MOT DU PRÉSIDENT DE CARREFOUR ADDICTIONS
La faîtière Carrefour addictionS regroupe le CIPRET-Genève (prévention du tabagisme), la
FEGPA (prévention des problèmes d’alcool et de cannabis) et Rien ne va plus (prévention du
jeu excessif). Elle a été constituée en 2012 sur demande du Grand Conseil et du Conseil d’État
lors de la législature précédente. Elle béné cie d’un contrat de prestations 2013 - 2016, élaboré
en collaboration avec la direction générale de la santé rattachée au nouveau département de
l’emploi, des a aires sociales et de la santé (DEAS).
Les statuts de la faîtière mentionnent notamment que parmi ses buts gure « la coordination
des activités de promotion de la santé, de prévention et de réduction des risques dans le do-
maine des addictions ».
Le regroupement des trois associations s’est fondé sur la pertinence d’avoir une ré exion et
des actions communes sur les trois substances les plus consommées ainsi que le jeu excessif.
Ces comportements engendrent des dommages très importants d’un point de vue de santé
publique. Cela doit déboucher sur des interventions plus cohérentes et mieux coordonnées
tout en respectant les spéci cités liées à chaque addiction.
Ces considérations se retrouvent dans les prestations qui sont inscrites dans le contrat qui lie
Carrefour addictionS à l’État où l’on a tenu compte de la nécessité de mener des actions spé-
ci ques et des actions transversales et mettre en place des mesures de prévention au pro t
de la collectivité.
Après deux ans de présidence et à la veille de passer la main à un autre président d’une des
deux autres associations, nous constatons que l’écart est important entre ce que nous avons
imaginé et couché sur le papier et ce que nous vivons aujourd’hui. Si nous avons répondu
favorablement à la demande qui nous a été faite, nous n’avions pas imaginé que nous allions
à la découverte d’une terre inconnue. A Genève, la fusion a déjà été pratiquée à plus d’une
occasion que ce soit dans le monde associatif, dans les entreprises ou au sein du Grand Etat.
Si nous sommes encore certains aujourd’hui du sens du choix que nous avons fait il y a deux
ans, nous avons sous-évalué l’ampleur de la tâche et le temps passé pour que nos cultures
deviennent communes.
Cette tâche a été complexe par le fait que si le regroupement administratif a débuté en janvier
pour correspondre au nouveau de contrat de prestations, celui-ci ne s’est concrétisé qu’au
moment de l’emménagement dans les nouveaux locaux.
En n, il est essentiel de construire une culture de travail commune a n de donner un vrai sens
à ce regroupement qui, au nal, est au service de la population.
Au moment du passage de témoin, je remercie vivement les collaboratrices et collaborateurs
des trois associations qui se sont investis dans cette démarche. Mes remerciements vont aussi
aux membres des di érents comités, à la trésorière qui a réalisé un travail important pour que
nos comptes soient conformes à ce qui était attendu et en n aux deux autres présidents qui
ont travaillé avec moi à la mise en œuvre de cette faîtière.
Alain Bolle
Président
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