APU sur la
demande
globale
administrations publiques et indirectement quand elle se fait par une hausse de
la masse des rémunérations versées aux agents de l’Etat et des revenus de
transfert, en accroissant les revenus disponibles et donc la consommation. A
l’inverse, une hausse des recettes des administrations publiques réduit les
revenus disponibles, donc la consommation des ménages et l’investissement
des entreprises, économiques et réduit la demande.
3. Les objectifs
de la politique
budgétaire
La politique budgétaire concerne consiste donc à faire varier la demande
globale en modifiant les dépenses et les recettes des administrations
publiques. Une hausse des dépenses et une baisse des recettes accroissent la
demande globale et constituent une politique de relance (ou expansive), tandis
qu’une baisse des dépenses et une hausse des recettes diminuent la demande
globale et caractérisent une politique de rigueur.
Ainsi, la politique budgétaire permet d’agir sur la demande globale en
modifiant le budget des administrations publiques.
(Ajouts possibles au II.A : multiplicateur keynésien, stabilisateurs automatiques)
B. Une illustration du fonctionnement de la politique budgétaire dans la lutte contre les déséquilibres
macroéconomiques : la crise de 2008 - 2009
Rappel du
thème de
la sous-
partie B.
Par exemple, des politiques budgétaires de relance se sont ajoutées aux
politiques monétaires pour lutter contre la crise de 2008 – 2009.
1. Exemple
de la
France
(docs 1 et
2) (+ déf°
du déficit
budgétaire)
En France, la chute de plus de 5 points du taux de croissance annuel du PIB, de
2,3 % en 2007 à – 3,1 % en 2009 (doc. 1) a été combatue par une forte hausse du
déficit des administrations publiques, en particulier par un triplement du déficit
budgétaire de l’Etat exprimé relativement au PIB [OU : en points de PIB - OU : en %
du PIB] sur la même période, de 2,7 % à 7,5 % (doc. 2). Le déficit budgétaire
étant la différence entre les dépenses et les recettes, cette évolution signifie que les
premières ont augmenté et les secondes diminué. Cette politique budgétaire de
relance a permis à l’économie française, en complément de la politique monétaire,
de retrouver un taux de croissance proche de celui de 2007 en 2010 et 2011,
respectivement à 1,7 % et 2 %.
2. Exemple
: relance
encore
plus
réussie
aux Etats-
Unis
La relance budgétaire a été encore plus forte aux Etats-Unis qu’en France, le
déficit budgétaire augmentant dans des proportions bien plus importantes. Le taux
de croissance du PIB des Etats Unis a ainsi connu des évolutions similaires à celui
de la France entre 2007 et 2011.
Ainsi, il apparaît que la crise de 2008 – 2009 a également été combattue par des
politiques de relance.
C. Les limites de la politique budgétaire dans la luttre contre les déséquilibres macroéconomiques
Rappel du
thème de la
sous-partie
C.
Cependant, la politique budgétaire, comme la politique budgétaire, est limitée
dans sa capacité a lutter contre les déséquilibres macroéconomiques, en
particulier dans les pays de la zone euro.
1. Déficit =>
financement
=> hausse
dette
(doc. 2)
En effet, le déficit budgétaire fait des administrations publiques des agents à
besoin de financement, qui doivent par conséquent emprunter à des agents à
capacité de financement les sommes nécessaires pour couvrir ce déficit. La dette
publique est ainsi passée en France de 64,2 % à 90,2 % du PIB de 2007 à 2012,
soit une hausse de 26 points (doc. 2). Cet endettement se fait par la vente de
titres de dette, qui donnent droit à un remboursement avec intérêts. Tout déficit
public accroît donc la dette publique [OU : souveraine]. Celle-ci donc a fortement
augmenté en France de 64,2 % à 90,2 % du PIB de 2007 à 2012, soit une hausse
de 26 points (doc. 2). Ce besoin d’endettement pose plusieurs problèmes.
2. Problème
1 : trouver
des
Premièrement, les administrations publiques ne sont pas assurées de trouver
des agents désirant leur prêter les sommes nécessaires au financement de leur
déficit. Plusieurs pays européens, en particulier la Grèce, ont ainsi été incapables