Bulletin de veille PME
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Bulletin de veille PME
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Présentation
Le plus grand pays d’Amérique du Sud, il couvre la moitié du territoire de ce continent, le Brésil, s’étend sur une
superficie de 8.511.965 km², soit le 5
ème
pays le plus étendu au monde et compte aujourd’hui une population de
plus de 195 millions d’habitants.
Le Brésil est la 4
ème
économie des BRICS et la première
économie d’Amérique latine; comme il est désormais la
6
ème
économie mondiale en termes de PIB, devant des pays tels que le Royaume-Uni, l’Italie, le Canada ou
encore l’Espagne, suivant le classement du FMI.
Atouts et performances économiques
Avec un marché intérieur de 200 millions de consommateurs, le Brésil bénéficie depuis le milieu des années 90,
d’une plus grande stabilité économique et financière, du fait d’un renforcement de son cadre
macroéconomique
.
Doté d'une industrie moderne, et en voie de devenir
"la ferme du monde"
, car il se classe 3
ème
rang
exportateur agricole mondial, il est le 1
er
producteur de café, poulet, jus d'oranges, viande de bœuf. Certaines
de ses entreprises, sont des géants mondiaux.
Pratiquement autosuffisant en énergie, hydroélectricité, éthanol, nucléaire et en pétrole après la découverte
en 2007 d’énormes gisements au large de ses côtes.
Grâce à de solides fondamentaux, le Brésil est sorti non seulement plus fort de la crise de 2009 mais poursuivra
sur sa lancée et devrait ainsi se propulser au rang de 5
ème
puissance mondiale d’ici 2018 devant la France.
Malgré une croissance atone en 2012 (1 %), qui devrait le rester en 2013, le PIB du Brésil atteindrait dès 2011
selon les calculs du FMI et d’autres analystes 2 440 milliards de dollars, contre 2 410 milliards de dollars pour
l'économie britannique,
se classant ainsi au 6
ème
rang mondial (mais seulement le 71
e
par habitant).
Après avoir
dépassé le Royaume-Uni en 2011, l’économie brésilienne avait rétrocédé d’une place en 2012, il devrait
retrouver sa place de 6ème économie mondiale en 2013 annonce le FMI.
A la fin 2012, l'inflation est contenue à 5,3 % et le chômage est inférieur à 6 %. Le Brésil est l'un des principaux
destinataires des investissements directs étrangers.
Contradictions et points faibles
En une dizaine d’années, les effectifs de la classe moyenne ont grossi, passant d’un tiers à plus de la moitié de la
population. Dans le même temps, si le nombre de pauvres a été réduit de moitié, il représentant néanmoins
encore un quart de la population soit environ 50 millions d’habitants. Selon des données partielles du
recensement de 2010, les 10% les plus riches perçoivent 44,5% des revenus de toute la population, alors que les
10% les plus pauvres doivent se contenter de seulement 1,1%.
Les faiblesses économiques du Brésil sont bien identifiées.
Il investit et épargne trop peu. Bénéficiant d'un vaste
marché intérieur, il exporte aussi trop peu, contribuant seulement pour 1,4 % au commerce mondial. Le
budget recherche-développement ne bénéficie que de 1% de son PIB, alors que la France, à titre d’exemple y
consacre 2,4 %.
Ses infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires se détériorent ou saturent. La charge
fiscale est pesante ; la bureaucratie, tatillonne, entrave le business. Le développement est très inégal selon les
régions.
Malgré de légers progrès, sa compétitivité n’est qu’au 48
e
rang mondial.
La croissance de 6,9 % prévue en 2013 pour les BRICS serait presque le double des pronostics pour l’économie
mondiale dans son ensemble, au moment ou le Brésil quant à lui ne peut atteindre que 1 % (au même niveau
qu’en 2012).
Crise oblige, les entreprises brésiliennes se sont montrées plus frileuses en 2012 à l’heure d’investir à l’étranger
et ont préféré se tourner vers le marché interne qui a maintenu un certain dynamisme. Les IDE brésiliens en
2012 vers l’Europe ont baissé de 63% au moment ou ceux européens vers le Brésil diminuaient de 28%.
A noter
l’importance du franchising au Brésil qui commence de plus en plus à s’exporter, notamment dans les
domaines de l’alimentaire et du textile et se faire connaitre sur les marchés extérieurs.
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