LA MENACE QUI VIENT D`ASIE

publicité
LA MENACE QUI VIENT D’ASIE
Par Dr Tsala Essomba
Fondateur du Ministère Va et Raconte
Pasteur Visionnaire du Temple des Nations Va et Raconte International
©Mai 2014
1
TABLE DES MATIERES
2
AVANT PROPOS
C’est le plein amour entre la Chine et l’Afrique. Mais au
juste, qui est le plus grand perdant dans ce
mariage d’intérêt ? Et si l’Afrique était le grand perdant,
qu’est qui serait à l’origine de cette situation ?
Pourquoi les étrangers sont les seuls à réaliser les plus
grosses parts du flux des activités d’import-export,
activités qui ont le vent en poupe dans les pays
africains ?
Comment en est-on arrivé là, alors qu’un rapport récent
de la Banque Mondiale présente les pays africains
comme des états caractérisés par les pesanteurs
administratives ?
L’Afrique aux yeux du monde est perçue comme un
eldorado. Les richesses de son sol et de son sous-sol font
de ce continent noir, l’objet des convoitises et
d’exploitations pour les pays du nord.
Cinquante ans après les indépendances, la thèse d’un
avenir peu promoteur du continent noir reste d’actualité
surtout avec l’entrée de l’Asie en Afrique. Les
conséquences de cette pénétration dans la majeure partie
des cas sont fâcheuses...
3
LE MIRAGE DU DRAGON
L’humanité incrédule vit sous la domination du malin.
L’émergence des nouveaux systèmes politiques et
économiques dirigés par satan impose à tous, et
manifestement au continent le plus pauvre, de suivre les
nouvelles règles dictées par cette dernière. Raison de ce
constat, les puissances commerciales, culturelles, artistiques,
scientifiques et dans une moindre mesure religieuses,
imposent leur domination sur les populations, les villes et
même les nations.
Infiltrées dans l’univers, les actions du dragon sont orientées
pour assoir son règne et entraîner les peuples dans la
dépendance. Le vent brûlant d’orient décrit par le livre du
prophète Joël, désigne l’arrivée d’un nouveau système de
domination politique et économique. Dans cet épisode
biblique, les Saintes Ecritures présentent les assauts du
dragon sous la forme des sauterelles. Il y est question d’un
peuple puissant et innombrable qui a envahit le pays. Ce
peuple a les dents d’un lion et la mâchoire d’une lionne : c’est
le peuple du dragon. Les expressions utilisées pour
caractériser les actions du dragon, de destructeur ou
dévoreur sont : dévaster, dépouiller, abattre. L’illustration
dans le livre de Jean 10 : 10 présente le dragon sous la
forme du voleur qui agit sous trois angles similaires : dérober,
égorger et détruire. C’est ce que la Bible appelle la puissance
4
de satan, stratégiquement élaborée, elle rend ses victimes
épaves et absorbe toute leur puissance vitale.
Les agissements du dragon
La relation avec les peuples du dragon est basée sur une
prospérité éphémère. L’illusion offerte aux peuples d’Afrique
se confond avec un voile qui plonge les consciences dans un
sommeil profond. Il est question d’éclairer la lanterne du
commun des mortels, et surtout de démontrer que la qualité
d’une image filmée par un appareil Sony par exemple, diffère
énormément d’un appareil à un autre. Cet exemple illustre la
véracité des Saintes Ecritures, selon lesquelles la ruse, la
séduction et l’attrait que le dragon suscite favorisent la
pérennisation de son règne au détriment de l’intérêt des
peuples avec lesquels il est en relation.
Dans le Livre d’Apocalypse 12, 3, l’Apôtre Jean offre un
tableau clair des manigances et du mensonge du dragon :
« un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici c’était un
grand dragon rouge ayant sept têtes et dix cornes, et sur ces
têtes sept diadèmes ». Le signe de l’apparition du dragon est
accompagné par les faits visibles, en ce sens qu’il avait la
capacité de se présenter à la fois sous la couleur rouge, avec
dix cornes, sept têtes et sept diadèmes.
5
La première action du règne de ce dragon fut de changer le
panorama présenté dans le ciel. Quel exploit ! De nos jours
les peuples d’Afrique noire subjugués par l’émergence des
facilités économiques, culturelles, artistiques et même
politiques que présente le règne du dragon, vivent une
pression qui les force à établir des alliances. Toutes les
propositions sont bonnes, lancement de grands projets tels
que routes, ponts, barrages et autres édifices publics,
jusqu’aux produits manufacturés de toutes sortes. La
stratégie déployée est la même partout dans le monde. Le
peuple du dragon s’annonce toujours comme pouvant
changer la situation actuelle.
En occident, un système sectaire établi appelé
« gouvernement mondial de satan » autre dénomination du
« dragon » offre des facilités dans plusieurs domaines aux
pays qui s’y prête. Notamment économique (accords
bilatéraux et multilatéraux), politique (démocratie) et
6
commercial (marchés communs OMC etc…).Les notions de
démocratie imposées, renversent le mur de la soumission à
l’autorité établie, dans les coutumes et traditions africaines.
En Afrique le signe de l’apparition du dragon se manifeste
sous le pouvoir du serpent, du maraboutage, du fétichisme,
des pratiques païennes qui s’apparentent à de la sorcellerie.
Ce véritable bras séculier du diable vente ses opportunités de
réussite, de succès, d’élévation, de prospérité, de
bénédiction. Séduits par ces chimères, des hommes et des
femmes accourent croyant avoir trouvés la solution
miraculeuse à leurs multiples problèmes.
Comment dérobe et dévaste-t-il ?
Un passage tiré de la fable « le corbeau et le renard » de
Jean de la Fontaine déclare que « tout flatteur vit aux
dépends de celui qui l’écoute ». Le passage en question
illustre mieux une ruse de satan, lorsqu’au jardin d’Eden en
s’adressant à la femme, il lui a demandé : « Dieu a-t-il
réellement dit … ? …Mais Dieu sait que le jour où vous en
mangerez vous serez comme Lui… ». La finalité du discours
du dragon, c’est d’entraîner les Africains à la rébellion vis-àvis de la parole de Dieu.
Comment égorge et dépouille-t-il ?
Dieu pour appeler le diable le désigne quelque fois par le
terme « dragon », mais celui-ci ne se présentera pas toujours
sous cette identité. Selon les cas, il se présentera sous
l’apparence d’un homme, d’une femme, d’un animal, d’un
peuple ou d’un royaume conquérant. Lorsqu’il s’est présenté
à Adam et Eve, c’était sous la forme d’un serpent. C’est ainsi
qu’il avait réussit à leur faire miroiter monts et merveilles, leur
7
promettant d’investir dans leur vie et dans leur foyer pour un
changement radical du cours de leur existence.
Dans le royaume terrestre à l’époque où Adam était établi
comme roi, Abel fut la victime. Peu importe ce que vous
pouvez avoir aujourd’hui, le sang de vos enfants va crier
contre vous. Vos familles seront dépouillées de leurs droits,
de leurs valeurs, de leur prospérité, de leur amour, de leur
entente et de leur identité.
Les actes posés par leurs parents auront un impact grave sur
la postérité. La Bible sur ce thème évoque la vaine manière
de vivre héritée des parents selon 1 Pierre 5, 18. Ce qui
intéresse le dragon, ce n’est pas ce que vous êtes
aujourd’hui. C’est la possibilité de pouvoir contrôler la
subsistance de votre postérité dans les années à venir. Voilà
ce qui se cache derrière le stratagème avec lequel on trompe
les Africains, d’où le cri du Prophète Joël : « ce que le gazam
a laissé, la sauterelle l’a dévoré, ce que la sauterelle a laissé
le jélek l’a dévoré, ce que le jélek a laissé le hazil l’a dévoré ».
Notons bien que la mission de ces quatre prédateurs
contemporains a toujours été de « dévorer », chose confirmée
dans le livre d’Apocalypse 12, 4 : « le dragon se tint devant la
femme…afin de dévorer ce qui sort de son ventre (son
enfant)».
Le dragon rouge, peu importe l’apparence du changement
économique, commercial, culturel et artistique qu’il a, ce qu’il
faut noter c’est qu’il envahit les peuples pour piller leurs
ressources naturelles. C’est ce qui se passe d’ailleurs
actuellement avec les pays africains.
Le prix de ces changements
8
La sauterelle dévaste tout sur son passage, elle se multiplie à
une vitesse fulgurante. Une femelle à elle toute seule peut
faire des centaines d’œufs en une seule ponte. Comme il n’y
a pas d’âge pour manger chez les bébés sauterelles, ceux-ci
s’attaquent aussi à ce que dévore leur mère. A l’image des
sauterelles, l’immigration croissante des peuples du dragon
en Afrique, accentue la misère des populations envahies.
Réalisant la catastrophe le Prophète Joël s’écriait :
« …sacrificateur ceignez-vous et pleurez… ». Pourquoi, à
cause des ravages dans les champs, des semences ruinées,
des arbres disparus dans les champs. Les populations
africaines désœuvrées par la présence de cet étranger à
l’appétit sans limite, voient comment leurs réserves
alimentaires disparaissent sans pouvoir faire quoi que ce soit
pour enrayer le processus.
Rodolphe Douala Manga Bell a déclaré un jour au peuple
Douala du Cameroun : « un moment viendra de ce pays où
les marchandises vous suivront dans les maisons. Un peuple
viendra et rendra le coût de la vie accessible mais après lui,
une grande misère s’élèvera dans le pays». Prophète ou
visionnaire légendaire à son époque, seuls ceux qui furent
9
très attentifs pouvaient discerner les temps marqués par la
prophétie de ces évènements. Qu’on le veuille ou pas, les
paroles de cet homme retentissent encore et illustrent ce que
vivent les populations Doualas au Cameroun.
Les produits fabriqués par le dragon ont des prix accessibles
aux dernières bourses. Il y a toutes les gammes, cosmétiques, alimentaires, pharmaceutiques, électroménagers, vestimentaires…Le raz de marée est visible partout dans les rues,
les magasins que l’on soit en ville ou dans l’arrière pays, dans
les villages.
Il faut le noter que ces marchandises très abordables n’offrent
pas toujours les avantages escomptés à la population qui s’en
approprie. Elle présente cependant un risque à la longue en
ce qui concerne les produits manufacturés ou industriels. Le
concept de la dépréciation qui s’installe de plus en plus dans
nos sociétés procède de l’esprit du dragon et impose sa
domination dans nos politiques.
La marque du dragon
Le monde entier insidieusement est en train de se laisser
dévorer par le dragon asiatique. La marque du dragon est
visible dans nos villes et au sein de la population. L’esprit
« dragonnier » a déjà prit les familles et les foyers, sa
domination maligne soumet les individus à la servitude. Les
enfants comme envoûtés sont sous cette influence maléfique,
à travers les dessins animés et autres bandes dessinées et
autres « mangas ». Sangokou est l’un des personnages les
plus connus par nos enfants. Les jeunes adeptes des cultes
de l’horoscope et des tatouages, n’hésitent plus à se faire
graver un dragon sur l’épaule. Mais cette nouvelle ère à la
mode s’arrête-t-elle au niveau physique uniquement ? Il y a
fort à parier que non.
10
Que dire des poils de moutons, communément appelés
mèches, grèffes ou perruques, aux origines douteuses que
toutes les femmes ont adoptées aujourd’hui, en lieu et place
des cheveux que Dieu leur a donné ? Ou s’arrêtera l’influence
de l’esprit du dragon aujourd’hui, quand on sait que même
lorsqu’il est question pour le jeune célibataire de choisir une
épouse, un téléviseur à acheter, ou le matériel de
construction pour la future maison ?
Tout est mis en œuvre pour imprimer la marque spirituelle
aux peuples conquis afin de manipuler leurs décisions et les
pousser à adorer l’image de la bête, tant sur le plan
économique que sur le plan social et spirituel. Selon
Apocalypse 13, 16-17 il est écrit : « et elle fit que tous, petits
et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une
marque sur leur main droite ou sur leur front. Et que personne
ne peut acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la
bête ou le nombre de son nom… »
L’espoir du retour à l’évangile
11
Face à ce constat funeste, l’espoir pour les peuples africains
semble obscur. La responsabilité de l’église est engagée au
regard de l’obscurantisme de nos sociétés. Si l’étranger a
toujours représenté le danger de l’inconnu, il est à noter que
le retour à l’application de la parole de Dieu, l’évangile de
Jésus-Christ, reste l’unique solution pour la délivrance des
peuples africains. L’éveil des consciences tel que décrit par le
prophète Joël, conduit à l’arrivée d’une nouvelle ère. La
repentance qui traduit le retour à un nouveau développement
économique, financier, matériel, social et spirituel.
Si le dépérissement actuel tel que décrit par le prophète n’est
que le reflet de l’apostasie, l’évangile annoncé par les
hommes de Dieu participe à réveiller les esprits des
populations sur les dangers à venir. L’émergence de ces
nouvelles formes d’idolâtrie, se fait de plus en plus présente
12
dans nos sociétés par l’horoscope, l’astrologie chinoise et les
nouvelles formes de médecines à l’instar de l’acupuncture,
l’homéopathie. L’arrivée dans nos marchés des produits avec
les effigies du dragon nous positionne sous l’emprise des
dieux étrangers tels qu’astarté ou baal, qui furent importés par
les immigrants asiatiques. Une situation similaire à ce qui se
passe a existé en 332 av JV.
Dans la cité de David une grande confusion a été
occasionnée par un certain dagon dans le royaume d’Israël,
dans les familles une grande perversion s’était emparée des
foyers, des entreprises et des projets. Ceux des juifs qui
s’engageaient dans les affaires se sont ralliés à ces
immigrants, sans mesurer les dangers auxquels ils
s’exposaient.
Dans les restaurants, la cuisine asiatique s’impose devant
toutes les autres cuisines à la classe moderne. Les nouveaux
plaisirs et autres divertissements ont été crées au rang
desquels la prostitution. Entre temps les invocations
adressées aux nouvelles divinités se multipliaient. C’est ainsi
que le royaume de Jérusalem sera détruit. Mais l’Apôtre Paul
sera choisi par la grâce de Dieu et Jésus va lui confier une
mission en ces termes : « je t’ai choisi du milieu de ce peuple
et du milieu des païens, vers qui je t’envoie, afin que tu leur
ouvre les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière
et de la puissance de satan à celle de Dieu, pour qu’ils
reçoivent, par la foi en moi le pardon des péchés et l’héritage
avec les sanctifiés ».
Tout pays qui va fonder son espoir sur le dragon court à sa
dérive. Sur le plan spirituel les faits sont manifestes dans la
société et les conséquences irréversibles. Le Prophète Elie a
dû affronter ces divinités, en lançant la plus grande offensive
13
contre la sorcellerie en son temps. C’était l’occasion pour lui
d’interpeller les consciences, chose qu’il fera en ces termes :
« jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Eternel
est Dieu, allez après Lui ; si c’est baal allez après lui ! ».
Le danger qui en résulte est d’autant plus grave que la
nécessité pour les populations africaines de revenir ou de se
rabattre sur la parole de l’évangile. Cette nécessité se fait de
plus en plus ressentir, comme nous l’avons cité plus haut, par
rapport à l’immigration massive des peuples asiatiques. A
l’époque du Roi Salomon, ces déplacements de masse ont
permis de faire l’apologie des divinités étrangères comme
astarté et baal dans le royaume de Jérusalem. La présence
de ces immigrés et leurs invocations ou cultes magnifiant la
dignité de ces dieux attiraient sur le plan spirituel les esprits
méchants dans le pays. Mais aussi, ces immigrés asiatiques
étaient des commerçants, et leurs divinités dans les affaires
se liaient avec les juifs.
Aujourd’hui, l’Asie est devenu l’eldorado des hommes
d’affaires africains où tous ou presque accourent. En réaction
avec ce qu’il avait vu, l’Apôtre a interpellé les populations
dans 2 Corinthiens 6, 14-18 : « ne vous mettez pas avec les
infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y’a-t-il entre
la justice et l’iniquité ? Ou qu’y’a-t-il de commun entre la
lumière et les ténèbres ? Quel rapport y’a-t-il entre Christ et
bélial ? Ou quel part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport
y’a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous
sommes le Temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit luimême : « j’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai
leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du
milieu d’eux et séparez-vous, dit le Seigneur. Ne touchez pas
à ce qui est impur, et je vous accueillerais ».
14
C’est ainsi que les immigrés sont parvenus à maîtriser le tissu
commercial du royaume de Jérusalem, où ils avaient introduit
des divinités étrangères jusque dans le temple du Roi
Salomon. Ceci engendrera une grande consternation en
Israël avec pour conséquence la destruction du royaume.
Ce qu’il faut noter, face aux dangers que représentent ce
géant sanguinaire dont les méfaits actuels constituent des
menaces réelles sur la paix et la stabilité de nos pays, il est
crucial de réveiller les consciences afin qu’il ne soit pas trop
tard un jour.
RELATIONS ASIE-AFRIQUE :
Le marché de dupe
15
De 10 milliards de dollars en 2000, le volume global du
commerce bilatéral entre la Chine et l’Afrique s’est multiplié
par dix. Ce chiffre est passé à près de 107milliards de dollars
une décennie après.
L’Asie et l’Afrique sont depuis quelques décennies liées par
des relations économiques qui ne cessent de faire couler
beaucoup d’encre et de salive. Décriée par certain, adulées
par d’autres, à bien y regarder ces relations comportent plus
16
d’inconvénients que d’avantages pour l’Afrique. Si de
nombreux cris de détresse sont entendus de nos jours, c’est à
cause des déconvenues que la coopération chinoise par
exemple, a fait subir aux pays africains.
La tactique des fils du dragon
Il ne faut pas oublier que Taïwan a été le premier pays de
l’Asie à s’intéresser à l’Afrique. Ce petit pays qui a vite
développé son économie, avait besoin d’un marché pour
écouler ses produits. Il a jeté son dévolu sur l’Afrique avec
des fortunes diverses pour celle-ci. L’entrée de Taïwan en
Afrique, renvoie à l’époque où les articles contrefaits ont
commencé à envahir les marchés africains.
L’installation des sociétés importatrices des produits
taïwanais en Afrique a provoqué la fermeture de plusieurs
entreprises locales y compris celles dirigées par les
européens avec pour conséquence la mise en chômage de
nombreux africains. Le dumping, caractéristique de la
politique commerciale de Taïwan, a provoqué l’éviction des
entreprises européennes du tissu économique africain. Au
Cameroun, cette percée taïwanaise a été marquée par une
brusque invasion des maillots de football des grandes
équipes européennes telles que le Milan AC, l’Inter de Milan,
le Bayern de Munich, Liverpool pour ne citer que celles-là. Le
bonheur des uns faisant le malheur des autres, certains se
sont enrichis et d’autres appauvris. Taïwan venait ainsi
d’inaugurer un vaste réseau de vente de produits contrefaits.
Par la suite, d’autres fils du dragon vont se ruer sur l’Afrique.
La Malaisie va jeter son dévolu. Les coupes anarchiques de
bois vont ainsi devenir son activité principale. Cette coupe
sauvage du bois africain est facilitée par l’envoie sur place
17
des gros engins sortis des usines asiatiques qui vont dévaster
les forêts. Le bois africain est systématiquement exporté vers
l’Asie. La transformation locale est affectée et mise aux
oubliettes. Au Cameroun, les sociétés locales commencent à
battre de l’aile. C’est le cas d’ECAM-placages et de COCAM
à Mbalmayo, de la SOFIBEL à Bélabo pour ne citer que
celles-là. Les nouveaux seigneurs de la forêt ne se soucient
guère du développement local. Ils sont parvenus à sortir les
européens et les locaux de la forêt pour instaurer le règne de
la dévastation à outrance.
Dans l’agro-alimentaire, la société qui produit le riz à Yagoua
(SEMRY) dont la production pouvait pourtant répondre à la
demande locale au Cameroun, fonctionne à perte à cause de
l’importation massive du riz en provenance
des pays
asiatiques. Les produits laitiers comme Nestlé, Supermilk,
Guigoz, Evian, jadis disponibles, disparaitront du marché à
cause de cette concurrence déloyale asiatique.
La disparition de ces produits a aussi engendré la
suppression de plusieurs postes de travail tenus par les
camerounais. Quelques années plus tard, ces sociétés vont
fermer leurs portes et le chômage deviendra rampant dans
les villes camerounaises qui connaissent un essor
économique prometteur à l’instar de Douala, Nkongsamba et
Edéa.
Tous les fils du dragon se ressemblent.
A peine les pays africains ont-ils ouverts les yeux sur les
ravages de ces véritables prédateurs, qu’un autre est entré en
scène avec l’ambition affichée d’établir le partenariat gagnantgagnant. Mais le miracle chinois promis en Afrique s’est vite
transformé en mirage. Les relations entre la Chine et ces
18
pays africains vont vite exceller dans la signature des contrats
de plusieurs décennies pour la réalisation de certaines
infrastructures. En contrepartie, les parties africaines leur
offrent de vastes terres à exploiter pendant la durée de ces
contrats. En réalité, les chinois gagnent cinquante à cent fois
plus que ce qu’ils ne dépensent. Les fils du dragon exploitent
les faiblesses de l’Afrique.
Sa faible représentation dans les échanges internationaux
estimés entre 1 à 2 %, fait ressortir la balance commerciale
déficitaire de la plupart de ces pays qui ploient sous un
surendettement général et une instabilité politique récurrente.
Aujourd’hui, une partie de l’Afrique survit et dépend des
grandes puissances économiques mondiales. Parmi celles-ci
s’inscrit en bonne place la Chine dont le milliard 259 millions
d’habitants, population du reste en augmentation de près de
10 millions de personnes per an, vivant sur une superficie de
9,6millions de km2, a poussé ce pays à imaginer un style de
développement fondé sur les investissements étrangers, la
contrefaçon, l’utilisation d’une main-d’œuvre sous payée.
Avec ses 30 millions de km2, le continent africain a un
secteur industriel quasi-inexistant. Il ne possède que 30% de
cultivateurs qui pratiquent pour la plupart une agriculture de
subsistance. Celle destinée à l’exportation n’est pas aussi
importante et concerne les produits suivants : le coton, les
arachides cultivées en zone sèche, le cacao, le café et l’huile
de palme en zone humide. Toutes ces formes d’agricultures
ne permettant pas de nourrir ses habitants parce
qu’insuffisant, l’Afrique se voit ainsi obligé d’ouvrir
grandement ses portes à l’importation des denrées de tous
genres.
19
L’exemple type
camerounais
des
conséquences
du
péché
des
La pénétration fulgurante de l’Asie en Afrique en général et
au Cameroun en particulier est la manifestation réelle de leur
principale péché qui promeut la division qui elle-même, divise,
affaiblit et détruit l’Afrique. Tenez ! La plupart d’entreprises
asiatiques appelées à exécuter des travaux en Afrique,
emploient à plus de 80% la main-d’œuvre asiatique excluant
de fait les locaux du marché de l’emploi sur leur propre
territoire.
La Chine occupe le premier rang de cette politique d’éviction
de la main-d’œuvre africaine. En effet, plus de 500 000
chinois travaillent sur le continent. Ceux-ci sur consigne de
leur mère patrie, n’entretiennent aucune relation et ne
développent aucun contact avec les populations locales. Ils
justifient cette attitude par la non maîtrise à la fois de l’anglais
et du français, qui sont les langues les plus courantes en
Afrique.
Comme si cela ne suffisait pas, l’on retrouve aujourd’hui les
chinois dans tous les marchés d’Afrique. Ils y tiennent des
boutiques les plus achalandées aux ridicules plateaux de
beignets-haricot. Une déferlante chinoise qui s’assimile à la
fameuse action du féticheur et ses services surfacturés. Pour
certains observateurs avertis, la coopération sino-africaine est
basée sur une prospérité éphémère. L’illusion qu’elle offre à
l’Afrique, est le voile qui prolonge le sommeil et retarde le
réveil et l’éveil des consciences des africains.
De nos jours en Afrique, rien ne se passe sans la présence
chinoise. La réalisation des grands projets tels que les
routes, barrages, écoles, hôpitaux et bien d’autres édifices
20
dont le coût est évalué à des milliers de milliards de francs
CFA, est faite par la Chine. Ces montants exorbitants que
dépense par exemple le Cameroun et qui pour certains, sont
le fruit d’un entendement croissant, vont davantage plonger le
pays dans le chaos si l’on n’y prête guère attention. Lorsqu’on
sait que la Chine a pour totem le dragon et que le livre
d’Apocalypse 12 : 4 dit que : « le dragon se tint devant la
femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant,
lorsqu’elle aurait enfanté », l’on comprend aisément ce à quoi
s’expose ce continent dans les jours à venir.
LE DRAGON VU PAR LA BIBLE
21
La définition tirée du dictionnaire nous dessine le dragon
comme étant un animal fabuleux ayant des une personne
autoritaire. Sous un autre angle, il s’agit d’agit d’un pays en
développement qui griffes, des ailes et une queue de serpent.
C’est un gardien intraitable, un soldat d’une unité blindée,
connait un rapide essor économique.
Cependant, notre journal à vocation spirituelle, ne s’aurait
s’arrêter à une seule image. Afin de mieux édifier les brebis et
22
nos lecteurs, les recherches poussées à travers les écritures
saintes nous présentent
le dragon comme une figure
démoniaque. Dans les écritures hébraïques, le dragon est
assimilé à la mort ou au mal. Le christianisme hérita de cette
symbolique, comme en témoigne la figure du dragon dans
l’Apocalypse et dans toute la tradition chrétienne. L’art qui
s’en inspire fait du dragon l’image du péché et du paganisme,
dont triomphent avec éclat les saints et les martyrs.
La légende de saint Georges et du dragon en constitue un
exemple éloquent. Néanmoins, l’une des créatures les plus
spectaculaires de Dieu, Léviathan, comporte des similitudes
avec l’image du dragon qui nous intéresse. En hébreux
‘tannin’, mot à signification incertaine, il se traduit par « grand
poisson », « monstre marin »(Gn 1 : 21 ; Job 7 : 12) et par
« serpent », « dragon »(Ex 7 : 9 - 10,12). Ce dernier sens
convient particulièrement au passage de l’exode. Il semble
que ce mot ait le même sens dans Deut. 32 : 33 et Ps 91 :
13 .Dans Ps 74 : 13 ; Es 27 : 1 et 51 :9, il pourrait s’agir du
crocodile ; l’association faite avec l’Egypte suggère la même
possibilité dans Jr 51 : 34.
Dans certains contextes, ce terme pourrait se référer à une
créature apocalyptique semblable au « drakon », ‘dragon’ du
nouveau testament, qui symbolise satan en Ap 12 – 13 ; 16
et 20. Monstre mythologique du chaos, le dragon est
représenté sous les traits d’un crocodile (Ez 29 : 3) ou d’un
serpent marin (Ez 32 : 2) Jb 7 : 12) vaincu par Dieu dès la
création (Es 51 : 9 ; ps 74 :18 s) et qui sera anéanti au
dernier jour (Es 27 : 1), diable ou satan (Ap 12 :3ss) qui se
déchaine contre la femme. Il persécute l’église (Ap 12 : 13ss),
donne sa puissance à la bête, fait sortir de sa gueule des
esprits impurs pour accomplir de faux prodiges ( Ap 16 :
23
13ss). Et qui sera enchainé pour mille ans par un ange de
Dieu (Ap 20 : 2)
Le dragon symbolise toute la puissance du mal en lutte
aujourd’hui contre Dieu et les croyants. Un mal qui dévore
tout sur son passage. En détail il symbolise cette bête qui
dévore les racines, le tronc, les branches, les bourgeons, les
feuilles, les fleurs et les fruits. Monstre primitif connu dans
tout le Moyen-Orient comme étant celui qui combat l’éternel,
organisateur du monde. On attend sa défaite et son jugement
pour la fin des (Ap 12 : 9 ). On l’identifie à l’antique serpent du
récit de la chute (Gn 3 : 1ss) tout en précisant (Gn 3 : 15
) « qu’il s’attaquera à la descendance de la femme » (Ap
12 :17), mais qu’à la fin il sera détruit.
24
LES PRODUITS DU DRAGON :
Durabilité, qualité, contrefaçon au rabais
S’inspirant des marques reconnues, les productions
asiatiques sont pour la plupart des contrefaçons très
appréciées pour leur prix très accessibles à toutes les
bourses.
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, quatre pays
asiatiques ont connu une forte croissance industrielle : la
Corée du Sud, Hong Kong, Singapour et Taiwan. Depuis peu,
25
la République populaire de Chine est parfois ajoutée au
groupe. A partir des années ‘80, ces pays ont suivi le modèle
économique développé par le Japon auquel ils
font
concurrence. Ils se retrouvent dans les activités industrielles
les plus sophistiquées : automobile, électronique grand public,
et d’autres secteurs d’activités de produit de grande
consommation, etc…
Au départ de cette croissance économique exponentielle, on
retrouve une main d’œuvre bon marché favorable à la mise
en place d’une politique de prix compétitive. Introduits en
Afrique, les produits du dragon rencontrent un succès
populaire. En contre partie de ces pacotilles, les dragons
d’Asie obtiennent en Afrique des contrats faramineux dans la
foresterie, et l’exploitation minière. A leur suite arrivent de
nombreux commerçants avec des produits que beaucoup
présentent comme étant de piètre qualité, mais que les clients
s’arrachent. « Mieux vaut ça que rien ! ». Le marché africain
se retrouve ainsi inondé.
Pour les pays Africains, la satisfaction de leurs besoins à
faible cout et l’amélioration de leurs balances de paiement
imposent l’importation des marchandises d’origine asiatique.
Ces produits trouvent alors de nombreux de débouchés en
Afrique très souvent au mépris de la loi, soutenus en cela par
le prétexte que le trafic commercial qui en découle fait vivre
des milliers de petits revendeurs africains. Et pourtant, leur
commercialisation est à condamner selon le principe de la
fausse balance qui est décrié dans Prov.11 : 1.
« La balance fausse est en horreur à l’Eternel, Mais le poids juste
lui est agréable ».
La contrefaçon comme mirage
26
La pauvreté ambiante dans laquelle sont plongés les Etats
africains les poussent à consommer des produits d’origine
asiatique réputés être accessibles à moindre coût. Fait
marquant ici, le prix ne garantit pas la qualité. Seulement, l’on
observe une ruée de la population vers ces produits. Avec les
produits qui viennent de l’Asie, tout est contrefait. SONY
devient SOANI, SAMSUNG soumis à une concurrence avec
SIMSUNG,
PUMA avec FUMA, PANASONIC avec
PANOSONIC ou PANASOANIC. Au vu de ce qui précède, il
est grand temps que les pays africains sortent du sommeil
profond dans lequel ils se trouvent s’ils ne veulent pas être
éternellement assujettis. D’ailleurs, les chrétiens le savent
mieux que quiconque. Eux à qui la Bible révèle d’ailleurs dans
le livre de Proverbes 20 : 13 que : « n’aime pas le sommeil,
de peur que tu ne deviennes pauvre, ouvre les yeux, tu seras
rassasié de pain ».
27
Ces produits arrivent en grandes quantité dans les
commerces et les magasins en Afrique. Il y a quelques
années aux Etats-Unis et au Canada, vingt marques de
dentifrice contenaient du diéthilèneglycol (DEG). Il s’agissait
en fait de l’ingrédient d’un antigel qui peut causer de malaises
digestifs sévères et même la mort, en cas d’ingestion. Mais
on ne mange pas le dentifrice direz-vous.
Il y a de cela quelques années, une entreprise panaméenne a
mélangé ce qu’elle croyait être de la glycérine chinoise, à des
produits contre la toux. Résultat : une centaine de personnes
décédées. La glycérine était en fait ce DEG dont on vient de
parler. En fait, il s’agit d’un colorant toxique parmi les facteurs
qui expliquent ces problèmes de qualité. L’explication de ce
genre de travers viendrait-elle du fait qu’il y a « un manque de
formation et d’éducation sur les dangers de contamination et
sur les bonnes pratiques à adopter pour garantir la sécurité
des consommateurs », selon Gilles Martin, patron du
laboratoire Euro fins implanté en Chine.
Sommes-nous vraiment à l’abri des effets de la pauvreté qui
sévit en Afrique, étant donné qu’en voulant gagner pour faire
des économies, on fini toujours par perdre !
LE CAMEROUN SEME, LA CHINE RECOLTE !
28
Pour subvenir aux besoins les plus élémentaires, le
Cameroun, à partir des pays dits du dragon, importe savons
de toilette, farines et autres pâtes alimentaires, dentifrices
piles électriques, tissus et produits textiles, électroménager,
hi-fi et depuis quelques temps il est question d’importer des
productions plus élaborées à l’instar des véhicules. La relation
qui se construit depuis et au détriment de l’économie
29
camerounaise prend véritablement le visage d’une nouvelle
colonisation. Aujourd’hui, au prétexte de chercher des
solutions alternatives à son existence, le Cameroun se rend
esclave d’un colonisateur qui ne se soucie guère de son
devenir.
Mariage par intérêt
Dans une relation, les intérêts des deux parties doivent être
préservés pour un bonheur équitable. La fin du XXe siècle a
entrainé avec lui l’extinction des accords de coopération qui
ont servi de cadre de négociation économique entre les pays
africains et les pays occidentaux. Avec l’installation des
compagnies occidentales en Afrique, ces accords favorisaient
le transfert de technologie et la formation des cadres locaux ;
ce qui était positif pour le développement des pays africains.
Aujourd’hui avec la Chine, il s’agit d’un véritable contrat
léonin, où il faut les pays jusqu’à la dernière goutte de sang.
Pourtant avec les entreprises occidentales, le personnel était
majoritairement africain ; des cadres jusqu’au dernier ouvrier
et un transfert de connaissance se faisait par la formation ;
partant de là, un relèvement technologique et le
développement économique des pays africains étaient
assurés. Nonobstant les nombreux griefs relevés dans le
cadre des relations avec les pays du dragon, ceux-ci sont en
passe de réaliser un coup de maître, à savoir dominer
l’économie africaine, aux dépends des Européens et des
Américains. Selon un confrère le Quotidien du peuple, les
investissements chinois sur le continent africain au cours des
9 premiers mois de l’année 2009, s’élevaient à 875 millions
de dollars. Ces financements ont servi à la construction de
routes, de chemins de fer, d’hôpitaux et d’écoles.
30
Mensonge en chinois au Cameroun
Le Cameroun fait l’expérience particulière des cadeaux
empoisonnés dans la relation avec la chine. Certaines
curiosités blessent la sensibilité. Tenez, les manuels sont
rédigés la plupart du temps sans la version anglaise, ni
française. En cas de panne, il est impossible de procéder à la
moindre réparation. Le palais polyvalent des sports de
Yaoundé est une parfaite illustration de la ruse made in china.
Ici, les écritures sur les points névralgiques de l’édifice sont
en chinois.
Côté fonctionnement, ce sont les ingénieurs chinois qui
appuient sur les interrupteurs, connectent les fils de courant
électriques, mettent en marche l’écran géant de la salle dont
le manuel d’utilisation et les boutons de commande sont
entièrement rédigés en chinois. En outre, certaines
entreprises chinoises qui viennent effectuer des travaux,
arrivent avec des bateaux d’ouvriers, comme s’il n’en existait
pas au Cameroun.
Jusqu’à une date récente, le moindre ouvrier, maçon, aide qui
travaillait dans les chantiers en construction par la Chine, était
chinois. Autre drame du siècle présent, aucun transfert de
technologie, aucune formation de la main d’œuvre, rien n’est
fait pour permettre aux camerounais de bénéficier de la
moindre expertise dans les chantiers ouverts pour la livraison
des ouvrages, objet des contrats gagnés par les entreprises
du dragon chinois.
Le prix du péché
La stratégie chinoise est basée sur un principe simple :
apporter des solutions accessibles, du point de vue prix, aux
besoins des populations camerounaises. Le rapport qualité31
prix est alors relégué au second plan et dans les commerces,
on peut faire le choix entre un générateur électrique de
100.000 francs CFA en provenance d’Asie et un autre
d’origine occidentale au prix de 625.000 francs CFA ; à la
seule différence que le premier ne peut pas fonctionner plus
d’une heure par jour. De grandes fortunes sont actuellement
bâties à partir de ce commerce vicié, au regard des grosses
marges rendues possibles à partir des petits prix de ces
marchandises de pacotilles.
L’activité, à laquelle se livrent même les commerçants
camerounais qui importent puis revendent ces marchandises
en provenance de chine, tombe sous le principe de la fausse
balance. Ceux qui s’enrichissent avec la fausse balance, sont
sous le coup de la malédiction du champignon. Tôt ou tard,
cette malédiction va s’étaler sur leurs enfants. La
commercialisation des marchandises du dragon, leur
dissimulation dans d’autres pour éviter de payer des taxes,
font plus perdre aux économies qu’elles ne devraient leur
permettre de gagner en réalité.
Pertes à gogo
Au niveau institutionnel, ces pertes se chiffrent à trois
niveaux : au sein des entreprises localement installées, au
niveau des pertes d’emplois et enfin au niveau des droits de
douanes. Selon le Groupement Inter Patronal du Cameroun
(GICAM), les pertes sont évaluées à près de 70 milliards de
francs CFA de taxes et de droits de douanes pour l’Etat et
175 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires pour les
entreprises concernées. Pour l’année 2007, 217 emplois ont
été supprimés. La contrefaçon et la dissimulation qui sont les
qualificatifs
essentiels des productions du dragon
n’épargnent aucun produit des industries occidentales. A
32
l’instar des produits cosmétiques, l’on en trouve dans les
magasins, les marchés et sur les trottoirs, au vu et au su de
tout le monde. Et ce sont de grandes qui en font les frais. On
y trouve pèle mêle des déodorants, des crèmes en passant
par des lotions dont les emballages ressemblent étrangement
à s’y tromper, aux produits d’origine. Pour maximiser leurs
gains, les commerçants les revendent aux mêmes prix que
les originaux.
Pour peu que l’on manque de vigilance, on se retrouve à
acheter ces produits, encourageant sans le savoir un
phénomène criminel. Derrière ces arnaques, où de grands
bénéfices enrichissent les commerçants sur le dos des
consommateurs naïfs, l’on dénombre des séquelles parfois
irréversibles causées par ces produits. Et ce sont les femmes
camerounaises qui sont les plus exposées aux multiples
dangers.
Et si la Chine trompait le Cameroun ?
Au Cameroun, aucun secteur n’échappe aux produits du
dragon. Après les matériels électroniques, les produits
pharmaceutiques, les pâtes alimentaires, les vêtements, c’est
au tour du bâtiment de souffrir de l’invasion silencieuse.
Depuis un certain temps, on trouve sur le marché des fils
électriques d’origine chinoise. Il s’agit de fils électriques de
toutes dimensions dont on peut avoir besoin dans l’installation
électrique d’un bâtiment, à savoir les fils TH 1.5m2, TH
2.5m2, TH4m2, TH6m2 de couleur verte, rouge, bleue noire
et vert-jaune. Frauduleusement introduits dans le marché, ces
produits sont faits dans l’optique de tromper la vigilance des
consommateurs et autres spécialistes du bâtiment. Ces fils de
qualité douteuse se retrouvent dans des emballages des
marques de fils électriques prisées sur le marché. La marque
33
INGELEC qui est en fait une marque marocaine répondant à
toutes les normes internationales, est la cible de cette
organisation maffieuse. Le faux INGELEC est en fer et
couvert d’un produit rougeâtre qui l’apparente au cuivre. Mais
il suffit d’un petit frottement avec un autre corps solide pour
que l’INGELEC redevienne tout blanc. Ce faux INGELEC que
certains achètent pour le bas prix, n’est en réalité qu’un
danger qu’on introduit dans nos bâtiments. Car, soutiennent
les spécialistes, le vrai fil de marque INGELEC ne se dilate
guère et a une durabilité incontestable.
La moisson du péché camerounais
La coopération avec les anciens colons n’était pas négative
en elle-même dans la mesure où les pays africains tiraient
profit des accords signés. De nombreux cadres africains se
sont formés eu égards aux termes de coopération qui liaient
leur pays avec les nations européennes. Les grandes
métropoles, à l’instar de Douala au Cameroun ou Abidjan en
Côte-d’Ivoire ont été les fleurons de cette coopération. Des
entreprises européennes s’installaient localement, offraient
des emplois bien rémunérés aux autochtones et mettaient sur
le marché des produits de bonne qualité. Ce qui n’est pas le
cas aujourd’hui avec la malédiction engendrée par les
activités des commerçants camerounais véreux.
En effet, quelques commerçants camerounais importaient
massivement de Chine des conteneurs de marchandises de
mauvaise qualité, soudoyant les douaniers pour les sortir
nuitamment, entrainant ainsi la fermeture de plusieurs
entreprises européennes et africaines. Les conséquences de
cette activité étant dévastatrices, il importe à l’Afrique de
développer une économie de production afin de ne plus être
une éternelle consommatrice. Car, aucune grande puissance
34
n’a acquis ce statut en s’appuyant sur l’extérieur. Les pays
africains et le Cameroun particulièrement doivent donc
résolument s’activer pour rattraper le retard accusé en
matière de pénétration des nouvelles technologies. C’est à ce
niveau que les Etats africains doivent demander la sagesse
de Dieu pour qu’Il les inspire dans le choix du partenaire idéal
à même de faciliter le transfert des technologies. De ce point
de vue, les colons d’hier valent mieux que ceux qui, sous le
fallacieux prétexte du moins cher, exploitent et hypothèquent
l’avenir des Etats africains.
IMPORT EXPORT, LES ETRANGERS FONT LA LOI : Cas
du Cameroun
35
Des informations collectées auprès des sources bien
informées permettent de lister parmi les plus grosses
entreprises d’import-export installés au Cameroun que des
structures d’origines étrangères : Thaïlande, Vietnam,
Pakistan, Myanmar, Indonésie, Mauritanie, Italie et Pays –
Bas, Turquie pour ne citer que ces pays là. Contrairement à la
logique qui veut que des sociétés Camerounaises se
positionnent en leader dans un secteur d’activité porteur, on
se rend plutôt compte que les nationaux sont pour la plupart
36
et pas des moindres, réduits à jouer les derniers rôles. Très
souvent, c’est pour importer du menu fretin, des biens de
consommation que nous pouvons tout aussi bien produire sur
place. Oignons, tomates, huiles, poissons, riz, lait, font partie
des grosses statistiques des produits négociés par ces
entreprises étrangères installés sur le sol Camerounais.
S’il y a une chose sur laquelle toutes les opinions se sont
accordées depuis, c’est bien que le Cameroun est un pays
riche de ses hommes et de la nature que Dieu lui a donné.
Afrique en miniature a-t-on coutume de répéter, le sous-sol
camerounais regorge de tout ce sur quoi un pays de sa
trempe peut s’appuyer pour se développer et assurer le
bonheur légitime de ses populations. Mais le Camerounais
délibérément, choisit d’avancer à reculons ou marcher sur les
mains, au regard de la singularité de ses comportements.
Ce pays effectivement bénit par Dieu connait depuis l’année
2012, une certaine amélioration de son niveau de vie,
perceptible à partir d’un grand nombre d’indicateur qui
confirment que le Cameroun se porte mieux économiquement
et financièrement. Les finances publiques ont été restaurées,
les fonctionnaires touchent à dates fixes, la confiance des
bailleurs de fonds revient et les investissements publics sont
plus vigoureux, les grands chantiers se multiplient. Sur le plan
sociopolitique, la démocratie chaque jour avance vers
l’excellence sans oublier que les institutions parlementaires
renforcent l’équité et la justice. Cependant, dans cette
magnifique partition, il y a comme des fausses notes
lorsqu’on évoque l’assainissement des mœurs, la bonne
gouvernance, le respect de la fortune publique. Des vices et
des tares, qui sont de véritables fléaux, comme des monstres
préhistoriques à l’instar de la corruption et du détournement
des deniers publics, aujourd’hui ternissent encore l’éclat de
37
cette embellie. A ces zones d’ombre s’ajoutent la prolifération
du vice et de l’immoralité, dans une pollution spirituelle larvée,
qui ne permettent pas que le bonheur des camerounais soit
total.
Avec les grandes réalisations à l’horizon 2035 qui vont donner
un nouveau visage au Cameroun et assurément transformer
la structure entière de son économie, il n’est pas évident de
comprendre la logique des nationaux, qui en réalité devraient
se positionner avec en ligne de mire les perspectives de cette
vision projetée. Mais alors, que se passe-t-il ? il ya comme un
paradoxe entre les nombreuses possibilités offertes par le
biais de cette relance, sur lesquelles les opérateurs
économique locaux devraient se démarquer de la triste réalité
des faits.
Devant l’ampleur de cette situation qui peut inquiéter, où fautil chercher les origines du mal ? Est-ce dans une sorte
d’autopsie socio-anthropologique et comportementale, tant le
phénomène sous plusieurs angles semble endogène par
rapport aux usages, coutumes, habitudes et traditions
couramment pratiqués au Cameroun. Faut-il croire que le
camerounais serait lui-même à l’origine de sa propre mise à
l’écart des retombées économiques auxquelles il doit
naturellement s’attendre ?
En les observant, on peut aisément constater que les
camerounais sont englués dans le vice et la mesquinerie, audelà du fait qu’ils se distinguent aussi par des usages contre
nature qui peuvent favoriser, voire entretenir un certain signe
indien. Sinistres opportunistes, irrévérencieux à souhait, ils
méprisent les exigences avec lesquelles tout système doit
fonctionner et foulent aux pieds règles, lois et règlement,
lorsqu’il faut parvenir à leurs fins.
38
Les camerounais très souvent sont hypocrites, déloyaux,
voleurs malhonnêtes, égoïstes, corrompus. Il arrive très
souvent que le moindre accord soit dévoyé pour un intérêt
immédiat, quand bien même celui-ci serait en porte en faux
avec des conventions, accords ou convenances précises. Et
dans les affaires, il y a une règle fondamentale et universelle
qui fait du respect de ces conventions, accords et
convenances une loi immuable respecté par tous. Dans
certains milieux, l’on n’a pas besoin d’écrits pour s’accorder,
seule la parole donnée « face à face » parfois « mano à
mano » comme un pacte, scelle les ententes entres les
parties.
Le véritable sujet qui sous-tend cette position exécrable des
opérateurs économiques camerounais dans le secteur de
l’import-export et du négoce international, part du fait qu’ils
fonctionnent comme des sorciers. Oui des sorciers ! Les
principaux griefs à leur charge procèdent des comportements
difficilement compréhensibles par le commun des mortels. En
refusant de respecter les lois, les convenances, les règles et
la réglementation,
il n’est pas possible de s’accorder sur l’intérêt commun. C’est
à partir de là que l’un des principes du commerce et des
transactions est perverti. Sans la confiance, aucun
fournisseur ne peut vous accorder une quelconque facilité.
Faute de respecter un accord, cette confiance meurt ou
disparait et la relation logiquement appelée à se développer
est alors condamnée.
Il nous est souvent arrivé d’être au courant des transactions
qui tournent court, une pratique très fréquente des
camerounais qui opèrent dans l’import-export. En passant sa
commande auprès d’un fournisseur, le camerounais très
39
souvent s’engage d’emblée sur une base qu’il ne tiendra pas.
C’est ainsi que lorsque la marchandise arrive, il n’est pas
gêné d’abuser la confiance à lui faite, pour disparaître dans la
nature avec la cargaison, au mépris du dommage causé à
son fournisseur. Ce qui est impensable ailleurs.
En occident et dans la plupart des pays d’où sont originaires
les entreprises qui opèrent dans le commerce international au
Cameroun, il y a des usages commerciaux connus sous des
appellations de « crédits fournisseurs », « paiement à
terme », « échéancier de paiement », « paiement à la
livraison » ; autant de possibilités offertes pour doper le chiffre
d’affaire et développer une activité qui veut être florissante.
Mais avec certains opérateurs économiques camerounais du
secteur, c’est plutôt un moyen de s’enrichir sans bourse délié.
Ailleurs il est courant de voir la loi s’appliquer comme il se
doit, sans interférence, lorsque les accords jadis ne sont plus
respectés.
C’est
pourquoi
l’assainissement
de
l’environnement juridique doit devenir un sujet lus que
récurrent dans les objectifs visés par l’amélioration du climat
des affaires au Cameroun.
C’est vrai qu’il faut pondérer cette opinion, car le Cameroun
dans ce domaine n’est pas tout noir, mais il n’est pas non plus
tout rose, suivez mon regard. Très souvent, au moment où il
faut appliquer le traitement aux maux qui minent ce pays, la
force et la puissance ne se manifeste pas toujours du bon
côté. L’immoralité et l’incivisme sont les deux mamelles qui
nourrissent les prédispositions des camerounais à marcher en
marge des conventions. C’est de cette façon que l’on peut
sans gêne avec un billet qui change de main, éviter une
pénalité ou une taxe, choisir de façon délibérée de ne pas
respecter u engagement ; tout y passe.
40
C’est aussi de cette manière que l’on verra des hommes
d’affaires qui excellent dans l’art de rouler leurs partenaires.
Avec des enveloppes et des dessous de tables biens placés,
ils font eux-mêmes les lois et reconstruisent chaque jour les
contours de leurs activités. Des habitudes qui ne favorisent
pas la sérénité naturelle nécessaire à de bonnes relations
commerciales, à cause du défaut de confiance qui ternit toute
réputation à l’international. Ces sociétés étrangères qui
dominent le secteur de l’import-export au Cameroun
aujourd’hui, n’ont pas le monopole du dynamisme et de la
compétence. Si elles ont le vent en poupe, c’est uniquement à
cause du sérieux qui caractérise leurs promoteurs et la
confiance que leur font leurs partenaires qui se comptent
aussi bien parmi les financiers, les fabricants et les
producteurs de biens et produits avec lesquels ils se font du
beurre au Cameroun.
Pour barrer la route aux puissances étrangères qui profitent
de la malédiction qui pèse sur les camerounais, il y a une
résolution qui doit circuler parmi les hommes d’affaires
camerounais. Il est temps de revenir vers plus de justice, de
loyauté, d’honnêteté et d’équité, faute de quoi le signe indien
ne pourra être brisé, car il n’est pas possible de croire que les
camerounais ne sont pas victimes de leur propre sorcellerie
que Dieu condamne.
41
QUAND LE PECHE FAVORISE LA CHINE
42
Le destructeur des nations est en marche, il a quitté son lieu,
pour ravager ton pays et tes villes seront ruinées. Voici un
avertissement divin qui a toute sa valeur de nos jours au vu
de l’état dans lequel se trouve le Cameroun au contact de
l’Asie. Mais constatons-le avec regret, peu de personnes
semblent mesurer l’ampleur des dégâts que la Chine cause et
laissera au Cameroun.
Comme un serpent de mer
43
En effet, l’improductivité est le premier plomb que ce pays a
logé dans l’économie camerounaise. Avec une facilité
suicidaire, les camerounais approuvent aisément que la
Chine nous vendra ce que nous n’avons pas et même ce que
nous ne pouvons produire localement. Une telle réflexion
impacte la richesse nationale qui a baissé, accroit le
chômage, installe la pauvreté et déroule le tapis rouge de la
sorcellerie au Cameroun. car, un chômeur qui n’a pas le
Seigneur peut se livrer à la drague, au banditisme, à la
débauche, aux crimes rituels et au viol qui sont des formes de
sorcellerie visant à détruire les créatures de Dieu.
D’autres victimes de la main mise chinoise au Cameroun
critiquent et déversent leur colère sur les autorités de leur
pays entrant ainsi en contradiction avec la parole de Dieu qui
instruit de ne médire de personne. Plus de 90% des produits
présents dans les supermarchés et autre surfaces au
44
Cameroun proviennent effectivement de la Chine : le riz, le
poisson, les appareils électroniques, les habits, les jouets, les
produit pharmaceutiques et cosmétiques. Cette coopération
pour le cas de la Chine présentée comme étant gagnantgagnant est devenue « le Cameroun sino-dépendance ».
C’est-à-dire que le camerounais doit tout à la Chine. Il se
soigne chinois, s’habile chinois et mange chinois. Ainsi, la
capacité de travail des camerounais s’est amoindrie sous
cette contrainte.
Un péché contre Dieu
En dépit de la colère de Dieu contre l’Homme à cause de sa
désobéissance, il lui garantit néanmoins à manger et lui
prescrit de travailler pour vivre. C’est pourquoi dans son
amour pour l’Homme, Dieu a caché une grande récompense
dans son travail. Mais à quoi assiste-t-on aujourd’hui dans le
cadre des relations entre la Chine et le Cameroun ? Tout
simplement à un renversement de l’ordre divin. Les
camerounais ont en effet cédé leurs vastes et meilleures
terres aux chinois pour une durée avoisinant parfois cent ans
en contrepartie de la construction d’un pont. Pire encore, ce
sont les cultivateurs chinois qui labourent les terres dans les
villages camerounais en y introduisant des produits toxiques.
Une autre façon de maudire la terre créée par Dieu.
L’abondance artificielle ne vient pas de Dieu. Pourtant c’est à
celle-ci que la chine soumet le Cameroun en déversant sur
son marché les produits de la contrefaçon qualifiés de pas
chers. La coopération chinoise pose donc un sérieux
problème aux valeurs spirituelles divines établies. En effet, la
durabilité de la plupart des produits en provenance de la
Chine n’est pas assurée. Leurs consommateurs sont obligés
45
de dépenser plus d’une fois pour le même article. Ce qui les
maintient dans un état d’éternel recommencement,
accentuant de ce fait la pauvreté.
Plus d’une fois effectivement, des personnes ont investi dans
l’achat d’une ampoule, d’un écran téléviseur ou d’un fer à
repasser tombés en panne quelques jours après l’achat. De
tels produits entretiennent la misère. Un argent gaspillé qui
pourtant, pouvait soutenir l’œuvre de Dieu et ouvrir les portes
de bénédictions dans la vie de cette personne.
L’aide liée
En outre, le dragon a assujetti le Cameroun à un endettement
mesquin. Sa réalité est occultée dans les conditions jugées
favorables. Mais la dette camerounaise vis-à-vis de la Chine
s’est accrue au fil des ans. Et rien n’exclut que la Chine ne se
comportera pas plus tard comme le créancier sans foi ni loi. A
l’instar de celui qui avait voulu prendre les deux enfants d’une
veuve pour en faire des esclaves à cause d’une dette
contractée par leur père. Car, il faudra bien un jour
rembourser au créancier chinois.
Le passé nous enseigne déjà que plusieurs pays africains,
par dépit ont ouvert leurs frontières aux pays asiatiques.
Certains croient par là avoir une nouvelle bouffée d’oxygène
après des années passées sous le poids de la dette bilatérale
ou multilatérale. La conséquence de cette ouverture
précipitée de ces pays,
a pour effets immédiats, la
prolifération des entreprises chinoises dans lesquelles les
ouvriers africains gagnent à peine leur salaire.
Bien mal acquis…
46
L’industrie de la contrefaçon chinoise en vogue au Cameroun
laisse un lourd cortège de malédiction dans la vie des
commerçants. Ce système de vol diabolique n’épargne pas
les Eglises de Dieu qui ont englouti des sommes colossales
dans l’achat des matériaux de mauvaise qualité. Mais à cause
de l’ignorance, plusieurs personnes se sont lancées dans la
commercialisation de ces produits. Elles volent sans le savoir.
Dieu a pourtant promis le progrès à toutes ses créatures ; or
dans ce cas de figure seuls les commerçants prospèrent sans
se soucier du bienêtre des consommateurs. Les
commerçants peuvent évoquer leur ignorance ou innocence
dans cette transaction, mais la Parole de Dieu est sans
équivoque pour eux. C’est dire que la vente des produits
chinois achetés à vil prix et vendus trois, voire quatre fois plus
chère au Cameroun, n’est autre que de la cupidité qui est une
idolâtrie. Faut-il encore le rappeler, Dieu a l’idolâtrie en
horreur.
La fin d’un pays comme le Cameroun ?
A l’observation, la recherche effrénée de l’argent, des
richesses du sous-sol est au centre de la coopération avec le
Cameroun. Sous le fallacieux prétexte de vendre moins cher,
ce marc hé est devenu prolifique et rentable au prix de la ruse
et de la contrefaçon. Les acteurs de ce commerce combattent
Dieu car la bible précise qu’un homme plein de ruse et de
fraude est ennemi de toute justice et un pervertisseur des
voies droites du Seigneur.
Les voies de l’Eternel conduisent vers la paix. Or, depuis
l’arrivée des chinois au Cameroun, des troubles, avec au bout
des pertes en vies humaines, ont été enregistrés dans
plusieurs quartiers et localités. Point n’est besoin de rappeler
47
que Dieu ne veut pas que le sang des Hommes soit versé à
tout hasard.
Les influences spirituelles du dragon chinois au Cameroun ne
s’arrêtent pas au niveau commercial. En effet, dans les
restaurants asiatiques, on trouve, à découvert, le signe du
dragon qui a pour seule mission d’avaler les biens, les
hommes et de leur nuire. Les jeunes sont particulièrement
ciblés par les produits chinois frappés du signe du dragon : tshirts sous-vêtements, casquettes, chaussures, ceintures et
montres à l’effigie du dragon. C’est ainsi que la jeunesse
camerounaise, surtout les jeunes filles se livrent à Satan. La
plupart des vêtements appelés vcd, c’est-à-dire ventre et
cuisses dehors, ont été introduits au Cameroun par les
commerçants chinois. Un accoutrement qui est aujourd’hui le
symbole même de l’impudicité.
LES DRAGONS D’ASIE EN AFRIQUE : la controverse
48
Depuis la nuit des temps, ce riche îlot est envahi par les
colonisateurs qui jusqu’à nos jours, ne cessent de dicter leurs
lois, tant sur le plan économique que politique. A ces
colonisateurs s’ajoutent aujourd’hui les dragons d’Asie. Une
autre épine dans la chaussure difficile à extraire. Ces dragons
dévastateurs avancent à pas de géant, dévorant tout sur leur
passage. Sur la coopération et sur le marché, les dragons
bousculent tout.
49
Leurs citoyens débarquent par centaines de milliers en
Afrique pour pratiquer tous les métiers, pendant que leurs
gouvernants négocient les contrats d’échange de matières
premières contre infrastructures, jamais en espèces
sonnantes et trébuchantes.
Les énormes potentialités économiques de l’Afrique qui hier,
profitaient seulement aux pays colonisateurs, font de nos
jours l’objet d’un appel d’offres au plus offrant, et toujours à la
faveur des fils du dragon réputés comme concurrents les plus
compétitifs de l’heure.
C’est une palissade. Les produits asiatiques (pays du dragon)
inondent les marchés Africains : engins, matériaux de
constructions, ustensiles, produit pharmaceutiques et de
beautés sont à la portée de toute les bourses, qu’importe la
qualité et la durabilité de ces articles.
Sans risque de nous tromper, nous pouvons dire que l’arrivée
des fils du dragon d’Asie aujourd’hui est considérée comme
un avènement pas très louable pour l’Africain qui se voit
dépouillé de toutes ses richesses sans lendemains
prometteurs. Les arbres sont coupés sans projet de
reboisement, les sous-sols exploités à grande échelle sans
investissements durables. La main d’œuvre « dragonienne »
s’installe en Afrique, augmentant ainsi le chômage, le
vandalisme et la criminalité dans ses grandes métropoles.
Les dragons d’Asie concurrents sérieux des autres institutions
bancaires de Brettons-Wood, sont accusés d’engager
souvent des reformes qui ne sont qu’à leur avantage, mais
pas pour l’Afrique, considérée encore comme continent
pauvre.
50
En continuant de dépouiller les pays africains de leurs avoirs,
et en important en grand nombre leur main d’œuvre, on se
demande si ce n’est pas une invasion des fils du dragon, et
pourquoi pas une autre forme de colonisation pour les pays
africains.
Il est temps pour les dirigeants africains de revoir les clauses
de contrats pendant les négociations. Puisque ces protocoles
suscitent aujourd’hui une compétition entre bailleurs de fonds,
celles-ci devraient par conséquent s’inscrire autour d’une
stratégie bien élaborée pour la survie de l’Afrique.
RELATIONS CHINE-AFRIQUE : La face perdue de l’Afrique
51
Depuis quelques années, la présence de la Chine ne cesse
de s’étendre en Afrique. L’un des cas qui illustrent à
suffisance ce qui s’apparente plus à une invasion désormais,
est celui de la construction actuelle du futur siège de l’union
africaine à Addis-Abéba, en Ethiopie. La tour de cent mètres
de haut, est construite à moitié par des ouvriers éthiopiens.
52
On constate que les entreprises chinoises lors de la
construction de certains édifices emploient beaucoup plus la
main d’œuvre chinoise que locale. Le matériel et la plupart
des autres matériaux étant importés de Chine.
Des choses et bien d’autres que font et nous imposent les
chinois et qui s’assimilent à la fameuse action du féticheur et
ses services : Nous vous offrons une structure et nous vous
imposons notre langue et notre main d’œuvre.
Des experts (anthropologues,
politologues et autres
économistes…), ont déduit au vu de tout ce qui se passe, que
la stratégie chinoise en Afrique, est une ruse de
positionnement pour avoir la main mise sur les matières
premières et minières tels que le pétrole, le cuivre, cobalt
mais aussi contrôler la production agricole. Des informations
concordantes font état de ce qu’en République Démocratique
du Congo, la Chine aurait acheté un million d’hectares et y
entreprendrait actuellement la mise en place des plantations
de palmier à huile. Des migrations importantes de paysans
chinois vers l’Afrique sont enregistrées Des exemples de
cette déferlante des chinois en Afrique sont légions. Ce n’est
pas tout, l’on retrouve les chinois dans tous les marchés en
Afrique, tenant des boutiques des plus achalandées au
ridicule étalage de vente de pop-corn et autres plateaux qu’ils
trainent à travers certaines artères des grandes métropoles
africaines. Une présence très remarquée dans nos villes qui
posent aujourd’hui le problème de la cohabitation. Les
populations urbaines africaines sont de plus en plus
incommodées par l’arrivée massive de ces commerçants d’un
genre particulier qui imposent les produits importés de leur
pays. D’aucuns vont même à penser que la migration
massive des paysans chinois vers l’Afrique pourrait causer de
53
nouveaux conflits ethniques sur un continent qui vit de
nombreux travers du point de vu économique.
C’est dans l’optique d’améliorer les échanges économiques
par la mise en place d’un espace afro-asiatique, que 29 Etats
africains et asiatiques se sont réunis à Bandung, en Indonésie
au mois d’Avril 1955. Plus d’un demi-siècle après, la Chine
l’un des Etats ayant participé à cette concertation, s’est
fortement installée en Afrique. En 2000, le volume global du
commerce bilatéral entre l’Afrique et l’ex-empire du milieu
était de près de 10 milliards de dollars, huit ans plus tard,
c’est-à-dire en 2008, il se chiffrait à la somme de 107 milliards
de dollars. Au sommet sino-africain de Charm-el-Cheik en
Novembre 2009, la Chine a pris l’engagement de mettre à la
disposition de l’Afrique 10 milliards de dollars de prêts
bonifiés pour les années 2010 à 2012. Mais il serait naïf de
croire que ces prêts sont sans contre partie.
L’on peut remarquer que les rapports aujourd’hui sont très
tendus entre les différentes classes politiques et l’Etat de la
République Démocratique du Congo, au sujet des six
milliards de dollars des prêts chinois gagés sur la production
de cuivre et de cobalt. Comme si cela ne suffisait pas, les
entreprises chinoises se sont attaquées à d’autres secteurs
d’activités comme le B.T.P. avec des complicités sur le plan
local. Une situation qui a poussé certains opérateurs
économiques et d’autres commerçants africains, à accuser
leurs concurrents chinois de travailler illégalement. Ces fils de
dragon monopolisent des parts de marché au détriment des
vendeurs originaires du pays d’accueils qui, faute de clientèle
sont parfois contraints de fermer boutique.
Sur un autre plan, l’arrivée massive en Afrique d’une main
d’œuvre chinoise évaluée à près de 500 000 personnes, est
54
fortement décrié par les populations locales. Dans la plupart
des grands chantiers qui leurs sont confiés, une surprenante
curiosité s’est imposée à nous du fait des entreprises
chinoises qui choisissent d’utiliser cette main d’œuvre parfois
à plus de 80% juste le temps d’un chantier. Les ouvriers en
question se refusent alors d’avoir le moindre contact avec les
populations locales, au prétexte fallacieux de la barrière
linguistique. Pourtant, le français et l’anglais sont les langues
les plus courantes en Afrique. Au regard de tout ce qui
précède, l’on peut relever que l’Afrique ne bénéficie
véritablement de rien. Elle subit plutôt ce véritable tsunami qui
pour les africains à le visage d’une colonisation idéologique
du règne du dragon, totem de la Chine.
55
56
Téléchargement