La RDC, à l’instar de plusieurs ses voisins peut se prévaloir d’un taux de croissance favorable depuis
plusieurs années
. Néanmoins, la productivité ne décolle pas : entre 1960 et 2012, l’indice de
productivité a légèrement diminué dans la région sub-saharienne, alors qu’il a fortement augmenté en
Asie
.
Le Franc Congolais a connu une certaine stabilité depuis 2010
. Une des raisons de la reprise
économique a été le secteur minier, en particulier la hausse des prix des ressources primaires et les
effets positifs qui en découlent sur le secteur tertiaire. En outre, le secteur de la construction et des
travaux publics de grandes parcelles à travers toute la RDC a donné un coup de pouce à l'économie
dès 2011
.
La RDC a connu en 2014 une évolution macroéconomique globalement favorable, marquée par une
consolidation de la croissance (9%), une maîtrise de l’inflation (1.2 %) et un glissement quasi nul du
taux de change (0.1 %)
.
Le pays a bénéficié d'une annulation de dette restante après avoir atteint le point d'achèvement de
l'Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés en 2010.
Une grande partie du secteur privé reste dans l’informalité. Bien qu’il soit difficile d’avoir des données,
il est estimé que plus de 70% des actifs travaillent dans le secteur informel à Kinshasa
. Par ailleurs,
nombreux sont les employés qui ont également une activité économique indépendante, souvent dans
l’informel.
L’insertion professionnelle des jeunes est un enjeu majeur en RDC, avec 65% de la population qui a
moins de 25 ans, un taux de chômage des jeunes officiel de 28%, et un taux de scolarisation dans le
secondaire de 53,9%
. Plus de 70 % des jeunes n'ont pas d'emploi. Moins de 100 des 9.000
diplômés des universités congolaises chaque année trouvent du travail.
.
Les chefs d’entreprise de PME sont souvent des autodidactes. La création de leur entreprise répond
souvent davantage à des contraintes qu’à un désir d’entrepreneuriat. De ce fait, les entrepreneurs
manquent de compétences en gestion, voire de qualités entrepreneuriales nécessaires.
Les PME congolaises doivent faire face à une concurrence de produits importés particulièrement dans
les secteurs où des subventions sont octroyées par les pays voisins, comme dans le domaine de
l’agriculture.
A titre d’exemple, à Kinshasa, les TPE et Petites Entreprises sont principalement actives dans les
secteurs suivants :
coupe-couture (33%),
coiffure-esthétique (20%),
menuiserie (14%),
menuiserie (15%),
A titre d’exemple, en 2012, le taux de croissance de la RDC était de 8,8%, en Angola de 8%, en Zambie de
7,6% et au Rwanda de 7,2% alors que l’Afrique du Sud avait u taux de 3,2%, l’Algérie de 3,6% et l’Egypte de
2,7%.
The Conference Board Total Economy Database, 2013
En 2009, la dépréciation du Franc Congolais était de près de 30%. Germany, Trade&Invest Wirtschaftstrends
Kompackt Kongo, 2010
FPM, Veille Sectorielle, 2010
Banque Mondiale, 2015
Le secteur informel en milieu urbain en RDC, Phase 2 de l’enquête 1-2-3, DIAL, 2004-2005
L’emploi, le chômage et les conditions d’activité en RDC, Phase 1 de l’enquête 1-2-3, DIAL, 2004-2005
Idem