
a l o r s , u n e d o s e …
… m a t i n , m i d i
e t s o i r .
Ne sont pas considérés comme un AES :
- un contact avec du sang sur une peau saine
- une coupure ou une piqûre par du matériel non contaminé
Nouvelle procédure de prise en charge des AES :
Le circuit de prise en charge de l’AES a été réorganisé par l’équipe opérationnelle
d’hygiène en janvier 2008. Dans les services, les informations sont disponibles
sur les affiches AES et dans le diaporama AES, consultable sur les ordinateurs.
Les dossiers de prise en charge sont à la disposition des médecins du CHPF
dans K: /Public/ AES
Risque de
contamination virale
( étude métropolitaine )
VHB : 2 à 40%
VHC : 2 à 3%
VIH : 0,3%
Ce qu’il ne faut jamais faire :
- recapuchonner
une aiguille
- laisser traîner une aiguille
ou un bistouri
- désadapter à la main
une aiguille ou une lame
de bistouri
Histoire d’AES :
"Positif. A la découverte de ce simple mot inscrit après le titre « test de
détection des anticorps anti-VIH » ma gorge se noue, la réalité se perd dans
cet obscurcissement subit de mon avenir.
J’ai fait ce test par acquis de conscience, pour me débarrasser de ce doute
auquel je ne voulais pas attacher d’importance mais qui me poursuivait
depuis plusieurs semaines, à la suite de ce geste incontrôlé sur ce
conteneur à aiguilles. Il n’y avait pas de raison que je n’arrive pas à y faire
rentrer cette seringue. J’étais débordé, je venais de retirer mes gants, juste
pour une seringue de plus…
La sensation aiguë de la piqûre m’avait surpris, je voyais à peine la blessure
sur mon doigt où perlait le sang. Un passage à l’eau savonneuse avait
suffit, le saignement n’avait pas duré. D’ailleurs, c’était déjà la fin de mon
service et je suis rentré. La brochure sur les AES que j’ai lue récemment,
indiquait bien qu’il fallait vérifier les sérologies du patient source et
consulter le médecin du travail. Mais c’était bien compliqué pour si peu de
choses."
DÉFINITION :
un AES correspond à tout contact avec du sang
ou un liquide biologique (LCR, pleural, péritonéal,
péricardique, articulaire, amniotique) et comportant
soit une effraction cutanée (piqûre ou coupure),
soit une projection sur une muqueuse (œil, bouche)
ou sur une peau lésée (plaie, eczéma).
Le risque infectieux après un AES
Il expose à la transmission de tout micro-organisme
présent dans le liquide concerné. Le virus de
l’hépatite B (VHB), de l’hépatite C (VHC) et du SIDA
(VIH) sont particulièrement à craindre du fait de leur
prévalence dans la population et de la gravité des
maladies qu’ils provoquent :
- risque d’hépatite aiguë fulminante souvent mortelle,
en cas de transmission du VHB
- risque d’hépatite chronique, de cirrhose ou de cancer
du foie après transmission du VHC
- risque de SIDA après transmission du VIH
Le risque de contamination individuelle varie en fonction
de la gravité de l’AES (profondeur de la blessure)
et de l’importance de l’inoculum viral (virémie
élevée du patient source, aiguille de gros calibre
macroscopiquement souillée).
La prévention du risque infectieux
Des moyens particuliers permettent de se protéger
du risque d’AES : port de gants, masque, lunettes,
utilisation de matériel de soin sécurisé.
En cas d’AES, il est encore possible d’éviter la
contamination. En effet, les virus peuvent
être facilement inactivés par un nettoyage et une
désinfection immédiate. L’infection par le VIH
peut être évitée par une administration rapide
(< 4 heures) de médicaments antiviraux prescrits
pour un mois.
Il est indispensable de savoir si le sang ou le liquide
biologique responsable de l’AES est contaminé par le
VIH. Les recommandations médicales nationales
indiquent que le risque d’infection est inexistant si le
sang ou le liquide biologique provient d’un patient
dont la sérologie VIH est négative.
La prescription des sérologies du patient est faite en
urgence par tout médecin de l’hôpital. Si la sérologie
VIH du patient n’est pas négative, le personnel
victime de l’AES est adressé à un médecin
des urgences habilité à décider d’un traitement
prophylactique antiviral.
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Les sérologies du personnel victime de l’AES ne sont
pas systématiques. Elles peuvent être prescrites
ultérieurement par le médecin du travail en fonction
des résultats des sérologies du patient.
La vaccination
Un vaccin protège efficacement contre le risque de
transmission du VHB. La vaccination contre l’hépatite
B est obligatoire pour les personnels de santé
exposés au risque d’AES. Elle est contrôlée ou mise
en œuvre par le médecin du travail du CHPF.
Il n’existe pas de vaccin pour le VHC et le VIH.
Le traitement des hépatites B et C et du SIDA
Il n’existe pas de traitement pour l’hépatite fulminante
en dehors de la greffe du foie.
Les traitements proposés pour lutter contre l’hépatite
B et C sont longs, contraignants et pas toujours efficaces.
Les médicaments actifs sur le VIH doivent être pris à
vie, procurent des effets indésirables et ne permettent
pas d’obtenir une guérison définitive. Cependant il est
possible d’éviter une infection VIH après contamination,
grâce à la mise en œuvre d’un traitement antiviral
précoce.
Déclaration et surveillance des AES
Un AES est un accident du travail, il doit être signalé
au médecin du travail par le personnel accidenté,
dans le cadre de la surveillance et de la prévention
des AES.
La Direction des Ressources Humaines doit être
informée pour permettre la reconnaissance de
l’accident du travail et l’éventuelle couverture des
frais médicaux ultérieurs.
Au sein de l’hôpital, le recueil des informations liées
aux circonstances des AES est essentiel pour organiser
la prévention.
Accidents d'Exposition au Sang (AES)
ou aux liquides biologiques
Dr Marc LEVY, Mme Irène DUHOURCQ,
Equipe Opérationnelle d’Hygiène
Médecine du Travail
CGPME, carrefour Camp d’ARUE
Tél : 50 21 21 ou 50 21 26 - Fax : 43 14 41
Mettre des gants pour tous gestes à risques
Mettre un masque et des lunettes pour tous
risques de projection
Bien utiliser
les conteneurs
à déchets sans forcer
ni dépasser la limite
de remplissage