V
Organisation
V
Le fil de l'information
Hémodialyse :
une grossesse sous haute surveillance
C’est le visage radieux
qu’elle a fait son
retour dans le service
d’hémodialyse. Début
octobre, Carole n’était
pas là pour subir une
énième séance de dialyse
mais juste « pour rendre
visite aux professionnels qui m’ont accompagnée pendant 6 mois »,
justifie-t-elle. Avec elle se trouvaient également son concubin,
Philippe, mais aussi son enfant, Paul, tout juste quatre mois. Il faut
dire que, depuis le 12 juin, Carole profite pleinement des joies de la
maternité. D’autant plus que pour elle, dialysée depuis 2009, la gros-
sesse s’annonçait périlleuse. « Elle était dialysée quatre heures par
jour du lundi au samedi au lieu de trois fois par semaine en temps normal.
Les deux derniers mois, nous avons travaillé en complémentarité avec le
service de gynécologie sans qui la grossesse n’aurait pu être menée à
terme », précise le Dr Céline Granolleras, responsable du service d’hémodia-
lyse. Il s’agit du second accompagnement d’une mère enceinte effectué par
les services d’hémodialyse et de gynécologie. La petite Iris, dont la maman
était dialysée au CHRU, a aujourd’hui 7 ans et se porte comme un charme.
Les auxiliaires de puéricultrice à l’écoute
des enfants et des parents
Agnès Aldebert, respon-
sable pédagogique IFMS /
Nathalie Matet, formatrice
IFAP
L
a promotion 2011-
2012 des élèves auxi-
liaires de puériculture a ini-
tié des actions d’éducation
à la santé sur les thèmes du sommeil, de l’équilibre alimentaire, des
accidents de la vie courante et de l’hygiène bucco-dentaire. Les bénéfi-
ciaires de ces actions étaient de jeunes écoliers, des enfants porteurs de
handicap ou encore des mères de famille dans le cadre d’un café des
parents. En collaboration avec les professeurs des écoles, les soignants,
les bénévoles d’une association de quartier, elles ont mesuré l’impor-
tance d’être à l’écoute des besoins de la population et de ses spécificités
afin d’adapter leur démarche éducative.
Les aides-soignants et les auxiliaires
de puériculture diplômés
Après l’effort, le réconfort ! C’est certainement ce qu’a dû se dire une ma-
jorité d’ex-élèves aides soignants et auxiliaires de puériculture fraîche-
ment diplômés au moment de recevoir leur précieux sésame le 9 novembre
dernier. Pour l’occasion, une cérémonie officielle était organisée dans les
locaux de l’Institut de Formation aux Métiers de la Santé (IFMS). Parmi les
lauréats : 59 élèves aides-soignants en cursus complet (dont 15 agents hos-
pitaliers), 13 élèves aides-soignants en cursus partiel (dont 2 agents hospita-
liers), 20 élèves auxi-
liaires de puériculture
en cursus complet, 4
élèves auxiliaires de
puériculture en cur-
sus partiel.
Efficience médico-économique
A chaque poubelle,
ses déchets !
Devant l’augmentation injustifiée des déchets d’activités de soins à risques
infectieux (DASRI) collectés, les services d’Explorations Fonctionnelles du
Système Nerveux (EFSN) et acupuncture, et d’Explorations et Médecine Vas-
culaire (EMV), ont sensibilisé les agents au tri des déchets et réalisé plusieurs
aménagements techniques.
Q
uand le centre de tri
vous appelle à cause
d’un mauvais triage des
déchets dans votre service
et que vous devez procéder
au (re)triage, vous remettez
forcément en cause l’effica-
cité de votre filière de tri »,
explique Georgeline Délia,
cadre de santé au sein des
services d’EFSN et acupunc-
ture, et d’EMV avant de pour-
suivre : « Plusieurs fois, j’ai constaté que certains agents de service (re)triaient des
sacs poubelle. Même si cela reflétait une attitude professionnelle et consciencieuse,
ce second tri était anormal et dangereux. Le tri se fait uniquement au moment de
jeter son déchet. »
Au delà de ces exemples concrets, c’est une étude chiffrée s’appuyant sur deux se-
maines de collecte des DASRI et des déchets assimilables aux ordures ménagères
(DAOM) qui viendra renforcer l’idée d’un "mauvais triage". En quinze jours, 31,3 kg
(205 sacs) de DASRI, soit 40% du total des déchets, seront collectés. Un pourcentage
sensiblement supérieur à celui de l’établissement où sont produits 672 tonnes de
DASRI soit 35% des déchets. « Ce chiffre était d’autant plus anormal que nos deux
services ne sont pas d'importants producteurs de DASRI. Cette pesée fut le point de
départ de notre action corrective », justifie Georgeline Delia, titulaire d’un DU Hygiène.
Un poids des DASRI réduit de 45% !
Suite à cette pesée, plusieurs aménagements sont effectués. A commencer par l’asso-
ciation d’une poubelle plus réduite à la poubelle principale : le support principal est
destiné aux DAOM tandis que le support de taille inférieure accueille les DASRI. Termi-
nés donc les deux collecteurs diamétralement opposés dans la salle d’examen. « Cette
unité de lieu avec un seul collecteur rassemblant les deux poubelles évite les gestes
réflexes qui consistent à jeter n’importe quel déchet dans la poubelle la plus proche.
De plus, la taille réduite du support pour les DASRI empêche d’y placer des déchets
encombrants », souligne la cadre de santé.
Ces aménagements se sont accompagnés d’une sensibilisation de l’ensemble du
personnel médical et paramédical sur l’importance et la nécessité du tri dans les 17
salles d’examen. Les résultats ne se sont pas fait attendre : une nouvelle pesée, dans
des conditions similaires à celle effectuée avant les réajustements, a abouti à un poids
de 19,95 kg (au lieu de 31,3 kg) pour les DASRI (soit 133 sacs).
« Ces résultats démontrent que nous étions face à une mauvaise gestion du tri et non
à une surproduction de déchets », analyse Georgeline Délia insistant sur la notion de
"projet d’équipe où chacun s’est tout de suite senti concerné et pleinement impliqué".
Le bienfait environnemental est également indéniable : 300 kg en moins de DASRI
produits annuellement par les deux services ; des sacs plastiques de 10 litres (pour les
petits supports DASRI) contre 50 litres auparavant .
Ce système est en cours de déploiement en SSPI et en salle de préparation dans le
secteur interventionnel.
«
AGENDA
AGENDA
AGENDA
Directeur de la publication :
Jean-Olivier ARNAUD
Rédacteur en chef : Anissa MEGZARI
Concept : Service Communication 04 66 68 30 52
Photos : Département Audiovisuel
Maquette / Impression : Pure Impression
V
Le fi l de l'information
Conférence grand public au carré d’art
Mardi 15 janvier : Pour la seconde « Conférence santé
grand public au Carré d’art », nouvelle formule, c’est
la thématique de l’audition qui a été choisie. Mardi 15
janvier, de 14h à 19h, plusieurs conférences et ate-
liers seront proposés aux participants. La réfl exion et
les échanges porteront sur le dépistage des problèmes
d’audition à la naissance, la problématique des nuisances
sonores (présence d’un architecte), l’appareillage dispo-
nible aujourd’hui pour les malentendants etc.
Entrée libre. Renseignements au 04 66 28 40 40.
Les manifestations du CHU
Jeudi 10 janvier :
La prochaine rencontre-débat orga-
nisée par l’Espace de Rencontres et d’Information sur
le cancer (ERI) aura lieu le jeudi 10 janvier de 15 h à
17 h dans les locaux de l’ERI (Grand Hall, rez-de-chaus-
sée, entrée Sud Carémeau). Elle aura pour thématique
principale : "Questions de sexualité : les répercussions de
la maladie et de ses traitements ; la parole donnée aux
hommes touchés par le cancer".
Entrée libre (les rencontres de l’ERI sont réservées aux
patients et aux proches de personnes malades).
Lundi 14 janvier :
La cérémonie des vœux au person-
nel du centre de gérontologie de Serre-Cavalier aura lieu
le lundi 14 janvier à 13 h 30.
Jeudi 17 janvier :
La cérémonie des voeux au per-
sonnel de Carémeau aura lieu le jeudi 17 janvier à 14h
au restaurant du personnel. La cérémonie sera suivie du
vernissage de l’exposition photographique (réalisée par
le Dr Remi Targhetta) pour les les 10 ans de Carémeau .
Mercredi 23 janvier :
La cérémonie des vœux au per-
sonnel à l’hôpital au Grau-Du-Roi aura lieu le mercredi
23 janvier à 14 h.
Vendredi 25 janvier :
La cérémonie des vœux au per-
sonnel du centre de gérontologie de Ruffi aura lieu le
vendredi 25 janvier à 14 h.
Lundi 28 janvier :
L’équipe de rééducation cardiovascu-
laire réunira, lundi 28 janvier (entre 13 h et 17 h) autour
d’un goûter, les patients ayant bénéfi cié d’un stage de
réentraînement en 2012. Ce moment convivial aura lieu
dans le hall du rez-de-chaussée du Pavillon 3 bis.
Vide grenier : 80 exposants
à Serre Cavalier
En partenariat avec le comité de quartier de
Jean Bouin présidé par Jean-Pierre Suissa, le
centre de gérontologie de Serre-Cavalier organisait,
le 13 octobre dernier, son traditionnel vide-grenier.
80 exposants étaient réunis dans les jardins de l’éta-
blissement. Les organisateurs avaient programmé
plusieurs activités : stand de maquillage, animation
équestre orchestrée par la ferme de la Teuliére – Col-
lorgues etc. « Je n'imaginais pas que Serre-Cavalier
puisse organiser ce type de manifestations », s’éton-
nait un visiteur. Une résidente se réjouissait quant à
elle de pouvoir « admirer les poneys et leurs jeunes
cavaliers arpenter les jardins de l’établissement. »
Des soins
en toute sécurité
Du 26 au 30
novembre,
le CHRU partici-
pait à la Semaine
nationale consa-
crée à la sécurité
des soins appor-
tée aux patients.
Objectif majeur
des acteurs de
santé, la sécurité des patients concerne aussi bien
le bon usage des médicaments que la communica-
tion entre professionnels de santé et patients, la prise
en compte de la douleur ou l’hygiène des mains.
Autant de thématiques abordées au CHRU lors de
cette campagne 2012 de sensibilisation à laquelle
participaient les membres de l’équipe opérationnelle
d’hygiène hospitalière, du comité de lutte contre la
douleur et de la direction de la qualité et de la gestion
des risques. Le moment phare de cette semaine a
eu lieu, mercredi 28 novembre, avec la présence de
plusieurs stands dans le hall de Carémeau (sensibili-
sation à la technique de lavage des mains, quizz sur
la douleur), la diffusion d’un fi lm consacré à l’iden-
tito-vigilance, sans oublier une animation théâtrale
qui n’a pas laissé indifférents les visiteurs. L’équipe
d’hygiène s’est également déplacée au Grau-du-Roi.
Les compétences
avant le handicap !
A
l’occasion de la 16e édition de la Semaine pour
l’emploi des personnes handicapées (12 au 18
novembre), l’hôpital organisait, jeudi 15 novembre,
une journée thématique sur le handicap au CHRU.
Plusieurs actions de sensibilisation à destination des
agents hospitaliers et du public étaient organisées
dans le hall de Carémeau : exposition de photogra-
phies représentant des postes de travail aménagés,
ateliers de mise en situation de handicap visuel, mo-
teur, auditif, stands de partenaires, diffusion de fi lms
autour des handicaps visuels, physiques et invisibles.
L’objectif de cette journée était double : sensibiliser
les agents sur le handicap au travail et les informer
sur les dispositifs mis en place en interne pour mieux
prendre en compte les différentes formes de handi-
cap. Un tapis de souris ergonomique a été offert aux
participants.
Flash Infos
Au « Bon coin » du CHU !
A
la recherche d’une location, d’une voiture,
d’un meuble. Un enfant à faire garder ? Quel-
que chose à vendre ?
Le CHRU vous aide à conclure votre vente ou votre
recherche via son système de petites annonces.
Pour ce, des panneaux, accueillant les petites an-
nonces, ont été installés sur le site de Carémeau
(à l'entrée du restaurant du personnel), aux centres
de gérontologie de Serre Cavalier (niveau -1, face
au vestiaire) et de Ruffi (niveau -1, dans la salle de
repos) ainsi qu’au Grau du Roi.
Pour la rédaction des annonces, il existe un
formulaire type. Vous pouvez vous le procurer
auprès : du chef d’équipe du Service Sécurité
des Biens et des Personnes (Carémeau/ 8 33
95) ; des agents d’accueil du Service Sécurité
des Biens et des Personnes (Ruffi / 8 39 00) ;
Christophe Marcelin (Serre Cavalier / 8 39 06) ;
Sylvie Grousset (Grau du Roi / 8 25 01)
Noël aussi en onco-Hématologie !
Grâce à l'association Ensangble30, et à l'occasion des fêtes de
n d'année, les patients du service d'onco-hématologie se
sont vu remettre par le personnel du service des cadeaux et des
gourmandises.
Dans ce numéro…
N° 32décembre 2012
I
l est d’abord présenté
comme un acteur de
soins. Logique puisque
le CHRU est aujourd’hui
le premier opérateur de
soins du département, le
deuxième de la région :
au delà du Gard, l’hôpi-
tal accueille des patients
originaires de Lozère, de
l’Héraut, de l’Aude, des
Pyrénées Orientales, de la
Drôme, du Vaucluse, des
Bouches-du-Rhône.
Or, le CHRU est aussi un
acteur essentiel de l’économie, de la recherche
et de l’innovation.
Créateur de valeur économique, l’établissement
l’est à plusieurs titres :
– Le CHRU emploie quelque 5 000 personnes
qui participent aux charges locales, se déplacent,
consomment et construisent sur le territoire.
– L’établissement est l’un des plus importants
donneurs d’ordres de la région, participant de fait
au fonctionnement des entreprises locales. Des
achats d’équipements aux travaux de construc-
tion, le panel des marchés passés par le CHRU
représentait en 2011 près de 44 000 000 .
Premier promoteur institutionnel
de la recherche biomédicale
Sa troisième infl uence économique, l’hôpital
l’exerce au travers de ses missions de recherche
et d’enseignement. Certains professionnels de
santé et paramédicaux exerçant au CHRU sont
enseignants et/ou chercheurs. Résultat : le CHRU
joue un rôle de plus en plus actif dans le pilotage
de projets de recherche appliquée, comme l’ex-
plique Jean-christophe Gris, président de la Délé-
gation à la Recherche Clinique et à l’Innovation
(DRCI) : «
Le rapprochement de l’hôpital et de
l’université a permis à l’établissement de devenir
un lieu majeur de production de recherche bio-
médicale grâce au continuum entre la recherche
fondamentale et la recherche clinique.
» En 2011,
les équipes du CHRU ont initié près de 120 pro-
jets d’études cliniques d’envergure locale, régio-
nale et nationale, faisant de l’hôpital le premier
promoteur institutionnel de la recherche biomé-
dicale du Gard. Acteur du pôle de compétitivité
Eurobiomed, le CHRU développe une activité de
valorisation et de transfert des innovations de
ses équipes médicales sur la base de partena-
riats avec les acteurs économiques du Gard, du
Languedoc-Roussillon, du pays (dans le domaine
pharmaceutique, du médicament, des biotech-
nologies). Ces collaborations ont pour but de
proposer des solutions innovantes au plus près
du lit des patients. A l’issue de celles-ci, le dépôt
de brevets (22 en 2011) peut venir sceller cette
collaboration à l’image du brevet co-déposé sur
un prototype de lit gériatrique favorisant la mobi-
lité des personnes âgées ou celui concernant un
système d’aide à la verticalisation et à la mobilité
des patients polyhandicapés.
Edito
Jean-Olivier Arnaud
Directeur général
J
e commencerai
mon propos par fé-
liciter et remercier tous
les acteurs (personnel
soignant, technique,
administratif) qui ont travaillé à faire du congrès
Geronto Care, centré sur l’accompagnement
Snoezelen, un événement plébiscité.
Cette reconnaissance s’adresse aussi, de ma-
nière générale, à l’ensemble des agents de l’hôpital.
Chacun, quels que soient son service et ses mis-
sions, a participé, à un moment ou un autre, à la
bonne prise en charge d’une personne âgée dans
notre établissement.
Au-delà de l’engagement du CHU en faveur du
grand âge, ce congrès national a mis en avant notre
ambition à développer des politiques d’accompa-
gnement et de prise en charge innovantes.
"L’innovation" : voilà l’un des enjeux majeurs
de notre action dans les années à venir. Innovation
dans l’accompagnement relationnel, innovation
technique avec le développement de nouveaux dis-
positifs médicaux, innovation résultant de projets de
recherche biomédicale.
Cette innovation multiforme est au cœur de
notre projet d’établissement et constitue le moteur
du progrès thérapeutique et de la qualité des soins.
Cette volonté d’innover "pour le patient" s’appuie
sur une double réfl exion : une stratégie de déve-
loppement à long terme en même temps qu’une
réponse concrète à vos expériences de terrain. Les
projets de recherche, les aménagements structu-
raux, le recrutement, la formation, l’informatisation
sont autant de signes d’un CHU innovant, acteur
essentiel des soins et de l’économie territoriale.
Je profi te enfi n de cet édito, le dernier de 2012,
pour saluer le professionnalisme dont vous avez en-
core fait preuve cette année et vous souhaiter ainsi
qu’à vos proches, d’excellentes fêtes de fi n d’année.
V
Un CHU, une politique
Un hôpital créateur de richesses
L’édito du Directeur général
Un hôpital créateur de richesses
Un meilleur tri des DASRI(s) en Explorations
fonctionnelles
Tous les patients porteurs d’un bracelet
identito-vigilance
La culture bienvenue à l’hôpital !
Territoire/Economie
Premier acteur de santé et premier employeur du Gard, le CHRU de Nîmes est également un
formidable levier économique pour le territoire. Ses casquettes d’employeur, de partenaire
privilégié du milieu industriel, de formateur, de promoteur de la recherche expliquent son
rôle majeur sur le plan économique.
V
Nos actions
Dossiers médicaux et de soins
Agnès Cassoly,
chef de projet à la Direction du système d’information
L'informatisation
gagne (presque)
tous les services
du CHRU !
Initiée respectivement
en avril et octobre
2011, l’informatisation des
dossiers médicaux et des
dossiers de soins sur Clini-
com se poursuit. Après la
chirurgie ambulatoire le 4 septembre, le Grau du Roi le 2
octobre, le centre de gérontologie de Ruffi le 16 octobre,
l’unité de soins palliatifs le 12 novembre, c’est au tour
des dossiers médicaux et de soins concernant les pa-
tients accueillis au centre de gérontologie de Serre-Ca-
valier d’être informatisés. Cette informatisation, débutée
le 22 novembre se poursuivra jusqu’au 21 décembre.
« En ce qui concerne la chirurgie ambulatoire et l’hôpital
du Grau du Roi, l’informatisation n’a concerné que les
hospitalisations enregistrées à partir des dates d’inter-
vention du service informatique. C’est différent pour les
centres de gérontologie de Serre-Cavalier et Ruffi où
tous les dossiers, y compris ceux des personnes déjà
présentes avant les dates d’intervention du SIH, ont été
informatisés. Il y a cependant une exception à Serre
Cavalier : l’informatisation des dossiers de patients
accueillis dans le cadre du service SRR a, quant à elle,
porté uniquement sur les nouveaux entrants », détaille
Agnès Cassoly.
Fin 2012, l’ensemble des services du CHRU, hormis le
secteur de la psychiatrie, disposera de dossiers médi-
caux et de soins informatisés sur Clinicom.
Culture
Geneviève Baville, directeur des soins - chargée de missions
Faites entrer les artistes !
Le 23 novembre, Jean-Olivier Arnaud, Directeur général du CHRU et Jean-Paul Fournier,
Sénateur-Maire de Nîmes, ont signé une charte de coopération culturelle. Ce partena-
riat entre l’hôpital et la Ville vient renforcer les liens structurels déjà existants entre
les deux institutions par des actions culturelles gratuites développées dans l’enceinte
hospitalière.
Peinture, musique, danse, photographie, sculp-
ture, chant : une fois n’est pas coutume, ce
n’est ni dans un théâtre, ni dans un atelier, ni à
l’opéra encore moins dans un musée que ces
diverses formes d’expression culturelle prendront
vie… mais à l’hôpital !
Preuve qu’actions culturelles et
démarches en santé peuvent
parfaitement se conjuguer pour
offrir aux personnes accueillies
(patients, familles, personnel)
des espaces de rencontre privi-
légiés autour de l’art sous toutes
ses formes.
Les artistes contribuent à faire
de l’enceinte hospitalière un lieu
de soins plus accueillant, plus
sécurisant, plus convivial. C’est
dans cette optique qu’a récem-
ment été signé, entre le CHRU
et la Ville de Nîmes, une charte
de coopération culturelle. Plu-
sieurs expositions, événements
artistiques et spectacles culturels
seront programmés tout au long
de l’année dans l’établissement.
« La culture est un langage uni-
versel qui met en lumière la
personnalité de chacun de nous
au fur et à mesure que notre
sensibilité se révèle et permet
une nouvelle forme de commu-
nication avec soi et/ou avec les
autres. Elle offre de nouvelles
formes d’expression et permet
de communiquer différemment
avec l’autre, malgré le handicap ou la
maladie », explique Geneviève Baville,
référente culturelle.
La culture à l’hôpital contribue égale-
ment à ouvrir le CHRU sur son territoire.
Sur le plan thérapeutique, cette initiative
doit répondre à un besoin des publics
fragiles et des personnes qui avaient
jusqu’ici vu leur parcours culturel freiné
par la maladie. Elle facilite l’accomplisse-
ment du projet thérapeutique. Au-delà
des artistes locaux qui seront sollicités,
chacun peut participer à cette aventure
hospitalo-culturelle.
À ce titre, n’hésitez pas répondre au pro-
chain appel à candidatures lancé dès jan-
vier 2013 pour faire profiter le public ac-
cueilli de vos talents artistiques.
Le déploiement déjà évalué !
Une première évaluation de cette informatisation a été
réalisée. Il s’agissait de mesurer le degré d’appropriation
par les services des nouvelles fonctionnalités des dossiers
informatisés et ainsi envisager l’accompagnement ultérieur
nécessaire. Un plan d’actions en cinq chantiers a été établi :
Consolider le diagnostic Adapter l’outil aux métiers
et à la réalité du terrain (paramétrage, fonctionnalités)
Infrastructure : résoudre les problèmes de stabilité des
connexions et de lenteur Impacts sociologiques de l’infor-
matisation des process : envisager les nouvelles organi-
sations dans les services (mobilité, télétravail, ergonomie
etc.) Structuration du projet : passer d’un mode déploie-
ment à un mode d’exploitation (créer des relais à l’intérieur
des services)
V
Nos actions
Pédiatrie / Noël 2012
Participez au buzz
de Noël au profit
des enfants !
C
ette année encore, le
CHRU participe à l’opé-
ration « Noël magique ».
L’opération permet aux en-
fants hospitalisés de recevoir
des jouets le soir de Noël. Le
principe est simple : rendez-
vous sur www.pour-un-noel-
magique.net/avec/chu-
nimes, choisissez "le chu de
Nîmes", entrez vos prénom
et adresse mail puis validez !
La sécurité du site vous pro-
tège contre tout spam.
Pour chaque vote, les partenaires de l’opération offrent 1 de
jouets au service de pédiatrie de l’hôpital. En votant et en relayant
l’information, le grand public peut donc couvrir de jouets les en-
fants accueillis au CHRU.
La simple inscription à cette édition 2012 du "Noël magique" a
d’ores et déjà permis à l’établissement d’être crédité de 250 de
jouets. En 2011, les enfants du service de pédiatrie s’étaient vu offrir
550 de jouets.
Chaque internaute peut également déposer un petit mot à l'atten-
tion des enfants hospitalisés, de leurs familles et du personnel qui
passent les fêtes à leurs côtés.
Rendez-vous, sans plus attendre sur
www.pour-un-noel-magique.net/avec/chu-nimes
Merci de votre participation !
Prévention
La grippe arrive : il est encore
temps de se vacciner
L
a grippe peut vous atteindre et vous pouvez la trans-
mettre : à vos proches, aux plus fragiles, aux patients.
Protégez-vous et protégez-les en vous faisant vacciner !
Le CHRU prend en charge votre vaccination sur l'en-
semble des sites (personnel et étudiants).
Prenez rendez-vous en appelant le service de Santé au
travail au
8 30 40
,
8 39 67
ou
8 43 01
.
Nouveauté
Une unité de soins palliatifs
unique dans le Gard
L
'Unité de Soins Palliatifs (USP) du CHRU est fonctionnelle depuis le 12 novembre.
Sous la responsabilité du Dr Sylvie Blanchard, cette structure, située au 1er étage du Pavillon
4, est pour l’heure dotée de 10 lits.
La création de ce service, exclusivement dédié aux soins palliatifs, s’inscrit dans une politique à
long terme de développement de la culture palliative à l’hôpital et sur le territoire. Dans cette
unité, sont pris en charge par une équipe pluridisciplinaire (médecins, cadre de santé, infirmières,
aides-soignantes, agents de service hospitaliers, secrétaire, assistante sociale, musicothérapeute,
kinésithérapeute, psychologue, ergothérapeute, diététicienne) les cas complexes dont l’accom-
pagnement thérapeutique peut être source de difficultés dans les autres services du CHRU. A
ce titre, son action sera complémentaire de celle effectuée par l’Equipe Mobile en Soins Palliatifs
(EMSP).
L’USP intègre l'entourage dans la prise en charge thérapeutique des patients. C’est pourquoi une
salle de repos pour les familles a été aménagée. De plus, les horaires des visites seront revus par
rapport aux horaires en vigueur dans les autres services de l’hôpital.
Les locaux de l’USP comprennent aussi une salle de réunion et plusieurs espaces d’accueil.
L'admission dans l'unité répond à des critères déterminés et n'est possible qu'après évaluation et
accord d'un médecin du service.
Pour plus de renseignements :
Dr Sylvie Blanchard au 04 66 68 70 60 ou [email protected]
Nathalie Duboys Des Termes au 04 66 68 30 71 ou [email protected]
Pour toute demande d'admission :
- d'un patient suivi par l'EMSP ou l'HAD, voir avec l'équipe.
- d'un patient non suivi, merci de faxer la demande d’admission au 8 31 24
Partenariat
LE CHRU aux côtés
des services de soins
infirmiers à domicile
Trois conventions ont été signées, le mardi 18 décembre,
entre le CHRU de Nîmes et les Services de Soins Infirmiers
à Domicile de l'agglomération nîmoise (Association nîmoise
aide à domicile aux anciens, réseau VIVADOM ; Croix rouge ;
Association protestante de service soins et aide à domicile
Nîmes - Saint-Christol-les-Alès - Uzès). Les partenariats établis
ont pour objet la prise en charge continue et coordonnée des
patients entre les établissements concernés grâce notamment
à une meilleure circulation de l’information médicale, paramé-
dicale, administrative et sociale au moment des transferts vers
l’une ou l’autre des structures. Il s’agit de favoriser le retour à
domicile des patients hospitalisés au CHRU, de limiter la durée
d’hospitalisation ou de l’éviter.
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