H13 : le XVIIème siècle, le Grand Siècle 
 
1°) Les rois 
Rois qui succèdent à Henri III : Henri IV, Louis XIII (Marie de Médicis, Richelieu), Louis XIV (Mazarin, Anne 
d’Autriche, Roi Soleil). 
 
2°) Résumé 
Le  français  moderne  est  né  à  l'époque du  Grand  Siècle, c’est une  longue  période  de  stabilité  sociale  et  de 
prospérité. La France était, au XVIIe siècle, la plus grande puissance démographique et militaire de l'Europe. 
 
3°) L’autorité du roi ? 
C'est avec Henri IV que commença l'absolutisme royal en France. 
Avec Louis XIV, tout le pouvoir fut concentré entre ses mains, celui-ci était persuadé que le pouvoir absolu 
était légitime et représentait Dieu en France. 
 
4°) La langue française 
Sous le règne de Louis XIII (1610-1643), Richelieu s'employa à restaurer l'autorité royale (centralisation  du 
pouvoir, réorganisation de l'armée et de la marine, de la création d'une police). Le puissant cardinal Richelieu 
créa l'Académie française en 1635, qui fut chargée de faire un dictionnaire, une grammaire, une rhétorique 
et une poétique, et de prendre soin de la langue. 
 
5°) Louis XIV 
En 1661 commença le règne de Louis XIV, dont la figure domina tout le siècle. Le roi imposa son autorité à la 
noblesse pendant  que  son  ministre  Colbert  gérait  avec  efficacité  une  économie  prospère  et  que  Louvois 
contrôlait une formidable armée de 300 000 hommes. 
La soif du pouvoir poussa Louis XIV à rechercher et à obtenir en partie l'hégémonie en Europe, ce qui fait que 
son long règne fut une suite ininterrompue de guerres. Les armées royales étaient constamment sollicités, y 
compris en France même pour mâter dans le sang tout mouvement de révolte. 
 
6°) la population française 
La bourgeoisie fut la grande bénéficiaire de l'expansion de la France. Elle s'enrichit à la condition de rester 
dans l'ombre  et de  ne  rien réclamer. Quant  au  peuple, il ne  comptait pas  au  sein de  l’État. Ecrasé par  les 
impôts  et  affamé  durant  les  mauvaises années,  il  subissait  avec  les  guerres.  Il  restait  à  la  population  la 
possibilité de partir dans les nouvelles colonies, notamment au Canada, en Louisiane et aux Antilles. 
 
Document support H 13 
Réprimande au Parlement (1599) par Henri IV 
Vous me devez obéir quand il n'y aurait considération que de ma qualité et obligation que m'ont mes 
sujets et particulièrement vous de mon Parlement. Si l'obéissance était due à mes prédécesseurs, il 
m'est dû autant ou plus de dévotion, parce que j'ai rétabli l'État, Dieu m'ayant choisi pour me mettre 
au royaume, qui est mien par héritage et acquisition. Les gens de mon Parlement ne seraient rien en 
leurs sièges sans moi. Je couperai la racine à toutes factions et à toutes les prédications séditieuses 
faisant accourcir tous ceux qui les suscitent. J'ai sauté sur des murailles de villes, je sauterai bien sur 
des barricades. 
À la vérité les gens de justice sont mon bras droit, mais si la gangrène se met au bras droit, il faut que 
le gauche le coupe. Quand mes régiments ne me servent pas, je les casse. Que gagnerez-vous quand 
vous ne me vérifiez pas mon dit édit?