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PRÉSENTATION AUX
ENSEIGNANTS
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LA SAISON 16/17
En partenariat avec La Rose des Vents dans le cadre de leur 40ème
anniversaire,2 spectacles et un concert littéraire
Iphigénie en Tauride
De Goethe / Mise en scène : Jean-Pierre Vincent
Avec : Cécile Garcia Fogel, Vincent Dissez, Pierre François Garel, Thierry Paret, Alain Rimoux et Léa
Chanceaulme
Du 5 au 9 octobre 2016, Grande salle, Lille Durée estimée 2h30
1989, Jean-Pierre Vincent, met un premier pied à La rose et un autre au Théâtre du Nord (alors La
Salamandre) avec la célèbre trilogie de Sophocle Œdipe et les oiseaux, présentée en écho au
Bicentenaire de la Révolution française. Le voici de retour sur le grand plateau du CDN en écho aux
40 ans de la scène nationale avec une pièce en l’honneur d’une femme et des hommes qu’elle
éclaire. Goethe modernise en plein siècle des lumières (1779), au moment d’une nouvelle avancée
féminine, la tragédie d’Euripide, qui conte l’histoire de la fille d’Agamemnon et de Clytemnestre,
sauvée in extremis par la déesse Diane et exilée sur cette côte éloignée de sa patrie (l’actuelle
Crie) pour échapper au sacrifice projeté par son père… « Un objet poétique sans pareil, l’histoire
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d’une humanité rare, sans meurtre, ni sang », qui donne au metteur en scène dautres moyens d’être
à la hauteur de la violence du monde d’aujourd’hui. Pour interpréter le combat de cette femme claire,
droite, obstinée, une équipe de comédiens hors pair.
Et le dessein d’un grand metteur en scène : élargir les connaissances des adolescents d’aujourd’hui
et leur donner confiance dans le monde.
Réparer les vivants
D’après le roman de Maylis de Kerangal /Adaptation, mise en scène et jeu : Emmanuel
Noblet
Du 11 au 21 octobre 2016, La Rose des vents, Villeneuve-d’Ascq Durée 1h20
Dans la lueur de l’aube sur une plage, trois jeunes gens entrent dans l’eau, poussant leur surf, le
cœur battant de désir. Ils vont défier avec ivresse chaque vague qui soulève et emporte, encore et
encore. Sur la route du retour, l’accident se produit. Simon Limbres, 19 ans, est en état de mort
cérébrale.
Dans son adaptation au théâtre, entreprise dès sa première lecture du livre de Maylis de Kerangal,
Emmanuel Noblet a su garder toute la vibration intense de ce beau roman d’une transplantation
cardiaque. Seul en scène, avec un surf, deux chaises et un drap, quelques voix off, des musiques et
des chansons, l’acteur athlétique va jouer tous les personnages de cette chaîne humaine, qui, au
terme d’une course contre la montre captivante, vont permettre au cœur de Simon, 19 ans, de
remplacer celui de Claire, 50 ans. Avec les mots et l’émotion quil faut pour dire la perte d’un enfant,
celle d’un amoureux, l’interrogation des proches…
Emmanuel Noblet a fait du livre coup de poing de Maylis de Kerangal, un spectacle coup cœur du
festival off d’Avignon 2015.
Dans le nom
Texte, mise en scène et scénographie : Tiphaine Raffier
Avec : Joseph Drouet, Noémie Gantier, François Godart, Caroline Mounier, Victoria Quesnel, David
Scattolin
Du 3 au 10 novembre 2016, Grande salle, Lille Durée 1h40
Davy est un éleveur bovin sur lequel ne cessent de s’abattre les problèmes. Mais pour quelle raison ?
Certains pensent à une malédiction... Plus que la résolution de l’intrigue, c’est le pouvoir des mots qui
est ici mis en jeu. Empruntant à la peinture sociale, au polar fantastique comme au conte
philosophique, Dans le nom cherche à saisir l’invisible, à débusquer ce qui est tu dans ce qui est dit.
Entrevoir ces endroits la parole peut devenir une illusion prophétique, une science occulte qui
noue le sort et précipite les destins.
Nourrie des travaux de l’ethnologue Jeanne Favret-Saada, Tiphaine Raffier a réuni six fidèles
comédiens, pour la plupart sortis comme elle de L’Ecole du Nord. Avec un écran vidéo et un plateau
nu, la jeune autrice raconte une campagne contemporaine régie par un système agricole devenu
irrationnel.
Avec cette reprise de sa pièce créée au Festival Prémices3 (2014), Tiphaine Raffier - dont beaucoup
se souviennent de La Chanson, sa première création - fait son entrée dans le collectif d’auteurs et
d’artistes du Théâtre du Nord.
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Richard III
De William Shakespeare / Mise en scène et scénographie : Thomas Jolly
Avec : Damien Avice, Mohan Azzoug, Etienne Baret, Bruno Bayeux, Nathan Bernat,
Alexandre Dain, Flora Diguet, Anne Dupuis, Emeline Frémont, Damien Gabriac,
Thomas Germaine, Thomas Jolly, François-Xavier Phan, Charline Porrone, Fabienne Rivier
Du 17 au 20 novembre 2016, Grande salle, Lille Durée 4h20 avec entracte
Richard, duc de Gloucester, est fermement décidé à s’emparer de la couronne d’Angleterre (1483)
bien qu’il ne soit pas inscrit dans la succession légitime… Pour y parvenir, il doit supprimer les
héritiers et leur indésirable progéniture. Il fomente un plan machiavélique que Shakespeare déploie
dans sa sinistre pièce (1590) qui porte le nom du roi boiteux, bossu et tyrannique.
« Richard III est une conclusion », souligne Thomas Jolly qui achève ainsi en écho à Henry VI, son
incroyable épopée, entreprise depuis 2010 avec La Piccola Familia, montée comme une saga
échevelée de dix-huit heures, qui avait embrasé Avignon 2014. Le metteur en scène trentenaire, qui
endosse le rôle monstre, et sa quinzaine d’acteurs et actrices, pour la plupart déjà présents sur Henry
VI ont l’art et la manière de raconter les histoires. Et de poser les questions. Richard III (1452-1485)
est-il monstre ou est-il le produit de la monstruosité de son époque ? Quatre heures durant, ils
ancrent dans un univers visuel très contemporain, nourri d’images fortes, l’histoire de ce tyran absolu
dont le public découvre clairement la stratégie et devient complice malgré lui. Concert électro-punk-
rock, costumes à paillettes, lumières, laser : Richard III par Thomas Jolly est un spectacle total qui n’a
pas son pareil pour initier les jeunes générations aux tragédies de Shakespeare.
Spectacle Festival Next 2016
Spectacle en cours de programmation
Du 24 au 26 novembre 2016, Idéal, Tourcoing
Songes et Métamorphoses
D’après Shakespeare et Ovide / Texte et mise en scène : Guillaume Vincent
Avec : Elsa Agnès, Jean-Edouard Bodziak, Candice Bouchet, Emilie Incerti Formentini, Elsa
Guedj,Florence Janas, Hector Manuel, Estelle Meyer, Alexandre Michel, Philippe Orivel, Makita
Samba,Kyoko Takenaka, Charles Van de Vyver, Gerard Watkins, quatre enfants, et la participation
de Lucie Ben Bâta, Christelle Naddéo, Jane Piot et Muriel Valat
Du 30 novembre au 4 décembre 2016, Grande salle, Lille Durée 4h30 avec entracte
Fête d’école à Notre-Dame de la Miséricorde. Quatre enfants entre 8 et 12 ans s’apprêtent à jouer
Narcisse… Guillaume Vincent s’amuse à mettre en miroir deux immenses textes en créant un
spectacle en deux parties : Hôtel Métamorphoses, écrit dans les traces du Songe d’une nuit d’été, qui
donnera à entendre quatre tamorphoses d’Ovide (Narcisse, Pygmalion, Myrrha, Procné) adaptées
par le metteur en scène, il met en exergue les trois parties de l’œuvre Le Songe d’une nuit d’été
comme s’il s’agissait de trois pièces, montées par trois metteurs en scène différents. L’une aurait pour
personnages principaux, l’orgueilleuse Titania et le jaloux Obéron, interprétés par deux chanteuses,
l’autre un quatuor amoureux, et le troisième verrait des artisans essayant de péter Pyrame et
Thisbée, prétexte pour Guillaume Vincent à composer des variations sur le thème du théâtre
amateur. Avec quatorze comédiens, quatre enfants, et un important travail sur le son mené avec
l’IRCAM, Guillaume Vincent, accueilli avec Rendez-vous gare de l’Est la saison dernière, investit le
grand plateau pour faire entendre Shakespeare, et l’œuvre phare d’Ovide, rarement montée au
théâtre.
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