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GLOSSAIRE
Le premier chiffre renvoie à la séquence, le second à la séance.
A
Alexandrin (4, 2) : vers de douze syllabes.
Allitération (4, 8) : répétition d’un son formé par une consonne.
Alphabet Phonétique International (API) (1, 5) : alphabet utilipour la transcription des
sons du langage parlé.
Quelques sons simples :
[a] a. Ex. : abri, mimosa, tombola.
[E] è ou ê. Ex. : crèche, nièce, honnête.
[e] é. Ex. : pitié, manger
[i] i. Ex. : dîner, italie
[o] o. Ex. : dos, chevaux
[u] ou. Ex. : genou, loup.
[{] e. Ex. : le, premier
[Ø] eu. Ex. : peur, coeur.
Anagramme (6, 1) : changement de l’ordre des lettres d’un mot pour former un autre mot.
Anaphore (6, 3) : répétition d’un même mot (ou groupe de mots) au début de plusieurs vers.
Antécédent de la proposition subordonnée relative (3, 3) : nom complété par une
proposition subordonnée relative.
Antonymes (4, 7) : mots de sens contraire.
Apposition (3, 3) : fonction grammaticale d’un nom, ou groupe nominal, autour d’un nom
avec lequel il entretient un rapport d’identité.
Assonance (4, 8) : répétition d’un son formé par une voyelle.
Attribut : fonction grammaticale d’un mot qui exprime une caractéristique « attribuée » au
sujet ou à l’objet.
C
Calligramme (6, 8) : poème dont la mise en page forme un dessin qui évoque le sujet du
poème.
Catharsis (3, 6) : mot d’origine grecque qui désigne, au théâtre, la fonction de purger les
passions.
Champ lexical (1, 1) : ensemble de mots appartenant à un même domaine, à une même idée.
Chiasme (6, 1) : figure de style consistant à répéter au moins deux éléments dans un ordre
symétriquement inversé (ex. : « Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. »
Molière, LAvare, III, 1).
Classe de mots (ou classe grammaticale ou nature) : catégorie de mots (ex. : adjectif, nom,
verbe…)
Comique de caractère (5, 4) : le comique de caractère consiste à mettre l’accent sur un défaut
d’un personnage afin de le tourner en ridicule.
Comique de gestes (5, 4) : on appelle comique de gestes toutes les attitudes, les mimiques
réalisées par l’acteur afin de faire rire le spectateur.
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Comique de mots (5, 3) : on appelle « comique de mots » les jeux sur les sens des mots
(propre et figuré) ou sur les niveaux de langage.
Comique de répétition (5, 3) : le comique de répétition réside dans l’utilisation de mêmes
mots ou de mêmes expressions.
Comparaison (1, 1) : rapprochement de deux éléments par un outil de comparaison.
Complément circonstanciel de lieu (3, 2) : fonction grammaticale d’un mot ou d’un groupe
de mots indiquant l’idée de lieu. Le complément circonstanciel est, en principe, mobile et
supprimable mais il existe des exceptions.
Complément du nom (3, 3) : fonction grammaticale d’un groupe nominal prépositionnel qui
complète un nom.
Complément de l’antécédent (3, 3) : fonction grammaticale des propositions subordonnées
relatives.
Conjugaisons des temps de l’indicatif (2, 2 ; 2, 3) : le mode indicatif comporte quatre temps
simples et quatre temps composés leur correspondant.
Contre-rejet (4, 2) : voir « rejet ».
D
Décasyllabe (4, 2) : vers de dix syllabes.
Description (3, 2) : informations donnant à voir un décor.
Dialogue (1, 6 ; 4, 3) : échange de paroles entre des personnages.
Didascalies (5, 2) : indications scéniques données par l’auteur dans un texte théâtral.
Discours direct (4, 3) : paroles rapportées directement (ex. : un dialogue).
Distique (4, 2) : strophe de deux vers.
E
Énonciation (4, 3) : acte qui consiste à produire un énoncé (un message).
Épithète (3, 3) : fonction grammaticale autour du nom. Un adjectif qualificatif, un participe
ou une proposition subordonnée relative peut avoir la fonction d’épithète. L’épithète peut être
placée avant ou après le nom noyau.
Étymologie : origine (souvent latine ou grecque) d’un mot.
Exagération comique (5, 3) : le comique de langage peut être produit par l’exagération.
L’exagération consiste à parler de petits événements comme s’ils étaient graves, importants et
exceptionnels.
Expansions du nom (3, 3) : apposition au nom, épithète du nom, complément du nom,
complément de l’antécédent sont les expansions du nom.
F
Fable (4) : histoire écrite en vers ou en prose, composée le plus souvent de deux parties : le
récit et la morale
Farce (5, 8) : genre théâtral comique.
Fonction grammaticale : rôle des mots (ou groupe de mots ou propositions) dans la phrase
(Ex. complément d’objet direct, attribut, etc.).
Forme affirmative / forme négative de la phrase (1, 7 ; 4, 5) : La phrase affirmative ne
contient aucune marque de négation (ex. : Il mange). La phrase négative comporte les
marques de la négation (ex. : Il ne mange plus).
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G
Groupe nominal (3, 3) : groupe de mots dont le noyau est un nom.
H
Hexasyllabe (4, 2) : vers de six syllabes.
Homophones (1, 5 ; 6, 3) : mots de même prononciation.
I
Imparfait (emplois) (2, 4) : temps de l’indicatif qu’on emploie dans un récit au passé.
Limparfait s’emploie pour décrire les lieux et les personnages, pour présenter l’arrière-plan du
récit, pour montrer l’action en train de s’accomplir, sans que l’on puisse préciser quand elle
commence et quand elle s’achève.
Incipit (2, 1 ; 3, 1) : début de roman.
Infinitif (6, 5) : mode non personnel du verbe (l’infinitif ne se conjugue pas).
Interrogation (phrase interrogative) (5, 5) : la phrase interrogative est un des quatre types de
phrase. Elle sert à poser une question et se termine par un point d’interrogation.
Interrogation totale / interrogation partielle (5, 5) : la phrase interrogative totale porte
sur toute la phrase ; on peut y répondre par « oui » ou par « non ». La phrase interrogative
partielle porte seulement sur un mot ou un groupe de mots ; on doit répondre par une phrase.
M
Marques d’énonciation (4, 3) : indices de personnes (« je », « me », « tu », « nous », « vous »,
« il », etc.), de temps (« hier », « maintenant », « ce matin », etc.) et de lieu (« ici », «chez toi »,
« là-bas », etc.) utilisés par l’énonciateur.
Mélioratif / péjoratif (2, 6) : on exprime un jugement positif par un vocabulaire mélioratif
(valorisant) ; on exprime un jugement négatif par un vocabulaire péjoratif (dévalorisant).
Métaphore (1, 1) : comparaison sans outil de comparaison.
Métaphore filée (6, 2) : métaphore longuement développée.
Métonymie (3, 7) : figure de style qui consiste à désigner un objet ou un être vivant par un
élément qui le compose.
Mètre du vers (4, 2) : type de vers défini d’après le nombre de syllabes prononcées
(hexasyllabe, octosyllabe, décasyllabe, alexandrin, etc.).
Mise en parallèle (3, 6) : voir « parallélisme ».
Morale d’une histoire (4, 9) : dans la fable, la morale doit normalement donner une leçon au
lecteur pour lui apprendre ce qu’il doit ou ce qu’il ne doit pas faire.
Mots génériques / mots spécifiques (2, 5) : les mots génériques sont les mots qui permettent
de désigner un grand ensemble d’éléments. Les mots spécifiques sont les mots qui servent à
désigner un élément particulier.
Mots interrogatifs (5, 5) : déterminants, pronoms et adverbes interrogatifs.
N
Narrateur (1, 1) : celui ou celle qui raconte l’histoire.
Négation (4, 5) : dans les phrases négatives, la négation s’exprime par des adverbes, des
déterminants, des prépositions et des conjonctions de coordination.
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Néologisme (5, 2 ; 6, 6) : mot qui n’existe pas et qui est inventé (souvent par les écrivains)
pour exprimer une nouvelle idée ou jouer avec les mots.
Niveau de langage (4, 3 ; 5, 3) : manière de s’exprimer adaptée à une situation de
communication précise. On distingue trois niveaux de langage : familier, courant, soutenu.
O
Octosyllabe (4, 2) : vers de huit syllabes.
P
Parallélisme (mise en parallèle) (3, 6) : figure de style qui consiste à répéter un ensemble de
mots dans le même ordre.
Parodie (4, 6 ; 5, 8) : reprise d’éléments d’une œuvre, de façon détournée, pour s’en moquer
et susciter le rire.
Paronymes (6, 4) : se dit de mots qui se ressemblent, mais dont l’orthographe et le sens sont
différents.
Passé antérieur (2, 3) : le passé antérieur se conjugue à l’aide d’un auxiliaire, “être” ou “avoir”,
au passé simple, suivi du participe passé du verbe.
Passé composé (emploi) (2, 4) : le passé compoexprime l’antériorité des faits
complètement terminés au moment de l’énonciation.
Passé simple (emplois) (2, 4) : le passé simple s’emploie dans un récit au passé, pour les
actions de premier plan qui font avancer l’histoire, pour une action dont on voit le début et la
fin, c’est-à-dire une durée limitée, pour des actions successives, qui font avancer l’histoire.
Péjoratif (2, 6) : voir “Mélioratif”.
Personnification (1, 2) : figure de style qui consiste à présenter et à décrire des éléments
inanimés ou des animaux comme des êtres humains.
Phrase (1, 7) : ensemble de mots, cohérent, qui commence par une majuscule et se termine
par un signe de ponctuation forte.
Phrase affirmative / phrase négative (1, 7 ; 4, 5) : ce sont les formes que peut revêtir chacun
des types de phrase. voir « Formes de phrase »
Phrase déclarative / phrase interrogative / phrase exclamative / phrase injonctive (1, 7) : ce
sont les quatre types que peut revêtir une phrase. voir « Types de phrase »
Phrase nominale (1, 7) : phrase non verbale dont le noyau est un nom.
Phrase simple / phrase complexe (2, 7) : une phrase simple comporte un seul verbe conjugué ;
une phrase complexe en comporte plusieurs.
Phrase verbale / phrase non verbale (1, 7) : généralement, une phrase comporte au moins un
sujet et un verbe. Cette phrase est appelée phrase verbale. Si une phrase ne comporte pas de
verbe conjugué, on dit que c’est une phrase non verbale.
Point de vue (2, 6) : regard à travers lequel une scène est racontée ou décrite. Le point de vue
peut être interne, externe, omniscient.
Polysémie (1, 1 ; 5, 3) : ensemble des différents sens d’un mot.
Ponctuation du dialogue (1, 6) : on ouvre les guillemets au début d’un dialogue et on les
ferme à la fin (après la dernière parole prononcée par un personnage). Dans le dialogue, à
chaque fois que l’interlocuteur change (quand un autre personnage parle) : on retourne à la
ligne, on commence la réplique par un alinéa et un tiret.
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Ponctuation des phrases (1, 7 ; 1, 8) :
Une phrase qui transmet une information s’appelle une phrase déclarative. Elle commence
par une majuscule et se termine par un point (.) ou des points de suspension (…).
Une phrase interrogative commence par une majuscule et se termine par un point
d’interrogation (?). Elle permet de poser une question.
Une phrase exclamative commence par une majuscule et se termine par un point
d’exclamation (!). Elle permet d’exprimer un sentiment ou une émotion.
Une phrase injonctive commence par une majuscule et se termine par un point ou un point
d’exclamation (!). Elle permet de formuler un ordre, une défense, un conseil, une prière, un
souhait.
Portrait (2, 6) : description d’un être vivant. Le portrait donne à voir un personnage. Il peut
être neutre. Dans ce cas, il est purement informatif. Mais le portrait peut aussi refléter le
jugement que le narrateur porte sur le personnage qu’il décrit.
Préposition (6, 3) : le mot « préposition » est formé avec le préfixe latin pre-, qui signifie
« avant ». Une préposition est donc un mot de liaison invariable qui est placé avant un groupe
nominal, un nom, un adverbe, un pronom ou un verbe à l’infinitif.
Présent (emplois) (2, 4) : Le présent est un temps de l’indicatif. Il peut s’employer pour :
- un fait considéré comme toujours vrai pour tous : c’est le présent de vérité générale.
- un fait qui a lieu au moment de l’énonciation : c’est le présent d’actuali.
- situer des événements dans le temps, en les situant avant le moment de l’énonciation
(présent à valeur de passé proche) ou après le moment d’énonciation (présent à valeur de
futur proche).
Pronom (2, 7 ; 3, 3 ; 5, 5) : mot qui remplace un nom ou qui désigne un être ou un objet. Il
existe plusieurs types de pronoms : pronom personnel, pronom démonstratif, pronom relatif,
etc.
Propositions juxtaposées (2, 7), coordonnées (2, 7), subordonnées (2, 7 ; 3, 3 ; 3, 5) : une
proposition est un groupe de mots dont le noyau est un verbe. Des propositions peuvent être
reliées entre elles par un signe de ponctuation : dans ce cas, elles sont juxtaposées ; par une
conjonction de coordination : dans ce cas, elles sont coordonnées. Enfin, l’une d’elles peut
dépendre d’une autre proposition plus importante : dans ce cas, elle est subordonnée.
Q
Quatrain (4, 2 ; 6, 1) : strophe de quatre vers.
Quintil (6, 2) : strophe de cinq vers.
R
Radical : partie de verbe généralement invariable (par opposition à la terminaison). Ex. :
manger. Parfois, le radical subit des modifications. Ex. : aller je vais.
Rejet / contre-rejet (4, 2) : le rejet est un procédé utilidans les poèmes pour mettre en
valeur un mot ou un groupe de mots. Il consiste à rejeter au début d’un vers le sens d’une idée
développée dans le vers précédent. Comme le rejet, le contre-rejet permet de mettre un mot ou
un groupe de mots en valeur. Il consiste à commencer une proposition à la fin d’un vers et à la
développer dans le vers qui suit.
Rime (4, 2) : répétition d’un même son à la fin de plusieurs vers.
Rondeau (6, 2) : le rondeau est une forme fixe qui remonte au Moyen Âge. Le plus souvent
écrit en octosyllabes et ne comportant que deux rimes, il contient des vers qui se répètent pour
former un refrain : le premier vers est repris au milieu et à la fin du poème. Ce refrain donne au
poème la forme d’une ronde musicale, d’où son nom « rondeau ».
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