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Introduction
Le présent rapport d’activité a pour objectif de présenter l’ensemble des activités du Ministère
des Finances pour l’année 2012. Il s’adresse en premier lieu, dans le cadre de la procédure
budgétaire annuelle à la Chambre des Députés. Mais il revient également d’informer le public
sur les orientations du Luxembourg entre autres en matière de fiscalité, de finances publiques,
de services financiers et de la politique menée par l’Etat au niveau des domaines. Dans ce
contexte, le Ministère des Finances fournit une vue d’ensemble sur les principales actions
mises en œuvre au courant de l’année.
Tout comme en 2011, l’activité économique et financière a été marquée tout au long de
l’année 2012 par les effets de la crise. Sur le plan européen, des efforts importants ont été
déployés pour assurer la stabilité à long terme de la zone euro mais également pour restaurer
la confiance des investisseurs envers les banques et l’ensemble du secteur financier. Ainsi, de
nombreux textes ont été proposés visant à améliorer la transparence des marchés financiers et
la protection des consommateurs et des investisseurs, comme la proposition de directive
portant sur un cadre européen harmonisé pour le redressement et la résolution des défaillances
d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement.
De surcroit, le Ministère des Finances a porté une attention particulière aux dossiers fiscaux et
a suivi avec beaucoup d’inquiétude les discussions relatives à la taxe sur les transactions
financières. Au niveau de l’OCDE, les discussions se sont essentiellement concentrées sur la
coopération internationale en matière fiscale. La seconde phase d’examen du peer review
group visant à analyser l’application pratique du standard international a débuté en septembre
2012. En outre et afin d’encadrer la mise en œuvre de la législation américaine dite FATCA,
le Luxembourg a annoncé son intention de conclure un accord intergouvernemental avec les
Etats-Unis. Sur le plan interne, l’année 2012 a été marquée par l’introduction de certaines
modifications en matière d’impôts directs s’inscrivant notamment dans le cadre des mesures
proposées par le Gouvernement pour réduire le déficit budgétaire.
En parallèle, le ministère des Finances poursuit ces efforts pour développer le secteur des
services financiers. Un environnement légal et fiscal stable est mis en œuvre afin de garantir
le développement des cinq piliers essentiels de la place financière luxembourgeoise, à savoir
la banque privée, l’industrie des fonds, les assurances, l’octroi de crédits internationaux et la
structuration d’investissements internationaux. Pour rester concurrentielle dans un
environnement en pleine mutation, le Luxembourg doit miser sur sa réactivité afin d’exploiter
la réglementation comme un atout. Le nouveau cadre légal applicable aux family offices,
permettant de recourir à un label de qualité, s’inscrit dans cette même logique.