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- faire fonctionner un laser dans l’air et demander aux élèves de décrire la situation en
utilisant les termes de l’alinéa 1. Faire remarquer la différence de description de cette situation
selon qu’on adopte le point de vue de l’optique ou celui de l’énergie. Justifier le choix des
physiciens de représenter par un rayon la lumière émise par le laser (alinéas 3 et 4).
- illustrer ce qu’il se passe lorsque le milieu de propagation n’est pas homogène en interposant
une cuve contenant une solution saturée en chlorure de sodium (Au moins 300g.L-1). Au
voisinage du chlorure de sodium déposé au fond de la cuve, le gradient de concentration est
suffisamment élevé pour incurver nettement la marche de la lumière ;
- illustrer les notions de faisceaux parallèle, convergent et divergent en les visualisant sur un
écran blanc grâce à des lentilles cylindriques.
Informations sur le comportement des élèves et sur la façon de prendre en compte leurs
difficultés
Une des difficultés des élèves consiste à bien distinguer ce qui relève des situations
matérielles de ce qui relève de leur modélisation. En particulier, les rayons et faisceaux en
optique sont des notions purement théoriques. Ce sont des représentations qu’il faut distinguer
de la lumière qu’elles représentent. Pour aider les élèves à comprendre ce point, nous avons
préféré utiliser l’expression « rayons ou faisceaux de lumière » moins ambiguë que « rayons
ou faisceaux lumineux ». En effet, cette dernière formulation incite les élèves à attribuer à un
rayon lumineux le même statut qu’un objet lumineux et donc à mettre lumière et
représentation de la lumière sur un même plan. D’autre part, l’expression « rayon lumineux »
renforce une erreur classique des élèves selon laquelle la lumière peut être vue sans pénétrer
dans l’œil. Toutes les expériences de visualisation de la lumière grâce à la diffusion les
incitent à le penser.
Pour aider les élèves à bien différencier ce qui relève des situations matérielles de ce
qui relève de leur modélisation, on peut profiter des expériences de cours, en particulier celle
utilisant le laser et celle illustrant les différents types de faisceaux de lumière. Ces expériences
permettent :
- de faire associer les mots donnés dans le modèle à des réalités matérielles (source,
milieu, récepteur, homogène, isotrope, longueur d’onde) ;
- de présenter comme naturelle la modélisation par une portion de droite sans
épaisseur ou par des faisceaux.
Il faut faire attention aux confusions que ces manipulations peuvent entraîner (surtout si on
utilise un nuage de craie ou une cuve à eau saturée en chlorure de sodium pour mieux
visualiser la lumière) et y revenir plus tard dans la séance, au cours de l’activité 2 « vision de
la lumière ». Ces expériences risquent en effet de convaincre les élèves qu’ils peuvent voir
une lumière qui ne pénètrerait pas dans l’œil.
Partie 1 des connaissances de départ (Elève)
1. Ecrire les différents sujets que vous avez étudiés en optique au collège et en seconde. Si
vous le souhaiter, vous pouvez accompagner vos réponses de schémas.
2. Le texte du modèle
Insérer les six premiers alinéas du texte ci-dessous.
1. La lumière se propage d’une source de lumière à un récepteur à travers un milieu
transparent. Elle véhicule de l’énergie de la source au récepteur.
2. Le mot “milieu” désigne la matière qui est traversée par la lumière. Quand ses propriétés
optiques sont les mêmes partout, on dit que le milieu est homogène. Quand ses propriétés
optiques sont les mêmes quelle que soit la direction de propagation de la lumière, on dit
que le milieu est isotrope.
3. Dans les conditions de l’optique géométrique, la lumière est modélisée par des rayons de
lumière.