble de nos cinq archipels.
Nos ressources financières ne sont pas extensibles, notre système de protection
sociale, garant d’un égal accès et d’une accessibilité aux soins, est aujourd’hui en
12
eaMAG
#4
grande difficulté. Nous devons demander et exiger de
la part des gestionnaires et des managers du système
de santé polynésien des efforts et une rigueur de plus
en plus soutenus.
Je suis certain que les différents thèmes que votre
fédération a choisi d’aborder, répondent en grande
partie aux problématiques face auxquelles nous
sommes placés. Ils sont divers et variés.
Soyez certains que le gouvernement de la Polynésie
française et nos élus seront attentifs aux résultats de
vos réflexions. J’attends moi-même avec impatience
d’en connaître les conclusions.
Je ne peux désormais que vous souhaiter un excellent
congrès et d’excellents travaux.
Mais je voudrais pour finir vous demander d’applaudir
très fort Madame Anne-Marie JEANNETTE, organisatrice
du congrès, pour la passion et le savoir faire qu’elle a
mis en oeuvre afin de pouvoir vous accueillir dans les
conditions les meilleures.
C’est elle, aujourd’hui, et la fédération régionale, qui
sont à l’honneur.
Thème 2
Quels financements pour quelle accessibilité
aux soins ?
- La tarification à l’activité : Solution d’avenir ?
- La tarification à l’activité à l’épreuve des faits
- Evolution et perspectives de la prise en charge
des soins en Polynésie française
- Identification des surcoûts de fonctionnements
hospitaliers propres au Pacifique Sud :
- De la gratuité au paiement des soins : L’évolution
de l’aide médicale en Nouvelle-Calédonie
- La problématique à Wallis et Futuna
Thème 3
Qualité des soins : La tradition se conjugue
t-elle avec la modernité ?
- Du point de vue de l’ethno-sociologie
- Du point de vue de la qualité
- Du point de vue du soin
- Du point de vue des usagers
Thème 4
Actualité hospitalière du Pacifique Sud
et en métropole
- Actualité hospitalière en métropole
- Les formations sanitaires de la Direction de
la Santé : Quel avenir et quel enjeu?
- Le rôle du Secrétariat général de la Communauté
du Pacifique en matière de Santé dans le Pacifique
- Comment adapter l’offre de soins au
développement économique ?
- Stratégie d’intervention de l’Agence Française
de Développement dans le secteur de la Santé
dans le Pacifique Sud
- Synthèse sur les communications
des 1ères rencontre des urgences
Je vous remercie de votre attention. ”
eaMAG
#4
13
ici…
c’est bon
…et là aussi.
zoom service
Vers une Démarche Qualité coordonnée, cohérente et partagée de tous…
La Qualité, l’accréditation, l'évaluation,
la certification…. Ces mots sont
entrés dans le langage hospitalier
quotidien et sont devenus
familiers, mais leur définition
et contenu restent
encore énigmatiques.
Certains pensent qu'on ne peut pas définir la Qualité,
qu'on la reconnaît quand on la fait ou quand on la voit.
D'autres estiment qu'il ne s'agit que d'une succession
de procédures et protocoles. Sachez qu'elle est avant
tout un état d'esprit et toujours le résultat d'un effort
intelligent. Il ne peut y avoir de qualité sans l'engagement
des acteurs (les Hommes et les Femmes qui s'y consacrent
au quotidien).
Vous n'êtes donc plus sans savoir que le Centre
Hospitalier de la Polynésie française s'est engagé dans
une démarche Qualité qui englobe l'ensemble des services
(soignants, logistiques et administratifs).
Un bref rappel sur "la démarche Qualité" s’impose en
préambule. C’est dans l’industrie et les services, que
cette notion a vu le jour. Il s’agit en fait d’examiner, de
manière formelle et rigoureuse les conditions de
conception, de production et de distribution au public
pour les optimiser, les améliorer et les faire évoluer, à
partir de standards et de normes, fixant des objectifs de
réduction des dysfonctionnements, d’augmentation de
la fiabilité du "produit" et de satisfaction de l’usager.
Le transfert de cette approche méthodologique critique
de l’entreprise au monde de la santé est rendu
possible par l’évolution de l’hôpital, marquée par l’avènement de l’usager-client et de la production de soin.
L'hôpital est un fournisseur de service. Il ne s’agit pas
seulement d’évaluer les performances médicales des
établissements de santé, mais d’appréhender l’ensemble des composantes où l’hôpital est considéré comme
une entreprise de service et de production de soins.
14
eaMAG
#4
L'objectif principal d'une démarche Qualité, quelle qu'elle soit, est d’instaurer une
dynamique d'amélioration continue des prestations fournies aux patients ainsi que des
conditions de travail du personnel.
Une démarche Qualité menée avec succès
sous-entend la recherche continue d'Amélioration
des prestations reposant sur la mise en place
d'un cycle permanent d'Amélioration de
la Qualité selon le principe proposé par
DEMING pour le secteur industriel (PREVOIR,
EXECUTER, VERIFIER, AMELIORER).
Améliorer
Vérifier
Planifier
Elaborer
Faire
}
Pour ce faire, il a été nécessaire de constituer un Comité de Pilotage de la Qualité
et de la gestion des risques regroupant du personnel représentatif des différentes
fonctions et services du centre hospitalier. Ce Comité a officiellement été constitué le
1er octobre dernier et est composé des personnes suivantes :
Cellule Qualité
Nom
Fonction
Anne-Marie JEANNETTE
Directeur
Grégoire DESTAILLEUR
Ingénieur Qualité
Tania RAUFAUORE
Secrétaire
Nom
AILLAUD Cosette
CORBAZ Maeva
COURTAT Fabien
DETTLOFF Patricia
DOUCET Rémy
DUCLOS Bruno
DUPIRE Philippe
HEUBERGER Laurence
KURTOVIC Nicole
Service
Fonction
Bloc obstétrique
Cadre de santé
Direction des soins Directrice des soins adjointe
Technique
Ingénieur
CTS
Infirmier
Radiologie
Manipulateur
Pôle médico-technique
Cadre de santé
Pharmacie
Médecin chef de service
Hématologie
Médecin chef
Pôle psychiatrie
Cadre supérieur
Nom
LE ROUX Laure
MAUGUIN Sylvie
MONNIER Frédéric
OESTREICHER J.-François
PENIN Thierry
PEZET Francis
PORTEU BARBEDET Sophie
SIMON Vincent
VANSON Chantal
Service
Fonction
Chirurgie orthopédique
Cadre de santé
Hémovigilance
Infirmier référente
Anesthésie - Réanimation
Médecin
Chirurgie viscérale
Cadre de santé
DRH
Directeur pi
Informatique
Directeur
Oncologie
Cadre de santé
Urgences
Médecin
Médecine
Cadre supérieur de santé
IL EST CHARGÉ :
• De définir le niveau de Qualité à atteindre pour chacune des prestations délivrées
aux patients et aux usagers en général,
• De traduire la politique Qualité de l'établissement en objectifs réalistes (faire en
sorte qu'il existe une adéquation entre les objectifs stratégiques et les objectifs
"Qualité" de l'établissement).
• De définir des priorités d'action pour les groupes de travail par rapport aux
difficultés des uns et des autres et en tenant compte de la connaissance pratique et
théorique de chacun des membres.
• D'organiser les évaluations (Audits de pratique).
Et ceci tout en tenant compte, dans la définition de ses objectifs, de la réglementation
en vigueur, des conférences de consensus et autres bonnes pratiques qui régissent
l'activité hospitalière… sans perdre du vue que le patient est au centre de
tout objectif Qualité.
La Cellule Qualité a un rôle d'accompagnement et d’assistance méthodologique
dans les différents projets initié au sein de l'établissement (Gestion de projets) :
■ Animation du Comité de pilotage de la qualité et de la gestion des risques
■ Accompagnement méthodologique des groupes de travail
■ Gestion du système documentaire
■ Suivi des évaluations de pratiques
■ Coordination de la gestion des risques
■ Veille réglementaire et de recommandations de bonnes pratiques
Toutes les pratiques professionnelles de l’établissement formalisées sous forme de
procédures, protocoles ou fiches techniques seront regroupées dans un classeur
qualité disponible dans chaque service (classeur jaune) que nous avons d'ores et déjà
diffusé à l'ensemble des services de l'établissement par l'intermédiaire des cadres.
Nous vous rappelons que vous avez le DEVOIR de prendre connaissance des différents
documents qualité concernant votre fonction. N’hésitez pas à relire ces documents ;
véritables références, ils sont le garant de vos savoirs et de vos connaissances.
En effet, l'intérêt de disposer d'un système documentaire est multiple :
- Faire savoir son savoir-faire,
- Avoir des preuves,
- Aide-mémoire,
- Etre précis et pouvoir informer correctement,
- Harmoniser les pratiques de l’établissement
- Répétabilité et reproductibilité des pratiques
- "les paroles s'envolent et les écrits restent"
Il est donc impératif pour quiconque s'engage dans cette voie d'avoir un système
documentaire performant, structuré et dont les supports sont correctement
classés. C'est une véritable "bibliothèque Qualité". Deux procédures (rédaction
de l'ensemble des documents Qualité et maîtrise du système documentaire) ont
déjà été rédigées et diffusées à l'ensemble des services ; elles permettent
d’expliquer la démarche à suivre pour l’établissement et la rédaction d’un
document "Qualité" (Procédures, Protocoles et documents d’enregistrement), afin
de disposer d’une documentation Qualité homogène, numérotée, vérifiée,
approuvée, correctement diffusée et mise à jour. Ces 2 procédures peuvent
vous paraître rébarbatives mais l’objectif, à terme, est que l’ensemble des services
de l’établissement fonctionne selon le même modèle et soyez certains que nous
vous guiderons dans vos projets.
Le premier travail, qui n'est pas des moindres, sera donc la réactualisation des
documents déjà existant dans l’établissement afin de les mettre sous forme
"Qualité" (conformément aux 2 procédures de rédaction de l'ensemble des
documents Qualité et de maîtrise du système documentaire). Pour cela, il est
impératif de vérifier que les activités décrites correspondent effectivement aux
activités réalisées. Il est également primordial d'identifier les responsabilités quant
à la bonne exécution des procédures ou protocoles,
ainsi que le service dans lequel s'appliquent ces
documents.
Vous l'avez compris, la mise en place d'une démarche
Qualité nécessite une organisation et une méthodologie
rigoureuse de la part de la totalité du personnel de
l’établissement ; il est donc nécessaire de former, de
motiver et d'impliquer le personnel pour qu'un système
Qualité comme le notre soit réalisable, applicable et
efficace.
Afin de sensibiliser les membres du Comité de Pilotage
ainsi que tout le personnel, nous avons d'ores et déjà
réfléchi à la mise en place de formations Qualité
pouvant être organisées sous forme de modules et sur
les thèmes suivants :
L'organisation de la Qualité dans un établissement
de Santé (définition des buts et rôle du Comité de Pilotage
de la Qualité, méthodologie de suivi d'un groupe de travail…)
▲ Présentation du système documentaire Qualité,
▲ Méthodologie de rédaction d'un document Qualité,
▲ Les outils de la Qualité et de résolution de problèmes
(diagramme d'Hishikawa, logigramme, méthode
CQQCOQP…),
▲ L'évaluation (critères et indicateurs d'évaluation) et
outils d'évaluation,
▲ Les bases de la certification,
▲ L’organisation et le principe de l’autoévaluation HAS
▲
En parallèle et toujours dans un souci de partage et
de transmission de l'information nous prévoyons
également l'édition d'un Journal Qualité mensuel
qui permettra d'informer tout le personnel sur l'état
d'avancement de la démarche et des projets Qualité et
plus généralement sur tout ce qui concerne la Qualité
dans l'établissement.
"Seule la conjugaison de la qualité
des hommes avec la qualité des moyens
permet à coup sûr d'élever notablement
la qualité des résultats"
La cellule Qualité se tient à votre disposition pour
tout renseignement complémentaire poste 6321
eaMAG
#4
15
ça colle…
nt !
et ça tie
événement
Ouverture de la Formation pour une
Cellule d'Urgence Médico Psychologique
Je veux parler de l’accident du Dornier aux Marquises
en 1991, du glissement de terrain à Raiatea et Tahaa
en 1997, de l’accident d’avion bimoteur transportant
nos élus en campagne électorale en 2003, du feu et
du naufrage du «Dori» à Makatea en 2003 et du
«Tahiti nui 4» à Rimatara en 2004.
Et plus récemment, le drame du crash de l’avion d’Air
Moorea en Août 2007. Nous y pensons encore.
Ces événements montrent l’absolue nécessité d’un
soutien psychologique des familles, des proches et
je dirai même de l’ensemble du corps social sur une
période prolongée.
Les 3 formateurs accueillis par les membres du CHPf et de la Direction de la Santé.
Extrait du
discours
du directeur
adjoint
de la santé,
Dominique
POLYCARPE.
Animé par le Dr Vincent SIMON, urgentiste au CHPf
(contact presse tél : 771 515), l'ouverture de ce
séminaire, financé par la Direction de Santé a réuni
plus d'une centaine de professionnels de l'aide
psychologique et médicale en cas de drame.
Vous allez ainsi, durant une semaine, réfléchir,
travailler et échanger sur la création de cette cellule,
et surtout vous enrichir de l’expérience des formateurs
venus de métropole.
Vous le savez : actifs en métropole depuis 1995, à la
suite d’une vague d’attentats dans le métro et le R.E.R.,
ces dispositifs ont été étendus au niveau national
en 1997.
prise en charge psychologique immédiate et adaptée
des victimes, de leurs familles, et la préparation de relais
thérapeutiques ultérieurs.
Vous êtes aujourd’hui près d’une centaine de
professionnels de la santé et du secteur social ou
associatif à avoir accepté, durant une semaine, de
travailler sur des thèmes aussi divers que l’historique
des CUMP, leur mode de fonctionnement en
métropole et dans le monde, les différents types de
traumatismes et les différents aspects de la prise en
charge des victimes ou de leurs proches.
L’organisation en Polynésie française d’une cellule
d’urgence médico-psychologique, rattachée au
SAMU, repose avant tout sur une notion essentielle :
je veux parler du réseau de partenaires réunissant,
outre le service de psychiatrie du CHPf et les services
de la Direction de la Santé, d’autres services
mobilisables pour participer à cette mission : le
Service des Affaires Sociales, la Caisse de
Prévoyance Sociale, le Fare Tama Hau, les structures
associatives telles que la Fraternité Chrétienne et
Raimanutea.
Les psychologues scolaires sont également des
acteurs potentiels importants de ce dispositif.
Je tiens à vous encourager, et à vous remercier pour
votre présence. Elle témoigne de cette solidarité sans
laquelle notre mission auprès des populations serait
bien vaine.
Merci également à nos formateurs métropolitains et
locaux, qui animeront cette session de formation
financée par la Direction de la Santé, ainsi qu’aux
organisateurs de cette formation.
Ces équipes sont notamment constituées de médecins
psychiatres, de psychologues et d'infirmiers. Elles sont la
première réponse que la société propose à la population
en cas de drame majeur.
En Polynésie, sur notre fenua, nous gardons dans la
mémoire de nos cœurs ces événements dramatiques,
des quinze dernières années qui ont brisé des vies,
et qui laissent profondément gravée l’empreinte de
la tristesse.
Ces cellules sont destinées aux proches et aux victimes
de catastrophes ou d'accidents. Elles doivent permettre
l'intervention rapide d'équipes spécialisées pour une
16
eaMAG
#4
eaMAG
#4
17
e dose…
alors, un
dossier
…matin,
midi
e t s o i r.
Centre d’Asthmologie, Réseau Inter-îles, cinq années de collaboration et un message :
L’asthme de l’enfant se dépiste et se soigne facilement.
Le consensus international GINA 2007, de prise
en charge de l’asthme, fixe les objectifs de contrôle
suivants chez l’enfant : pas de crise, aucun
symptôme, pas d’absentéisme scolaire et une activité
sportive normale. Face à la situation vécue par nombre
d’enfants polynésiens souffrant de handicap
respiratoire lourd induit par cette maladie,
ces objectifs pourraient paraître ambitieux.
Et pourtant, ils sont bien réalistes soulignant
que l’asthme est largement sous diagnostiqué,
sous estimé dans sa sévérité, sous traité
et insuffisamment pris en charge.
Dr. Parrat et M. Labrousse
18
eaMAG
#4
Au centre d’Asthmologie, l’asthme n’est plus
une fatalité, les traitements et la prise en
charge sont efficaces.
Ouvert en 2001 sur le modèle anglo-saxon des
«Asthma training centre», le centre d’Asthmologie
propose une prise en charge médico-éducative
moderne mise en œuvre par deux infirmières
cliniciennes. Les résultats obtenus démontrent
l’efficacité de ce type de prise en charge. Un bon
contrôle de la maladie est obtenu chez 70 à 80% des
patients porteurs d’affections sévères. Les asthmatiques
arrivent ainsi facilement à gérer par eux même leur
maladie et leur traitement. L’amélioration de qualité
de vie des patients et les économies de santé sont
évidentes : moins de consultations, moins d’arrêts
de travail, moins de passages aux urgences et des
hospitalisations en réanimation et en pneumologie
devenues rares.
A l’inverse, les travaux réalisés démontrent que c’est
bien la mauvaise prise en charge de l’asthme qui
conduit à la sévérité de la maladie, à la mauvaise
qualité de vie et à des coûts de santé importants
et évitables.
Le Réseau Inter-îles, une ouverture sur la diversité
de la maladie et des avancées thérapeutiques
concrètes pour l’asthme de l’enfant.
En complément du travail réalisé pour les patients les
plus sévères à Papeete, la collaboration avec le Réseau
Inter-îles a permis l’accès généralisé à la globalité
des patients asthmatiques des îles. Depuis la première
mission d’octobre 2003 aux Marquises, de nombreux
asthmatiques pas forcément connus du système de
santé ont pu être recensés à Taravao, Moorea,
Maupiti, Raiatea, Huahine, Rangiroa, Nuku Hiva,
Ua Pou, Ua Huka, Hiva Oa, Tahuata, Rimatara, Rurutu
et Tubuai. L’attractivité des missions dans les îles
est très importante, et ne faiblit pas. Elle concerne
particulièrement les enfants et les familles qui ont
enfin accès à un avis spécialisé.
Cette procédure a été appliquée sur 5693 collégiens
de toute la Polynésie, permettant ainsi de dresser
précisément la cartographie de l’affection.
En partenariat avec cette équipe, celle du centre
d’Asthmologie a développé des concepts novateurs
centrés sur le sport et la culture. L’information sur les
bénéfices obtenus chez les enfants asthmatiques les
plus sévères a été largement diffusée au travers des
«Chasseurs de Souffle» (éducation thérapeutique),
des «Nouveaux Dauphins du Souffle» (sport aquatique)
et du «Camp du Souffle» (culture polynésienne).
Test de dépistage de l'asthme par le Dr Tony TEKUATAUA au collège Lamenais
L’apport des missions dans les îles est patent.
La diversité géographique et culturelle de l’affection
a été mieux appréciée. Les particularité de la prise en
charge de l’asthme des enfants des îles ont permis
d’optimiser le savoir faire de l’équipe. Les résultats
obtenus ont conduit à une nouvelle vision, celle du
dépistage et du traitement précoce de la maladie.
Ce savoir faire transposé aux enfants de Tahiti nous a
confronté à deux évidences. Pris en charge de façon
précoce et adaptée, l’asthme de l’enfant ne doit plus
être source de problèmes. La rémission rapide avant
la puberté peut être obtenue chez la grande majorité
des enfants.
L’EPAP, l’accès à la prévention et une nouvelle
dynamique de soin axée sur la qualité de vie
des enfants
Dès 2005, le centre d’Asthmologie et le Réseau Inter-îles
se sont engagés sur la voie d’un programme de
prévention intégrée au soin avec le soutien de l’EPAP.
Dans ce cadre, l’équipe de prévention composée du
Dr Tony Tekuataoa et Marc Feltin a su répondre
brillamment au défi de valider un protocole complet
de dépistage de l’asthme en milieu scolaire.
Consultation au centre mé́dicale
de Moerai
Un projet et de nouvelles perspectives pour
l’asthme de l’enfant.
Aujourd’hui en Polynésie, l’asthme de l’enfant peut
être dépisté et pris en charge efficacement.
Cette perspective peut être offerte à tous les enfants
polynésiens dès le plus jeune âge pour des résultats
optimaux.
C’est le projet conjoint du centre d’Asthmologie et
du Réseau Inter-îles. Il est simple, efficace et très
économique. A l’instar de ce qui se fait de mieux aux
USA où il donne déjà 90% de bons résultats chez les
enfants les plus défavorisés. Il permettrait d’assurer
le dépistage et la prise en charge des enfants
directement sur leur lieu de vie qu’est l’école,
en partenariat constant avec les familles et les
enseignants.
C’est le projet du «Bus du Souffle». Avec en plus un
bonus écologique valorisant pour la santé respiratoire
des enfants : un «Bus du Souffle Ecologique»
à moteur électrique.
Consultation Collè̀ge de Rurutu
eaMAG
#4
19
tats
les résul
demain…
Missions prévisionnelles des experts médicaux 2009
formation
Aides soignants
M. Daniel PONIA, Directeur
de l’Institut Mathilde Frébault,
Mlle Patricia FOURNIER Référente
de la Promotion d’Aide Soignante
Promotion Décembre 2007 à Mai
2008 et les élèves aides soignants
Le CHPf, avec la collaboration du
Ministère de la Santé a permis la
mise en place d’une formation pour
les agents faisant fonction d’aides
soignants ayant travaillés au moins
9 mois dans l'institution.
Cette formation s’est déroulée sur six mois, en raison
de 15 semaines d’enseignement théorique et
12 semaines de stage dans les différentes structures
de santé polynésiennes.
L’examen final a permis l’obtention du Certificat
d’Aptitude à la Fonction d’Aide Soignante Polyvalente
de la Polynésie Française (CAFASPPF)
La promotion d’aide soignante était composée de
19 élèves dont TERANI l’unique homme de la promotion.
Par manque d’enseignant disponible au sein de l’IFSI,
20
eaMAG
#4
Mlle Patricia FOURNIER (dite PATOU), infirmière
diplômée d’état depuis 9 ans exerçant dans le service
de HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE, s'était prêtée
volontaire pour assurer cette formation.
«Cette nouvelle expérience dans l’encadrement de la
formation des agents faisant fonction d’aides
soignants du CHPf, m’a permis de leur transmettre
les connaissances et les réajustements nécessaires à
l’exercice de leur métier. A titre personnel, cette
opportunité qui m’a été offerte m'a permis d’avoir
un aperçu du métier de cadre de santé, un de mes
projets professionnels et je l'ai fais avec plaisir»
Mlle Patricia FOURNIER
«Je tiens à remercier plus particulièrement Patricia,
qui par sa gentillesse à bien voulu nous prendre en
charge afin que chacun et chacune puisse bénéficier
du Certificat d’aide soignante et de pouvoir pratiquer
dans la légalité ce métier tant espéré»
Rauana LEMAIRE
eaMAG
#4
21
chuut…
espace expression
H
nouvel hôpital
Chantier du Nouvel Hôpital du Taaone
Service Pédiatrie
Dans la presse professionnelle…
La revue Soins Pédiatrie s’adresse à tous les acteurs du soin qui entourent et
accompagnent l’enfant : soignants et partenaires sociaux, quel que soit leur lieu
d’exercice…
Si pour les différents lecteurs de la revue, la Polynésie française fait rêver, le
numéro 238 d’octobre 2007 présente un dossier spécial sur la «Prévention et
soins à l’enfant en Polynésie française».
Qui d’autres, alors, que des professionnels de l’enfant pouvaient écrire ce dossier ?
De la prise en charge de la périnatalité, des pathologies pédiatriques, de la
protection infantile au programme de développement maternel, des conduites
déviantes au conte polynésien, les services de pédiatrie, de néonatologie du CHPf,
le Centre de Consultations Spécialisées en Protection Infantile (CCSPI) et Centre
de Consultations Spécialisées en Alcoologie et toxicomanie (CCSAT) de la Direction
de la Santé ont contribués à la rédaction de ce numéro.
Numéro disponible à la Direction des Soins ou auprès de Christophe HONTANG
- Cadre de Pédiatrie
Le Sheraton Hôtel Tahiti a le plaisir de renouveler
du 1er au 31 décembre, pour la troisième année
consécutive, l’exposition caritative “LES
SAPINS DU COEUR”, une grande collecte de
dons en faveur des enfants hospitalisés.
Pour cette 3ème édition, c’est l’Association du Service
de Pédiatrie PERERAU HERE O TE TAMA, les ailes de
l’enfant qui grandit, qui a été choisie.
Fondée en début d’année par l’équipe encadrante de
Pédiatrie-Nurserie, l’association a pour ambition
d’améliorer constamment les soins et le cadre de vie
des enfants de passage dans le service.
L’intégralité des dons et bénéfices récoltés sera
reversée à l’association.
En lien avec la finalisation des travaux de l'Atrium,
nous souhaitons vous inviter à nous faire part de vos
idées relatives à l'aménagement de la NEF.
Toutes vos suggestions seront les bienvenues.
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eaMAG
#4
Pour ce faire, nous vous proposons de les transmettre à la
Direction de la Communication
Tél : 46 61 63
Fax : 46 62 78
[email protected]
eaMAG
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23
campagne anti-tabac
peintures de marc feltin
Nous vous informons que le Centre Hospitalier de Polynésie francaise sera Etablissement Public de Santé Non Fumeur à compter du 1er janvier 2009
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