VERCINGETORIX
Chef gaulois né en pays Arverne vers 72 av JC, mort à Rome en 46 av JC, Vercingétorix,
est le fils de Celtillos, chef des Arvernes.
Vercingétorix, trop ambitieux est condamné à mort par les autres chefs. Agé d’une
trentaine d’années, son nom qui veut dire « grand roi des braves » le prédestine à
prendre la tête des Arvernes et de toute la Gaule. Vercingétorix est épargné et conserve
la fortune de son père. C’est un noble, il suit un enseignement à l’école des druides. Il y
apprend que son âme est immortelle. C’est sous forme de poèmes et de vers que cet
enseignement lui est d’une stature imposante, il est droit sur son cheval, vêtu d’une
tunique chatoyante, la poitrine constellée de phalères (décorations) en or. Il porte une
épée incrustée de corail et un casque surmonté d’un cimier impressionnant.
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: Début du siège d'Alesia.
Alésia n'était pas préparée à abriter autant d'hommes pour un siège. Les vivres
viennent rapidement à manquer. Vercingétorix commence par renvoyer les cavaliers,
puis jette dehors les «bouches inutiles». Coincés entre Alésia et les retranchements
romains, femmes, vieillards et enfants vont mourir de faim.
A la fin de l'an 54 av. J.-C., un jeune homme de dix-huit ans devenait roi des Arvernes,
peuple du Massif central. En quelques semaines, Vercingétorix parvenait à faire taire les
conflits d'intérêt qui divisaient les tribus celtes de la Gaule et à imposer l'union devant
un péril commun nommé Jules César. Vainqueur à Gergovie en mai 52, il croyait
incarner le renouveau de la civilisation gauloise. Il fut en réalité le dernier de ces
souverains qui, depuis cinq siècles, avaient fait la grandeur de la Gaule : Ambigat, le
fondateur, venu du haut Danube ; Brennus, qui fit le siège de Rome ; Lutarios, qui mena
les Gaulois jusqu'en Anatolie ; Luern et Bituit, premiers rois des Arvernes ; Celtillos,
enfin, le père de Vercingétorix. Quelques mois plus tard, un matin de septembre 52,
descendant à cheval des hauteurs d'Alésia, Vercingétorix déposait les armes devant son
triomphateur Jules César. La Gaule des druides et des rois guerriers capitulait devant
Rome. Que lui avait-il manqué ? Le général en chef de l'armée des Gaules disposait
pourtant de centaines de milliers de combattants. Il était jeune, clairvoyant,
charismatique. Était-il mal entouré ? César était-il invincible ? Replaçant l'épopée de
Vercingétorix dans son contexte politique, historique et culturel, Anne de Leseleuc
montre que, s'il ne fut pas le "héros patriotique" dépeint par les manuels d'histoire,
Vercingétorix fut bien celui qui, pour un temps, sut coaliser une mosaïque de peuples
Océane et Antoine
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