EN BREF
Coup d’œil sur
l’actualité du CHU
Mieux comprendre
le psoriasis
Le 29 octobre, le Service de der-
matologie a profité de la journée
mondiale du psoriasis pour instal-
ler dans la verrière du site du Sart
Tilman un stand d’information
sur cette maladie de la peau qui
suscite encore beaucoup de ques-
tions. Une centaine de visiteurs s’y
sont présentés, dont une moitié
de patients psoriasiques atteints
à des degrés divers. Il ressort de
ces contacts que si les patients ré-
gulièrement suivis par un derma-
tologue sont bien informés sur la
maladie, son évolution et son trai-
tement, de nombreuses person-
nes estiment devoir « vivre avec »
sans espoir d’amélioration. Or, s’il
n’existe pas de traitement cura-
tif, il est aujourd’hui bel et bien
possible de contrôler la maladie.
Des représentants d’une associa-
tion de patients, le Gipso (Groupe
d’aide à la recherche et l’infor-
mation sur le psoriasis), étaient
également présents. Ils ont insisté
sur le rôle d’un groupe d’entraide
ainsi que sur l’importance d’une
information correcte, notamment
au sujet de l’influence que peut
avoir la prise de certains médi-
caments sur le déclenchement et
l’évolution du psoriasis.
Pourquoi arrêter de fumer ?
Le Centre d’aide aux fumeurs du CHU de Liège (Service de pneumologie)
vient de publier avec le soutien du Fonds des affections respiratoires et
celui du Fonds de lutte contre les assuétudes une série de quatre dépliants
destinés à encourager certaines catégories de patients à cesser de fumer :
les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, de troubles rénaux,
d’une maladie des bronches ou des poumons, ou encore les personnes
qui vont bientôt subir une intervention chirurgicale. Les avantages du
sevrage tabagique y sont clairement décrits, ainsi que l’importance d’un
accompagnement médical approprié pour multiplier les chances de suc-
cès. Une version PDF de ces dépliants est à la disposition des généralistes
à l’adresse suivante : www.chuliege.be/documentation.html
Le secret médical n’existe pas ?
Plus exactement, il est une des formes du secret professionnel auquel sont tenus les représentants de toute une
série de professions. Telle est du moins la formulation choisie par Thierry Marchandise, ancien Procureur du Roi
de Charleroi, lors de la conférence qu’il a donnée à l’occasion d’une soirée d’information sur le dossier médical
informatisé, le 23 novembre dernier. Invité par le Bureau de la gestion du système d’information du CHU de
Liège, l’orateur a rappelé à la centaine de participants quels sont les faits couverts par le secret professionnel,
ainsi que les cas où la parole peut ou doit être libérée. Il a notamment évoqué les situations où le détenteur d’un
secret professionnel peut choisir, en toute conscience, de parler ou de se taire : lorsqu’un autre intérêt supérieur
entre en jeu, par exemple, ou lors d’un témoignage en justice. Il a également rappelé les grands principes de la
loi sur la protection de la vie privée. Lors du débat qui a suivi, de nombreuses questions ont porté sur le caractère
confidentiel du dossier médical informatisé (les notes personnelles du médecin doivent-elles être transmises au
patient qui en fait la demande ?), ainsi que sur les incompréhensions mutuelles trop fréquentes entre le monde
médical et le monde judiciaire.
Diabète et facteurs de risque
A l’occasion de la journée mondiale du diabète, le 12 novembre dernier,
une équipe pluridisciplinaire du CHU de Liège a proposé un dépistage
gratuit sur le site du Sart Tilman. 320 personnes ont visité les trois stands
installés dans la verrière. Les diététiciennes ont analysé poids, taille, tour
de taille et indice de masse corporelle (BMI ou body mass index), les re-
présentantes du Service de dia-
bétologie ont effectué des tests
de glycémie (et dépisté 5 per-
sonnes en hyperglycémie), et
une mesure du taux de choles-
térol LDL était effectuée sur un
troisième stand (plus de 80 %
des personnes testées présen-
taient une hypercholestérolé-
mie !). Ces différents résultats
ont été systématiquement re-
pris dans un « passeport santé »
que les participants étaient in-
vités à présenter à leur méde-
cin traitant.