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CHAPITRE 6.
LES FONCTIONS
MACROÉCONOMIQUES
PLAN ET RÉFÉRENCES
Plan du chapitre
I.
Circuit et équilibre macro-économique
II. La consommation et l’épargne
III. L’investissement
Références
Généreux (2)
Mankiw
Stiglitz et Walsh
I. L’ÉQUILIBRE MACROÉCONOMIQUE
LES GRANDS AGRÉGATS
ÉCONOMIQUES
Y
C
S
I
la production nationale
la consommation des ménages
l’épargne des ménages
l’investissement national
- l’investissement en capital fixe
- les variations de stocks
- l’investissement résidentiel
T les impôts nets payés à l’Etat
G les dépenses publiques
X les exportations B&S
M les importations B&S
AGENTS ET MARCHÉS
Les 5 agents économiques sont
1- Les ménages
2- Les entreprises
3- Le gouvernement
4- Le « reste du monde »
5- Les sociétés financières
Les 4 marchés sont
1- Le marché des biens et services ou marché réel
2- Le marché des facteurs de production
3- Les marchés financiers
4- Le marché des changes
LE CIRCUIT ÉCONOMIQUE
Flux monétaires
Ménages et entreprises
Facteurs de production
Revenus des facteurs
Flux réels
ménages
Consommation finale
entreprises
Biens et services de consommation
LE CIRCUIT ÉCONOMIQUE
Flux monétaires
Ménages et entreprises
Facteurs de production
Revenus des facteurs
Flux réels
ménages
Consommation finale
Biens et services de
production
entreprises
Biens et services de consommation
Investissement,
consommations
intermédiaires
LE CIRCUIT ÉCONOMIQUE
Ménages, entreprises, APU
Flux monétaires
Facteurs de production
Revenus des facteurs
Flux réels
ménages
Consommation finale
entreprises
Biens et services de consommation
P.O.
transferts
prélèvements
A.P.U.
subventions
Biens et services de
production
Investissement,
consommations
intermédiaires
LE CIRCUIT ÉCONOMIQUE
Ménages, entreprises, APU
Flux monétaires
Facteurs de production
Revenus des facteurs
Flux réels
ménages
Consommation finale
entreprises
Biens et services de consommation
Facteurs de
production
P.O.
transferts
Revenus
des
facteurs
prélèvements
A.P.U.
subventions
Consommations intermédiaires, investissement
Biens et services de production
Biens et services de
production
Investissement,
consommations
intermédiaires
LE CIRCUIT ÉCONOMIQUE
Ménages, entreprises, APU, IF
Flux monétaires
Facteurs de production
Revenus des facteurs
Flux réels
Consommation finale
ménages
entreprises
Biens et services de consommation
Facteurs de
production
crédits
P.O.
Revenus
des
facteurs
épargne
transferts
crédits
I.F.
crédits
prélèvements
A.P.U.
subventions
Consommations intermédiaires, investissement
Biens et services de production
Biens et services de
production
Investissement,
consommations
intermédiaires
LE CIRCUIT ÉCONOMIQUE
Flux monétaires
Ménages, entreprises, APU, IF,
reste du monde
Facteurs de production
Revenus des facteurs
Flux réels
Consommation finale
ménages
entreprises
Biens et services de consommation
Facteurs de
production
Investissement,
consommations
intermédiaires
crédits
P.O.
Revenus
des
facteurs
épargne
transferts
Biens et services de
production
crédits
I.F.
crédits
prélèvements
A.P.U.
Exportations
subventions
Consommations intermédiaires, investissement
Biens et services de production
Importations
Biens et services
de production
et de
consommation
EQUILIBRE MACRO : PRINCIPES
FONDAMENTAUX
Le premier principe : Y = C + I + G + X – M
Le second principe : Y = C + S + T
En utilisant ces deux équations
C+I+G+X–M=Y=C+S+T
( S – I ) + (T – G )= (X – MSol
) de ex téri
eur
Épargne nett Épargne nette
e du secteur p
ri v é
du secteur pu
bl i c
Sans Etat ni Reste du Monde (X = M = G = T = 0) l’équilibre
est atteint lorsque : S − I = 0
S=I
Identité comptable toujours vraie ex post
I. LA CONSOMMATION ET
L’ÉPARGNE
1. Définitions et
éléments
empiriques
2. Théories de la
consommation
1. DÉFINITIONS ET ÉLÉMENTS
EMPIRIQUES
Définitions
Consommation = consommation finale de biens et service
qui permettent de satisfaire les besoins des agents
sans contribuer à l'accroissement de la production
On distingue la consommation de 3 agents
des ménages
des administrations publiques
des Institutions sans but lucratif au service des ménages
(ISBLM)
•
•
•
•
Ici on s'intéresse plus particulièrement à la
consommation des ménages
Éléments empiriques
Milliards
d'euros
x 1,43
1950
2,11
1960
6,41
1970
16,48
1980
58,96
1990
142,39
2000
193,15
2005
235,72
2006
246,94
2007
256,57
2008
269,48
2009
269,75
2010
275,71
Évolution exponentielle :
multiplication
- par 130 entre 1950 et 2010
- par 1,43 entre 2000 et 201
Une part très importante dan
le PIB (relativement stable)
x 130
57% en 1950
55% en 2000
59% en 2010
LA DÉSAGRÉGATION DE LA
CONSOMMATION
-selon la nature des produits consommés
(agriculture, éducation, transports, énergie, santé et
action sociale....)
- selon la durabilité des produits
• biens durables (voitures, meubles)
• biens semi-durables (les articles en textiles)
• biens non durables (alimentation, énergie,
médicaments)
• services
(réparations,
restauration,
santé,
logement...)
- selon la fonction des achats (nature du besoin à
satisfaire)
• Produits alimentaires et boissons non alcoolisées
• Boissons alcoolisées et tabac
STRUCTURE DE CONSOMMATION
2. LA FONCTION DE
CONSOMMATION ET SES
EXPLICATIONS THÉORIQUES
DÉSAGRÉGATION DU REVENU
DISPONIBLE
Revenu disponible Yd = Y - T
Consommation C
Epargne S
Chez les classiques
Chez Keynes
Epargne = F(Yd, r)
Consommation = F(Yd)
Consommation = Yd - S
Epargne S = Yd - C
PROPENSIONS À ÉPARGNER
ET À CONSOMMER
Propension
Consommation
C
Epargne S
Moyenne
PMC = C / Yd
PMS = S / Yd
Marginale
(dérivée)
PmC = dC/dYd
(cas discret :
PmC =
∆C/∆Yd)
PmS = dS/dYd
(cas discret :
PmS =
∆S/∆Yd)
A. LE DÉBAT CLASSIQUES /
KEYNÉSIENS
DEUX HYPOTHÈSES CLEF
1. La consommation dépend du revenu courant
réel (par opposition au revenu nominal)
uniquement : C = C(Yd)
2. « Loi psychologique fondamentale » : la
propension marginale à consommer
PmC = ΔC / ΔY est constante, positive mais
inférieure à l'unité (0 > PmC = cte > 1)
Conséquences
• La propension moyenne à consommer
PMC = C/Y est décroissante avec le revenu
• Baisse d'impôts = instrument de relance
EXPRESSION DES FONCTION
DE CONSOMMATION ET
D’ÉPARGNE
Une fonction simple : la consommation est une fonction
affine (droite) du revenu disponible
C = C0 + c Yd
avec 0 < c < 1
et C0 ≥ 0 consommation incompressible, vitale
La fonction d’épargne est un résidu
S = Yd – C
S = (1-c)Yd – Co
S = sYd – Co (avec s = 1-c)
EXPRESSION DES
PROPENSIONS MOYENNES
ET MARGINALES
𝐶
𝐶0 + 𝑐𝑌𝑑 𝐶0
𝑃𝑀𝐶 =
=
=
+𝑐
𝑌𝑑
𝑌𝑑
𝑌𝑑
𝑑𝐶
𝑃𝑚𝐶 =
=𝑐
𝑑𝑌𝑑
𝑆
𝑠𝑌𝑑 − 𝐶0
𝐶0
𝑃𝑀𝑆 =
=
=𝑠−
𝑌𝑑
𝑌𝑑
𝑌𝑑
𝑑𝑆
𝑃𝑚𝑆 =
= 𝑠 = (1 − 𝑐)
𝑑𝑌𝑑
REPRÉSENTATION GRAPHIQUE
DES FONCTIONS DE
CONSOMMATION ET D’ÉPARGNE
= d’abord C > Y, puis C < Y,
donc PMC = C / Y ↓
CONFRONTATION THÉORIE
KEYNÉSIENNE ET RÉALITÉ
Observations : des résultats paradoxaux
Postulats keynésiens (C0> 0 ; 0<c<1) confirmé à
partir de données en coupe instantanée (un
échantillon de ménages à une date donnée) sur des
séries chronologiques sur courte période
Résultat remis en cause surdes séries
chronologiques de longue durée (Simon Kuznets)
(C0=0 ; PMC=PmC)
Les études statistiques instantanées : On prend une part
de la population à un moment donné pour consulter sa
part de consommation dans le revenu.
Plus on est riche, plus le taux d’épargne est élevé.
En coupe instantanée, plus on est riche, plus la part de
l’épargne est importante donc moins on consomme.
Ce que constat suffit à valider les politiques de
redistribution. Si je donne une allocation (baisse d’impôt
ou revenus secondaire) à un ménage modeste, celui-ci le
consomme.
Les séries temporelles à court terme : On consulte sur 1,
2 ou 3 ans voir comment la part à consommer évolue.
Quand le revenu baisse, la part de consommation dans le
revenu à tendance à augmenter (et inversement). Là,
encore ça valide la fonction keynésienne.
Les séries temporelles à long terme : sur une très longue
période, la part de la consommation dans le revenu au
niveau de la société est extrêmement stable. C’est-àdire, à long terme, C/Y=c, la propension marginale à
consommer est une constante. On a découvert cela
pendant les Trente Glorieuses. (Braudel : Le miracle des
miracles). La fonction keynésienne est donc fausse, on
est de plus en plus riche et pourtant la part de
consommation est stable.
I nertie des comportements de consommation :
Constat : à court terme la consommation est moins
sensible aux variations de revenu
Explication : L a consommation courante ne dépend pas
seulement du revenu courant, habitudes
=>vers une analyse plus dynamique de la consommation
Nécessité d’introduire d’autres variables explicatives
de la fonction de consommation
position sociale : Duesenberry (effet cliquet)
richesse : Friedman, M odigliani
B. LES FONCTIONS DE
CONSOMMATION « INTERTEMPORELLES »
Introduction
Les nouvelles théories de la consommation
1) refusent le revenu courant comme seul et/ou princ
déterminant de la consommation
2) proposent d'autres déterminants pour expliquer
la consommation des ménages, et adoptent un point
inter-temporel
Revenu permanent = Friedman
Cycle de vie de l'épargne = Ando et Modigliani
Habitudes de consommation = Dusenberry
Revenu relatif = Dusenberry
a) La théorie du revenu permanent
(Friedman, 1957)
Les individus peuvent lisser leur consommation
en épargnant et en désépargnant ou en empruntant to
de leur vie
Par conséquent leur consommation dépend de leur ric
(= somme des revenus actualisés présents et futurs)
Cela implique qu'une relance de l'économie par
l'augmentation du revenu (courant) des ménages n'au
qu'un effet très limité sur la consommation car cela n'
pas les anticipations des ménages quant à leur revenu
permanent
Fonction de consommation
C = f ( Ypermanent )
• Le revenu permanent est fonction :
des anticipations de revenu
• Du taux d’intérêt qui conditionne les revenus
futurs
• Du taux d’inflation qui amoindrit le pouvoir
d’achat
b) La théorie du cycle de vie (Ando et Modigliani, 1963)
Les individus lissent leur consommation sur les différentes
périodes de leur vie
Ils empruntent (ou dés-épargnent) quand leur revenu
issus du travail est faible (période de formation et retraite)
Ils épargnent pendant leur vie professionnelle
Hypothèses :
1 consommateur, travailleur, épargnant
3 phases dans sa vie : jeune - travailleur (Yd )-retraité
à sa mort, il ne laisse aucun héritage (richesse nulle) ; il veut lisser ses
Objectifs du modèle :
Déterminer l’épargne et la consommation
Variables :
Exogènes :
R : durée de travail
W : niveau de sa richesse (somme actualisée
des revenus) D : nombre de périodes à vivre.
Endogène :
Yd : revenu disponible, C : consommation, S
: épargne
Résultat : C est fonction de Yd et de W
Ex. : Si D=50 et R=30, on a C=0,02 W + 0,6
Yd.
CYCLE DE L’ÉPARGNE :
Conséquences du modèle
Si tout le monde se comporte de la sorte, la
consommation dépend de la fortune agrégée
des ménages et du revenu disponible : C = a
W + c Yd.
A court terme, la richesse est donnée et
indépendante du revenu disponible, on peut
considérer que le premier terme est constant et le
noter a W = C0
On retrouve la fonction keynésienne.
A long terme, la richesse évolue au
même rythme que le revenu : W = b
Yd.
On a alors la relation
suivante C = (a b + c)
Yd.

La consommation est proportionnelle

au revenu disponible et la loi de
stagnation séculaire s’éteint.
c) La théorie des habitudes de consommation
(Dusenberry, 1948)
Les ménages adaptent mieux leur conso à la hausse d
revenu mais pas à la baisse de celui-ci (« effet de cliq
Lors des baisses de revenu, les ménages réduisent plu
épargne.
c) La théorie des habitudes de consommation
(Dusenberry, 1948)
Conséquences pratiques
En période de crise, C diminue moins vite que Y (ΔC
En période de reprise, C ré-augmente moins vite qu
(reconstitution de leur épargne par les agents) : (ΔC
Variation de Y et de C (France, milliards
d'euros)
15
10
5
0
Variation de Y
-5
Variation de C
-10
-15
-20
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
d) La théorie du revenu relatif (Dusenberry, 1949)
La consommation joue un rôle de « démonstrati
par rapport aux autres consommateurs
Les ménages comparent leurs dépenses à celles
autres consommateurs
Les pauvres tendent à imiter le train de vie « mo
donc leur PMC est la plus élevée


fureur des smartphones
fureur des écrans plats...
B. VALIDATIONS EMPIRIQUES ET
CONSÉQUENCES EN MATIÈRE DE
POLITIQUE ÉCONOMIQUE
Des conséquences sur la politique économique
La validation ou non de la nature inter-temporelle
de la consommation a des effets très importants e
matière de politique économique.
Supposons que le gouvernement veuille relancer
la consommation au moyen d'une baisse d'impôts
(échéance électorale, récession) :
= relance immédiate de la C selon la théorie K
= très peu d'effet selon les théories inter-tempor
Quelle vérification empirique ?
(1) La fonction de consommation keynésienne est
vérifiée à court terme (exemple de la relance Bush
→ lien entre le revenu courant et la consommation
de biens durables
→ rationnement du crédit et impossibilité de lisse
sa consommation en empruntant si nécessaire
(2) La PmC varie avec le revenu (validation de la th
du revenu relatif)
(3) Le revenu courant détermine moins la consom
à LT (validation des théories « inter-temporelles »
Le paradoxe de Kuznets
Kuznets (1946): sur une période de 70 ans, la propension
moyenne à consommer reste stable, pour une valeur de 0.9. Ce
résultat est confirmé par d’autres études statistiques qui
montrent la stabilité du taux d’épargne et du comportement de
consommation à LT –> Cela peut être expliqué par la théorie du
cycle de vie et celle du revenu permanent
A CT, absence de proportionnalité et de symétrie entre
variations du revenu et celles de la consommation. Cela
peut être expliqué par la théorie du revenu relatif.
Chapitre 2: La Consommation
Quelle vérification empirique ?
Six variables retenues pour expliquer les variation de consommation:
1. Le revenu disponible réel, est à CT, le plus important
facteur explicatif (propension marginale à consommer =0.8)
2. Un accroissement des taux d’intérêts de un point augmente
le taux d’épargne de 0.2 points
3. Effet Pigou: incitation à épargner en période d’inflation.
Relativement faible en France: hausse de l’inflation de 1 point
–> hausse de l’épargne de 0.06
4. Pas de conclusion consensuelle sur les effets de la richesse
5. Chômage et épargne de précaution: pas de relation de
causalité en France
6. Théorie de Ricardo réactualisé par Barro (effet RicardoBarro): augmentation de l’épargne en cas de croissance des
déficits publics. La Banque de France trouve un effet, pas les
autres études;
II. L’INVESTISSEMENT
A. DEFINITIONS
Les stocks des entreprises
En comptabilité nationale
B. RÔLE MACROÉCONOMIQUE DE
L’INVESTISSEMENT : LE
MULTIPLICATEUR
L’ACCÉLÉRATEUR

Hypothèse :
L’investissement dépend de la variation anticipée de
demande (Ya).

Le modèle
Cette anticipation suit une relation : It= f(Ya)
Hypo : relation
« accélérateur »
linéaire
:
It=kYa
où
k
ILLUSTRATION 1 : SI K = 2
a
si Y
Var Y
alors I
10 40 50
10 30 20
= 20 60 40
C. DÉTERMINANTS DE LA DÉCISION
D’INVESTISSEMENT
1. LA LOGIQUE KEYNÉSIENNE
a) LE RÔLE DU TAUX D’INTÉRÊT
LA LOGIQUE KEYNÉSIENNE =
PROSPECTIVE
1) L'emprunt dépend du taux d'intérêt r
2) L'autofinancement dépend aussi de r
→ l'investissement dépend de r
Conséquences en termes de politique économique :
pour stimuler l'investissement, il faut diminuer le taux d'intérêt
→ exemple de la politique économique de Clinton (1993)
b) OUTILS DE MESURE : VAN ET TIR
LA NOTION D’ACTUALISATION/CAPITALISATION
F2009
2009
F2010
F2019
2019
Les flux futurs supportent un coût d’opportunité :
J’ai acheté un titre au prix P en 2009 qui me rapportera
des flux futurs (risqués) pendant n années.
J’aurais pu placer P sur un autre titre (obligation) qui
m’aurait rapporter un taux d’intérêt r chaque année
(capitalisation P(1+r) + P(1+r)2.+…)
Le coût d’opportunité est mesuré par le coût
d’actualisation 1/(1+r)
b) LES AUTRES DÉTERMINANTS DE
L’INVESTISSEMENT KEYNÉSIEN
Risques technologiques
Les anticipations
Risques de marché
Risque conjoncturel : effet d'une récession et caractère
auto-entretenu des prévisions pessimistes
Ventes futures
Effet d'accélérateur d'une politique de relance
par l'investissement : l'augmentation de la production
liée à la politique économique crée une augmentation
de la production supplémentaire car elle induit
des dépenses d'investissement.
La disponibilité du crédit
Les prêts consentis aux entreprises dépendent
du caractère risqué de l'investissement projeté
et de la bonne santé des établissements bancaires
Lors de la crise de 2008, on a constaté un
phénomène de « credit crunch »
L'effet des stocks
Stocks (inputs + produits finis)
Usage théorique : lisser l'I des entreprises
(ils devraient fluctuer en sens inverse du PIB
et contribuer à en atténuer les variations)
Mais : ils fluctuent dans le même sens que le PIB
et en amplifient les variations
Causes : aversion au risque, recherche de
liquidités en période de rationnement du crédit
Effet de retard de la reprise
2. LA LOGIQUE NÉOCLASSIQUE
RENDEMENTS MARGINAUX
DÉCROISSANTS
PmL
PmK
PmK =
0,25
PmK =
0,088
L
K=1
K=4
La productivité marginale est toujours positive
maisl’ajout
d’une
unité supplémentaire
exerce
une influence
moindre quand la
quantité croît.
K
QUEL NIVEAU DE CAPITAL
CHOISIR ?
Hyp. financement du capital
supplémentaire par recours au crédit
(taux d’intérêt réel)
Achat de la machine (I) si elle rapporte
au moins ce qu’elle coûte :
Comparer taux d’intérêt / efficacité de
la machine ( = productivité marginale
du Capital)
L’INVESTISSEMENT OPTIMAL
L’investissement est financé par crédit,
remboursé à la période suivante.
Le remboursement au taux nominal sera : (1
+ i) * montant emprunté
Le coût réel : ( 1 + re)* montant emprunté.
Les firmes ont intérêt à investir et accroître
leur stock de capital tant que :
PmK ≥ 1 + re+1
Productivité marginale du capital :
Rendement d’une machine
supplémentaire
1,05
Le nombre de machines achetées =
équilibre Quand le coût =
rendement
Taux d’intérêt réel +1 = PmK
K = 20
K: nombre de
machines
Ex. = taux réel (taux d’intérêt nominal –
inflation) = 5% 1+r = 1,05
Quand r= 5%, l’entreprise achètera 20
machines.
Productivité marginale du
capital
Relation décroissante entre
l’investissement et le taux
d’intérêt réel
1,10
1,05
K=5
K = 20
K: nombre de
machines
Si le taux d’intérêt augmente r = 85% (1+r=1,05) puis r
= 10% (1+r = 1,10) ,
le nombre de machines achetés diminuent de 20 à 5
À retenir
L'investissement
dépend :
-dans le modèle néoclassique du taux
d'intérêt réel
-dans le modèle de l'accélérateur, de la
variation de demande anticipée
-dans le modèle keynésien, de l'efficacité
marginale du capital et du taux d'intérêt
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