Le Sommet International des Coopératives Québec, le 6 octobre 2012 Cérémonie d’ouverture C’est en entrant au Centre des Congrès dominant le Vieux Québec que l’on perçoit la dimension que va prendre le Sommet International des Coopératives. Passées les barrières de sécurité et enfin en possession de notre badge, les paliers et les couloirs se succèdent dans un environnement empreint des dernières technologies pour aboutir dans un espace prêt à accueillir 2500 dirigeants, économistes, adhérents et acteurs du monde coopératif. Deux jeunes du Crédit Coopératif pour participer à Imaginons 2012 ? Centralisation des réflexions sur les nouvelles approches en matière d’analyses économiques du Sommet International des coopératives, il y a de quoi être impressionnés. Pourtant, déjà des mains se tendent ici et là, nous échangeons des sourires avec des représentants de la Caisse Desjardins, notre Direction et notre Présidence nous soutiennent, nous savons que nous allons prendre part à quelque chose d’important. Dès l’ouverture du Sommet, les intervenants, femmes et hommes à parité égale, rentrent dans le vif du sujet. L’inefficience du modèle économique des coopératives face au modèle simple et capitaliste des firmes est révolue. Après l’introduction de Monique Leroux, Présidente et CEO du groupe Desjardins, Dame Pauline Green, première présidente de l’Alliance Coopérative Internationale, qui marquait par sa présence nos dernières Rencontres Nationales, donne le ton : « il est temps de changer la perception des individus sur le monde coopératif, notamment au sein des instances telles que le G20 ou encore la Banque Mondiale. Diversifier l’économie, c’est en assurer son développement de manière durable ». Une utopie, des doux penseurs ? Quelques chiffres sont rappelés, emplois créés, volume d’affaires, résistance face à la crise. Ils imposent le respect de notre modèle entrepreneurial. Pour se projeter dans l’avenir, les réflexions de Stefano Zamagni, professeur émérite d’économie à Bologne, nous invitent à regarder objectivement la mort du taylorisme, les limites des théories néoclassiques qui ne renforcent pas l’intérêt individuel et il devient évident que l’intérêt porté aux coopératives est l’assurance d’un futur désirable. Renforcés par la puissance de ces argumentations, nous ne doutons pas de l’issue positive de ce sommet. Ici nous avons le sentiment qu’il est naturel que le Crédit Coopératif participe aux réflexions, échanges et conférences. La construction d’une autre économie a débuté et notre chance est d’en faire partie ! Aurélie et Bertrand