81 Sonde verticale géotermique Système de chauffage par

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chauffage
Sonde verticale géotermique
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Système de chauffage par collecteurs horizontaux
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Préconisations
Le matériel des tubes doit remplir ces exigences :
—Etre résistant à la pression du terrain
—Etre résistant à l’acidité du sol
—Etre étanche à l’air et aux gaz ( vapeur d’eau, radon )
Energie fournie
30 à 50 MJ / m² de terrain
Surface nécessaire
De manière générale, il faut prévoir une capteur occupant 3 à 4 fois la surface des locaux à chauffer
Choix d’utilisation
Pour diverses raisons, cette technique est nettement moins utilisée que celle des sondes verticales :
—Effet sur la végétation touchée, dépendant de la surface des collecteurs
—Importance de la surface à occuper
—
Variations climatiques subies par une installation située à moins de 15 m de profondeur gel du terrain
—Epuisement thermique du terrain rapide
Conclusion / exemple de système bivalent :
Pendant les périodes très froides, la relation entre l’énergie utilisée pour produire la chaleur et la chaleur réellement fournie peut
être mauvaise. Il est conseillé d’utiliser plutôt une installation bivalente, c’est-à-dire complétée par une installation de chauffage
qui fournit le complément de chaleur nécessaire. La pompe à chaleur géothermique peut être complétée par une installation
fonctionnant à l’énergie solaire.
281
ANnexes
Installation bivalente ECS solaire + chauffage par PAC géotermique
----Schéma D7
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Installation thermique pour une maison de 600 m² / 6 pers max dont l’isolation est moyenne :
—
PAC 25 kW : 3 sondes verticales de 125 m
—Solaire : 6 m² de panneaux
—
Prix : environ 43 000 euros ( prix hors installation du réseau de distribution )
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A15 conclusion
Dans le Limousin, l’énergie bois est privilégiée ; elle permet une autonomie totale de chauffage et présente des taux de
rendement assez élevés. On préconisera des installations à chargement automatique pour un usage collectif. Un réseau
de distribution de chauffage à distance sera alors envisagé. D’autre part, la région de Vassivière est déjà pourvue d’usines
pour l’approvisionnement en plaquettes.
Pour une chaudière à bois à chargement automatique, le système de chauffage à distance n’est rentable qu’à
partir du moment où la distance entre les maisons est de l’ordre de 20 à 30m. Une chaudière alimentera un groupe de 10
maisons minimum.
Une installation solaire thermique peut assurer la totalité du chauffage de l’eau chaude sanitaire, à 55°C. Par sécurité,
en cas exceptionnel d’apport solaire insuffisant, un chauffage d’appoint électrique assurera l’eau chaude sanitaire.
Il est plus avantageux d’utiliser l’énergie solaire, en tant que chauffage d’appoint en combinaison avec d’autres systèmes de
chauffage comme la pompe à chaleur, ou pour la préparation de l’eau chaude sanitaire uniquement.
La pompe à chaleur géothermique peut assurer en partie le chauffage basse température. Elle peut être complétée
par un chauffage thermique solaire, en appoint, ainsi que par un système électrique par sécurité.
Du fait de ces basses températures, l’eau sanitaire ne doit pas être chauffée par le système des PAC, au risque de problèmes
hygiéniques et de pertes de rendement. De ce fait, le chauffage sera nécessairement un système de chauffage par le sol.
Pendant les périodes très froides, la relation entre l’énergie utilisée pour produire la chaleur et la chaleur réellement
fournie peut être mauvaise. Il est conseillé d’utiliser plutôt une installation bivalente, c’est-à-dire complétée par une installation
de chauffage qui fournit le complément de chaleur nécessaire. La pompe à chaleur géothermique peut être complétée par une
installation fonctionnant à l’énergie solaire.
Pour l’alimentation en chaleur du centre aquarécréatif, capteurs et bois ou PAC et bois, les deux sont possibles.
Les capteurs sont peut-être plus écologiques car ils n’utilisent pas d’électricité. La PAC est sans doute moins chère.
Une fois les bassins chauffés, il faut très peu d’énergie pour maintenir la température, les capteurs peuvent donc servir au
pré-chauffage de l’eau chaude sanitaire. Cela dit, il ne faudrait pas que le bassin extérieur soit chauffé, car, dans ce cas, il
faudrait beaucoup plus d’énergie.
Toutes ces installations génère une petite pollution sonore à prendre en compte lors de la conception d’un bâtiment.
Les vibrations sont cependant souvent traitées dès la fabrication des éléments constituant l’installation.
282
chauffage
A2systèmes de distribution
Dans tous les systèmes de chauffage, du plus simple au plus complexe, on peut distinguer 3 éléments de base :
—La production de chaleur
—La distribution
—L’émission
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A21fluide caloporteur medium de transport
Les médiums de transport les plus courants sont l’eau et l’air. On aura donc des systèmes à eau ( chauffage central avec distribution par tuyaux et radiateurs ) ou des systèmes à air chaud ( chauffage central avec gaines de distribution d’air chaud ).
L’air n’est pas un bon caloporteur, surtout si on le compare à l’eau :
—La chaleur spécifique de l’eau est quatre fois plus grande que celle de l’air
—Un m3 d’eau transporte, pour la même différence de température, 3500 fois plus de chaleur
Un chauffage à air ne peut pas distribuer de l’air dépassant environ 30°C,et l’air conditionné ne doit pas être distribué à
moins de 18°C, car se serait inconfortable.
Si l’on tient compte des différences de température, l’eau peut transporter, par unité de volume 7000 fois plus de
chaleur, et 15 000 fois plus de chaleur que l’air pour le chauffage.
Le transport de chaleur par l’air demande beaucoup de place ; pour transporter la même quantité de chaleur, la section
des conduits d’air doit être environ 2000 fois plus grande, ou leur dimension environ 45 fois plus grande.
Une plus grande dimension de conduit implique aussi une plus grande surface de déperdition.
Pour toutes ces raisons, le transport de chaleur avec l’air devrait être évité autant que possible.
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A22 distribution conduites à distance
Le système de distribution de chaleur collectif a un meilleur rendement, et est souvent plus économique que les chauffages
individuels.
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A221principe de chaleur à distance
La chaleur à distance est une énergie thermique produite dans une centrale et distribuée à distance au moyen d’un fluide
caloporteur.
Les systèmes de distribution de chaleur par conduite à distance se caractérisent par le fait que des quartiers, des villes, ou des
régions peuvent être approvisionnés par une ou quelques sources de chaleur performantes.
Un système de distribution de chaleur par conduit à distance se compose essentiellement de quatre parties :
—La source de chaleur
—Le réseau de distribution avec des conduits de transport et des réseaux locaux
—Le poste de transfert avec des organes d’arrêt, de réglage, de mesure et de sécurité
—L’installation du consommateur pour le chauffage des locaux, la production d’eau chaude sanitaire
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Principe de fonctionnement d’un système de distribution de chaleur par conduite à distance
283
----Schéma G1
ANnexes
A222 composition
Il s’agit d’un réseau de circulation sous pression constitué de tuyaux isolés thermiquement. Un réseau à eau chaude nécessite
des pompes de circulation.
Les structures réticulaires usuelles sont :
—Le réseau radial, simple et clair proportionnellement bon marché, mais aussi sujet à plus de coupures que
les autres
—Le réseau en boucle
—
Réseau en mailles, beaucoup plus coûteux
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Schéma d’une toiture inversée
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Pour éviter au maximum les pertes de distribution, tout le réseau est isolé. On travaille avec une température d’aller aussi basse
que possible, et, si possible, on fait varier la température ne fonction de la température extérieure. On préfère pour ces raisons,
l’utilisation d’une structure mixte.
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A223raccordement sur une conduite à distance
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Raccordement d’une conduite de chauffage à distance
----Schéma G3
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A23 émission de chaleur
A231 chauffage à haute température / corps de chauffe
A2311
différents corps de chauffe
L’émission de chaleur d’un corps de chauffe se dissocie en deux parties. Une partie par convection, transfert de la chaleur par
mouvement d’air autour des corps de chauffe ; une autre partie par rayonnement, échange entre la surface du corps de chauffe
et les différentes surfaces de la pièce.
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Radiateur
rayonnement : 30% convection : 70%
Paroi chauffante
rayonnement : 40% convection : 60%
Convecteur
rayonnement : 10% convection : 90%
284
chauffage
L’émission de chaleur des 3 types de corps de chauffe :
—
Paroi chauffante, émission principalement par rayonnement
—
Radiateur, émission par rayonnement et convection
—Convecteur, émission par convection principalement
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Différents corps de chauffe
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A2312
situation des corps de chauffe
L’emplacement des corps de chauffe :
—
Pas d’installation de bancs au-dessus de convecteur esthétiquement une bonne solution, par contre un
non-sens du point de vue du chauffage, surtout si un revêtement latéral est ajouté
—Importance de l’isolation des contre cœurs. Le coefficient de déperdition thermique est le plus mauvais
précisément à l’endroit du mur où la différence de température entre intérieur et extérieur
—Eviter les rideaux jusqu’au sol devant les corps de chauffe
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Emplacement des corps de chauffe
----Schémas G5
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Il est possible dans de nombreux cas que des corps de chauffe placés contre une cloison intérieure offrent un confort satisfaisant,
si la construction remplie les critères suivants :
—Une bonne isolation thermique des murs extérieurs
—Des fenêtres à vitrage isolant triple ou spécial
—Une étanchéité sur les battues des fenêtres
—
Raccords des cadres aux ouvrages contigus
285
ANnexes
Profils de température
----Schémas G6
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A232 chauffage basse température / chauffage par le sol
Les installations de chauffage des générations précédentes réchauffaient l’eau à des températures avoisinant les 90°C, ce que
nous considérons aujourd’hui comme insensé. Car avec une eau de chauffage circulant à travers la maison environ de 35° à
45°C, les pertes de chaleur sont nettement diminuées.
Le chauffage est transmis par le sol par rayonnement à 45% et par convection à 55%
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Principe de chauffage par le sol
----Schéma G7
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A24régulation
A241 différents systèmes de régulation
Il existe trois sortes de régulation :
—
Régulation manuelle
on détermine manuellement directement à la chaudière, la température de départ voulue ; l’utilisation d’une
minuterie permet de contrôler le chauffage suivant les conditions atmosphériques
—Thermostat intérieur
agit sur la température de départ, placé dans un local pilote comme la pièce de séjour ; on le règle en fonction
du dégagement de chaleur intérieure et du rayonnement solaire
—
Régulation par sonde extérieure
maintient la température de départ à un niveau aussi bas que possible. Les appareils effectuent un réglage
progressif et à long terme de la courbe de chauffage. Ce système doit être équipé d’un programme de
présélection ( jour / nuit week-end ) et d’une minuterie. Elle doit être placée dans un endroit ensoleillé comme la
pièce de séjour et non à l’ombre des balcons, avant-toits, maisons voisines ou des arbres. Elle ne doit pas
être montée au-dessus des fenêtres et des prises d’air des ventilateurs, ni sur des parois mal isolées.
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A242principe de réglage
Le réglage peut se faire par action du thermostat sur la chaudière directement, ou par action sur la vanne mélangeuse.
Le groupe secondaire prélève de l’eau chaude dans le distributeur primaire et la mélange avec de l’eau ‘froide’ du
retour pour préparer de l’eau tiède qui circulera dans les radiateurs.
286
chauffage
Principe de réglage de la température par vanne mélangeuse
----Schéma G8
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A25 conclusion
Le médium caloporteur doit être de l’eau.
Si la distribution de chaleur correspond à un système de chauffage à distance, dans le cas d’une production de chaleur par
combustion de bois, d’un système solaire thermique d’une pompe à chaleur, le réseau de circulation sera mixte.
A Vassivière, pour des raisons budgétaire, on préconisera une centrale thermique collective, lors de l’utilisation
du chauffage à bois.
L’émission de chaleur dans le bâtiment, dépend du système de production de chauffage utilisé.
Si l’on préconise une pompe à chaleur, le système de distribution devrait obligatoirement se faire par chauffage basse température, c’est-à-dire, chauffage par le sol, par les parois ou par le plafond.
Si le système de production est une chaudière à bois ou une série de capteurs solaires, la distribution peut se faire
par chauffage haute température, c’est-à-dire, radiateurs ou convecteurs, ou par chauffage basse température ; cependant,
le chauffage basse température est plus intéressant, tant au niveau du confort que du coût ( économie d’énergie due à une
baisse des déperditions de chaleur ).
Le choix du système d’émission de chaleur dépend également du système de distribution. Il est préférable d’utiliser
un système d’émission haute température pour le chauffage à distance.
En fonction du système d’émission, certaines préconisations sont à prendre en compte.
On préconise la régulation de chaleur par sonde extérieure, pour une gestion plus simple et plus économique du chauffage.
La régulation par régulateur automatique est à préconiser. L’appareil permet un réglage optimal du chauffage sans
qu’il faille agir continuellement sur les vannes, ou organes de réglages.
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A3mesures passives
Certaines mesures, dites passives, servent à améliorer le confort thermique du bâtiment. Elles encadrent le projet d’architecture dès
les premières esquisses, pour optimiser, ce qui nous intéresse dans le cas présent, la consommation énergétique de la maison. Elles
regroupent des préconisations sur l’isolation thermique de l’enveloppe du bâtiment, ainsi que sur l’inertie thermique, le chauffage solaire
passif et le refroidissement passif.
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A31 isolation
En hiver, l’enveloppe du bâtiment doit limiter les déperditions de chaleur, pour trois raisons importantes :
—Eviter que la température intérieure des parois extérieures soit trop basse, ce qui crée un inconfort
—Eviter les moisissures et la condensation ( cf. humidité ) qui créent un climat intérieur malsain
—Limiter la consommation d’énergie pour la chauffage, aussi bien pour des raisons économiques que pour
protéger l’environnement
287
ANnexes
Principe de réglage de la température par vanne mélangeuse
----Schémas H11, H12, H13
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Comparaison des besoins en chaleur pour le chauffage et l’ECS pour un même bâtiment
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Comparaison des besoins en chaleur pour le chauffage et l’ECS pour un même bâtiment
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A311 isolation thermique
A3111principe
Par définition, un matériau isolant thermique qui conduit mal la chaleur, que ce soit par conduction, convection ou rayonnement.
Avec une épaisseur relativement faible, il présente une résistance thermique suffisante pour les besoins envisagés. Les principes
physiques utilisés dans les matériaux isolants sont :
—
Pour éliminer la conduction, il faut éliminer la matière. Le vide ne conduit pas la chaleur. On utilise des
matériaux peu conducteurs s ( notamment des gaz, de préférence lourds, ou des solides non métalliques )
—
Pour éliminer la convection, il faut immobiliser ou supprimer les fluides
—
Pour éliminer le rayonnement, il faut des écrans opaques au rayonnement, ou des surfaces non émissives,
donc réfléchissantes
—
Pour éliminer l’évaporation – condensation, il faut utiliser des matériaux secs
Dans le bâtiment, c’est l’air immobilisé qui est l’isolant utilisé.
288
chauffage
A3112
qualités de l’isolant
Les caractéristiques suivantes sont également importantes :
—
Résistance au feu
—
Résistance mécanique
—Etanchéité à l’air
—
Résistance à la diffusion de vapeur d’eau
—
Faible absorption d’eau par immersion, flottaison et par diffusion
—Stabilité dimensionnelle et comportement à la chaleur
—Qualités acoustiques
—
Prix
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A3113
matériaux
Le matériau idéal dépend de son application. La mousse de verre ou le polyuréthane sont beaucoup trop chers pour être placés
entre deux murs, où la laine de verre ou le polystyrène expansé conviennent parfaitement. Par contre, il serait insensé d’utiliser
ces deux derniers matériaux dans une application où ils seraient exposés à l’eau, car ils seraient rapidement détrempés.
Certains isolants sont destinés à des applications très spécifiques :
—Le polystyrène extrudé s’utilise en toiture inversée, car il supporte bien les intempéries
—La mousse de verre convient aux applications où une résistance à la compression élevée o une étanchéité
à l’eau parfaite est essentielle
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A312 application des isolants thermiques
A3121parois homogènes
Certains matériaux présentent une conductivité thermique apparente relativement faible, tout en ayant une résistance mécanique
suffisante pour en faire des parois. Ce sont :
—Le bois massif
—La brique alvéolée
—La brique en terre cuite porosifiée
—Le béton cellulaire
La conductivité thermique apparente de ces matériaux n’est toutefois pas aussi basse que celle des isolants spécifiques, et
l’épaisseur des parois doit être suffisante ( 40 cm et plus ) pour garantir une isolation conforme aux normes actuelles.
Des bâtiments anciens ont été construits en paroi homogènes de maçonnerie à la chaux, de torchis, voire de pierre de
taille. Ces derniers matériaux n’assurent pas une isolation thermique suffisante selon les critères modernes, mais leur épaisseur
souvent très importante leur donne une bonne inertie thermique telle que le confort intérieur reste agréable.
Le bois massif présente de bonne qualité tant statique que thermique, et a été largement utilisé pour les chalets. Cette
solution est toutefois trop coûteuse à l’heure actuelle.
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A3122
dalles de toiture
L’isolant dans les dalles toitures plates classiques est placé entre une barrière à la diffusion de vapeur, elle-même posée sur la
dalle, et la couche d’étanchéité. L’isolant doit résister à la compression, et à des températures élevées. On utilise :
—
Polyuréthane
—Mousse de verre
—
Fibres minérales
—
Polystyrène
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Dalle de toiture classique sans protection
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Dalle de toiture classique avec protection
289
----Schémas H1
ANnexes
A3123
toiture inversée
Dans la toiture plate inversée, l’isolant est placé au-dessus de l’étanchéité, elle-même directement posée sur la dalle. Des dalles
de béton ou du gravier chargent les plaques d’isolant, les protégeant du soleil et les empêchant de s’envoler. Un feutre drainant
est posé sous l’isolant, l’empêchant de se coller à cette application ; un autre feutre doit être placé sous le gravier, pour éviter
que celui-ci ne se glisse entre les plaques. On utilise :
—Le polystyrène extrudé ayant une pellicule étanche à l’eau sur ses deux faces
Cependant, beaucoup restent sceptiques sur la toiture inversée : est-elle justifiable et avantageuse.
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Toiture inversée
----Schémas H
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A3124
toiture verte
L’ensemencement des toitures plates, soit sur une certaine épaisseur de terre ( toiture-jardin ) soit sur du gravier à faible teneur en
terreau ( toiture verte maigre ) permet d’une part de stabiliser la température de la toiture, et d’autre part d’amortir les crues suite
aux averses en gardant l’eau plus longtemps sur les toits.
Ce genre de toiture est donc recommandable, mais nécessite des précautions particulières quand à son isolation thermique et
son étanchéité :
—Eviter de planter des espèces perforantes
—
Poser une couche anti-racine sur l’étanchéité
—Ne pas utiliser le système de la toiture inversée
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Toiture végétalisée, végétation extensive
----Schémas H3
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A3125
toitures et parois ventilées
L’isolant posé dans ces éléments de construction est bien protégé des intempéries par les tuiles et une sous-toiture ou par un
bardage. Les charges mécaniques de la toiture ou du bardage sont supportées par le lattage et le contre-lattage ou par des
supports ad hoc.
Tout isolants convient donc, notamment les moins chers ; on utilise souvent des fibres minérales légères en rouleaux, faciles à
poser entre les chevrons. Le polystyrène expansé à faible densité convient aussi.
Pour ces parois, il faut particulièrement veiller à assurer l’étanchéité de l’air, en particulier pour les constructions bois.
Si le plafond n’est pas étanche lui-même il faut poser une feuille d’étanchéité à l’air ( feuille de polyéthylène à joints collés ) entre
le lambris intérieur et la couche isolante.
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Toiture et parois ventilée
290
----Schémas H4
chauffage
A3126
isolation entre deux parois
Dans ces éléments, l’isolant est bien protégé, et pratiquement n’importe quel isolant convient.
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Isolation entre deux murs, porteur à l’intérieur
----Schémas H5
—————————————————————————————————————————————————————
A3127ponts thermique
Isolation interne, présence d’un pont thermique
Dans l’exemple de toit plat montré ci-dessous, l’absence de continuité de l’isolation, à l’intersection du toit et du mur, provoque un pont
thermique qui aboutit, lorsqu’il fait froid à l’extérieur, à des températures de parois de près de 10° C dans une pièce chauffée à 20° C.
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Principe de pont thermique matériel
Principe et simulation thermique pour un toit plat avec une isolation intérieure avec pont thermique
Principe et simulation thermique pour un toit plat avec une isolation intérieure sans pont thermique
----Schémas H6
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Isolation extérieure, pas de pont thermique
Dans le même exemple de toit plat que précédemment, nous avons remplacé l’isolation interne par une isolation externe continue. La continuité de l’isolation sur l’extérieur de la façade assure une température élevée et homogène du toit et des murs qui
élimine les risques de condensation et donc de dégâts dus aux moisissures.
Fenêtres
Le profil d’aluminium ou d’autre matériau liant les glaces des vitrages isolants constitue un pont thermique dont il faut tenir
compte. Les cadres de fenêtres constituent la partie la moins bien isolée d’une enveloppe de bâtiment. Dans l’habitat ils représentent 15 à 40% de la fenêtre. Il faut réduire la part de cadre.
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type de cadre
coefficient de déperdition thermique k en
W / m²K
métal sans dissociation thermique
6
métal avec dissociation thermique
2,5 à 4,5
plastique
1,8 à 2,5
bois / métal
1,8 à 2,2
bois
1,6 à 2,0
291
ANnexes
Pertes thermiques de différents cadres de fenêtres
----Schéma H7
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Le verre est un relativement bon conducteur de la chaleur. De ce fait, la résistance thermique du vitrage provient essentiellement
des couches limites intérieure et extérieure et des lames d’air ou de gaz emprisonnées entre les volumes de verre. C’est pourquoi
on enferme une ou plusieurs lames d’air entre deux vitrages : doubles fenêtre, fenêtre double, vitrage isolant double ou triple.
Entre deux vitrages, les échanges thermiques se font par conduction, convection et rayonnement. Dès lors, les échanges thermiques d’une lame de gaz dépend :
—De son épaisseur : à faible épaisseur, la convection est bloquée mais la conduction domine ; à forte
épaisseur,
la conduction est pratiquement nulle mais la convection a libre cours
—Du type de gaz : les gaz lourds conduisent moins bien la chaleur que les gaz légers
—De l’état des surfaces : les échanges par rayonnement sont réduits si les surfaces limitant la lame de gaz
réfléchissent bien et absorbent mal le rayonnement visible.
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Principes d’isolation d’une fenêtre
----Schéma H8
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type de verre
coefficient de déperdition thermique k en W / m²K
simple
5,6
double 4 / 12 / 4 3,0
double isolation renforcée
1,5
triple
2,0
double + 1 film
1,25
double + 2 films
0,65
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On préconisera l’utilisation de double vitrage antiémissivité, dit à isolation renforcée, qui comporte un revêtement spécial qui
intercepte le rayonnement infrarouge émis par les parois et le mobilier de la pièce. Le pouvoir isolant de ce vitrage se trouve
nettement renforcée, pour un surcoût de plus en plus minime ( 10 à 15% par rapport au double vitrage classique ). Son isolation
peut être renforcée avec l’utilisation de films.
Le choix de l’orientation des différents vitrages doit être fait avec soin. Il résulte toujours d’un double compromis :
bénéficier du maximum de soleil en hiver et s’en protéger en été. Contrairement à une idée bien reçue, ce n’est pas plein sud
que l’ensoleillement est maximal sur un vitrage vertical, mais de l’est au sud-est et du sud-ouest à l’ouest. Une surface verticale
orientée à 120° vers l’est ou l’ouest à partir du sud, c’est-à-dire presque nord-est ou nord-ouest.
Cependant, les pertes thermiques de la fenêtre sont compensées par les gains solaires : le verre laissent entrer le
292
chauffage
rayonnement solaire qui éclaire et chauffe le bâtiment.
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A32 chauffage et refroidissement passif
Le chauffage et le refroidissement passif consistent à contrôler au mieux l’énergie du rayonnement solaire entrant dans le bâtiment, essentiellement par les fenêtres. En climat tempéré, la moitié des besoins en chauffage sont couverts par ce système, et
un excellent confort estival est assuré
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A321 captage solaire passif
A3211principe
Le chauffage solaire passif consiste à utiliser la chaleur du soleil directement, sans utilisation de techniques spécifiques, pour
diminuer les besoins en énergie de la maison de 30 à 50%.
Ces apports solaires dépendent de :
—L’ensoleillement normalement présent sur le site
—L’orientation des surfaces réceptrices
—L’ombrage permanent
—Caractéristiques de transmission et d’absorption solaire des surfaces réceptrices
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A3212
matériaux
Les surfaces qui captent l’énergie solaire sont principalement les vitrages, mais aussi les parois et les planchers intérieurs des
surfaces ensoleillées, les parois situées derrière un revêtement transparent, et même toute surface opaque exposée au soleil.
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Capacité thermique en Wh / m3 Vitesse de transfert* Effusivité en Ws½ / ( m²°C )
béton
600
4.1
32.3
pierre lourde ( type granite )
505
5.8
39.0
pierre calcaire
490
5.3
34.3
brique de terre cuite
455
3.8
34.3
parpaings
450
4.1
24.0
bois dur ( chêne, hêtre )
435
1.7
10.0
brique de terre crue
425
2.4
21.6
bois tendre ( peuplier, résineux ) 300
1.5
6.0
plâtre
270
1.5
6.0
béton cellulaire
150
3.1
6.0
polystyrène
6.9
5.8
0.5
laine minérale
3.5
8.1
0.4
*épaisseur du matériau traversée en 1heure )
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A3213fonctionnement
Le rayonnement solaire entrant par les fenêtres est transformé en chaleur à l’intérieur du bâtiment, et contribue ainsi au
chauffage des locaux.
Il convient de suivre les directives suivantes :
—Implanter sa maison sur un site dégagé ; les collines, montagnes ou maisons avoisinantes peuvent
réduire l’ensoleillement
—Ménager le plus de surfaces de captage possibles orientées du sud ouest au sud est et les dimensionner
pour utiliser le soleil au maximum,
surtout l’hiver : fenêtres, portes vitrées, vérandas et parois opaques
—Lorsque la température extérieure est clémente et qu’il fait beau, ces surfaces apportent trop de gains.
En particulier, il faut munir les fenêtres de protection solaires efficaces, donc extérieures pour la protection
d’été : stores, volets, etc. mobiles. Des arbres à feuilles caduques sont souvent proposés, car ils apportent
une ombre plus fraîche que les stores.
—
Répartir la chaleur dans toute la zone habitée : grouper les zones chaudes plutôt au sud, placer les zones
plus fraîches au nord
—Utiliser une régulation thermique tenant compte des gains solaires et des caractéristiques de chauffage
—Stocker la chaleur à l’intérieur de la maison avec :
—L’isolation des murs à l’extérieur
—L’utilisation de matériaux de construction qui ont une bonne inertie thermique ce qui permet de stocker la
chaleur le jour et de la restitue la nui
293
ANnexes
Principes de chauffage solaire passif
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A322refroidissement passif
A3221principe
Le refroidissement passif consiste à mettre à profit tout phénomène abaissant la température intérieure et ne consommant ­pas
d’énergie.
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A3222fonctionnement
En premier lieu, on cherche à réduire les gains de chaleur solaire et interne, en installant des protection solaires efficaces
et en évitant d’utiliser des appareils à faible rendement.
On évacue l’excédent de chaleur en ventilant fortement. Cette technique d’usage général est applicable dans tout
type de bâtiment, mais ne fonctionne que lorsque la température extérieure est plus basse que la température de confort. Si ce
n’est pas le cas, on peut appliquer le refroidissement passif par ventilation nocturne.
Celui-ci consiste à refroidir la structure du bâtiment à l’aide de la ventilation naturelle, de manière à permettre à cette
structure d’accumuler la chaleur générée dans la journée. Il comprend donc 2 périodes : la période de refroidissement et la période
de protection.
Période de refroidissement
Tant que la température extérieure est inférieure à la température intérieure ( en général pendant la nuit ), des ouvertures sont pratiquées dans le bâtiment de manière à permettre à l’air chauffé par la structure du bâtiment de s’échapper, et à l’air frais extérieur
de s’infiltrer. Le bâtiment est ainsi aéré et refroidi pendant cette période
Période de protection
Tant que la température de l’air extérieur est plus élevée que celle de l’air intérieur, la ventilation est réduite au minimum nécessaire pour assurer une bonne qualité d’air. Les gains de chaleur résiduelle chauffent le bâtiment mais, la structure étant froide et
massive, ce réchauffement est relativement lent. Dans de bonnes conditions, on évite de dépasser les limites d’un bon confort
thermique
—————————————————————————————————————————————————————
principe de refroidissement passif
294
----Schéma H10
chauffage
A3223règles générales
Ce refroidissement naturel ne peut marcher que sous certaines conditions
Conditions liées au climat :
—La température moyenne, sur 24h, ne doit pas être trop élevée
—Le climat doit être tel que la déshumidification de l’air ne soit pas nécessaire
—L’amplitude des variations jour-nuit de la température de l’air doit être importante ( minimum 5°C )
Conditions liées au bâtiment :
— Les gains de chaleur doivent être limités de manière à éviter la surchauffe : protections solaires extérieures
mobiles efficaces, utilisation d’équipements à faible consommation d’énergie, généralisation de l’éclairage naturel
—
Possibilité d’assister le refroidissement naturel par un refroidisseur artificiel
—————————————————————————————————————————————————————
A323 inertie thermique
A3231principe
Si on désire stabiliser le climat intérieur, utiliser les gains solaires passifs de manière optimale et faciliter la climatisation passive, il
faut une inertie thermique élevée. Dans ce cas, l’isolation doit se situer à l’extérieur de la masse de stockage, elle-même formée
de matériaux lourds, d’effusivité thermique supérieure à 700 Ws½ / ( m²K ). La constante de temps des pièces à haute inertie
thermique doit dépasser les 100 heures.
Si en revanche, on désire que la pièce se chauffe ou se refroidisse rapidement, il faut une inertie thermique faible.
Pour cela, on réalise les parois en éléments ou matériaux légers, ou on tapisse les parois d’une couche de matériaux isolant,
protégée par une mince couche de matériau léger, dont l’effusivité thermique est inférieure à 700 Ws½ / ( m²K ) : lambris bois,
matière plastique, éventuellement placoplâtre.
—————————————————————————————————————————————————————
A3232règles générales
Pour des locaux occupés de jour, l’inertie thermique du local doit être grande. Elle est maximale si un matériau dense ( béton,
maçonnerie ) d’au moins 10 cm d’épaisseur est apparent sur toutes les parois ( plafond, plancher, murs ). Des épaisseurs trop
grandes ( plus de 20 cm depuis la surface ) sont par contre inutiles.
Il faut limiter autant que possible les surfaces recouvertes de matériau isolant ( faux plafond, moquettes, lambrissages,
tapisseries épaisses ).
Une isolation suffisante doit être placée à l’extérieur. Il importe en effet que la masse intérieure de la paroi ne soit pas
chauffée de l’extérieur.
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A33 conclusion
L’isolation thermique doit être posée à l’extérieur des éléments porteurs, pour éviter des ponts thermiques. Le choix des matériaux isolants dépend des éléments à isoler. Il faut réduire la part de cadre de la fenêtre ; le bois sera utilisé au maximum pour
la construction des cadres. On préconisera l’utilisation de double vitrage antiémissivité, dit à isolation renforcée, qui comporte
un revêtement spécial qui intercepte le rayonnement infrarouge émis par les parois et le mobilier de la pièce. Le pouvoir isolant
de ce vitrage se trouve nettement renforcée, pour un surcoût de plus en plus minime ( 10 à 15% par rapport au double vitrage
classique ). Son isolation peut être renforcée avec l’utilisation de films.
Le choix de l’orientation des différents vitrages doit être fait avec soin. Il résulte toujours d’un double compromis :
bénéficier du maximum de soleil en hiver et s’en protéger en été. Contrairement à une idée bien reçue, ce n’est pas plein sud
que l’ensoleillement est maximal sur un vitrage vertical, mais de l’est au sud-est et du sud-ouest à l’ouest. Une surface verticale
orientée à 120° vers l’est ou l’ouest à partir du sud, c’est-à-dire presque nord-est ou nord-ouest.
Le chauffage solaire passif est effectif s’il répond aux directives suivantes :
—Implanter sa maison sur un site dégagé ; les collines, montagnes ou maisons avoisinantes peuvent
réduire l’ensoleillement
—Ménager le plus de surfaces de captage possibles orientées du sud-ouest au sud est et les dimensionner
pour utiliser le soleil au maximum, surtout l’hiver : fenêtres, portes vitrées, vérandas et parois opaques
—Lorsque la température extérieure est clémente et qu’il fait beau, ces surfaces apportent trop de gains.
En particulier, il faut munir les fenêtres de protections solaires efficaces, donc extérieures pour la protection d’été : stores, volets, etc. mobiles. Des arbres à feuilles caduques sont souvent proposés, car ils apportent une
ombre plus fraîche que les stores.
—
Répartir la chaleur dans toute la zone habitée : grouper les zones chaudes plutôt au sud, placer les zones
plus fraîches au nord
—Utiliser une régulation thermique tenant compte des gains solaires et des caractéristiques de chauffage
—Stocker la chaleur à l’intérieur de la maison avec :
295
ANnexes
—L’isolation des murs à l’extérieur
—L’utilisation de matériaux de construction qui ont une bonne inertie thermique ce qui permet de stocker la
chaleur le jour et de la restituer la nuit
Le refroidissement naturel ne peut marcher que sous certaines conditions.
Conditions liées au climat :
—A température moyenne, sur 24 heures, elle ne doit pas être trop élevée
—Le climat doit être tel que la déshumidification de l’air ne soit pas nécessaire
—L’amplitude des variations jour-nuit de la température de l’air doit être importante ( minimum 5°C )
Conditions liées au bâtiment :
—Les gains de chaleur doivent être limités de manière à éviter la surchauffe : protections solaires extérieures
mobiles efficaces, utilisation d’équipements à faible consommation d’énergie, généralisation de l’éclairage naturel
—
Possibilité d’assister le refroidissement naturel par un refroidisseur artificiel
On évacue l’excédent de chaleur en ventilant fortement. Cette technique d’usage général est applicable dans tout type de bâtiment, mais ne fonctionne que lorsque la température extérieure est plus basse que la température de confort. Si ce n’est pas le
cas, on peut appliquer le refroidissement passif par ventilation nocturne.
Celui-ci consiste à refroidir la structure du bâtiment à l’aide de la ventilation naturelle, de manière à permettre à cette
structure d’accumuler la chaleur générée dans la journée.
Si on désire stabiliser le climat intérieur, utiliser les gains solaires passifs de manière optimale et faciliter la climatisation passive, il faut une inertie thermique élevée. Dans ce cas, l’isolation doit se situer à l’extérieur de la masse de stockage,
elle-même formée de matériaux lourds, d’effusivité thermique supérieure à 700 Ws½ / ( m²K ). La constante de temps des pièces
à haute inertie thermique doit dépasser les 100 heures.
Si en revanche, on désire que la pièce se chauffe ou se refroidisse rapidement, il faut une inertie thermique faible.
Pour cela, on réalise les parois en éléments ou matériaux légers, ou on tapisse les parois d’une couche de matériaux isolant,
protégée par une mince couche de matériau léger, dont l’effusivité thermique est inférieure à 700 Ws½ / ( m²K ) : lambris bois,
matière plastique, éventuellement placoplâtre.
—————————————————————————————————————————————————————
Bhumidité
Depuis quelques décennies, les multiples campagnes d’incitation aux économies d’énergie ont conduit à une réduction générale du
taux de ventilation dans l’habitat, au profit d’une isolation thermique parfois poussée à l’extrême et utilisant souvent des matériaux
imperméables à la vapeur d’eau et à l’air.
Problèmes d’humidité, développement de moisissures, de bactéries, concentration des polluants sont les conséquences de l’étanchéification de la maison.
La ventilation ne sert donc pas seulement à renouveler l’oxygène dans l’air de l’habitat ; bien ventiler, c’est aussi éviter
certains désagréments de santé ( pathologies respiratoires, ORL, maux de tête, fatigue… ) pour cause d’humidité excessive.
Objectifs de la protection contre l’humidité
L’excès d’humidité dans le bâtiment peut causer de nombreux ennuis tels que :
—Création d’un climat favorable à la croissance de divers organismes,
dont les acariens et les moisissures inesthétiques et parfois toxiques ou allergènes
—Destruction des matériaux organiques, notamment le bois, par les moisissures ou des champignons
—Altération des propriétés des matériaux : pertes d’isolation thermique, ramollissement du plâtre et de
nombreuses colles, etc.
—Apparition d’efflorescences cristallines sur les parois, l’évaporation laissants sur place les sels minéraux
transportés par l’eau
—Décollement des peintures, crépis, papiers peints, soit par l’humidité, soit par les efflorescences
—Dégâts de gel
—Apparition de taches
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B1 pluie
Cet aspect est mentionné ici pour mémoire, car les méthodes constructives pour protéger les bâtiments de la pluie sont bienconnues. Cependant, il est nécessaire de porter un soin tout particulier au drainage des eaux de pluie.
296
humiditE
B11 drainage des eaux de pluie
On préconisera un système séparatif d’évacuation des eaux : une canalisation recueille les eaux pluviales, et atmosphérique,
une autre les eaux usées.
Les eaux pluviales sont récupérées dans un dépotoir, et drainées par un système d’infiltration du sous-sol. Ce système
permet de ne pas déverser en une fois et de manière trop importante, les eaux de pluies dans les ruisseaux, fleuves, etc. Les
crues et inondations sont ainsi limitées.
————————————————————————————————————————————————————
Cycle de l’eau
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B12récupération des eaux de pluie
Les ménages français consomment 150 L d’eau par jour et par habitant ; cette consommation se divise en :
—
39%
douches / bains
—
20%
WC
—
12%
linge
—
10%
vaisselle
—
6%
usages domestiques divers
—
6% préparation du repas
—
6%
jardin et lavage de voiture
—
1%
eau potable
En fonction de la qualité d’eau nécessaire selon les usages, une eau non potable mais de qualité correcte peut être utilisée.
L’utilisation des eaux de pluie filtrées, non traitées, réduit de 36% la consommation en eau potable d’un ménage :
—
20%
WC
—
10%
linge
—
6%
jardin et lavage de voiture
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b121fonctionnement
Les eaux de pluie sont collectées du toit, et évacuées par des descentes d’eau pluviales. Elles traversent ensuite un filtre sans
entretien qui sépare l’eau de la crasse. Ainsi nettoyées, elles sont ensuite stockées dans un réservoir d’eau de pluie.
Les impuretés passent automatiquement dans la canalisation ou dans un puits de drainage. Une pompe plongeante
ou une centrale d’eau domestique alimente les consommateurs avec l’eau de pluie gratuite. Lors d’une sécheresse prolongée,
de l’eau potable compense le manque d’eau de pluie.
Les réservoirs peuvent se situer à l’intérieur ou à l’extérieur sous forme de citerne enterrée.
—————————————————————————————————————————————————————
Principe de fonctionnement d’une citerne extérieure de récupération des eaux de pluie
297
----Schéma E2 E3
ANnexes
Principe de fonctionnement d’un réservoir intérieur de récupération des eaux de pluie
—————————————————————————————————————————————————————
B2humidité du sol et de
la nappe phréatique
Le sol est toujours un peu humide, surtout dans des sites tels que le pourtour du lac de Vassivière. Cette eau peu, non seulement
augmenter l’humidité dans les caves, mais aussi remonter par capillarité dans les murs.
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b21préconisations
Les mesures à prendre contre les remontées capillaires :
—Drainer tout le tour du bâtiment au niveau du pied des fondations. Si le bâtiment occupe une grande surface,
drainer aussi sous le bâtiment
—Construire les fondations en béton vibré ou pierres de taille dense ( calcaire, granite )
—Enduire la surface extérieure de bitume
—
Protéger cette surface du terrain par des plaques filtrantes ou du gravier, permettant à l’eau d’atteindre le drainage
—Séparer les zones habitées du terrain par des caves ou un vide sanitaire ventilés
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Mesures contre l’humidité
---Schéma E4
—————————————————————————————————————————————————————
B3condensation
et moisissures
B31 sources de vapeur
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Sources intérieuresEvaporation moyenne en g / h
personne au repos
30 à 50
personne très active
200 à 300
eau de cuisson ( électricité )
100
eau de cuisson ( gaz )
200
298
humiditE
bain
2000
douche
2400
plante d’appartement
10
machine à laver
50 à 200
séchage d’habits
500
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total appartement en g / h
400 à 1600
total appartement en kg / jour
7 à 11
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B32formation
La vapeur d’eau se dissout dans l’air et devient invisible. Cependant, cette humidité subsiste dans l’air qui peut en absorber
plus s’il est chaud que s’il est froid.
L’air chaud absorbe de l’humidité. Lorsqu’il se refroidit, il libère cette humidité sous forme de condensation. La
condensation apparaît instantanément sur toute surface dont la température est inférieure ou égale au point de rosée.
Cette humidité superficielle dépend de la température de surface ( donc du climat et de l’isolation ) et de l’humidité de
l’air ambiant, donc des sources de vapeur, du climat et de l’aération.
—————————————————————————————————————————————————————
Diagramme de Mollier
----Schéma E5
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Dans une construction mal isolée, la surface des murs extérieurs est beaucoup plus froide que l’air ambiant. Cet air chaud chargé
d’humidité peut se condenser sur les parois. Ce phénomène est renforcé si la température des pièces est trop abaissée.
—————————————————————————————————————————————————————
Principe de formation de la condensation sur les murs froids
299
----Schéma E6
ANnexes
Tous les matériaux de construction sont plus ou moins poreux. Ils laissent donc passer les gaz, notamment la vapeur d’eau, qui aura
naturellement tendance à quitter l’intérieur, à plus haute pression, et à diffuser vers l’extérieur, à plus basse pression de vapeur.
L’air chaud humide diffusant à travers un mur condense lorsqu’il rencontre une zone froide. L’eau ainsi formée s’accumule et endommage la construction.
—————————————————————————————————————————————————————
Principe de formation de la condensation dans murs
----Schéma E7
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B33 apparition de moisissures
Les moisissures peuvent se développer sur toute surface où l’humidité relative dépasse 80% pendant un laps de temps suffisant ( quelques semaines ).
Les moisissures sont des champignons microscopiques qui, contrairement aux plantes, ne peuvent tirer leur source
de nourriture du soleil et de l’air. Elles sont constituées d’un réseau de filaments et vivent sur les plantes ou la matière animale
en décomposition desquelles elles se nourrissent. Les moisissures font partie des organismes vivant les plus répandus et comprennent des dizaines de milliers d’espèces différentes.
—————————————————————————————————————————————————————
Conditions d’apparition des moisissures
----Schéma E8
—————————————————————————————————————————————————————
B34préconisations
Certains gestes quotidiens, permettent de réguler l’humidité :
—Un couvercle posé sur une casserole évite une production excessive de vapeur d’eau dans l’appartement ( une
importante quantité d’énergie ne servant qu’à vaporiser l’eau est ainsi économisée et profite mieux à la cuisson )
—Une hotte d’aspiration permet d’évacuer la vapeur et les mauvaises odeurs lorsque l’on cuisine ; il est aussi possible de cuisiner avec la porte fermée, en ouvrant brièvement la fenêtre par la suite
—L’air des locaux devient trop sec : il vaut mieux abaisser la température, plutôt que d’utiliser un humidificateur
300
humiditE
—Après une douche ou un bain, il suffit de fermer la porte, de laisser fonctionner la ventilation ou d’aérer brièvement
s’il y a une fenêtre ; pour éviter des dégâts de condensation, il faut éviter de sécher la lessive dans l’appartement
—Dans les zones critiques, on peut limiter les dégâts en éloignant de quelques centimètres les meubles placés
devant les murs froids, ou en modifiant leur disposition dans la pièce.
Des mesures constructives peuvent limiter l’apparition de condensation sur les parois extérieures ; trois méthodes sont efficaces, et
peuvent être complémentaires :
—Elever la température de la paroi : en posant l’isolant à l’extérieur, toutes les couches de la paroi sont réchauffées ;
par conséquent, éviter les ponts thermiques
—Disposer du coté froid de la couche isolante des couches de matériau perméable à la vapeur
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Eléments de construction ne présentant pas de problèmes de condensation
principe d’isolation extérieure + parois froides perméable à la vapeur
----Schéma E9
—————————————————————————————————————————————————————
—
Poser une couche résistante à la diffusion de la vapeur d’eau ( frein ou barrière vapeur ) du coté chaud de la paroi,
à l’intérieur de la couche isolante
—————————————————————————————————————————————————————
Eléments de construction ne présentant pas de problèmes de condensation
principe de positionnement de la barrière-vapeur
----Schéma E10
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Il est toujours préférable de choisir des structures ne nécessitant pas de barrière vapeur. En effet, celle-ci peut être perforée
pendant ou après le chantier et perdre ainsi toute son efficacité. Par ailleurs, si une barrière vapeur empêche la vapeur de passer,
c’est dans les deux sens : elle rendra aussi l’assèchement plus lent.
Il est nécessaire d’appliquer un concept de ventilation permettant à l’habitant de bien aérer son logement sans courants d’air et sans gaspiller le chauffage. Certaines conditions permettent d’éviter les moisissures sur les parois extérieures :
—Un débit d’air minimal par personne, à 20°C de température intérieure pour évacuer la vapeur d’eau produite
par une personne et éviter le risque de moisissure
—
Facteur de température minimal à 15 m3 / h / personne : plus la température est basse et plus le plus le
facteurde température superficielle doit être élevé, donc meilleure doit être l’isolation thermique
301
ANnexes
Conditions permettant d’éviter les moisissures sur les parois extérieures
————————————————————————————————————————————————————
Cqualité de l’air
L’aération a une influence dans au moins quatre domaines de la physique du bâtiment :
—Qualité de l’air, donc la santé de ses occupants
—Déperditions de chaleur, donc la consommation d’énergie
—
Problèmes d’humidité, donc la durabilité du bâtiment
—Confort thermique
L’aération apporte à l’intérieur de l’air extérieur, afin de diluer les polluants et odeurs émis dans le bâtiment. Le conditionnement
de cet air utilise une quantité d’énergie importante pour donner à et air extérieur les caractéristiques climatiques ( température
et humidité ) souhaitées.
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C1 ventilation naturelle
La ventilation naturelle est le moyen passif d’assurer l’aération des bâtiments. Elle consiste à contrôler le débit d’air poussé par
les forces naturelles ( vent, différences de températures ) par des ouvertures ou des canaux de ventilation installés à cet effet.
Utilisée depuis toujours, elle est l’art de créer des courants d’air dans le logement pour renouveler l’air à l’intérieur.
Elle peut être assurer par des bouches d’entrée d’air dans les pièces sèches ( séjour, chambres, etc. ) et des bouches de sortie
dans les pièces plus humides ( WC, salle de bains, cuisine ). Contrairement à la Ventilation Mécanique Contrôlée, elle ne nécessite
qu’un faible investissement et ne consomme aucune énergie.
Technique à la fois simple et très efficace, l’aération d’une pièce par simple ouverture d’une ou de plusieurs fenêtres
est souvent suffisante pour renouveler l’air dans la maison. Il est préférable en hiver d’ouvrir toutes les fenêtres en grand pendant
dix minutes plutôt que de les laisser entrouvertes plus longtemps. Chaque pièce sera efficacement aérée sans que les murs
n’aient le temps de se refroidir. Une fois l’opération terminée, les murs réchaufferont l’air de la maison.
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C11 avantages
Ses avantages sont les suivants :
—Généralement bien acceptée par les occupants, qui la comprennent et la contrôlent facilement
—Investissement nécessaire est très faible, voire nul
—Energie nécessaire au transport de l’air est gratuite et non polluante
—
Permet des débits importants, notamment pour le refroidissement passif
—Ne tombe pas en panne
—————————————————————————————————————————————————————
C12 inconvénients
Elle a néanmoins quelques inconvénients :
—Non utilisable dans des locaux dont le rapport profondeur / hauteur dépasse 2,5
—Ne permet pratiquement pas la récupération de chaleur sur l’air extrait
—Assure un débit variable, qui, sans contrôle adéquat, n’est pas nécessairement en relation avec les besoins
302
qualitE de l’air
C13 moteurs de l’aération
Les masses d’air traversant le bâtiment sont mues par trois types de forces :
—Le vent, ayant pour effet d’augmenter la pression sur la façade exposée à celui-ci, et d’abaisser la pression sur
les autres façades et sur le toit
—La différence entre les densités d’air entre l’intérieur et l’extérieur ou entre deux façades d’un bâtiment, qui
causent un tirage ( effet de cheminée ) faisant monter l’air chaud ou humide et descendre l’air froid ou sec
—Les ventilateurs des installations aérauliques
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C2distribution d’air
C21flux de ventilation
De nombreux systèmes de ventilation tendent à assurer un mélange total de l’air frais avec l’air vicié, assurant une homogénéité
parfaite dans la pièce. Ce système a un rendement de 50%.
S’il existe des zones mortes dans la pièce, le rendement peut descendre en dessous de 50%.
La ventilation en piston, où l’air vicié est déplacé par l’air frais, généralement de bas en haut, est préconisée. Il faut
également placer les prises d’air extérieur en un endroit ou l’air est aussi propre que possible.
La ventilation par déplacement permet ce mouvement en piston. De l’air un peu plus frais que l’air ambiant est amené
dans la pièce par des bouches basses ( contre les parois par exemple ) et à vitesse basse et se répartit donc sur toute la surface
de la pièce. Chaque source de chaleur, en particulier les occupants, génère un courant convectif qui entraîne l’air vers le haut,
évacuant ainsi la chaleur et les polluants. Ce système diminue la propagation des polluants entre les sources et, si le plafond est
assez haut, apporte un air plus propre à la hauteur du visage.
—————————————————————————————————————————————————————
Modes de ventilation
----Schéma F7
—————————————————————————————————————————————————————
L’aération en cascade, des locaux propres vers ceux chargés, est préconisée. Il faut installer 15 m3 / h / personne ou 30 m3 / h / personne pour une chambre.
—————————————————————————————————————————————————————
Flux de ventilation pour un habitat de 4 à 5 pièces
303
----Schéma F8
ANnexes
La prise d’air se fait sur la façade soumise aux vents dominants ; les sorties d’air vicié sont situées sur la façade en dépression.
—————————————————————————————————————————————————————
Effets combinés du vent et du tirage thermique
----Schéma F9
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C22 conduits de ventilation
Des conduits de ventilation sont souvent aménagées dans les bâtiments, soit pour amener de l’air frais, soit pour évacuer l’air
vicié de pièces particulièrement contaminées ( WC, cuisines, salle d’eau ). Ce genre de dispositif est utilisé depuis longtemps
surtout pour le refroidissement.
Le tirage thermique naturel permet d’assurer un débit limité dans ces conduits, mais ne consomme pas d’énergie mécanique. Un ventilateur présente une consommation additionnelle, mais permet d’évacuer un débit nettement plus important.
Il faut choisir des conduites d’air fabriquées sans lubrifiant. Préférer les conduites cylindriques, plus faciles à rendre étanches que les conduites rectangulaires. Les choisir suffisamment grandes pour que la vitesse de l’air y soit réduite ( 2 m / s ou moins )
Il existe trois manières d’installer ces conduits :
—Conduit unique : vivement déconseillé car il propage d’un étage à l’autre le bruit, les odeurs, les polluants,
voire même le feu
—Conduits individuels : ne présentent aucun de ces inconvénients, mais occupent plus de place et coûtent
nettement plus cher
—Conduits shunt : bon compromis
—————————————————————————————————————————————————————
trois systèmes d’installation pour les conduits de ventilation naturelle
----Schéma F10
—————————————————————————————————————————————————————
C23préconisations
La ventilation naturelle peut être assurer par des bouches d’entrée d’air dans les pièces sèches ( séjour, chambres, etc. ) et des bouches
de sortie dans les pièces plus humides ( WC, salle de bains, cuisine ). D’autre part, il est préférable de placer la sortie d’air vicié, sur la
304
qualitE de l’air
façade la moins chaude de la maison : l’air entrant sera alors chauffé par le soleil. Cependant, cette préconisation est à confronter
avec les orientations des vents dominants. La bouche d’entrée doit se situer également du côté des vents dominants.
Plusieurs configurations sont possibles pour la ventilation nocturne. Les ouvertures doivent être de dimension suffisante
et leur position doit être adaptée à la configuration prévue.
—Les ouvertures doivent être orientées autant que possible de façon à ce que les entrées d’air soient exposées au vent dominant en période de refroidissement et que le sorties d’air se trouvent sous le vent
—Si le volume à ventiler est de faible hauteur, il faut favoriser la ventilation naturelle traversante. Si ce n’est pas
possible, les ouvertures doivent comprendre deux éléments d’aires égales séparées par une distance
verticale maximale
—
Pour un bâtiment à plusieurs niveaux, les sorties d’air doivent être beaucoup plus grandes que les entrées,
et se situer le plus haut possible dans le bâtiment.
—Le rapport entre la surface des ouvertures d’entrée et de sortie doit être calculé pour avoir un niveau neutre
au-dessus du dernier niveau ventilé
—Une surélévation du bâtiment facilite la construction de grandes ouvertures pour l’air. S’il n’est pas possible
de satisfaire cette condition, on peut ventiler le niveau supérieur indépendamment, ou l’équiper d’un
ventilateur d’extraction
—————————————————————————————————————————————————————
Configurations de ventilation naturelle
----Schéma F11
—————————————————————————————————————————————————————
Moyens disponibles pour refroidir les derniers étages
305
----Schéma F12
ANnexes
Pour les flux de ventilation, la ventilation en piston, où l’air vicié est déplacé par l’air frais, généralement de bas en haut, est
préconisée. Il faut également placer les prises d’air extérieur en un endroit ou l’air est aussi propre que possible.
La ventilation par déplacement permet ce mouvement en piston. Ce système diminue la propagation des polluants
entre les sources et, si le plafond est assez haut, apporte un air plus propre à la hauteur du visage.
L’aération en cascade, des locaux propres vers ceux chargés, est préconisée. Il faut installer 15 m3 / h / personne ou
30 m3 / h / chambre.
—————————————————————————————————————————————————————
C3alimentation :
les puits canadiens
C31 définition
Ce système de climatisation naturelle est constitué d’un réseau de tubes logés dans la terre. L’air nécessaire à la ventilation est
aspiré par ces tuyaux avant d’être diffusé dans le bâtiment.
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Principe de fonctionnement d’un puit canadien
----Schéma F1
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C32fonctions
C321protection contre le gel
Un puits canadien bien conçu fournit l’air neuf à température presque constante d’environ 6 à 10°C. L’éventualité d’une solidification
du condensat dans l’échangeur de chaleur est ainsi exclue, de sorte que d’autre mesure de protection contre le gel sont superflues.
—————————————————————————————————————————————————————
C322 gain de chaleur et rafraîchissement estival
Durant toute l’année, la température du sol, plus ou moins constante, est transmise à l’air capté. Le puits canadien rafraîchit en
été et préchauffe l’air en hiver.
—————————————————————————————————————————————————————
Réchauffement de l’air extérieur passant à travers un puits canadien pour une température extérieure de 10ºC
306
----Schéma F13
qualitE de l’air
C323 hygiène des filtres
Dans le puits canadien, l’air devient non seulement plus chaud, mais aussi plus sec, ce qui empêche le développement de moisissures dans le filtre.
—————————————————————————————————————————————————————
C33 différents emplacements des
puits canadiens
Les variantes sont techniquement presque équivalentes. La différence la plus importante se situe au niveau des coûts. Les travaux
de terrassement ( excavation, aplanissement, pose de matériel, étanchéification ) sont coûteux :
—Sous le bâtiment
—Dans le terrain
Aucun terrassement supplémentaire n’est nécessaire pour la variante meilleure marché :
—Dans les fouilles du bâtiment
—————————————————————————————————————————————————————
Réchauffement de l’air extérieur passant à travers un puit canadien pour une température extérieure de 10ºC
----Schéma F2
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C34 composition
C341 gaines
Le matériel des gaines doit remplir ces exigences :
—Etre résistant à la pression du terrain
—Etre résistant à l’acidité du sol
—Etre étanche à l’air et aux gaz ( vapeur d’eau, radon )
—Etre lisse, pour faciliter le nettoyage
—Etre facile à poser, de faible prix
En pratique, des tubes lisses en PVC ou polyéthylène se sont révélés adéquats. Le PVC est meilleur marché, mais sa production
et son élimination peuvent charger fortement l’environnement. Le polyéthylène est clairement écologique mais très coûteux.
Les tubes doivent être posés sur une pente de 1,5% à 5% en direction de l’orifice de la maison.
Pour assurer un bon échange de chaleur tout en limitant les pertes de charges, la section et le nombre de gaines
doivent être tels que la vitesse de l’air soit compris entre 2 et 3 m / s.
—————————————————————————————————————————————————————
C342puits
Les conditions pour la prise d’air d’un puits canadiens sont :
—Système un peu bruyant ( ventilateurs )
—A l’écart d’un zone d’accumulation de chaleur estivale
—A l’écart des routes, aires de stationnement et autres sources de nuisances
—Située à proximité du sol
307
ANnexes
En pratique, trois variantes sont les plus fréquemment utilisées :
—Tour
pas vraiment bon marché, esthétiquement difficile à maîtriser
—
Puits
plus discret et meilleur marché danger d’encrassement : insérer un treillis fin sous la grille d’entrée
neige : nettoyer après chaque chute
radon : bétonner les espaces libres entre les tubes dans le puits
—Mur de soutènement
meilleure solution et la moins chère, pour autant qu’un mur de soutènement soit à disposition
La distance qui sépare la prise d’air et l’appareil d’aération ne devrait pas dépasser 25 m, pour éviter une perte de charge trop élevée.
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Variantes possibles de prises d’air d’un puits canadien
----Schéma F3
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C343 collecteur et entrée dans le bâtiment
L’entrée souterraine du puits canadien dans le bâtiment doit être étanche à l’eau et raccordée au mur afin d’empêcher l’eau
de s’infiltrer dans le bâtiment.
Une solution qui a fait ses preuves pour éviter des travaux d’étanchement coûteux, consiste à utiliser un collecteur
constitué de raccords de canalisation en matière plastique. Tout puits canadien jusqu’à la surface intérieur du mur peut être posé
par l’entreprise d’excavation et de maçonnerie.
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Collecteur d’un puit canadien
308
----Schéma F4
qualitE de l’air
C344 évacuation d’air
Le plus souvent, les appareils des installations faisant appel à un puits canadien sont installés en sous-sol. Dans ce cas, plusieurs
raisons exigent une évacuation de l’air au niveau du sol.
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C35préconisations générales
Les précautions suivantes doivent être prises pour obtenir de bons résultats :
—
Prévoir des orifices de nettoyage, en particulier à chaque virage
—
Prévoir un drainage de l’eau de condensation
—Si les conduits dont placés sous le bâtiment ou près de celui-ci, les isoler thermiquement du bâtiment pour
éviter que la chaleur ne tourne en cercle vicieux
—S’assurer que les parois extérieures des tubes pourront garder un bon contact avec le terrain. Le tassement
de terrains peu meubles peut créer une lame d’air entre le tube et le terrain, ce qui diminue l’échange de chaleur.
—————————————————————————————————————————————————————
C36 exploitation
L’écart entre les tubes doit être de :
— Amortissement des variations journalières de température : 20 cm environ
—Stockage saisonnier : quelques mètres
La surface d’échange ( périmètre des tubes x longueur ), à une vitesse de 2 m / s :
—Stockage journalier : 1 / 15 m² par m3 / h de débit
—Stockage saisonnier : 1 / 30 m² par m3 / h de débit
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C4ventilation mécanique
C41principe
La ventilation mécanique consiste à faire circuler l’air dans le bâtiment au moyen de ventilateurs et de canaux de ventilation.
L’air neuf pris à l’extérieur entre par la grille d’admission et passe par un filtre grossier. Il passe ensuite par un filtre
plus fin. Après être passé par un récupérateur de chaleur, où il est soit chauffé, soit refroidit, suivant le climat extérieur, il passe
dans ces échangeurs de refroidissement et de chauffage, puis par un humidificateur éventuel, et arrive enfin dans le conduit d
e pulsion pour être distribué dans les espaces ventilés par cette unité. L’air extrait de cet espace passe dans le récupérateur
éventuel et est ensuite évacué.
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Installation de ventilation mécanique à double flux
----Schéma F5
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C42 composition
C421ventilateurs
Ils servent à mouvoir l’air au débit souhaité, en tenant compte des pertes de charge dans les conduits et les différents éléments
de l’installation.
309
ANnexes
Dans les installations à double flux, les débits de pulsion et d’extraction sont pratiquement égaux, en principe avec un léger excès à la
pulsion pour mettre le bâtiment sous légère pression, ce qui évite l’infiltration d’air extérieur par les fuites de l’enveloppe.
Selon les cas, l’installation ne comporte qu’un canal de pulsion, et l’air sort du bâtiment par des fuites ou des ouvertures
ad hoc, ou que le canal d’extraction, l’air entrant dans le bâtiment par des fuites ou des ouvertures ad hoc.
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C423filtres
Ils diminuent la teneur en poussières dans l’air, en premier lieu pour éviter que cette poussière s’accumule dans l’installation et
les conduits, et parfois pour purifier l’air, notamment pour en éliminer les pollens et les microbes.
Il convient d’installer des filtres inodores, et de les changer souvent. Pour éviter de mouiller les filtres, placer un éliminateur de gouttelettes en aval des échangeurs de refroidissement et de dessiccation.
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C424 clapets
Ils règlent la répartition des débits d’air, notamment entre les différentes conduites menant aux différentes zones du bâtiment,
et le taux de recirculation.
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C425récupération de la chaleur
c4251récupérateur de chaleur
En hiver, il puise la chaleur dans l’air extrait pour la céder à l’air pulsé. En été, et dans les bâtiments climatisés, refroidit l’air pulsé
en cédant la chaleur à l’air évacué.
Les échangeurs de chaleur rotatifs ont un meilleur rendement que les échangeurs à plaques. Les pertes d’énergie par renouvellement de l’air peuvent être réduites de 50 à 90% selon la qualité du récupérateur.
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Système de récupération de chaleur
----Schéma F6
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La récupération de chaleur sur l’air extrait est souvent installée dans les nouveaux bâtiments haute qualité énergétique, afin
d’assurer une ventilation efficace à moindre coût énergétique. Un manque d’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment peut
cependant fortement réduire l’efficacité de ces installations.
Le bilan économique effectué sur de petites unités reste faible, même dans le meilleur des cas.
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c4252
batterie de refroidissement et de chauffage
La batterie de refroidissement est un échangeur de chaleur dont l’intérieur des tubes est parcouru par un débit contrôlé d’eau
refroidie. Il refroidit l’air et, au besoin, le sèche en le refroidissant au-dessous du point de rosée de l’air extérieur. L’eau condensée
s’écoule dans un collecteur puis dans les égouts.
La batterie de chauffage est un échangeur de chaleur dont l’intérieur des tubes est parcouru par un débit contrôlé
d’eau chaude. Il réchauffe l’air pour l’amener à la température souhaitée.
Ces échangeurs de chaleur sont constitués de tubes à ailettes, qui peuvent accumuler de la poussière et être donc
sources d’odeurs et de pollution. On préconisera donc les échangeurs de chaleur rotatifs.
310
qualitE de l’air
C426 humidification
Il augme l’humidité de l’air, notamment en hiver. L’humidification n’est nécessaire que dans des régions très froides ou pour
maintenir une hygrométrie stable pour des raisons techniques ou programmatiques.
L’humidification de l’air est source de pollution et d’ennuis donc à éviter autant que possible.
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C43préconisations
3 préconisations :
—L’enveloppe du bâtiment doit être aussi étanche que possible
—
Pour garantir une bonne qualité de l’air à un coût énergétique minimal, il est essentiel de n’utiliser la ventilation
que pour aérer ; il convient de chauffer et de refroidir le bâtiment par d’autres moyens
—La récupération de chaleur permet de diminuer considérablement la consommation d’énergie ; toutefois,
cette récupération n’est efficace que si l’enveloppe du bâtiment et l’installation de ventilation sont
suffisamment étanches à l’air
—————————————————————————————————————————————————————
C44 avantages et inconvénients
Ses principaux avantages sont :
—
Permet la ventilation de grands espaces de faible hauteur, et de locaux difficilement accessibles aux courants d’air naturels
—Assure le contrôle total et continu des débits d’air et permet un meilleur contrôle du climat
—
Facilite l’isolation du bruit et de la pollution extérieure, et peut donc être utilisée en environnement bruyant ou pollué
—
Facilite la récupération de chaleur contenue dans l’air évacué
Ses inconvénients sont :
—Souvent mal acceptés par les occupants, qui manquent de contrôle sur leur environnement
—Occupation d’un volume considérable par les installations et les conduits de ventilation ( environ 1 / 4 du bâtiment )
—Coûts d’installation et d’exploitation élevés
—Consomme de l’énergie électrique pour mouvoir l’air
—Souvent bruyante
—
Peut tomber en panne
Là où elle est possible, la ventilation naturelle est généralement mieux acceptée par les occupants que la ventilation mécanique.
De plus, les occupants acceptent de plus grandes variations de température dans les bâtiments à ventilation naturelle que dans
les bâtiments équipés d’air conditionné.
La ventilation mécanique permet d’aérer des locaux de toute taille de manière contrôlée. Les installations de ventilation
mécanique doivent toutefois être correctement dimensionnées et construites, et très bien entretenues ( risques de pollution )
—————————————————————————————————————————————————————
C5CONCLUSION
On préconisera un système séparatif d’évacuation des eaux : une canalisation recueille les eaux pluviales, et atmosphériques, une autre les eaux usées.
Il est préconisé de ne pas évacuer les eaux pluviales dans le terrain.
Elles doivent être récupérées dans un dépotoir, et drainées par un système d’infiltration du sous-sol. Ce système permet
de ne pas déverser en une fois et de manière trop importante, les eaux de pluies dans les ruisseaux, fleuves, etc. Les crues
et inondations sont ainsi limitées.
Le stockage de la récupération des eaux de pluie permet de limiter sa consommation en eau payante, ainsi que de
limiter la dépense énergétique liée à la production d’eau potable.
Le sol est toujours un peu humide, surtout dans des sites tels que le pourtour du lac de Vassivière. Les mesures à
prendre contre les remontées capillaires sont :
—Drainer tout le tour du bâtiment au niveau du pied des fondations.
Si le bâtiment occupe une grande surface, drainer aussi sous le bâtiment.
—Construire les fondations en béton vibré ou pierres de taille dense ( calcaire, granite )
—Enduire la surface extérieure de bitume
—
Protéger cette surface du terrain par des plaques filtrantes ou du gravier, permettant à l’eau d’atteindre
le drainage
—Séparer les zones habitées du terrain par des caves ou un vide
—Sanitaires ventilés
311
ANnexes
Certains gestes quotidiens, permettent de réguler l’humidité dans la maison :
—Un couvercle posé sur une casserole évite une production excessive de vapeur d’eau dans
l’appartement ( une
importante quantité d’énergie ne servant qu’à vaporiser l’eau est ainsi économisée et profite mieux à
la cuisson )
—Une hotte d’aspiration permet d’évacuer la vapeur et les mauvaises odeurs lorsque l’on cuisine ; il est aussi
possible de cuisiner avec la porte fermée, en ouvrant brièvement la fenêtre par la suite
—L’air des locaux devient trop sec : il vaut mieux abaisser la température, plutôt que d’utiliser un humidificateur
—Après une douche ou un bain, il suffit de fermer la porte, de laisser fonctionner la ventilation ou d’aérer
brièvement s’il y a une fenêtre ; pour éviter des dégâts de condensation, il faut éviter de sécher la lessive
dans l’appartement
—Dans les zones critiques, on peut limiter les dégâts en éloignant de quelques centimètres les meubles placés
devant les murs froids, ou en modifiant leur disposition dans la pièce.
Des mesures constructives peuvent limiter l’apparition de condensation sur les parois extérieures ; trois méthodes sont efficaces,
et peuvent être complémentaires :
—Elever la température de la paroi : en posant l’isolant à l’extérieur, toutes les couches de la paroi sont
réchauffées ; par conséquent, éviter les ponts thermiques
—Disposer du coté froid de la couche isolante des couches de matériau perméable à la vapeur
—
poser une couche résistante à la diffusion de la vapeur d’eau ( frein ou barrière vapeur ) du coté chaud
de la paroi, à l’intérieur de la couche isolante. Il est toujours préférable de choisir des structures ne
nécessitant pas de barrière vapeur. En effet, celle-ci peut être perforée pendant ou après le chantier et
perdre ainsi toute son efficacité. Par ailleurs, si une barrière vapeur empêche la vapeur de passer, c’est
dans les deux sens : elle rendra aussi l’assèchement plus lent.
Il est nécessaire d’appliquer un concept de ventilation permettant à l’habitant de bien aérer son logement sans courant d’air et
sans gaspiller le chauffage. Certaines conditions permettent d’éviter les moisissures sur les parois extérieures :
—Un débit d’air minimal par personne, à 20°C de température intérieure pour évacuer la vapeur d’eau produite
par une personne et éviter le risque de moisissure
—
Facteur de température minimal à 15m3 / h / personne : plus la température est basse et plus
le facteur de température superficielle doit être élevé, donc meilleure doit être l’isolation thermique
Là où elle est possible, la ventilation naturelle est généralement mieux acceptée par les occupants que la ventilation mécanique. De plus, les occupants acceptent de plus grandes variations de température dans les bâtiments à ventilation naturelle
que dans les bâtiments équipés d’air conditionné.
Pour les flux de ventilation, la ventilation en piston, où l’air vicié est déplacé par l’air frais, généralement de bas en
haut, est préconisée. Il faut également placer les prises d’air extérieures en un endroit ou l’air est aussi propre que possible.
La ventilation par déplacement permet ce mouvement en piston. Ce système diminue la propagation des polluants entre les sources et, si le plafond est assez haut, apporte un air plus propre à la hauteur du visage.
L’aération en cascade, des locaux propres vers ceux chargés, est préconisée. Il faut installer 15m3 / h / personne ou
30 m3 / h / chambre.
Elle peut être assurée par des bouches d’entrée d’air dans les pièces sèches ( séjour, chambres, etc. ) et des bouches
de sortie dans les pièces plus humides ( WC, salle de bains, cuisine ).
D’autre part, il est préférable de placer la sortie d’air vicié, sur la façade la moins chaude de la maison : l’air entrant
sera alors chauffé par le soleil. Cependant, cette préconisation est à confronter avec les orientations des vents dominants. La
bouche d’entrée doit se situer également du côté des vents dominants.
Le haut des ouvertures assurant la ventilation dans chaque local doit se situer le plus haut possible.
Les ouvertures doivent être orientées autant que possible de façon à ce que les entrées d’air soient exposées au vent
dominant en période de refroidissement et que le sorties d’air se trouvent sous le vent.
Si le volume à ventiler est de faible hauteur, il faut favoriser la ventilation naturelle traversante. Si ce n’est pas possible, les ouvertures doivent comprendre deux éléments d’aires égales séparées par une distance verticale maximale.
Pour un bâtiment à plusieurs niveaux, les sorties d’air doivent être beaucoup plus grandes que les entrées, et se situer
le plus haut possible dans le bâtiment.
Le rapport entre la surface des ouvertures d’entrée et de sortie doit être calculée pour avoir un niveau neutre au-dessus du
dernier niveau ventilé.
Une surélévation du bâtiment facilite la construction de grandes ouvertures pour l’air. S’il n’est pas possible de satisfaire cette
condition, on peut ventiler le niveau supérieur indépendamment, ou l’équiper d’un ventilateur d’extraction.
Les conduits de ventilation des petits bâtiments, utiliseront un tirage thermique. Un ventilateur sera utilisé pour les
installations plus conséquentes, car il permet d’évacuer un débit nettement plus important.
312
DEchets
Les conduits shunt seront préconisés.
Contrairement à la Ventilation Mécanique Contrôlée, elle ne nécessite qu’un faible investissement et ne consomme aucune énergie.
L’emplacement préconisé pour le puits canadien se situe dans les fouilles du bâtiment. On préférera l’utilisation de
tubes lisses en polyéthylène. Pour assurer un bon échange de chaleur tout en limitant les pertes de charges, la section et le
nombre de gaines doivent être tels que la vitesse de l’air soit compris entre 2 et 3 m / s.
La prise d’air se situe plutôt sur un mur de soutènement si possible. La distance qui sépare la prise d’air et l’appareil
d’aération ne devrait pas dépasser 25 m, pour éviter une perte de charge trop élevée.
L’entrée souterraine du puits canadien dans le bâtiment utilise un collecteur constitué de raccords de canalisation en
matière plastique.
Le plus souvent, les appareils des installations faisant appel à un puits canadien sont installés en sous-sol. Dans ce
cas, plusieurs raisons exigent une évacuation de l’air au niveau du sol.
Les précautions suivantes doivent être prises pour obtenir de bons résultats :
—
Prévoir des orifices de nettoyage, en particulier à chaque virage
—
Prévoir un drainage de l’eau de condensation
—Si les conduites sont placées sous le bâtiment ou près de celui-ci, les isoler thermiquement du bâtiment
pour éviter que la chaleur ne tourne en cercle vicieux
—S’assurer que les parois extérieures des tubes pourront garder un bon contact avec le terrain. Le tassement
de terrains peu meubles peut créer une lame d’air entre le tube et le terrain, ce qui diminue l’échange
de chaleur.
La ventilation mécanique permet d’aérer des locaux de toute taille de manière contrôlée. Les installations de ventilation mécanique doivent toutefois être correctement dimensionnées et construites, et très bien entretenues ( risques de pollution ).
On préconisera la récupération de chaleur sur l’air extrait, afin d’assurer une ventilation efficace à moindre coût
énergétique. Un manque d’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment peut cependant fortement réduire l’efficacité de ces
installations. Les échangeurs de chaleur rotatifs sont conseillés.
Le bilan économique effectué sur de petites unités reste faible, même dans le meilleur des cas.
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DDEchets
Chaque année, nous produisons en France environ 21 millions de tonnes de déchets ménagers. Ceux-ci sont encore majoritairement incinérés ou mis en décharge, malgré les efforts entrepris pour développer des filières plus écologiques. Plus de tri pour
plus de recyclage, tels sont les enjeux actuels dans la gestion des déchets, sachant que’en théorie depuis 2002 seuls les déchets
ultimes, c’est-à-dire ne pouvant être valorisés ou dont on ne peut réduire le potentiel de toxicité dans les conditions techniques
et économiques du moment, pourront être accueillis dans des centres de stockage.
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D1déchets ménagers
Nos déchets sont toujours plus nombreux malgré la volonté institutionnelle d’en réduire la production à la source : ils ont augmenté de 30% entre 1980 et 1990. Cet accroissement est loin d’être une particularité française.
Chaque français produit en moyenne un kilo d’ordure par jour. La nature et la quantité de ces déchets sont toutefois
variables selon les régions et le contexte rural ou urbain.
Ils se répartissent en poids de la manière suivante :
—Toxiques, ou déchets ménagers spéciaux : 0,5% du poids total huile de vidange, piles, batteries peintures, solvants…
—Non toxiques : 29% déchets putrescibles, 25% papier carton, 4% métaux, 11% plastiques, 13% verre, 18% autres
Actuellement le relevage des ordures autour du lac de Vassivière dépend du SYVOM de Bourganeuf et pourrait à partir de 2002
dépendre du SYCTOM d’Eymoutiers.
En cas d’accroissement de la fréquentation, un doublement de la fréquence des relèvements pourrait être prévu.
Enfin, l’étendue du lac semble poser quelques problèmes quant au respect des délais de relèvement des ordures.
313
ANnexes
D2le tri
Les déchets que nous produisons sont de plus en plus complexes. Alors qu’auparavant la fraction organique en représentait l’essentiel, aujourd’hui sa part diminue dans nos poubelles. Il s’agit aujourd’hui de valoriser nos déchets dans les meilleures conditions.
Cette valorisation peut prendre différentes formes : recyclage ( verre, papier… ), réemploi ( produits consignés ) ou encore
régénération ( pour les huiles usagées notamment ).
Le tri peut se faire théoriquement avant ou après la collecte, c’est-à-dire soit par le particulier soit au niveau d’une chaîne
de tri industrielle. La première solution tend à être systématiquement employée puisqu’elle est plus économique.
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D3compostage collectif
D31 compostage sur place
Il s’agit de la gestion sur place des résidus organiques produits par un groupe de gens, comme les résidants d’un complexe
d’habitations, d’un camping. Le compostage sur place élimine les coûts du transport des matières organiques. Tout comme
pour les autres types de compostage, la cueillette et l’approvisionnement efficaces et l’entretien du système sont des facteurs
importants au bon fonctionnement du procédé.
Le compostage crée un excellent engrais pouvant être utiliser pour le jardinage et l’aménagement paysager.
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D32 le produit fini
Lorsque le processus du compostage est terminé, le produit fini est un conditionneur de sol important. Riche en substances nutritives
et en matières organiques, le compost fini peut aider à améliorer la texture et la fertilité du sol. On peut l’utiliser pour le jardinage, l’aménagement paysager, dans la terre de rempotage pour l’industrie horticole et agricole. Le compostage… le recyclage au naturel !
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D33 compostage collectif
Le centre est sous la responsabilité d’un maître composteur rémunéré. L’apport de déchets de cuisine et de déchets verts ( tonte de
gazon, taille. ) se fait volontairement par les particuliers, comme les saisonniers qui ne peuvent ou ne veulent pas faire le compostage chez eux. Le compostage collectif nécessite peu de moyens, si ce n’est une plate-forme de compostage facilement réalisable,
quelques aménagements et matériels, et l’équipement des particuliers de Biobacs pour récolter et transporter leurs déchets.
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D34 infrastructure de compostage
La plate-forme de compostage au plus près du centre de l’agglomération reçoit les déchets fermentescibles et les déchets verts
directement compostables. Un bac contenant le résultat des broyages est aussi installé. Cette plate-forme est fermée par une
barrière pour repousser les chiens et dissuader les dépôts sauvages.
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D35fonctionnement
Sur la plate-forme, le procédé comprend plusieurs opérations :
—La réception et le stockage des déchets
—La constitution d’andains
—La fermentation avec retournements des andains
—La maturation avec retournements des andains
—Le stockage et l’écoulement du compost
Grâce aux branches et brindilles, même broyées, l’air circule suffisamment dans les andains pour qu’on se contente de ne les
retourner que toutes les 3 à 4 semaines.
Les usagers viennent y vider leur bio-seau ou leur bio-bac. Ils trouvent sur place un point d’eau pour le nettoyer.
314
SystEmes constructifs
D36 conclusion
Ces produits fermentescibles en étant valorisés par le compostage et non mélangés aux autres déchets ne rentrent plus dans la
chaîne du stockage en CET ( centre d’enfouissement technique ou décharge ) ou de l’incinération. Ils représentent en effet 30 à
40% de nos ordures ménagères. Ces ordures sont source de problèmes dans les grandes décharges à cause de leurs propriétés
fermentescibles ( odeurs, jus, biogaz aux effets néfastes sur la santé, pollution de l’eau, incendies. ). Elles sont valorisées, c’est à
dire entièrement transformées en un produit nouveau, 100% réutilisable et non polluant, le compost qui vient fertilisé la terre.
—————————————————————————————————————————————————————
D4gestion des déchets
d’activité
L’objectif en matière de déchets était, qu’à partir du 1er juillet 2002, seuls les déchets ultimes pouvaient être mis en décharge. En
tout état de cause, les déchets de chantier ( construction, destruction ) ainsi que tous les déchets d’activités doivent être stockés
en vue de leur évacuation et de leur traitement ( recyclage ou valorisation ).
Le premier objectif est, bien sur, de s’attacher à générer moins de déchets.
Des locaux adaptés à la collecte sélective
Le travail de programmation est un moment privilégié pour que le maître d’ouvrage mène une réflexion, avec les utilisateurs, sur
la gestion des déchets : types d’activités accueillies par le bâtiment, types et volumes des déchets, scénarios d’occupation ou
de fréquentation, organisation de la collecte, prestation de service éventuelle, possibilités locales de traitement.
Le programme évoquera les grandes lignes : le nombres, la capacité, l’emplacement et l’entretien des locaux de
stockage des déchets.
Dans le cas de plusieurs locaux intermédiaires, il faudra prévoir un cheminement des déchets vers un local central
afin de faciliter la collecte en un seul point.
Le concepteur favorisera de son coté, à travers le projet, toutes les dispositions physiques concernant l’emplacement,
le nombre et le dimensionnement, les nuisances, l’accessibilité, le nettoyage de locaux de stockage facilitant la collecte sélective.
La valorisation des déchets
La mise en décharge des déchets a engendré de très nombreuses nuisances : pollution de l’air, de l’eau, des sols. Aussi, depuis
quelques années, la réduction et la valorisation sont les objectifs d’une nouvelle stratégie dans la gestion des déchets.
Ces derniers peuvent être valorisés de plusieurs manières selon leur nature :
—
Valorisation organique par compostage ou méthanisation pour les déchets verts, le compost pouvant être utilisé comme engrais et le méthane comme énergie
—
Valorisation de la matière pour les papiers, cartons, verres et métaux, recyclés dans le processus de fabrication
ou récupérés pour réutilisation
—
Valorisation énergétique pour l’ensemble des catégories de déchets brûlés dans une usine d’incinération où
l’énergie sera récupérée
—————————————————————————————————————————————————————
ESYSTEMES
CONSTRUCTIFS
E1BOIS
Les conditions préconisées dans cette charte architecturale sont une enveloppe de bonne qualité, une isolation thermique optimale, un contrôle de l’aération et un apport d’énergie de chauffage efficient. Toutes ces conditions peuvent aisément être mises
en œuvre dans la construction en bois et avec des murs de dimensions standards.
—————————————————————————————————————————————————————
E11 PLANCHER
Le solivage n’est pas vraiment une dalle puisqu’il s’agit d’un alignement de poutres régulièrement espacées, revêtues d’un
plancher. La portée maximale dépend de la charge utile, de la section ( avant tout la hauteur ) et du matériau utilisé ( portée usuelle
de 4 à 6 m ).
315
ANnexes
Le bois équarri en sapin ou en épicée est la solution la plus avantageuse. Les poutres sont également orientées selon la plus
petite portée. Il est possible de suspendre un faux plafond ou de fixer un lambrissage, ce qui, en plus de l’aspect esthétique,
permet d’augmenter l’isolation phonique du plancher.
—————————————————————————————————————————————————————
E12MUR
E121parement intérieur
L’aspect esthétique ( couleur, qualité de surface, perception de l’espace ), l’acoustique et le confort sont influencés par les revêtements intérieurs. Ils sont constitués d’éléments qui peuvent être choisis selon les désirs esthétiques, selon le budget et selon
d’éventuelles exigences particulières comme la fixation d’aménagements lourds, un revêtement étanche à l’eau ( salle de bains ) ou
une résistance au feu élevée ( cuisine, cheminée ). Les panneaux liés au plâtre sont plus fréquemment utilisés. Ils offrent, outre un
large choix de finition ( simples peintures, papiers peints, tapisseries, crépissage, carrelage, etc. ) un grand avantage pour le confort
de l’habitation : avec leur capacité d’absorption de l’humidité, ils sont capables de régler l’humidité relative de la maison.
—————————————————————————————————————————————————————
E122 structure porteuse
Dans la construction bois, le système constructif le plus fréquemment utilisé pour les maisons individuelles est la construction
à ossature. Il comprend un petit nombre d’élément standard permettant une construction rationnelle, rapide et économique. Le
façonnage du bois et les assemblages sont réduits à l’essentiel. Quelques sections de faible épaisseur garantissent un séchage
facile du bois. L’ossature d’une hauteur d’étage est assemblée à partir de filières et de poteaux en bois massif, supportant les
charges verticales. Les revêtements latéraux assurent la stabilité des parois.
La structure en bois doit reposer sur un soubassement imperméable, souvent en béton ou en pierre.
—————————————————————————————————————————————————————
E123pare-vapeur
La pression de la vapeur d’eau dans une pièce habitée ( 21°C et 50% d’humidité relative ) est toujours plus grande que la pression
à l’extérieur. C’est pourquoi cette vapeur d’eau contenue dans l’air tente de traverser le mur pour s’échapper vers l’extérieur.
Si on ne freine pas suffisamment et correctement le passage de la vapeur d’eau à travers la construction, cette humidité va se
condenser au point de rosée et détremper l’intérieur des murs.
Dans la construction d’un mur, la couche la plus étanche à la vapeur d’eau doit donc se trouver du côté intérieur, chaud.
La perméabilité à la vapeur d’eau des matériaux utilisés augmente au fur et à mesure que l’on approche de l’extérieur afin d’éviter
d’enfermer l’humidité à l’intérieur du mur.
—————————————————————————————————————————————————————
E124 isolation thermique
Grâce à leur excellente performance en matière d’isolation thermique, ces constructions assurent un confort optimal en toute saison
et répondent facilement aux préconisations de la charte.
D’un point de vue thermique, l’emplacement de l’isolation importe peu, dans la mesure où le bois en lui-même est déjà un matériau
isolant. Les ponts thermiques sont évités par le simple choix de ce système constructif.
L’isolation peut-être intégrée dans l’ossature. Cela permet d’augmenter la surface habitable pour une surface brute
donnée, par rapport à une construction massive ayant le même coefficient thermique.
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E125 coupe-vent
Le coupe-vent sert à éviter sue les courants d’air ne traverse la construction et que l’humidité extérieur ne pénètre dans les
matériaux composant le mur. Un manque d’étanchéité à l’air met en cause tout effort d’isolation thermique. Des films ou des
panneaux de fibres de bois peuvent remplir cette fonction, mais ils doivent laisser migrer la vapeur d’eau vers l’extérieur. C’est
une membrane qui doit conjuguer l’étanchéité à l’air et à l’humidité de l’extérieur vers l’intérieur, et la perméabilité à la vapeur
d’eau de l’intérieur vers l’extérieur
—————————————————————————————————————————————————————
E126vide de ventilation
Les fonctions du vide de ventilation, sont en premier lieu d’éviter la diffusion à l’intérieur du bâtiment de la chaleur résultant du
rayonnement solaire sur le revêtement de la façade et deuxièmement de permettre l’évacuation de la vapeur d’eau qui a diffusé
à travers les murs.
316
SystEmes constructifs
Détail paroi extérieure bois / isolation extérieur ( 1 :20 )
317
ANnexes
Détail paroi extérieure bois / isolation extérieur ( 1 :20 )
318
SystEmes constructifs
Dans le cas d’un revêtement de façade en bois, il permet également la ventilation des pièces de bois afin d’éviter une teneur en
eau trop élevée. L’entrée et la sortie de ventilation au bas et au sommet de la façade doivent être protégées par un grillage ou
une tôle perforée pour prévenir des dégâts causés par les rongeurs et les insectes.
—————————————————————————————————————————————————————
E127revêtement extérieur
Le revêtement extérieur de façade a principalement deux fonctions :
—
Protection de la construction contre les intempéries ( vent, eau de pluie et neige ) et résistance aux chocs
mécaniques divers
—Constitution de l’habit extérieur, image du bâtiment
Lorsqu’ils ne sont pas protégés, les revêtements extérieurs sont exposés aux rayons ultraviolets du soleil, à l’eau de pluie et,
dans une moindre mesure, aux agents agressifs contenus dans l’air.
L’ensoleillement, notamment les rayons ultraviolets, attaque la substance du bois et produit une altération superficielle. La décomposition des substances constituant le bois, avant tout la lignine ( principale partie non cellulosique du bois, c’est
une substance polymérique amorphe qui retient les parties fibreuses ensemble ), provoque des changements de la couleur en
surface. Celle-ci, si elle n’est pas protégée, devient jaune ou brune.
L’eau de pluie délave ces produits de décomposition solubles. La surface humide du bois devient grisâtre, indépendamment du choix de l’essence, sans toutefois que la substance du bois soit attaquée. A la longue, l’exposition aux intempéries
délave, dans les cernes, plus fortement le bois de printemps que celui d’automne. La surface prend du relief, elle s’apparente à
du bois sablé.
—————————————————————————————————————————————————————
E128protection du bois
E1281protections constructives
Il s’agit de réduire l’exposition aux intempéries grâce à des avants toits, des corniches, des pièces rapportées, surtout sur
les façades orientées à l’ouest et au sud.
Il faut aussi éviter toute pénétration de l’eau de pluie notamment par le bois de bout ( bois situé en bas de la
façade ). L’éloignement des façades en bois de la zone de rejaillissement d’eau ( distance minimale de 30cm ) et le recouvrement des surfaces horizontales ou peu inclinées ( même celles qui sont étroites ) avec des matériaux résistants durablement
aux intempéries sont également à respecter.
De façon générale, il faut sélectionner des essences de bois naturellement résistantes. Des essences telles que le
mélèze ou le douglas offrent une résistance naturelle remarquable aux attaques biologiques. Une façade en sapin, en épicéa ou
en pin, peut également, si elle est correctement réalisée, offrir une durée de vie exceptionnelle avec un traitement adapté.
—————————————————————————————————————————————————————
essencesremarques
champignons capricorne Coléoptère
lignivores
des maisonsrongeur
douglas
—
3 – 4
sensible
sensible
épicéa
lente réaction 4
sensible
sensible
à l’humidification
pin sylvestre
résiné
3 – 4
sensible
sensible
mélèze
résiné
3 – 4
sensible
sensible
sapin blanc
lente réaction 4
bois de cœur sensible
bois de cœur sensible
à l’humidification
chêne
action corrosive 2
durable
durable
des constituants
—————————————————————————————————————————————————————
E1282
traitement chimique de surface
Les façades en bois non traité ne requièrent qu’un entretien minimal, alors que leur durabilité est remarquable. L’allure générale
des façades en bois évolue de manière significative avec le temps.
Les revêtements traités permettent d’éviter le grisaillement, mais il ne faut pas oublier qu’un traitement de surface
nécessite un entretien périodique dont les intervalles peuvent fortement varier selon les cas ( choix du produit, facteurs énumérés
sous le paragraphe protections liées à la construction ).
Les systèmes de traitement de surface le plus couramment utilisés sont le traitement par :
—
Peinture couvrante
—Glacis ou lasures pigmentés
—Traitement incolore à l’huile
—Traitement hydrofuge incolore
319
ANnexes
La peinture couvrante offre la protection la plus durable pour autant que le support ( lames, panneaux, etc. ) soit de bonne qualité.
Elle est d’autant plus durable que sa teinte est claire ; les teintes sombres posent des problèmes de stabilité dimensionnelle du
bois ( influence de la chaleur de la surface due à l’ensoleillement ).
Les glacis et les lasures sont d’autant plus durables que leur pigmentation est importante.
Les traitements incolores à l’huile font ressortir la texture du bois et mettent en valeur son aspect naturel.
Le traitement hydrofuge sert à atténuer les différences de grisaillement d’une façade laissée à l’état naturel.
Dans tout les cas, il est préférable de traiter les éléments en atelier. Cela permet de travailler dans des conditions
optimales et de traiter toutes les faces des éléments de façades. Les angles des profilés de bois seront arrondis ( rayon minimal
de 2 mm ) afin d’y garantir une couche de traitement de surface suffisamment épaisse.
—————————————————————————————————————————————————————
E13 PROTECTION INCENDIE
S’il est vrai que le bois brûle, il est également indéniable qu’il résiste particulièrement bien aux incendies. Sa combustion est
lente, régulière et parfaitement prévisible, même aux températures les plus élevées. La où une structure incombustible se serait
déformée et aurait cédé très rapidement, une charpente en bois résiste toujours. Cette particularité a bien été comprise par les
sapeurs pompiers, puisqu’ils autorisent souvent l’utilisation de bois dans les parois coupe-feu.
Le risque d’incendie dans les constructions en bois n’est pas plus élevé qu’ailleurs. C’est surtout le mobilier, en général
fortement combustible, qui est déterminant lors d’un sinistre. Dans ce domaine, le bois offre également des avantages décisifs
puisqu’en brûlant, il produit des gaz sensiblement moins nocifs que ceux dégagées par la combustion des nombreuses matières
synthétiques présentes dans chaque construction
—————————————————————————————————————————————————————
E2MAÇONNERIE
La maçonnerie est considérée comme la technique de construction la plus répandue. En effet, comme elle n’utilise pour l’essentiel que des petits éléments hourdés au mortier, elle ne nécessite pas, par suite, de moyen de manutention important sur le
chantier ; elle est donc applicable par toutes les entreprises et, en particulier, par l’artisan maçon qui réalise d’ailleurs la plupart
des petites constructions en secteur diffus.
La maçonnerie associée au béton armé pour la réalisation des planchers est en France, de ce fait, la technique la plus
utilisée pour la construction de murs dans les bâtiments à usage d’habitation.
Un mur, surtout s’il s’agit d’un mur extérieur, doit en fonction du rôle qu’il assume dans la construction satisfaire à des
exigences nombreuses et variées.
—————————————————————————————————————————————————————
E21 PLANCHER
Les planchers des constructions en maçonnerie sont souvent des dalles béton. Il est possible de suspendre un faux plafond ou
de fixer un lambrissage, ce qui, en plus de l’aspect esthétique, permet d’augmenter l’isolation phonique du plancher.
—————————————————————————————————————————————————————
E22MUR
E221parement intérieur
Les exigences concernant le revêtement intérieur sur une ossature en maçonnerie sont les mêmes que pour une construction en bois.
Cf. 1 Bois
—————————————————————————————————————————————————————
E222 structure porteuse
La maçonnerie doit être résistante mécaniquement aux diverses sollicitations qu’elle subit dans son plan, principalement verticalement, mais aussi horizontalement ( contreventement de la construction ) et perpendiculairement à son plan ( action du vent,
poussée des terres, chocs ).
Ce système utilise des éléments standards, parpaings ou briques TC, permettant une construction rationnelle, rapide
et économique.
—————————————————————————————————————————————————————
E223pare-vapeur
La résistance à la pénétration de la pluie des éléments de maçonnerie met en désuétude l’utilisation d’un pare – vapeur.
320
SystEmes constructifs
E224 isolation thermique
L’isolation thermique doit être disposée à l’extérieur, pour éviter les ponts thermiques.
Cf. 3A Isolation
—————————————————————————————————————————————————————
E225revêtement extérieur
Le revêtement extérieur peut être en crépis ou, selon le même schéma que le bois, utilisant un parement de bois ventilé.
Cf. 1 Bois
Si le choix se porte sur le crépi, celui-ci fait office de coupe-vent. Ce système ne nécessite pas non plus de vide de ventilation,
il protège efficacement la construction.
321
ANnexes
Détail paroi extérieure brique TC porteuse / ventilée ( 1 :20 )
322
SystEmes constructifs
Détail paroi extérieure brique TC porteuse / crépi ( 1 :20 )
323
ANnexes
fBâtiment et
DEmarche HQE
Le terme de « démarche HQE » est une marque déposée. Elle est un label MARQUE NF – Bâtiments Tertiaires – Démarche HQE®,
qui, pour être obtenu, nécessite une demarche soumise au contrôle et à à l’autorisation officielle de droit d’usage de la marque
NF, demarche HQE par l’association HQE, une association Loi 1901 reconnue d’utilité publique par décret du 5 janvier 2004.
—Association HQE
—
4, avenue du Recteur Poincaré, 75016 Paris
—T 01 40 47 02 82
—
F 01 40 47 04 88
—
www.assohqe.org
A l’heure actuelle, le label peut être obtenu seulement pour les bâtiments du tertiaire.
La demande doit être faite alors à :
—CSTB
—CERTICONSTRUCT
—B.P. 02
—
F – 77447 MARNE LA VALLEE CEDEX 2
A l’attention de Madame Pierrette MORIN
Objet : MARQUE NF – Bâtiments Tertiaires – Démarche HQE®
Demande de droit d’usage de la marque NF
En 2005, l’Ordre des architectes a quitté l’association HQE dont elle faisait partie depuis longtemps pour les raisons suivantes :
« Par rapport aux enjeux de développement durable auxquels est confronté l’ensemble des acteurs de la
chaîne de construction, la démarche HQE, dans sa conception actuelle, s’avère ainsi être tout à la fois
réductrice, minimaliste, technicienne et castratrice. »
( voir : http : // www.architectes.org )
A la manière de l’idée de « projet » qui est apparu dans la notion de PLU par rapport au POS ( voir chapitre 3114 ) nous pensons
qu’il est nécessaire de définir un projet et non pas seulement une norme. Ainsi notre charte est avant tout un projet pour la région
de Vassivière lequel s’appuie sur une nouvelle dimension donnée au terroir dans un rapport sensible, renouvelé entre l’habitat et
l’environnement à travers des questions de technique du bâtiment : chauffage, ventilation, humidité, etc. L’annexe de notre charte
propose les développements les plus actuels, les plus performants et les plus raisonnables aujourd’hui quant aux techniques du
bâtiment à utiliser dans le sens d’un développement durable. Mais nous pensons qu’il est nécessaire que ces préconisations soit
établies en fonction du projet spécifique à Vassivière. Les projets proposés pour les équipements et pour des habitations dans
l’air, la terre et l’eau sont ici l’expression non pas de normes mais d’un projet d’architecture que nous avons défini. Les formes
et les relations spatiales que ces projets d’architecture proposent sont profondément renouvelées, faisant de Vassivière un lieu
pilote et inventif quant à la définition d’une architecture pour un futur durable. Ici, la norme devient poésie parce qu’elle précède
l’architecture, la transforme dans son essence même, crée de nouvelle typologie, de nouvelles relations à l’air, à la température,
au bois, au taux d’humidité relatif, au lac, à la terre et au renouvellement de l’air. La norme est ici questionnée en amont, avant
de s’imposer comme technique. Ce que nous voulons c’est que la norme soit ici l’expression d’un projet architectural et non pas
l’expression d’une contrainte technique.
L’ensemble des points que nous avons développés permet de répondre aux exigences de la démarche HQE et d’en
obtenir certainement le label. Les préconisations de la charte peuvent ainsi être mis en parallèle d’une démarche de Haute Qualité
Environnementale et notamment avec les points suivants :
324
BAtiment et dEmarche hqe
f1cible n° 04
gestion de l’énergie
Cette cible se structure en trois ensembles de préoccupations :
Choix architecturaux visant à optimiser les consommations d’énergie
La bonne conception de l’enveloppe et de la structure du bâtiment contribue à réduire les besoins en énergie du bâtiment, principalement pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage. De plus, le parti architectural choisi : volumétrie, compacité, taille et
orientation des baies, type de protections solaires, choix constructifs et inertie thermique, peut réduire les besoins en énergie.
Aux vues de cette préoccupation, la charte de Vassivière envisage certaines préconisations encadrant la conception
architecturale.
Cf 3 Mesures passives
Réduction de la consommation d’énergie primaire et recours aux énergies renouvelables
Il a été jugé important de valoriser les opérations pour lesquelles le maître d’ouvrage a fait un véritable choix de recourir aux énergies renouvelables, c’est-à-dire qu’il a opté pour des énergies renouvelables disponibles localement : eau chaude sanitaire et / ou
chauffage à partir de panneaux solaires thermiques, raccordement à un chauffage urbain ayant pour origine une part significative
d’énergies renouvelables, chaufferie bois lorsque cette ressource est disponible localement, pompe à chaleur, etc.
Il a été jugé important que le niveau très performant impose au maître d’ouvrage d’exploiter la filière renouvelable dès
lors qu’elle a été identifiée comme techniquement et environnemental exploitable à l’issue de l’étude de faisabilité, moyennant
un temps de retour sur investissement acceptable.
La première partie de ce document expose les informations nécessaires au choix ainsi qu’à la mise en œuvre de
l’exploitation des ressources renouvelables.
Cf 1 Les énergies renouvelables
Maîtrise des pollutions générées par la consommation d’énergie
Les préoccupations concernent le combat contre l’accroissement de l’effet de serre, et par là le changement climatique, la limitation des pluies acides et la limitation de la production de déchets radioactifs.
Cela suppose de faire des hypothèses sur le ‘mix’ électrique, qui peut être différent pour les usages non saisonniers
et pour les usages hivernaux mobilisant des centrales thermiques classiques ( pointe d’hiver due au chauffage électrique ).
Combat contre l’accroissement de l’effet de serre
Un seuil est introduit pour les émissions de CO2, contribuant au phénomène d’effet de serre ; il est fonction du combustible utilisé.
Suivent les facteurs d’émission de CO2 des principales filières énergétiques :
—————————————————————————————————————————————————————
Facteur d’émissions des combustibles en CO2
kg CO2 / kWh
charbon
0,342
fioul lourd
0,281
fioul domestique
0,270
gaz naturel
0,205
bois
0
électricité ( année )
0,09
électricité ( marginal hiver )
0,557
électricité ( usage moyen chauffage )
0,224
—————————————————————————————————————————————————————
325
ANnexes
Limitation des pluies acides
Les émissions acidifiantes dont conditionnées non seulement par le choix du combustible, mais aussi par le choix du brûleur et
du mode de gestion de la chaudière. Les facteurs d’émission sont les suivants :
—————————————————————————————————————————————————————
Facteur d’émission des combustibles en SO2 SO2 en g / kWh
charbon
3,25
fioul lourd
0,88
fioul domestique
0,41
gaz naturel
0,12
bois
0,22
électricité ( année )
0,51
électricité ( marginal hiver )
2,84
électricité ( usage moyen chauffage )
1,22
—————————————————————————————————————————————————————
Limitation de la production de déchets radioactifs
Les déchets radioactifs sont générés annuellement par l’utilisation de l’électricité du réseau.
En conclusion, le combustible le plus écologique est le bois ; or, l’énergie bois est, entre autres énergies renouvelables,
préconisée à Vassivière.
Cf 1B Chauffage au bois
Les préconisations exposées dans ce dossier, que ce soit le chauffage et refroidissement passif, ou l’utilisation des énergies
renouvelables, remplissent les critères de cette cible HQE.
—————————————————————————————————————————————————————
f2cible n° 05
gestion de l’eau
L’augmentation croissante des besoins en eau, ainsi que l’imperméabilisation des sols diminuent les disponibilités.
Aujourd’hui, les collectivités ont pris conscience de la nécessité d’une gestion plus réfléchie et respectueuse de la ressource, plus particulièrement celle de l’eau potable.
Par ailleurs, les diverses sources de pollution ont un impact important sur la qualité des eaux pluviales, des nappes phréatiques, des rivières et des lacs, ce qui nécessite des traitements spécifiques contribuant à augmenter fortement
les coûts d’assainissement et de distribution.
Une gestion efficace de l’eau se prévoit au moment de la programmation, mais surtout lors de la conception d’un
bâtiment. Elle s’appuie à la fois sur :
—
économie de l’eau potable
—
la récupération et la gestion des eaux pluviales
—
la maîtrise des eaux usées
Economie de l’eau potable
La première étape d’une gestion efficace de l’eau potable est la réduction des fuites dues au mauvais entretien des réseaux et
des points de distribution inhérents aux ouvrages.
Il est important, dès la conception, de penser au futur entretien et au contrôle du réseau, mais également de sensibiliser les gestionnaires et les occupants à la nécessite d’entretenir les réseaux intérieurs et les points de distribution.
A Vassivière, les canalisations sont rendues visibles dans les projets de logements, et participent à la construction de
l’espace architecturale.
Récupération et la gestion des eaux pluviales
Il est possible de répondre à certains besoins en eau par la récupération des eaux de pluie. La charte de Vassivière préconise
cette utilisation des eaux pluviales.
Cf Qualité de l’air 11 Pluie
Maîtrise des eaux usées
A Vassivière, il existe un réseau collectif d’assainissement auquel se raccorder.
326
BAtiment et dEmarche hqe
f3cible n° 08
confort hygrothermique
dispositions architecturales visant à optimiser le confort hygrothermique en hiver et en été
La démarche HQE suppose de tirer profit des avantages du site et de limiter ses contraintes dans les dispositions architecturales
afin d’assurer un optimum de confort hygrothermique par des moyens passifs, et cela en hiver comme en été. Cela consiste à
mettre l’accent sur la structure et l’enveloppe du bâtiment, y compris les protections solaires :
—
dispositions prises pour se protéger de manière optimale du soleil et de la chaleur, sans se pénaliser par ailleurs
cf Chauffage 3B2 refroidissement passif
—
disposition prises pour exploiter de manière optimale les caractéristiques aérauliques du site
cf Chauffage 3B1 chauffage passif
—
organisation spatiale des locaux en fonction de leur besoin hygrothermique
cf Chauffage 2B distribution d’air
—
conception architecturale cherchant à optimiser confort d’hiver et confort d’été
cf Qualité de l’air 3 chauffage et refroidissement passifs
—————————————————————————————————————————————————————
f4cible n° 13
qualité sanitaire de l’air
La qualité de l’air dans un bâtiment, est une exigence primordiale pour la santé des utilisateurs et des usagers. Si certains gaz
sont naturellement présents dans l’air ( oxygène, dioxyde de carbone, ozone, azote, vapeur d’eau ), d’autres polluants sont le
résultats de l’activité humain ( gaz de combustion, particules en suspension, etc. ). Si les premiers ne doivent pas dépasser certaines concentrations, les seconds ne devraient pas être présents.
Garantie d’une ventilation efficace
Une ventilation efficace pour la qualité de l’air intérieur est avant tout une ventilation qui assure un débit de renouvellement d’air
neuf suffisant au regard de l’activité d’un local.
Pour une opération HQE, il convient que la régulation des débits ne repose pas exclusivement sur l’action des occupants : un système de ventilation spécifique doit alors être envisagé. On entend par système spécifique, tout système autre que
la simple ouverture manuelle des fenêtres. Autrement dit, il n’est nullement imposé le recours à des systèmes mécaniques, et la
ventilation naturelle a toute sa place dans cette définition.
La ventilation doit également permettre que l’air neuf entrant soit diffusé correctement dans l’ensemble des locaux.
—
système de ventilation spécifique assurant les débits hygiéniques réglementaires
—
système de ventilation spécifique, à l’exclusion de la simple ouverture des fenêtres, assurant des débits d’air
optimisés pour l’activité des locaux
—
dispositions prises pour assurer le maintien des débits d’air prescrits
—
dispositions justifiées et satisfaisantes pour la qualité de l’air amené par conduit et l’extraction optimale de
l’air vicié
Maîtrise des sources de pollution
L’air intérieur peut être pollué par différents éléments qui proviennent de deux origines :
—
les sources extérieures au bâtiment, air extérieur et sol sur lesquelles le maître d’ouvrage n’a pas d’action
directe ; son champ d’action se limite à prendre des dispositions pour limiter l’entrée des polluants dans
le bâtiment
—
les sources internes : produits de construction, produits d’entretien et de maintenance, ameublement, activités
et usagers ; le maître d’ouvrage dispose de deux types d’actions sur ces sources : limiter les sources ou limiter
les effets des sources
Les critères de la cible sont :
—
identification des sources de pollution de l’air tout au long du projet
—
dispositions architecturales : limitation de l’entrée d’air neuf pollué, dispositions préventives en cas de radon,
organisations des espaces intérieurs pour limiter les pollutions des activités internes au bâtiment sur les
usagers, évacuation des pollution
—
prise en compte du critère chimique minima dans le choix des produits de construction
327
ANnexes
f5cible n° 11
confort olfactif
Le confort olfactif est ressenti au travers des odeurs par notre sensibilité à celles-ci.
Chacune des odeurs que perçoit un individu active la muqueuse, générant ainsi une image olfactive transmise au
cerveau et donnant lieu à une signification. Celle-ci résulte souvent d’une interaction complexe entre les paramètres physiques
de l’environnement immédiat, mais également de variables individuelles telles que les attentes ou les représentations sociales.
Les gènes olfactifs potentielles proviennent aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur des bâtiments. Cette préoccupation est à ce jour, rarement prise en compte dans les programmes et les projets :
—
à l’extérieur : présence d’établissement polluants, proximité d’usines ou d’établissements agricoles,
trafic automobiles…
—
à l’intérieur : pathologie du bâtiment comme les moisissures, produits conservés ( papiers, alimentaire,
déchets… ) bioeffluents, ou fumée de cigarettes…
Le confort olfactif se résume donc en une recherche de la qualité de l’air ambiant par deux moyens :
—
limitation des polluants à la source : contre la pollution externe, s’il n’est pas possible de traiter l’émission à
la source, on pourra s’attacher à positionner judicieusement les entrées d’air ( prise en compte des
vents dominants )
—
ventilation appropriée des locaux
cf Qualité de l’air 2
328
BAtiment et dEmarche hqe
F6LA DEMARCHE HQE®
Nous nous permettons ici de citer ci-dessous, à titre indicatif, quelques extraits des textes officiels de la démarche HQE que l’on peut
trouver dans son intégralité sur le site du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), organisme mandaté par l’association
HQE pour établir l’établissement des règles de certification.
http://www.cstb.fr/hqe/pdf/HQE_45.pdf
REGLES DE CERTIFICATION
MARQUE NF
Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE®
Bureau - Enseignement
N° d’identification AFNOR CERTIFICATION : NF 380
Révision n° 00, mise en application : 01/02/2005
_______________________________________________
Date de première mise en application : 01/02/2005
CHAMP D’APPLICATION
A la date de mise en application des présentes règles, la marque NF Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE® s’applique à des opérations
de construction faisant l’objet d’un Référentiel technique de certification.
Ce référentiel concerne pour le moment les opérations :
1
De bureau et d’enseignement.
Les bâtiments de bureau et d’enseignement qui entrent dans le champ d’application de la marque NF
Bâtiments tertiaires — Démarche HQE® ont un usage bureau et/ou enseignement majoritaire.
2Neuves ou de réhabilitation lourde.
Les exigences ont été calibrées pour des opérations neuves. Néanmoins,
des opérations de réhabilitation pourront entrer dans le champ de la certification si elles respectent
ces exigences.
3Réalisées en Europe.
Certains critères de la qualité environnementale sont établis sur la base de méthodes issues de la
réglementation française. Dans le cas de réglementations nationales particulières, et afin de
satisfaire à ces dernières, les acteurs de l’opération peuvent proposer une méthode alternative
d’évaluation pour la Qualité Environnementale du Bâtiment
(voir principe d’équivalence au paragraphe 3.2.1).
NOTE : Le champ d’Application de la marque NF Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE® devra à l’avenir être étendu progressivement
à d’autres types d’opérations.
lA MARQUE « DEMARCHE HQE® »
La marque « Démarche HQE® » est une marque déposée à l’INPI le 20 juin 2003, dont l’Association HQE® bénéficie d’une licence totale
et exclusive d’usage et d’exploitation. Elle est destinée à caractériser l’image environnementale d’une certification d’ouvrages.
Par convention, l’Association HQE® et AFNOR CERTIFICATION collaborent en vue de développer et promouvoir la marque
« Démarche HQE® » en complément des marques NF « Ouvrages ».
Cette collaboration se traduit par l’apposition d’un marquage unique sur les ouvrages conformes aux exigences fixées par
les règles de certification des marques NF « Ouvrages » et aux exigences environnementales élaborées et actualisées par l’Association
HQE® de manière consensuelle.
Les conditions et modalités d’usage de ce marquage figurent au chapitre 3.4 des présentes règles.
Conformément à l’article 2 de la convention du 13 février 2004 entre AFNOR CERTIFICATION et l’Association HQE®,
AFNOR CERTIFICATION confie au CSTB l’exercice des diverses fonctions nécessaires à la gestion de la marque NF Bâtiments
Tertiaires – Démarche HQE.
LES CARACTERISTIQUES CERTIFIEES
Au sens des articles L 115-27 et suivants du Code de la Consommation, les caractéristiques certifiées sont les suivantes :
—Mise en œuvre d’un système de management d’opération permettant de fixer les cibles environnementales,
d’organiser l’opération pour les atteindre tout en maîtrisant les processus de réalisation opérationnelle.
­—Atteinte au moins d’un niveau très performant pour 3 cibles environnementales, d’un niveau performant pour 4
ANnexes
cibles environnementales et d’un niveau base pour 7 cibles environnementales choisies parmi les 14 suivantes.
Pour les bâtiments devant répondre à la réglementation thermique, la cible 4 doit être traitée en niveau performant ou très performant.
Cible 1 Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat.
Cible 2 Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
Cible 3 Chantier à faibles nuisances
Cible 4 Gestion de l’énergie
Cible 5 Gestion de l’eau
Cible 6 Gestion des déchets d’activités
Cible 7 Maintenance - Pérennité des performances environnementales
Cible 8 Confort hygrothermique (chaud, froid, taux d’humidité sur l’année)
Cible 9 Confort acoustique
Cible 10 Confort visuel
Cible 11Confort olfactif
Cible 12Qualité sanitaire des espaces
Cible 13Qualité sanitaire de l’air
Cible 14 Qualité sanitaire de l’eau
USAGES ABUSIFS
Outre les sanctions prévues ci-dessus, tout usage abusif de la marque NF Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE®, qu’il soit le fait du
Maître d’Ouvrage ou d’un tiers, ouvre le droit pour AFNOR CERTIFICATION à intenter, dans le cadre de la législation en vigueur, toute
action judiciaire qu’il juge opportune.
—
—
Sont considérés comme usages abusifs, les cas où il est fait référence à la marque, notamment pour une opération :
dont la demande est encore en cours d’instruction ou pour laquelle le certificat a été refusé, suspendu ou retiré,
autres que celles prévues dans le champ d’application.
REFERENTIEL TECHNIQUE DE CERTIFICATION
BATIMENTS TERTIAIRES - DEMARCHE HQE®
BUREAU ET ENSEIGNEMENT
Ce référentiel, élaboré par le CSTB, est protégé par le droit d’auteur et a fait l’objet d’un dépôt notarié. La notice copyright suivante est
apposée sur toutes les pages de ces référentiels :
© CSTB - Janvier 2005
Référentiel technique de certification «Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE®» Bureau et Enseignement
Ont participé à la rédaction de ce référentiel technique de certification :
—
l’Association HQE, notamment ses deux groupes de travail « Référentiels » et « Certification »
—
les membres du pré-comité d’application de la marque de certification ;
—
le CSTB et ses experts.
L’élaboration du référentiel technique de certification a bénéficié de l’aide financière de l’ADEME. De plus, l’ADEME a joué un rôle
important dans l’amélioration du référentiel grâce à l’appel à projets qu’elle a initié en 2002 et qui a permis le suivi de 24 opérations
lauréates et pilotes.
Ce référentiel, élaboré par le CSTB, est protégé par le droit d’auteur et a fait l’objet d’un dépôt notarié. La notice copyright
suivante est apposée sur toutes les pages de ces référentiels :
La mise en œuvre et le respect du présent référentiel technique relève d’une décision du maître d’ouvrage qui souhaite
bénéficier du droit d’usage de la marque NF Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE®.
PRINCIPES
Un maître d’ouvrage commande la construction ou l’adaptation de bâtiments, ou gère leur utilisation. Ceux-ci, du fait des ressources
consommées, des émissions, des effluents et des déchets produits, ont un impact sur l’environnement, quelle que soit la phase de vie
du bâtiment (réalisation, exploitation, adaptation, déconstruction).
Le maître d’ouvrage doit gérer et diriger ses propres services et ses prestataires (maîtres d’œuvre, entreprises, etc.) afin de
réduire l’impact environnemental de ses opérations, et d’assurer le confort et la santé des personnes concernées par l’opération.
La Haute Qualité Environnementale se définit comme étant une démarche de management de projet visant à obtenir la qualité environnementale d’une opération de construction ou de réhabilitation.
L’obtention des performances environnementales de l’ouvrage est autant une question de management environnemental
qu’une question architecturale et technique. Une des méthodes les plus fiables pour y parvenir est de s’appuyer sur une organisation
efficace et rigoureuse du projet. C’est pourquoi le référentiel technique de certification comporte deux éléments structurants :
330
BAtiment et dEmarche hqe
le Système de Management de l’Opération (SMO)
la Qualité Environnementale du Bâtiment (QEB)
La mise en œuvre d’un Système de Management d’Opération permet de définir la Qualité Environnementale visée pour le
bâtiment et d’organiser l’opération pour l’atteindre, tout en maîtrisant l’ensemble des processus opérationnels liés à la programmation,
la conception et la réalisation de l’ouvrage.
La Qualité Environnementale du Bâtiment se structure, quant à elle, en 14 cibles (ensembles de préoccupations), qu’on peut
regrouper en 4 familles :
Site et construction
Cible 1Relation du bâtiment avec son environnement immédiat
Cible 2Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
Cible 3
Chantier à faible impact environnemental
Gestion
Cible 4Gestion de l’énergie
Cible 5Gestion de l’eau
Cible 6Gestion des déchets d’activités
Cible 7Maintenance – Pérennité des performances environnementales
Confort
Cible 8Confort hygrothermique
Cible 9Confort acoustique
Cible 10Confort visuel
Cible 11 Confort olfactif
Santé
Cible 12Qualité sanitaire des espaces
Cible 13 Qualité sanitaire de l’air
Cible 14Qualité sanitaire de l’eau
La mise en œuvre et le respect du présent référentiel technique relève d’une décision du maître d’ouvrage qui souhaite bénéficier du
droit d’usage de la marque NF Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE®.
DOMAINE D’APPLICATION
Le référentiel technique s’applique pour l’organisation d’une opération donnée, construction neuve ou restructuration de bâtiments à
usage de bureau ou d’enseignement, et s’utilise à partir de l’intention de réaliser l’opération jusqu’à sa livraison. Les phases opérationnelles concernées par cette certification sont donc la programmation, la conception et la réalisation.
La phase d’exploitation de l’ouvrage n’est pas traitée dans le présent référentiel, car elle n’entre pas dans le champ de
cette certification1. Cependant, le présent référentiel présente des éléments (notamment des documents) qui permettent de faciliter
l’obtention effective des performances environnementales de l’ouvrage après la livraison.
Chaque opération immobilière étant un prototype, le contexte, le programme et les acteurs varient selon les opérations.
Toutefois, lorsque le maître d’ouvrage décide d’appliquer la démarche HQE® à l’ensemble de ses opérations, il lui est possible de mettre
en place un système de management environnemental (SME) en conformité avec la norme ISO 14001 et le Guide d’application de l’ISO
14001 «Système de management environnemental» publié par AFNOR
LE SMO, « COLONNE VERTEBRALE » DE LA DEMARCHE HQE®
Il revient à chaque maître d’ouvrage de définir l’organisation, les compétences, les méthodes, les moyens, la documentation nécessaire
pour répondre à ses objectifs, aux besoins et attentes des parties intéressées et aux exigences du présent référentiel. Le niveau de
détail de cette définition doit dépendre des enjeux, de la complexité et des risques spécifiques à chaque opération. Par exemple, les
dispositions prises pour répondre aux exigences du SMO seront différentes selon qu’on a affaire à une opération simple ou plus complexe. Le maître d’ouvrage a un rôle central de première importance dans la mise en œuvre, le suivi et l’amélioration du SMO, mais ses
partenaires (maîtrise d’œuvre, entreprises…) sont aussi impliqués. Il est important que tous les intervenants du projet, et en premier lieu
les intervenants de la maîtrise d’ouvrage, soient parfaitement informés de l’objectif et du contenu du SMO. Le SMO s’inscrit dans une
démarche qualité, c’est un dispositif au service de l’obtention des performances environnementales de l’opération. C’est dans le cadre
du SMO que prend place à trois étapes clés l’évaluation de la qualité environnementale du bâtiment. Le SMO implique la fomalisation
de certaines analyses, décisions et modifications. Il conduit à faire des choix argumentés et concertés. Il donne au projet une dimension
systémique. Il renforce le rôle du maitre d’ouvrage et sa maitrise du projet, il encourage les études en amont (analyse du site, anticipation
des coûts). La mise en œuvre du SMO demande un certain investissement en temps (surtout lorsque la culture et les pratiques de la
331
ANnexes
maitrise d’ouvrage n’ont pas encore intégré ces aspects), de la rigueur et une bonne réactivité. Le SMO a pour conséquence un projet
mieux maîtrisé, avec des chances augmentées d’atteindre les objectifs
de départ. Pour simplifier et rendre compréhensible le rôle du SMO, on pourrait dire qu’il conduit à :
—
bien s’organiser entre acteurs pour bien travailler ensemble,
—
prendre les bonnes décisions au bon moment,
—
progresser, en améliorant régulièrement l’efficacité du système.
PROFIL DE QEB
Niveaux de performance associés aux cibles de QEB
La Qualité Environnementale du Bâtiment est déclinée en 14 cibles représentant des enjeux environnementaux pour une opération de
construction ou de réhabilitation. Ces 14 cibles sont elles-mêmes déclinées en sous-cibles, représentant les préoccupations majeures
associées à chaque enjeu environnemental, puis en préoccupations élémentaires.
La performance associée aux cibles de QEB se décline selon 3 niveaux :
BASE
niveau correspondant à la performance minimum acceptable pour une opération HQE®.
Cela peut correspondre à la réglementation si celle-ci est suffisamment exigeante sur les
performances de l’ouvrage.
PERFORMANT
niveau correspondant à de bonnes pratiques.
TRES PERFORMANT
niveau calibré par rapport aux performances maximales constatées dans des opérations à haute
qualité environnementale, tout en veillant à ce qu’il reste atteignable.
332
—
—
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eTUDES
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Physique du bâtiment, énergétique du bâtiment, volume 2
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Construction, Morel, Claude, ed. EPFL, octobre 2002
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Le soleil, source d’énergie, utilisation, intérêt et possibilités
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—
Faites ( votre ) place au soleil ! L’énergie solaire accessible à tous
Kernen Martin, Planair SA, ed. SuisseEnergie, juillet 2003
—
Soleil & Co., chauffage et eau chaude, Suissolar ( www.swissolar.ch )
—
Soleil & gaz naturel, combinaison pour chauffage et eau chaude, Suissolar ( www.swissolar.ch )
—
Soleil & bois, combinaison pour chauffage et eau chaude, Suissolar ( www.swissolar.ch )
—
Soleil & Mazout, combinaison pour chauffage et eau chaude, Suissolar ( www.swissolar.ch )
—
Kit de commande pour aération douce, Minergie, éd. SuisseEnergie
—————————————————————————————————————————————————————
organismes et
personnes
contactees
Symiva
Syndicat mixte régional et interdépartemental de Vassivière
—
05 55 69 20 45
—Mme NICOUX, conseillère régionale membre de la Commission permanente du Limousin, présidente du Symiva
05 55 69 20 45
—M. CHAUFFIER, chargé de mission du Symiva : 05 55 69 22 44 / 06 32 54 21 11
—Mme DUBOIS, directrice Royere de Vassivière du Symiva : 05 55 69 20 45
—M. ARVIS, chargé du réseau d’assainissement : 05 55 69 20 45
Conseil Régional du Limousin
—M. ALDEBERT, chargé de mission du Conseil Régional du Limousin : 05 55 45 19 96, [email protected]
—DIREN
Directions Régionales de l’Environnement : 05 55 12 90 00
—M. CLEMENT, directeur de la DIREN : 05 55 11 53 70
—M. PETIT, cellule sites et paysage : 05 55 11 53 70
—M. LAVAUD, cellule aménagement, urbanisme et installations classées
ONF
—Agence régionale Limousin
le Capitole
40 – 42 avenue des Bénédictins
87000 LIMOGES
Tel : 05 55 34 53 13
M. Massot
CNAP
—Mme Parisi, directrice : 05 55 69 27 27
—M. Guy TORTOSA, ancien directeur
CRIDEAU
Centre de recherches interdisciplinaires en droit
de l’environnement, de l’aménagement et de l’urbanisme
—
05 55 34 97 32
—M. CERON : 05 87 70 78 90
—M. BOUIN : 05 55 34 97 24
DRE
Direction Régionale de l’équipement
—
05 55 11 73 00, Fax : 05 55 11 73 99
—M. BOURION : 05 55 11 73 00
DRAC
Direction Régionale des Affaires Culturelles
—
05 55 45 66 00
—M. POTTIER : 05 55 45 66 00
—Mme DALLANT : 05 55 45 66 00
—M. KRADJIAN-VERNIER ( directeur DRAC Limousin ) : 05 55 45 66 29
336
—
Sous Préfecture 23
—M. JAENHERT : 05 55 67 71 71
DDE
Direction départementale de l’équipement
—
05 55 11 73 00, 05 55 11 73 92
—M. VACHER ( Aménagement développement local ) : 05 55 11 74 61
—M. BOURION ( Directeur Régional et Départemental de l’équipement du Limousin )
Paysagistes charte de Vassivière
—M. Gilles CLEMENT : 01 43 48 59 24
—M. GEORGIEFF : 01 40 02 09 05
Comune de La Villedieu
—M. LETELLIER : 05 55 67 91 88
Comune de Royère de Vassivière
—Mme REYRE : 05 55 64 71 06
Comune de Beaumont du Lac
—Mme LAMOUR : 05 55 69 15 62
Comune de Faux la Montagne
—M. CHATOUX : 05 55 67 92 15
Comune de Nedde
—M. BATAILLE 05 55 69 98 09
Comune de Eymoutiers
—M. PERDUCAT 05 55 69 10 21
Comune de St Martin le Château
—M. BARLET 05 55 64 71 27
Comune de Peyrat le Château
—M. SZAMVEBERT 05 55 69 40 23
Comune de Gentioux Pigerolles
—M. SIMONS 05 55 67 90 14
Comune de Féniers
—M. LESCURE : 05 55 66 91 51
Syndicat intercommunal Monts et Barrages
—
05 55 69 57 60, 05 55 69 57 68
—Mme BARREAU : 05 55 69 57 60
Ville et Pays d’art et d’histoires
—Mme MORTEROL
AMBIANCE BOIS
—M. LULEK : 05 55 67 94 06 / 05 55 67 99 29, fax : 05 55 67 97 02.
ADEME
Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie
Limousin
—
05.55.79.39.34, fax 05.55.77.13.62
—Hugues LAULIAC, délégué régional de l’ADEME du Limousin
CAUE
Conservatoire d’architecture d’urbanisme et de l’environnement
—M.MAGNE, directeur : 05 55 32 32 40, 06 03 51 43 01
divers
—Maurice ROBERT, ethnologue : 05 55 34 70 03
—
Jean Paul Pistre, architecte : 05 55 94 74 71
—Daniel Perrot, architecte : 05 55 53 54 32
DOMAINE DE BEAUMONT DU LAC
—Camping Presqu’ile de Pierrefite
direction : 06 88 21 63 78
E.D.F.
—M.Hervé Guillot, Directeur du GEH Limoges
24 rue Victor Duruy
8700 Limoges
—
[email protected]
M. Philippe Gigelet
05 55 34 93 00
337
—
338
—
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