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d'exportation d'une part, et la diminution des financements extérieurs en
raison de l'impact potentiel des effets de la crise au sein de la zone
euro, d'autre part.
2. Les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) retiennent un
taux de croissance de l'économie mondiale de 3,9% en 2013, fortement
tributaire de la récession économique dans les pays avancés dont le
taux de croissance ne devrait pas dépasser 1,2%.
3. En Afrique subsaharienne, l'impact de la crise restera limité. Le Fonds
Monétaire International (FM1) y prévoit un taux de croissance de 5,3 %
en 2013. En particulier, pour les économies de la CEMAC, ce taux
devrait osciller autour de 6%.
4. Au Cameroun, le taux de croissance devrait connaître une amélioration
en 2013, du fait de la mise en œuvre effective des grands projets
structurants (barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Memve'ele et
Mekin notamment), et de l'accroissement projeté de la production des
hydrocarbures.
5. Dans cette perspective, le compte courant de la balance des paiements
devrait enregistrer un solde excédentaire en 2013.
6. La maîtrise des tensions inflationnistes devrait également se
poursuivre, grâce aux initiatives visant à dynamiser la production locale
des denrées alimentaires, au maintien des mesures de lutte contre la
vie chère prises depuis 2008, et au démarrage effectif des activités de
la Mission de Régulation des Approvisionnements des Produits de
Grande Consommation.
7. La situation monétaire devrait se consolider grâce à la progression des
avoirs extérieurs nets, du fait de la hausse projetée des exportations
pétrolières. L'accroissement des crédits à l'économie devrait également
se poursuivre en 2013, grâce, d'une part, à l'opérationnalisation
effective de nouvelles institutions bancaires, la «Cameroon Rural
Financial Corporation (CARFIC) » et la «Banque Camerounaise des
PME (BCIPME) », et, d'autre part, à l'augmentation du carnet des
commandes des PME locales, notamment celles concernées par la
réalisation des grands projets.
8. Le déficit énergétique, qui a été jusqu'ici un obstacle à une croissance
économique soutenue, devrait progressivement se résorber avec la
mise en place de nouvelles unités de production électrique, notamment
la centrale thermique à gaz de Kribi.