OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 3 février 2016 Page 4
Lancement, le 5 février, du Fonds de capital investissement
franco-tunisien
Un fonds de capital investissement franco-Tunisien baptisé «co-localisation» sera lancé officiellement, le
5 février 2016, à Tunis, et ce, à l'initiative de la Caisse des dépôts et consignations tunisienne(CDC) et de
la Banque publique d'investissement «BpiFrance».
Doté d’un capital de 20 millions d’euros (soit l’équivalent de 44,54 millions de dinars), ce fonds domicilié
en France, s’inscrit dans une optique de développement des relations économiques entre la Tunisie et la
France, avec une démarche de co-localisation, d’après une source de CDC.
Le fonds de co-localisation Franco-Tunisien, dont la durée de vie est de 12 ans prorogeable de 2 années,
vise « à soutenir le financement des PME tunisiennes et ou françaises à fort potentiel de croissance et qui
désirent développer leurs activités respectivement en Tunisie et en France mais aussi en Afrique, au
Moyen-Orient et en Europe ».
«Il permettra, aussi, aux PME tunisiennes et françaises de consolider leurs projets de développement et
leurs positions concurrentielles sur le long terme, ce qui favorisera des partenariats commerciaux et
industriels équilibrés et pérennes dans un premier temps et permettra par la suite de partager des actions
concrètes dans certaines zones de marché, spécifiques».
Les entreprises accompagnées, par ce fonds, bénéficieront d’un accès direct aux marchés européens et
africains et d’une proximité du Moyen-Orient.
De même, les pouvoirs publics dans les deux pays s’engagent, grâce à ce fonds, à aider «les exportateurs
conquérants» à engager une expansion rapide, rentable et robuste sur les marchés internationaux
d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient.
Pour sélectionner les PME, des critères économiques et financiers devront être recherchés tels que « des
entreprises innovantes, avec un minimum d’1 million d’Euros de chiffre d’affaires, animées par des
dirigeants dynamiques et recherchant des capitaux et un accompagnement international ».
Les entreprises tunisiennes et françaises dans lesquelles le fonds investirait devront, également, démontrer
une capacité à développer ou à renforcer des relations avec des partenaires issus des deux pays respectifs
par différents modes de coopération (industriel, commercial, de recherche et développement,
international….).