L`Avare de Molière - Paul de Launoy, Comédien

Compagnie La Bande à Betty
L’AVARE
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de
de
MOLIERE
MOLIERE
Contact
Stéphane Berger - 06 07 21 61 64
[email protected]

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L’AVARE
L’AVARE
de
de
MOLIERE
MOLIERE
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Mise"en"scène""
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Paul"de"Launoy""
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Avec""
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Stéphane"Berger,"Ophélie"Clavie,"Guillaume"Compiano,""
Sophie"de"Fürst,"David"Koenig,"Aurélie"Koenig,""
Paul"de"Launoy,"Solène,"Capucine."

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RE
RESUME SUME
L’action se passe à Paris, chez Harpagon, riche bourgeois veuf et père de deux enfants.
ACTE I – TROIS PROJETS DE MARIAGE
Valère et Elise s’aiment, Cléante et Mariane aussi et Harpagon aime sa cassette mais…
Harpagon veut épouser Mariane pour récupérer sa dot et s’enrichir sur cette pauvre fille
orpheline de père. Il veut aussi marier son fils Cléante avec une veuve et sa fille Elise avec le
Seigneur Anselme, un riche Napolitain.
Comme sa fille repousse énergiquement le parti que son père a choisi pour elle, Harpagon
prend Valère, son intendant, pour arbitrer son différend avec sa fille. Ce dernier, dans un
plaisant embarras, essaie de gagner du temps et feint d’abonder dans le sens de son maître
en approuvant son projet.
ACTE II – LES BONNES AFFAIRES D’HARPAGON
Cléante a pour projet de contracter un emprunt pour fuir avec sa belle. La Flèche, son valet,
se charge de lui trouver un prêteur, un intermédiaire l'informe des conditions qui relèvent
de l'usure la plus outrancière. Révolté, il finit par découvrir que l'usurier n'est autre que son
père ; une violente dispute les oppose.
L'intrigante Frosine entre en scène, elle persuade Harpagon que Mariane est une femme qui
préfère les hommes âgés et qu'elle serait disposée à se marier avec lui. L'avare est ennuyé
par le manque de fortune de la jeune femme, mais Frosine le convainc qu'une personne
pauvre qui ignore les dépenses ne peut que lui convenir. L'intrigante veut se faire payer de
ses services, mais Harpagon élude et s'en va.
ACTE III – LA RECEPTION DE MARIANE
À l'occasion de la signature du contrat de mariage, Harpagon organise un petit dîner. Il
sermonne ses domestiques et en particulier Maître Jacques, son cuisinier, pour que les
dépenses soient limitées. Celui-ci proteste tandis que Valère soutient l'avare et prône
l'économie ; une dispute vient au cours de laquelle Maître Jacques reçoit des coups de
bâton, et dès lors ne songe plus qu'à se venger.
Arrive Frosine introduisant Mariane dans la maison, nerveuse à l'idée de rencontrer son
futur époux. Quand celui-ci paraît, elle est dégoûtée par son physique et c'est à ce moment
que Cléante arrive en qui elle reconnaît le jeune homme qui est l'objet de ses pensées. Les
amoureux échangent des paroles à double sens : il fait la cour à la jeune fille sans que son
père s’en doute et il pousse l’audace jusqu’à offrir à Mariane, au nom de son père, un
diamant que celui-ci porte au doigt. Harpagon est furieux mais n’ose reprendre le bijou.

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ACTE IV – RUPTURE ENTRE HARPAGON ET SON FILS
Les deux jeunes amoureux sollicitent Frosine pour qu'elle intervienne auprès du barbon, et
qu'il renonce à son mariage insensé. Harpagon surprend son fils en train de baiser la main
de Mariane, et conçoit immédiatement des soupçons dont il veut s'assurer. Afin de sonder
son fils et connaître ses espoirs, il prétend avoir changé ses projets et renoncé au mariage.
Le fils naïf dit tout à son père, son amour pour la jeune fille et son désir de l'épouser ;
furieux, Harpagon résiste mal à un accès de violence et le maudit. Maître Jacques intervient
pour les séparer et les raccommoder : en aparté, il leur fait croire à chacun que l'autre a
abandonné la partie. La réconciliation est de courte durée, la dispute reprend de plus belle et
ne cesse qu’à l'arrivée de La Flèche, avec la cassette des dix mille écus d'or, qu'il a lui-même
dérobée. Hors de lui, Harpagon promet de trouver le coupable et de le châtier comme il se
doit.
ACTE V – CHACUN RETROUVE SON BIEN
Harpagon demande un commissaire de police afin d'enquêter sur le vol de la cassette et,
dans son délire d'avaricieux, veut faire interroger tous les Parisiens. Par vengeance, Maître
Jacques désigne Valère qui arrive à ce moment. On le somme de s'expliquer et de
reconnaître son forfait. Quiproquo, pensant que ses sentiments pour Élise sont connus, il
admet qu'elle est secrètement sa fiancée. Une fois de plus Harpagon comprend avec retard
et la fureur le reprend.
Anselme, qui doit épouser Élise, entre en scène alors que Valère a commencé le récit de son
histoire. Le vieillard comprend que Valère et Mariane sont ses enfants, jusque là persuadé
qu'ils avaient péri dans un naufrage, il y a fort longtemps. Valère va épouser Élise et Cléante
va épouser Mariane. Harpagon accepte leurs mariages à la condition qu’Anselme paye tout.
Il reste seul avec sa cassette…
« La peste soit de l’avarice et des avaricieux. »
(La Flèche, acte I, scène III)

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NOTE
NOTE D'INTENTION D'INTENTION
Harpagon est omniprésent dans cette comédie qui traite sous une forme burlesque de
sujets qui ne sont, au premier abord, guère amusants : l'avarice en premier lieu, mais
aussi la tyrannie domestique, l'égoïsme et ce qu'aujourd’hui on nomme le sexisme. Le
bourgeois, qui a réussi dans les affaires d'argent, pense pouvoir s'acheter une douceur
conjugale pour ses vieux jours, au mépris du désir des uns et des autres, même de ses
propres enfants.
Les sujets abordés dans la pièce sont intemporels et toujours d'une grande actualité
et perspicacité. C'est là que tiennent la force et le génie de Molière, d'avoir su deviner et
décrire les hommes dans leur essence, d'où le désir aujourd'hui de raconter cette histoire.
Cette comédie est comme un échiquier où chaque personnage est surveillé, épié,
bloqué... Si l’un arrive, le ou les autres sortent... Une conversation commence, elle est
aussitôt interrompue. On se cherche, on se fuit, on se traque, c'est un jeu permanent du
chat et de la souris, qui pourrait faire penser à Tom & Jerry ou bien à Bip Bip &
Coyote.
Il s'agira dans la mise en scène de mettre en lumière ce dispositif en « courant d'air » où il
y a une intense circulation des personnages. Un autre thème important est celui de la
nouvelle génération. C'est elle qui va désamorcer et contrecarrer les résolutions de l'avare.
Elle est plus saine, elle remet de l'ordre là où il n'y en a pas. C'est une jeunesse qui passe
à l’action, qui attaque.
Bien que cette pièce cache le drame d'un homme seul et torturé, Molière se sert de toutes
les ressources de la comédie : comiques de situations, de mots, de gestes et autres
quiproquos pour nous raconter son histoire. Les coups de théâtre et les personnages
bien dessinés mettent en avant une légèreté de ton et un dynamisme qui n'est pas sans
rappeler le cartoon. Nous n'avons pas manqué de nous en inspirer.
L'humanité est parfois une universelle moquerie, nous tenterons au travers de cette
mise en scène d'en rire et de nous en émouvoir ensemble.
Paul de Launoy
« Tous les hommes sont semblables par les paroles ;
et ce n'est que les actions qui les découvrent différents. »
(Elise, acte I, scène première)