
1- Généralités : 
 
Les maladies valvulaires dégénératives (MVD), également 
connues sous les appellations d’endocardiose nodulaire ou 
maladie dégénérative myxomateuse chronique, représentent la 
condition cardiaque canine acquise la plus fréquemment 
rencontrée.1 Il est soutenu que plus de 75% des chiens 
présentés en insuffisance cardiaque le sont secondairement à 
cette affectation,2-6 conférant une importance clinique et 
économique indéniable  aux MVD. 
 
C’est bien connu, les MVD se caractérisent par une longue 
période asymptomatique, au cours de laquelle les lésions au 
niveau du tissu valvulaire progressent, menant à une 
augmentation éventuelle de l’incompétence valvulaire (fuite 
ou régurgitation), activation des mécanismes neuro-
endocriniens de compensation (SRAA) et dilatation 
atriale/ventriculaire. À ce jour, malgré la recherche active 
portant sur les causes et origines des MVD, la compréhension 
des mécanismes physiologiques à l’origine de la 
dégénérescence des tissus valvulaires demeure encore très 
vague.  
 
Il devient donc important pour le praticien de se pencher 
sur la détection précoce des signes cliniques, l’éducation 
du client ainsi que de cerner les facteurs pouvant mener à 
une détérioration de la condition, vers un stade clinique ou 
symptomatique (ce qui représente généralement le moment de 
la consultation en urgence…). 
 
 
 
 
 
2-Thérapie : 
 
Les principaux objectifs visés par la thérapie des MVD 
incluent la diminution de la sévérité de la régurgitation, 
prévenir ou diminuer la congestion pulmonaire, maintenir le 
débit cardiaque ainsi que les réserves cardiovasculaires. 
Ces différents buts pourront être recherchés via des 
modalités chirurgicales et/ou médicales.