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3SM
Mag
Progiciel
MédiSAP en Vendée
Un exemple de collaboration constructive
Grâce à une excellente communication entre les différents services
du SDIS (3SM, Service Informatique, Ressources humaines...) et à
une collaboration positive et constructive entre eux et l’éditeur de progiciels
« A PROPOS », les visites médicales se déroulent maintenant en Ven-
dée selon une procédure complète, optimisée et fiable, grâce à l’outil
informatique MédiSAP.
Depuis le 1er janvier 2009, L’outil informatique
MédiSAP, est opérationnel à la fois dans le ca-
binet fixe de l’Etat-major et les deux cabinets
mobiles du département.
En connexion avec l’état
major
L’application MédiSAP est hébergée à l’Etat-ma-
jor. Deux berces médicales se déplacent dans
les 75 Centres de Secours de toute la Vendée
pour effectuer les visites des sapeurs-pompiers.
Chacun de ces deux véhicules est équipé d’un
PC fixe (médecin), d’un PC portable (infirmier)
et d’une imprimante. Les appareils de biométrie
sont connectés avec le PC portable et interfacés
avec le logiciel MédiSAP.
Dans le Centre de Secours, la berce se connec-
te par le biais du CPL (Courant Porteur en
Ligne). Ce moyen de connexion permet à la
berce d’être jointe aux équipements réseaux du
centre et d’être ainsi connectée aux différents
serveurs de l’Etat-major grâce à une connexion
VPN mise en place entre le Centre de Secours
et l’Etat-major.
Mise à jour quotidienne
Les informations concernant les agents du SDIS
sont mises à jour quotidiennement dans la base
appareils Ergovision C81 (examen visuel), Spiro-
mètre HI 801 (spiromètrie) et Audioscan (audio-
métrie). Les données mesurées par ces appareils
ainsi que celles fournies par le Clinitek Status de
SIEMENS (bandelette urinaire) se fait automa-
tiquement au sein du logiciel MédiSAP. Seuls les
3 chiffres de tonométrie (dépistage du glaucome
effectué en Vendée à partir de 35 ans) restent à
saisir manuellement par l’infirmier ainsi que le ré-
sultat de la recherche de toxiques urinaires.
• Durant le temps médical de l’examen, le pra-
ticien peut consulter et interpréter les résultats
de la biométrie et l’indice de masse corporelle
(IMC) recueillis pas l’infirmier. Une page « ré-
capitulative » fait apparaître les onglets incon-
tournables du SIGYCOP. En cas de pathologie
surajoutée, un onglet supplémentaire peut être
crée. En fin de visite : la page « conclusion »
présente le SIGYCOP et permet la comparai-
son automatique avec le profil en fonction de la
tranche d’âge.
Vers le « zéro papier »
Plus de certificat papier ni de photocopies re-
dondantes. Plus de délais de transmission des
informations. Le certificat médical est ainsi di-
rectement accessible par le service médical de
l’Etat-major, le service des ressources humaines
et - en cas d’inaptitude - par le CTA pour que
le non déclenchement opérationnel puisse se
faire sans délai (lien MédiSAP - Artemis). Enfin,
une extraction de données depuis MédiSAP vers
CIVITAS-rapports afin de permettre le paiement
automatique des vacations correspondantes aux
infirmiers, médecins et sapeurs-pompiers exa-
minés a été réalisée.
Quelles perspectives ?
Le système ainsi conçu donne parfaite satisfac-
tion à tous ses utilisateurs. Les développements
ultérieurs de ce projet iront dans le sens de l’in-
tégration des résultats de biologie et de l’ECG
directement dans le dossier patient.
Les raisons d’une réussite
Au total, notons que si l’accueil des principaux
utilisateurs, tant infirmiers que médecins sapeurs-
pompiers volontaires, a été aussi favorable, c’est
en grande partie parce que leur implication en
amont dans la genèse de ce projet a non seule-
ment été motivante, mais également efficace en
leur permettant de concevoir eux-mêmes l’outil
dont ils avaient vraiment besoin.
Benjamin BOUARD
Chef de Projet médical
Jean-Yves BILLAUD
Responsable Informatique du SDIS 85
Méd-Col Claude TRÉDANIEL
Médecin-Chef 3SM 85
MédiSAP depuis le logiciel de Ressources Hu-
maines CIVITAS. La visite terminée, les aptitudes
des agents sont également intégrées dans le logi-
ciel d’alerte ARTEMIS.
Pour affiner les paramétrages de MédiSAP, le
choix des menus déroulants a été fait en col-
laboration avec les médecins et les infirmiers
sapeurs-pompiers.
Cette manière de procéder a permis d’aboutir
à des items simples, structurés autour de mots
clés usuels et pratiques, en complète opposition
avec les monstrueuses classifications de type
CIM 10.
L’assistance d’un agent contractuel (1 an) a permis
de saisir l’historique des 2500 sapeurs-pompiers
du département : dates de vaccinations (hépatite
B, tétanos, bcg, hépatite A et leptospirose), sé-
rologies d’hépatite B, antécédents personnels et
familiaux ainsi que les allergies éventuelles. Les
comptes-rendus de consultations spécialisées
ont également été scannés et intégrés au dossier
numérique de chaque agent.
Des plus values indéniables
• Durant le temps infirmier de l’examen, le
contrôle des vaccinations est facilité par la consul-
tation des données. La biométrie est pilotée di-
rectement depuis le PC infirmier grâce au logiciel
« Essiconnect » de la société ESSILOR avec ses
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