CHU`mag n°33 septembre/octobre/novembre 2014

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ChU’mAG 33
L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T- É T I E N N E
www.chu-st-etienne.fr
SEPT. / OCTOBRE / NOV. 2014
Le
CE
SERVI INE
DEC
DE MÉ IRE ET
LA
VASCU UTIQUE
PE
THÉRA
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PAGE
LA CHIRURGIE
AMBULATOIRE :
UNE ACTIVITÉ
D’AVENIR
Une plateforme
en apesanteur
à Saint-Étienne
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NOUVEAUX LOCAUX
DE LA PÉDIATRIE B
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LES FACTEURS DU CHU
18


SOMMAIRE
3
Édito
Des perspectives
encourageantes
4/5
Actualités
- Ça s’est passé au CHU…
- Félicitations
- Remerciements, Agenda
- Le message de prévention
de la Médecine du Sport
6
Travailler au CHU
Félicitations et bienvenue
au CHU de Saint-Étienne !
7
8
14
- Un centre de prélèvement
unique pour une prise
en charge améliorée
- L’électroneuromyographie,
sujet d’étude d’un congrès
international à Saint-Étienne
Des nouveaux locaux
pour la Pédiatrie B
Zoom sur...
Point de repère
Recherche
& innovation
Osez agir !
9
15
Zoom sur...
Le service de médecine
vasculaire et thérapeutique
16
Recherche
& innovation
- L’OCT HD, vers de nouvelles
avancées médicales
- Une chirurgie sur mesure
pour éviter la rupture
d’anévrisme
10
Recherche
& innovation
- La télécardiologie,
un système performant
Projet d’établissement Dernière minute
La chirurgie ambulatoire :
une activité d’avenir
11
- VOTER, c’est participer
à la vie de l’institution !
Certi’Fil
Ne pas hésiter à signaler
un événement indésirable !
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17
Plan large...
Certi’Fil
La sophrologie
une thérapeutique
complémentaire
Au cœur du soin : l’identité
du patient ou l’identitovigilance
au CHU
13
Plan large...
Une plateforme en apesanteur
à Saint-Étienne
18
Une journée avec...
Les facteurs du CHU
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ÉDITO 
Des perspectives encourageantes
L
a rentrée s’ouvre sur des perspectives encourageantes pour notre établissement et sur de nombreux projets
et évènements à venir, qui doivent nous donner confiance.
La période sera d’abord marquée par plusieurs évènements nous invitant à la réflexion éthique, tels que les
« 5e automnales de l’éthique en Rhône-Alpes », un colloque régional qui ouvrira cette année la discussion sur
la vulnérabilité et l’autonomie. Cet évènement coïncide avec la naissance d’un comité d’éthique territorial, « Terre
d’Éthique », qui lance une réflexion éthique partagée entre les établissements de santé de notre territoire. Ces rendez-vous
sont un appel à prendre de la distance avec nos pratiques quotidiennes et à nous poser la question du sens
de notre engagement auprès des patients.
Nous accueillerons au mois de novembre prochain la contre-visite de certification. Il nous faut redoubler d’efforts pour
lever les derniers points pouvant faire l’objet de recommandations ou de réserves. Un travail important a déjà été mené,
que nous devons prolonger. Nos actions permettront de promouvoir une « culture de la sécurité », qui repose
sur la confiance entre professionnels de santé et engendre la confiance des patients.
Cette confiance ne peut se limiter à la sécurité des soins, mais doit aussi s’étendre à la conduite de nos projets, au
dialogue social et à nos relations quotidiennes de travail. La qualité de ces relations fait une véritable différence pour le
patient, lorsqu’il se sait entouré d’équipes de soin qui communiquent et assurent une bonne coordination des prises en
charge. Nous pouvons aussi faire confiance à notre capacité collective à mener nos projets et à poursuivre les efforts
importants que nous avons engagés. Malgré les difficultés économiques et grâce à ces efforts, les
perspectives d’évolution de notre établissement sont encourageantes depuis le début de cette année.
Notre activité en médecine et en chirurgie se développe, en particulier en chirurgie ambulatoire, dans de nombreuses
spécialités. Notre projet d’établissement et notre schéma directeur immobilier sont lancés et dessinent des perspectives
ambitieuses. Ayons confiance dans notre capacité à confirmer cette tendance positive pour poursuivre le renforcement
de nos activités et de la qualité des soins que nous offrons aux patients.
Frédéric BOIRON,
Directeur Général
Pr Eric Alamartine,
Président de la Commission
Médicale d’Établissement
Pr Fabrice ZÉNI,
Doyen de la Faculté de
Médecine
Directeur de la publication : Frédéric Boiron - Directeur de la communication : Louis Courcol - Rédactrice en chef : Isabelle Zedda - Comité de rédaction :
Dr René Allary, Olivier Astor, Danièle Brun, Dr Jean-Philippe Camdessanché, Philippe Catard, Gilles Chambry, Véronique Delolme, Béatrice Deygas,
Audrey Duburcq, Nicolas Meyniel, Stéphane Pacquier, Fabienne Perrin - Pierre-Joël Tachoires - Photos : Isabelle Duris - Maquette, mise en page et
impression : Créée:design communication - Imprimé sur papier offset 120 et 90 g - Tirage : 3 000 exemplaires.
CHU de Saint-Étienne - Direction générale - 42055 SAINT-ÉTIENNE Cedex 2 - Tél. 04 77 12 70 13 - E-mail : [email protected]
Site : www.chu-st-etienne.fr
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La Fête de la musique
a été l’occasion de proposer plusieurs animations
aux patients, visiteurs et personnels le vendredi
20 juin. Source d’émotion et de plaisir, la musique
permet à chacun d’oublier un instant le quotidien
et d’ouvrir l’hôpital sur la vie de la cité.
Un événement culturel éphémère a également été organisé dans les jardins de la
psychiatrie à l’hôpital Nord : un envol musical de grues en papier.

Ce projet « Culture et Santé* » est conduit par l’artiste
Nathalie Charmot qui initie patients et personnels au
pliage de grues « tsuru » au cours d’ateliers d’origami.
L’objectif du projet est d’installer une voûte composée
de 1 000 grues en papier au niveau de la mezzanine du
hall d’entrée du bâtiment de Psychiatrie adultes à l’Hôpital
Nord. Quelques-unes ont été accrochées le 20 juin sur la
clôture du jardin, aux sons d’un violoniste.
ACTUALITÉS
Ça s’est passé au CHU…
*La démarche est soutenue par la Ville de Saint-Étienne ainsi que le Ministère
de la Culture et de la Communication dans le cadre du programme régional
« Culture et Santé » associant la DRAC Rhône-Alpes, l’Agence Régionale de
Santé Rhône-Alpes et la région Rhône-Alpes.
C’est avec beaucoup de joie et d’émotion
que les équipes du pôle Gériatrie ont fêté
le 100ème anniversaire de deux résidents :
Vous pouvez découvrir, sur le site intranet, toute
l’actualité des projets «culture et santé» menés
par notre établissement !
-Esprit Rouchouse
le 27 juin 2014
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-Suzanne Lalubie
le 10 septembre 2014
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Rubrique : « Le CHU » / « Communication – Culture »
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ACTUALITÉS 
Félicitations
Agenda
Le message de prévention
de la Médecine du Sport
Les Rencontres Ingénierie
et Santé 2014
« Smart devices : dispositifs
médicaux connectés
et nouvelles thérapeutiques »
15 et 16 octobre à Métrotech
Plus d’information :
www.ris2014.com
Inscription auprès du service
formation du CHU
L’association des golfeurs du CHU de Saint-Étienne (AGCHUSE) a remporté
pour la 3e fois le Challenge National inter-hospitaliers les 30 et 31 mai 2014
organisé au Golf de Luxeuil (70), devançant le CH de Mont de Marsan (2e) et les
hôpitaux de Lyon (3e) sur les 15 équipes engagées.
Le golf vous intéresse et vous voulez vous joindre à AGCHUSE :
infos et contact http://www.chu-st-etienne.fr/ rubrique AGCHUSE.
5èmes Automnales de l’éthique
en Santé en Rhône-Alpes
Colloque « Entre vulnérabilité
et autonomie »
Radia Spiga a reçu, en juin dernier, le
prix médical de la Société Française
d’Hygiène hospitalière pour l’étude
qu’elle a menée, lorsqu’elle était interne dans l’unité d’Hygiène inter-hospitalière, sur « les tendances évolutives
de la prévalence des infections nosocomiales au CHU de Saint-Étienne de
1998 à 2012 ».
Sur la période de l’étude, la prévalence
des infections nosocomiales (IN), l’utilisation des antibiotiques et les infections
à SARM ont baissé de façon significative
au CHU (6% en moyenne pour les IN).
Ce travail permet d’objectiver les efforts
des équipes de soins du CHU pour
mieux prévenir et lutter contre les infections nosocomiales.
14 novembre
de 9 h 30 à 18 h 00
Maison de l’université
10, rue Tréfilerie à Saint-Étienne
Conférence inaugurale
par le Pr Michel Debout
le 13 novembre à 18 h 00
Préfecture de la Loire
50 ans de l’IFSI
L’Institut de Formation
en Soins Infirmiers fêtera
son 50e anniversaire
le 21 novembre prochain.
A cette occasion,
deux conférences vous seront
proposées :
• 14 h 00 : Intervention
de Françoise Acker, sociologue,
sur les évolutions de la
formation et de la profession
d’infirmier
• 16 h 30 : histoire
de la formation IDE à l’IFSI
du CHU de Saint-Étienne
Parmi la promotion du 14 juillet dans
l’ordre national de la Légion d’honneur,
le Pr Michel Debout a été promu au
grade de chevalier. Ancien chef de service
de Médecine légale au CHU, son expertise est reconnue sur le plan national
notamment dans la prise en charge du
suicide et en matière de violence au
travail.
Prévention
du vieillissement
par l’activité
physique
Dr David Hupin - Centre VISAS (Vieillissement,
Système nerveux Autonome et troubles
du Sommeil) et unité de Médecine du Sport
« Le vieillissement est un phénomène
planétaire. Pour la première fois, les séniors
de plus de 60 ans sont plus nombreux que
les enfants de moins de 5 ans en France.
Maintenir ces séniors en bonne santé et leur
permettre de garder le plus d’autonomie
possible sont les enjeux du « bien-vieillir ».
En dehors des pathologies chroniques,
le facteur le plus délétère pour leur santé
est la sédentarité et le manque d’activité
physique. Aujourd’hui, plus d’un sénior
sur deux ne pratique aucune activité physique
régulière. Il ne s’agit pourtant pas uniquement
de sport. L’activité physique englobe en effet
les loisirs, les déplacements, les tâches
ménagères et les exercices planifiés.
Nos travaux de recherche, réalisés au sein
des équipes d’accueil du Système Nerveux
Autonome et du Laboratoire de Physiologie
de l’Exercice, motivent nos recommandations
auprès des séniors : un exercice physique
quotidien incluant des activités cardiorespiratoires (la marche rapide), un entraînement
à la force et à la puissance (le jardinage,
le bricolage) et des exercices d’équilibre
et d’étirement (la gymnastique).
Parce qu’il n’est plus possible aujourd’hui
d’ignorer les bienfaits d’une activité physique
quotidienne sur la santé, nous, soignants,
devons tenir un même discours à l’attention
de nos patients âgés, nos parents ou nos
grands-parents : 15 minutes au moins
d’activité physique journalière pour bien
vieillir ».
Remerciements
> Le pôle Gériatrie vient d’acquérir deux supports thérapeutiques
pour le traitement et le soin des escarres grâce à la générosité de l’Association
Animation et Familles qui s’investit au quotidien auprès de tous les patients
de gériatrie et des équipes.
> Rappel des derniers transferts de services
- Depuis le 18 juin, le service de Pédiatrie B a emménagé au 2e étage du bâtiment E de l’Hôpital Nord (le service
était installé provisoirement au 4e étage du bâtiment B). Lire page 14 « Des nouveaux locaux pour la Pédiatrie B ».
- Depuis le 27 juin, le service de Chirurgie digestive a emménagé au 3e étage du bâtiment C (le service était situé
auparavant au 4e étage du bâtiment C).
- Depuis le 4 juillet, le service de Chirurgie thoracique, générale et urgence a emménagé provisoirement au
4e étage du bâtiment C (le service était situé auparavant au 3e étage du bâtiment C).
- À la suite de l’incendie survenu dans les bâtiments de psychiatrie de l’Hôpital Nord le 2 juin dernier, l’Unité de Préparation à la Sortie 1 (UPS 1) bénéficie depuis le 28 juillet d’une installation provisoire, pendant toute la durée des travaux
de reconstruction de ses locaux, au 2e étage du bâtiment A de l’Hôpital Nord.
- Depuis le 28 août, les unités de Médecine Physique et de Réadaptation pédiatriques ont emménagé au rezde-chaussée du bâtiment de MPR à l’Hôpital Bellevue (le service était situé auparavant au niveau +3 de ce même
bâtiment).
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travailler au chu
Félicitations et Bienvenue
au CHU de Saint-Étienne !
Depuis le 1er mai 2014,
le CHU de Saint-Étienne a accueilli dans ses équipes…
> Aurora Maria TATU, Assistant Spécialiste des Hôpitaux, arrivée le 19 mai 2014
> Nadia ABDOU, Praticien Attaché, arrivée le 1er juin 2014
> Tiziana STEINMETZ, Praticien Attaché, arrivée le 1er juin 2014
> Ozana ALEXANDRESCU, Praticien Attaché, arrivée le 1er juillet 2014
… par changement de statut
> Amine RAHMOUNI, Praticien Hospitalier, arrivé le 12 mai 2014
36 agents
ont été mis en stage
et 30 agents
ont été titularisés
entre mai
et juillet 2014
…et par mutation
> Marc PHILIPO, Praticien Hospitalier, arrivé le 1er aout 2014
Le CHU souhaite une bonne retraite à...
Le Dr Christelle CREAC’H,
Praticien Hospitalier, a été nommée
chef de service du Centre de la douleur
le 1er septembre 2014
(pôle Neuro-Ostéo-Locomoteur).
Emilie ORSI occupe la fonction
d’Attachée d’Administration
à la Direction Générale
depuis le 1er juillet 2014.
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> Claude DUPLANY, Conducteur Ambulancier,
départ le 1er juin 2014
> Georges HELFRE, Praticien Attaché,
départ le 1er juin 2014
> Marie-Claude LABRUE/DE ROSSI,
Infirmière, départ le 1er juin 2014
> Nicole MICHALET/BONNAND,
Cadre Socio-Éducatif,
départ le 1er juin 2014
> Béatrice PERRIER, Infirmière,
départ le 1er juin 2014
> Michel REYNAUD, Technicien Supérieur,
départ le 1er juin 2014
>Christian BELLUT,
Ouvrier Professionnel Qualifié,
départ le 1er juillet 2014
> Zakia BENSACI/NASRI,
Agent des Services Hospitalier Qualifié,
départ le 1er juillet 2014
> Bernadette BERAUD/ROUX,
Agent des Services Hospitalier Qualifié,
départ le 1er juillet 2014
> Josette BOYER, Infirmière,
départ le 1er juillet 2014
>Mireille BRENIER, Infirmière,
départ le 1er juillet 2014
> Michèle CHATAIGNIER/BOURGIER,
Infirmière,
départ le 1er juillet 2014
> Pierre DAVID, Praticien Attaché,
départ le 1er juillet 2014
> Éliane DAVID/FRECHURET,
Diététicienne, départ le 1er juillet 2014
> Annick FUMAS/ODIN, Aide-Soignante,
départ le 1er juillet 2014
> Patrick GRIZARD, Infirmier,
départ le 1er juillet 2014
> Catherine GROUSSON/VIGNON,
Cadre Supérieur de Santé,
départ le 1er juillet 2014
> Christian LEMETTER,
Ingénieur Hospitalier,
départ le 1er juillet 2014
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> Pierre OLIVARES, Infirmier,
départ le 1er juillet 2014
> Monique PALLE, Infirmière,
départ le 1er juillet 2014
> Monique REYNAUD/PEYRARD,
Aide-Soignante,
départ le 1er juillet 2014
> Évelyne TINLAND/JOUVE, Infirmière,
départ le 29 juillet 2014
> Brigitte BLETON, Infirmière,
départ le 1er août 2014
> Simone CROS, Adjoint Administratif,
départ le 1er août 2014
> Ghislaine DENFER, Infirmière,
départ le 1er août 2014
> Bernadette EYRAUD/POUDERON,
Adjoint des Cadres Hospitaliers,
départ le 1er août 2014
> Dominique GRANGER, Infirmière,
départ le 1er août 2014
> Christine MALTERR/MOLINER,
Aide-Soignante,
départ le 1er août 2014
> Dominique MARGELLI, Infirmier,
départ le 1er août 2014
> Paul MONTAGNON, Chef de Projet,
départ le 1er août 2014
> Christian PARANIER,
Conducteur Ambulancier,
départ le 1er août 2014
> Jean-Marc RELAVE,
Agent d’Entretien Qualifié,
départ le 1er août 2014
> Élyette TERRANA, Infirmière,
départ le 1er août 2014
> Annie VIALLET/GALLOT,
Technicienne de Laboratoire,
départ le 1er août 2014
> Brigitte ZUDDAS, Infirmière,
départ le 1er août 2014
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Une nouvelle structure
sera ouverte
au printemps 2015
pour accueillir plus
de patients.
Projet d’établissement 
La chirurgie ambulatoire :
une activité d’avenir
Mise en service en 2008 au CHU, l’Unité de Chirurgie Ambulatoire (UCA) est aujourd’hui en plein
développement et concerne toutes les spécialités chirurgicales de l’établissement. La capacité va
doubler en 2015, passant de 23 à 40 patients/jour pour s’adapter à cette évolution des pratiques.
Très satisfaits de la qualité de la prise en charge, les patients sont de plus en plus demandeurs.
Une évolution que nous expliquent le Dr Damien Grivet, ophtalmologue, le Dr René Allary, anesthésiste, et Marie-Andrée Makris, cadre de santé, référents de l’Unité de Chirurgie Ambulatoire.
L’
objectif de la chirurgie
ambulatoire est de
soigner avec la même
qualité sur un séjour
n’excédant pas 12 h
grâce à l’évolution des techniques de chirurgie, d’anesthésie et de prise en charge de la
douleur.
« Ce sont les progrès de la médecine qui ont permis ce changement dont les retombées
sont économiques bien sûr mais
avant tout qualitatives », insiste
le Dr Damien Grivet.
La sélection du patient reposant
sur des critères médico- sociaux
(compréhension, entourage…)
est primordiale au même titre
que son information. Le patient
devient ainsi véritablement acteur de ses soins. Chaque étape
de son parcours est optimisée :
avant, pendant et après son
opération, aussi bien sur le plan
organisationnel que médicochirurgical.
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Une innovation
continue
Un cercle vertueux
Tout est programmé avec le patient avant l’intervention : son
transport, le régime qu’il doit
suivre, les médicaments qu’il
doit acheter en prévision de son
retour à domicile… La veille de
l’opération, une infirmière de
l’UCA l’appelle pour lui rappeler
le respect des consignes préopératoires et préciser son heure
d’arrivée. « L’attente avant l’intervention est raccourcie au
maximum afin de diminuer son
anxiété » précise Marie-Andrée
Makris. « C’est la gestion des
flux qui est optimisée tout en
respectant les horaires et le temps
de réhabilitation». Au moindre
problème à son retour à domicile,
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le patient peut contacter un médecin du service à toute heure.
Le médecin généraliste est étroitement associé avant et après
l’intervention mais la gestion des
suites opératoires est assurée par
le CHU.
Le lendemain de l’intervention,
le patient est à nouveau contacté
par une infirmière pour faire le
point sur son état de santé. Le
personnel de l’UCA reçoit une
formation spécifique et contribue
largement, par son implication,
à la fluidité du fonctionnement.
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Tout repose sur la qualité et la
sécurité des soins. Plus de précautions sont prises en ambulatoire et des améliorations sont
constamment apportées, notamment par l’équipe projet qui se
réunit tous les 15 jours. Ainsi,
certaines procédures mises en
place en ambulatoire sont utilisées en hospitalisation ! « Le
patient est désormais autorisé à
prendre une boisson avant son
intervention. De ce fait il est moins
nauséeux au réveil », explique le
Dr René Allary.
L’innovation constante et l’implication des équipes permettent
de prendre en charge en ambulatoire des gestes plus invasifs
comme aujourd’hui l’hystérectomie et demain la chirurgie du
ligament croisé et du rachis. Les
Drs René Allary et Damien Grivet
citent à ce titre la première chirurgicale réalisée récemment par le
Dr Gabriele Barabino et l’équipe
de Chirurgie digestive : une colectomie totale en ambulatoire.
« Il s’agit d’une intervention lourde
pratiquée jusqu’ici en hospitalisation complète ».
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Recherche et innovation
Le Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence (CESU 42) a activement participé à « la journée du cœur » organisée en mai dernier à la Maison des Usagers.
Osez Agir !
Dr Catherine Espesson - responsable médical du CESU de Saint-Étienne
Dans la chaîne des secours en France, dont l’organisation est globalement performante, un maillon demeure fragile, celui qui concerne l’alerte et les premiers gestes
d’urgence. Le Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence (CESU) de Saint-Étienne a
développé un programme d’enseignement visant à former des « formateurs relais citoyens » à partir d’une méthode pédagogique moderne. Il s’agit d’un nouveau concept
d’enseignement des soins d’urgences bien différent des formations actuelles, qui reposent sur les professionnels de formation aux soins d’urgence.
L
es études internationales confirment que
la rapidité de l’alerte et l’efficacité des
premiers gestes conditionnent fortement
le pronostic vital. Leur amélioration pourrait faire passer le pronostic vital de 7
à 30 %, voire 40 % de survie. En 2010, à la suite
d’une étude de besoins menée auprès d’associations de familles, le concept «d’éducation à
porter soins et secours» (EPSS) a été mis en
place. Il intègre l’idée d’un secourisme élargi,
appliqué à l’espace familial et de proximité de vie.
Depuis 2007, l’apprentissage du comportement
face à une situation d’urgence est obligatoire de
la maternelle au collège dans le programme
« apprendre à porter secours ». Nombre d’associations forment le grand public au Premier Secours
Civique de niveau 1 (PSC1).
Néanmoins, une faible rétention de cet enseignement sur « les gestes qui sauvent » est constatée.
Malgré cela aucune remise en cause des stratégies d’enseignement de ces gestes n’apparait,
basées sur des méthodes démonstratives et
animées par des instructeurs spécialistes de la
question.
Des formateurs relais citoyens
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Il existe pourtant une pédagogie moderne, partant
des orientations actuelles en sciences de l’éducation, dont la stratégie est orientée sur l’apprenant,
où le formateur se positionne en facilitateur, où
l’erreur est permise et où la compréhension du
raisonnement est privilégiée.
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S’appuyant sur l’association du concept d’EPSS,
de l’éducation par les pairs et d’une méthode
pédagogique active, le CESU de Saint-Étienne a
démontré la retransmission et la rétention du
savoir théorique et pratique par des formateurs
relais citoyen non experts auprès d’autres citoyens,
dans le cadre de la prise en charge de l’arrêt
cardiaque. Ces formateurs relais citoyens avaient
bénéficié d’une action de formation de formateurs
basée sur une pédagogie moderne baptisée
« AGIR », ou « Apprendre un Geste en y Intégrant
le Raisonnement ». Le changement de modèle
éducatif introduit par cette première étude du CESU
de Saint-Étienne a été reconnu et encouragé par
l’Association Nationale des CESU. Une seconde
étude de l’équipe a démontré qu’il était possible
de transmettre une stratégie d’apprentissage
basée sur la pédagogie « AGIR » aux formateurs
relais, afin de rendre plus performante leur action
de formation.
Et si nous, professionnels de santé, nous changions
de modèle éducatif pour diffuser des actions de
santé publique en médecine d’urgence auprès
de la population? Par des méthodes pédagogiques
modernes, par des messages simplifiés et scientifiquement justes, dont nous resterions garants,
les « citoyens éducateurs » formés transmettraient
à d’autres citoyens un savoir efficace face à une
situation d’urgence et permettraient de renforcer
de manière significative ce premier maillon de la
chaîne de secours.
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H O M M E S
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Dr Catherine Espesson
Bibliographie
> Durand O., Volle H.,
Espesson C., Frachon C.
Les formateurs relais :
un dispositif efficace
et innovant de formation
du grand public à la prise
en charge de l’arrêt
cardiaque.
Ann Fr Med Urg 2012.
> Espesson C., Durand O.,
Frachon C., Marrone G.,
Reymondon C.
Evaluation du transfert
de compétences
pédagogiques à des
formateurs relais citoyens
déficients visuels en gestes
d’urgences.
XXVe Colloque national
des Centres d’enseignement
des soins d’urgences.
Amiens Déc 2013.
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RECHERCHE ET INNOVATION
E-santé 
L’OCT HD,
vers de nouvelles
avancées médicales
Le CHU de Saint-Étienne est le seul établissement
français à avoir acquis depuis fin mars, un appareil
OCT HD (Optical Cohérence Tomography). Ce nouvel
équipement vient compléter la plateforme d’imagerie
(microscopie confocale in et ex vivo, dermoscopie
hyper HD, photographie 3D), l’une des plus complètes
en Europe, dont dispose son service de Dermatologie.
Ce nouvel appareil permet de réaliser une analyse microscopique de la peau dans des couches profondes
jusqu’à 600 microns. L’épaisseur des tumeurs peut
ainsi être mesurée ce qui facilite d’emblée l’orientation
du patient vers le bon traitement.
L’
appareil OCT HD permet une analyse des cellules, à une
profondeur plus importante qu’en microscopie confocale
in vivo mais avec une définition un peu moindre.
Ce nouvel équipement vient donc compléter la microscopie
confocale in vivo dès que la lésion se situe à plus de 100 µm
de profondeur.
Les bénéfices pour le patient sont considérables tant pour le diagnostic
qu’en ce qui concerne la prise en charge chirurgicale. À l’examen, le
spécialiste évalue la pertinence de l’intervention chirurgicale. Si cette
dernière est nécessaire, l’ensemble du plateau technique confocal
peut guider et contrôler la main du chirurgien en définissant les
marges d’ablation. Les cicatrices sont moins importantes, ce qui est
Le Pr Frédéric Cambazard, chef du service, le Dr Jean-Luc Perrot et le Dr Bruno
Labeille (sur la photo), disposent d’une compétence rare en Europe.
précieux lorsqu’il s’agit de tumeurs situées sur le visage, les paupières,
les seins ou les organes génitaux notamment.
Très vite, l’équipement d’imagerie du service de Dermatologie a permis
de développer des collaborations actives avec d’autres services. A titre
d’exemple, on peut citer la mise en place de la consultation mixte
dermato-ophtalmologique de microscopie confocale permettant de
prendre en charge des pathologies complexes comme les tumeurs du
bord libre de la paupière. Une consultation mixte des tumeurs pigmentaires génitales est en cours de création.
Ces nouvelles techniques ouvrent des perspectives très vastes et encore
inexplorées.
Une chirurgie sur mesure
pour éviter la rupture
d’anévrisme
Notre service de Chirurgie cardiovasculaire a développé une expertise particulière
dans la pose de nouvelles endoprothèses afin d’éviter les ruptures d’anévrismes
aortique abdominal.
L’
L’endoprothèse fenêtrée est munie
de trous ou de branches auxquels
sont raccordés les vaisseaux.
L E
M A G A Z I N E
D E S
aorte est la plus grosse
artère du corps. Elle
part du cœur et descend
dans le thorax jusqu’à
l’abdomen où elle se
divise en deux pour irriguer les
jambes. L’anévrisme aortique abdominal est un gonflement d’une
partie de l’aorte qui peut être fatal
s’il y a rupture.
Hormis la chirurgie - jugée plutôt
mutilante et qui comporte des
risques de complication fréquents
- le traitement par l’intérieur des
vaisseaux est une des spécialités
développée par le Pr Jean-Noël
Albertini et l’équipe du service
de Chirurgie Cardiovasculaire.
F E M M E S
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D E S
Ce traitement mini-invasif consiste
en la mise en place d’une endoprothèse destinée à traiter l’aorte
par l’intérieur des vaisseaux (petite
canule insérée dans l’artère).
Cependant, certains anévrismes
peuvent s’étendre plus haut,
jusqu’à l’aorte thoracique, englobant ainsi les artères viscérales.
Ceux-ci ne peuvent pas être traités
par endoprothèses simples. De
nouvelles endoprothèses sur mesure, pour un patient unique, sont
désormais fabriquées à partir des
données de son scanner. Ces techniques innovantes d’endoprothèses
fenêtrées ou branchées nécessitent
une grande expertise avec un long
travail préopératoire.
H O M M E S
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Notre service de Chirurgie Cardiovasculaire réalise cette nouvelle
chirurgie, en collaboration avec
l’Hôpital Edouard Herriot de Lyon.
S A I N T - É T I E N N E
9

RECHERCHE ET INNOVATION
La télécardiologie,
un système
performant
© Biotronik
Isabelle Martel - attachée de recherche clinique
Depuis 2007,
le service
de Rythmologie
cardiaque
suit à domicile
des appareils
implantables
de type pace-maker
ou défibrillateur
grâce à des systèmes
de télésurveillance.
Le principe est
simple :
un dispositif de
télécommunication
permet au patient
d’envoyer les données
de la prothèse
(état de l’appareil
et du patient)
directement
au service.
10
En complément de ce suivi à distance, des consultations sont
maintenues (tous les 6 mois
pour les défibrillateurs et une
fois par an pour les piles) pour
un contrôle complet, voire une
reprogrammation des paramètres
de la prothèse qui ne peut être
faite à distance.
L E
M A G A Z I N E
La télécardiologie permet une meilleure prise en charge des
troubles du rythme cardiaque.
L’intérêt de cette télésurveillance, qui n’est en aucun cas
un système d’urgence, est
de détecter plus précocement
les anomalies techniques et
médicales. Par exemple :
-l’installation d’un nouveau
trouble du rythme,
-une défaillance technique
du dispositif d’implantation
pouvant entrainer un choc
électrique non souhaité chez
les porteurs de défibrillateurs,
-un début d’insuffisance
cardiaque,
-une usure précoce
de la batterie du dispositif.
Un bénéfice clinique important
Acteur de son suivi, le patient
peut ainsi bénéficier plus précocement d’un traitement médical.
Cette prise en charge performante
est par ailleurs très rassurante
pour le patient. Une diminution du
nombre d’hospitalisation et du
nombre d’événements cardiaques,
en particulier une baisse de la
morbimortalité cardiaque, a été
constatée.
Plus de 450 patients sont aujourd’hui suivis par ce système, géré
par les attachées de recherche
clinique (remise et explication de
la télésurveillance, hot-line et
premier tri des alertes reçues),
aidées par les infirmiers du service.
Le cardiologue valide les alertes
significatives. Même si l’intérêt
de la télésurveillance est reconnu, l’outil reste limité car aucun
financement n’est prévu pour le
pérenniser.
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
DERNIÈRE MINUTE...
VOTER,
c’est participer à la vie
de l’institution !
Sandra Mure - attachée d’administration à la Direction des Ressources
Humaines et des Relations Sociales
Le 4 décembre prochain vous êtes appelés à voter pour les élections
professionnelles.
Ces élections sont une étape importante dans la démocratie interne
de l’hôpital et ont pour objectif de renouveler vos représentants au
Comité technique d’Etablissement (CTE) et aux Commissions Administratives Paritaires Locales et Départementales (CAPL et CAPD).
C’est également sur la base des résultats à ce scrutin que sont
constitués les Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de
Travail (CHSCT).
Ces instances ont des compétences essentielles touchant
directement votre vie au travail et la gestion de votre carrière.
Elles gèrent notamment :
CTE
CAP
- Les conditions et l’organisation
du travail dans l’établissement
- La politique générale de formation
du personnel
- Les avancements d’échelon
- Les révisions de notation
- Les refus de disponibilité
- La politique sociale
- Les licenciements des agents
- La politique d’amélioration continue
de la qualité, de la sécurité des
soins et de la gestion des risques,
ainsi que les conditions d’accueil
et de prise en charge des usagers
- Les titularisations
ou refus de titularisation
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POINT DE REPÈRE...
E-santé 
Un centre
de prélèvement L’électroneurounique
myographie,
pour une prise
sujet d’étude d’un
en charge améliorée congrès international
à Saint-Étienne
Corinne Lebail – cadre supérieur de santé Plateau de Biologie
Dominique Richet – cadre de santé Plateau de Biologie
Depuis le 6 janvier dernier, les centres de prélèvement
Adulte et Mère – Enfant sont regroupés en une seule
structure autour d’un projet d’amélioration de la prise
en charge des patients. Une organisation plus souple
pour les patients comme pour les professionnels du
CHU.
D
epuis 2007, deux centres de prélèvement rattachés au
Pôle de Biologie Pathologie existaient au CHU de SaintÉtienne : un centre de prélèvement Mère – Enfant, dédié
principalement aux consultations de Gynécologie
Obstétrique et de Chirurgie pédiatrique, et un centre de
prélèvement Adulte accueillant des patients venant surtout de consultations d’anesthésie. Ces structures sont également ouvertes aux
patients extérieurs au CHU et aux personnels de l’établissement.
En janvier 2014, le centre de prélèvement Mère – Enfant a fermé et
son personnel a rejoint le centre Adulte. L’équipe s’est alors réorganisée pour améliorer l’accueil des patients. Quatre infirmiers accueillent
désormais les patients de 9 h à 19 h, du lundi au vendredi, et
peuvent proposer des rendez-vous plus tôt le matin sur demande.
Le centre de prélèvement entend offrir un meilleur service au patient
en réalisant des électrocardiogrammes et des prélèvements (bilans
sanguins et urinaires) sans rendez-vous, après leur consultation.
Cette nouvelle organisation permet d’éviter l’attente des patients.
Les résultats d’examens sont déposés directement dans leur dossier,
avant leur hospitalisation, grâce à Cristalnet.
La proximité du centre de prélèvement avec les principales consultations de l’Hôpital Nord est un atout important du centre qui contribue
à la prise en charge globale du patient.
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Du 4 au 6 juin 2014,
le centre des congrès
de Saint-Étienne
a accueilli les XIXèmes
journées francophones
d’électroneuromyographie (ENMG)
sous l’égide de la société
française d’ENMG.
L’ENMG est un examen qui permet d’explorer le fonctionnement
des nerfs les plus périphériques
du corps (les neurones moteurs
de la moelle épinière, les racines
nerveuses, les plexus, les troncs
nerveux, la jonction neuromusculaire et les muscles). Mille cinq
cent examens de ce type sont réalisés chaque année dans le service
de Neurologie de notre CHU.
Le centre de prélèvement est situé dans le bâtiment B, niveau 0,
face aux consultations d’Anesthésie.
L E
Pr Jean-Philippe Camdessanché – service de Neurologie
D E S
Cet événement, d’envergure internationale, a réuni plus de 360
médecins neurologues (83%),
rééducateurs (11%) ou rhumatologues (1%), hospitaliers (52%),
privés (31%) ou ayant une activité
mixte (16%). Outre la France
(77% des participants), l’Algérie,
la Belgique, le Cameroun, les
Emirats Arabes Unis, la Grèce,
l’Italie, le Liban, le Maroc, les PaysBas, le Royaume-Uni, la Suisse et
la Tunisie étaient représentés.
Les congressistes ont participé à
17 ateliers pratiques et 9 sessions
scientifiques. Plus d’une trentaine
de communications ont été présentées afin de faire connaître
les dernières avancées en ENMG
et les pathologies qui y sont
directement rattachées. Trois prix
ont récompensé les meilleurs
travaux.
Les Journées francophones d’électroneuromyographie ont été organisées
cette année par le Pr Jean-Philippe Camdessanché.
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PLAN LARGE
La sophrologie
une thérapeutique
complémentaire
Nathalie Baste – psychologue
clinicienne Centre de la douleur
et service de Rhumatologie
Au-delà de la détente qu’elle procure, la sophrologie est
une méthode ou technique qui a un intérêt avéré dans le
traitement de la douleur aiguë ou chronique. De ce fait,
cette approche a toute sa place à l’hôpital !
A
u CHU de Saint-Étienne, nous
proposons à certains patients des
séances de sophrologie individuelles ou en groupe, notamment
en consultation douleur et en rhumatologie. Ces séances sont assurées par
des médecins, infirmiers, sages-femmes, kinésithérapeutes ou psychologues formés à cette
méthode.
Les séances individuelles sont préconisées
lorsque des problématiques psychologiques
ne peuvent pas être abordées en groupe. Les
séances groupales sont intéressantes car
elles permettent à la pensée de circuler dans
le groupe tout en offrant à chacun la possibilité
de prendre son temps de relaxation.
Le but de la sophrologie est de permettre à
chaque patient, d’entrer en contact avec ses
sensations, ses perceptions, ses affects et de
les intégrer à son être, c’est-à-dire de se les
représenter, les symboliser. La douleur, en tant
que perception et émotion, est particulièrement intéressée par ces méthodes. La possibilité est donnée au patient de prendre en
compte sa douleur, sa souffrance de façon à
la fois plus consciente et avec un certain dégagement. Il s’agit, peu à peu, de s’inscrire dans
une dynamique de changement et de donner
un sens à son symptôme.
12
La sophrologie est une thérapeutique complémentaire des traitements médicaux. Dans certains cas, elle favorise les effets médicamenteux, dans d’autres, elle permet de diminuer
les doses lorsque les effets indésirables sont
trop importants. Elle est souvent un facteur
positif dans l’observance thérapeutique.
Son objectif est à la fois pédagogique, prophylactique et thérapeutique. Ces trois axes sont
L E
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D E S
tout à fait pertinents en psychopathologie, en
clinique du somatique et en clinique de la
douleur.
Une thérapie efficace
Outre sa capacité à détendre, la sophrologie
est une thérapie remarquablement efficace
sur l’entité psycho-organique.
Ainsi la sophrologie, en s’inscrivant dans le
champ large des thérapies relevant de la clinique
du somatique ou de la psychosomatique,
trouve sa réelle et complète portée thérapeutique en mobilisant l’esprit, en ouvrant sur la
réalité psychique et en permettant une véritable
expérience personnelle d’introspection.
Où se former ?
Université Jean Monnet.
Service de formation
médicale et paramédicale
continue.
D.U.
Synthèse des techniques
de relaxation et sophrologie.
Référence :
Toute séance se déroule en trois temps : un
premier temps de parole (anamnèse), un temps
de travail en niveau de conscience abaissée
(relaxation et visualisation en niveau sophroliminal) et un deuxième temps de parole (synthèse ou phénodescription).
Outre la sophronisation de base, les deux
techniques les plus utilisées sont :
« Aide-Mémoire,
Sophrologie »
Paris, Dunod, 2014
Nathalie Baste
> Psychologue clinicienne
diplômée de l’Université
Lyon2
> Docteur
en psychopathologie
et psychologie clinique
> Membre de la Société
Française d’Evaluation
et de Traitement
de la Douleur
> Membre de la Société
Française de Sophrologie
-La Sophro-Acceptation-Progressive
Le sujet envisage une situation qui lui pose
problème (examen, intervention chirurgicale,
entretien professionnel…) d’une manière aussi
positive que possible. Il s’agit d’accepter progressivement l’épreuve en en dégageant tout
le positif.
-La Sophro-Substitution-Sensorielle
Le but est de transformer une sensation en
une autre. Il s’agit d’échanger une sensation
de douleur contre une autre sensation comme
la chaleur ou la fraîcheur.
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PLAN LARGE 
La centrifugeuse crée une force de gravité de 2 G, pouvant aller jusqu’à 5 G.
Une plateforme
Effets gravitationnels
en apesanteur
à Saint-Étienne
Le Laboratoire de Biologie intégrative du Tissu Osseux
(INSERM - LBTO) de l’Université Jean-Monnet a été
choisi par le Centre National des Etudes Spatiales (CNES)
et l’Agence Spatiale Européenne (ESA) pour accueillir
la plateforme d’hypergravité. Cet équipement exceptionnel permet d’étudier les effets de l’hypergravité
sur les os de petits rongeurs. L’hypergravité pourrait
être bénéfique non seulement sur la perte de la masse
osseuse mais aussi sur la réparation des fractures et
le traitement de l’ostéoporose.
« Tout organisme vivant soumis à l’apesanteur subit des modifications
physiologiques telles qu’une perte osseuse et une fonte musculaire.
Depuis les années 60, les chercheurs s’évertuent à mettre en place
des programmes d’exercices physiques pour pallier notamment les
problèmes musculo-squelettiques que rencontrent les spationautes »,
explique Laurence Vico directrice du LBTO.
« Ces exercices, effectués pendant des vols, ayant montré leurs limites,
les chercheurs se sont tournés depuis quelques temps vers d’autres
pistes comme l’hypergravité. Des expériences ont donc été conduites
sur Terre avec des centrifugeuses » poursuit-elle.
Spécialisé dans l’étude des mécanismes de fragilité osseuse, en lien
avec l’ostéoporose, le laboratoire a été sélectionné pour accueillir
une plateforme d’hypergravité, installée à proximité de l’animalerie
à la faculté de médecine. L’appareil permet donc de générer de
l’hypergravité et d’étudier son effet sur les organes des rongeurs,
dont le tissu osseux. L’hypergravité correspond au renforcement
de la gravité G, ce qui se produit lors des phases d’accélération
que subissent les spationautes et les pilotes de chasse au moment
du décollage de leurs appareils. Sur Terre la gravité est égale à 1 G ;
quand elle passe à 2 G, le corps pèse deux fois plus lourd, et ainsi
de suite… A 2 G, les nacelles de la centrifugeuse tournent juste un
peu plus vite qu’un manège pour enfants.
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Des essais ont été conduits sur
des souris jusqu’à 3 G pour voir
quelle influence pouvait avoir
l’hypergravité à la fois sur le développement embryonnaire et le
processus de vieillissement.
« A 2 G, il semble y avoir un renforcement musculaire et osseux,
à 3 G, la baisse de mobilité induite
(les animaux sont plaqués) entraîne
des effets délétères », expliquent
Laurence Vico.
Grâce aux équipements d’imagerie
de haute technologie que le laboratoire héberge, de nombreuses
équipes scientifiques françaises et
européennes viennent à la faculté
de médecine de Saint-Étienne pour
mener des travaux de recherche.
« L’hypergravité est un des derniers
paramètres physiques qu’il reste
à étudier », ajoute Laurence Vico.
où les chercheurs ont obtenu de
bons résultats sur la réparation
fracturaire.
Les scientifiques s’intéressent au
lien qu’il peut y avoir entre le
métabolisme osseux et le métabolisme énergétique. Par exemple,
des études menées sur l’obésité
montrent que les patients obèses
présentent des fractures spécifiques liées non seulement à leur
poids mais également à la qualité de leurs os. L’hypergravité a
l’avantage de mimer le surpoids
sans les troubles métaboliques.
Ainsi, il est possible d’étudier
l’adaptation osseuse chez la
personne obèse.
La plateforme d’hypergravité
offre également des perspectives
très intéressantes dans l’étude de
l’arthrose.
Aujourd’hui plusieurs établissements disposent d’une centrifugeuse pouvant accueillir des
hommes. C’est le cas en Russie
Une cage comprenant des souris est déposée dans chaque nacelle.
Le comportement des souris est filmé par des caméras infrarouges.
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ZOOM SUR...
*Les associations « Kiwanis », « Le Père-Noël du Lundi », « CHUkid 42 », «
ADERPS** » et « Verts forever » ont apporté leur soutien afin de contribuer
à l’amélioration des conditions d’accueil des enfants et de leurs parents.
**Association pour le développement de la recherche pédiatrique de Saint-Étienne
Des nouveaux locaux
pour la Pédiatrie B
Après trois années de travaux, le service de Pédiatrie
B a rejoint en juin dernier les autres services « mère
et enfant » au sein du bâtiment E à l’Hôpital Nord.
Installé de façon temporaire dans le bâtiment B, le service a emménagé dans des locaux entièrement neufs.
Outre l’amélioration des conditions d’accueil des enfants et des parents, cette nouvelle localisation facilite
une prise en charge pluridisciplinaire.
L
e service accueille des enfants âgés de 6 à 18 ans, souffrant pour la plupart de pathologies chroniques ou de
problématiques liées à l’adolescence.
C’est également le service référent dans la Loire, et
même au-delà, en diabétologie pédiatrique et pour les
troubles du comportement alimentaire chez les moins de 18 ans.
Une architecture accueillante et rassurante
La conception du nouveau service a été réfléchie par l’équipe
médicale et soignante en lien
avec la direction des travaux et
des équipements.
L’équipe s’est beaucoup investie
dans l’aménagement intérieur
qui a fait l’objet d’une attention
particulière. L’utilisation de couleurs
vives et de la lumière naturelle a
été privilégiée afin de rendre les
nouveaux locaux à la fois accueillants et rassurants.
Le confort hôtelier a également
été soigné. Les 14 chambres du
14
L E
M A G A Z I N E
service sont principalement des
chambres à un lit, permettant
toutes un accueil des parents.
Grâce aux dons de plusieurs
associations*, les plafonds sont
décorés de dalles électroluminescentes et d’un dispositif atténuant le bruit.
Ces dons ont également permis
l’intervention d’un graphiste spécialisé en décoration de services
hospitaliers.
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Une organisation fonctionnelle
L’organisation intérieure du service
a été conçue de façon fonctionnelle pour une prise en charge
optimale des enfants.
Les pièces dédiées aux soins se
situent au centre du service afin
d’être au plus près des jeunes
patients dont les chambres sont
disposées tout autour. Par ailleurs,
tous les accès du service sont
sécurisés. Autre mesure, chaque
porte est équipée d’un système
« anti-pince-doigt ».
Le service dispose également
d’une salle dédiée aux parents et
de deux salles de jeux et de loisirs : l’une consacrée aux jeunes
enfants et l’autre aux plus grands.
Ces deux salles ont été isolées
acoustiquement afin de respecter le repos des autres patients.
Les jeunes patients peuvent également se rendre dans la salle
d’activités manuelles pour participer aux activités que propose
l’éducatrice spécialisée.
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Enfin une salle est dédiée à l’éducation thérapeutique des enfants
atteints de diabète (250 enfants
en moyenne sont suivis) afin
d’accueillir des ateliers spécialisés
qui peuvent être suivis en famille.
La salle de classe, qui n’a pas
été oubliée, est située à l’extérieur
du service, afin d’inscrire les enfants
dans une démarche pédagogique
« d’aller à l’école ».
Le service de Pédiatrie B s’inscrit
désormais dans un ensemble
architectural cohérent d’activités
permettant de prendre en charge,
de façon complémentaire et en
un même lieu, le couple, la mère
et l’enfant, de sa conception à la
fin de l’adolescence. Cette prise
en charge pluridisciplinaire et globale vise également à raccourcir
les circuits et les délais.
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ZOOM SUR... 
Focus sur le service de
Le service
aujourd’hui
« Médecine Vasculaire
et Thérapeutique »
Dr Benjamin Seffert - unité d’Angiologie et Explorations fonctionnelles
Depuis le 1er janvier 2014, au sein du Pôle MULTI coordonné par le Pr Patrick
Mismetti, un nouveau service est né du mariage logique entre le service de
Thérapeutique des Prs Hervé Décousus et Patrick Mismetti et le service de
Médecine Vasculaire du Dr Christian Boissier. Cette nouvelle entité est dédiée
à l’ensemble de la pathologie vasculaire et sa coordination en a été confiée
au Dr Christian Boissier.
L
es complémentarités qui existaient entre
l’angiologie et la thérapeutique se sont
conjuguées pour offrir aux patients
comme aux médecins correspondants,
non seulement une meilleure lisibilité
de cette discipline, mais également la possibilité
d’une prise en charge complète au sein d’une même
structure. Cette prise en charge couvre la totalité
du parcours de soins de médecine vasculaire, du
diagnostic précis des lésions à la prise en charge
thérapeutique ainsi qu’au suivi, dans le domaine de
la maladie thromboembolique veineuse, de l’artériopathie des membres inférieurs, de l’insuffisance veineuse et lymphatique comme de la microcirculation.
Forte des acquis obtenus par ces deux structures,
ce nouveau service de médecine vasculaire continue
d’assurer les urgences diagnostiques vasculaires,
comme par le passé. C’est d’ailleurs la seule
structure médicale vasculaire au sein du secteur
sanitaire à répondre à cette mission 365 jours par an.
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Toutes les synergies développées avec les autres
structures chirurgicales (chirurgie cardiovasculaire)
d’urgences (pavillon d’urgence, services de réanimation, unité neurovasculaire) ou médicales (néphrologie, cardiologie, endocrinologie, dermatologie,
service de médecine interne et l’ICL) ont été maintenues, voire renforcées.
Les expérimentations initiées se sont poursuivies,
en particulier la délégation d’actes techniques, en
synergie avec la faculté de médecine (mise en place
du DU d’Assistant d’Explorations Vasculaires).
L’alliance de la thérapeutique et de la médecine
vasculaire s’avère être une association « gagnantgagnant » pour les deux anciennes équipes qui la
composent aujourd’hui, pour nos patients, nos
correspondants et pour notre institution.
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-Le secteur d’hospitalisation
(22 lits) et de consultation situé
au 2e étage du bâtiment A
est composé de trois unités :
•L’unité d’hospitalisation dédiée
à la prise en charge médicale des
pathologies thrombo-emboliques
artérielles et veineuses ainsi
qu’à l’évaluation des médicaments
antithrombotiques, activités
coordonnées par le Pr Patrick Mismetti
•Le site stéphanois du centre
de compétences Rhône-Alpes
d’hypertension pulmonaire
coordonné par le Pr Laurent
Bertoletti
•Et enfin l’unité de consultation
de thérapeutique située au RDC
du bâtiment A
-Le secteur d’angiologie
et explorations fonctionnelles
coordonnée par le Dr Benjamin
Seffert est situé au 1er étage
du bâtiment D.
Ce secteur se décompose lui aussi
en trois unités :
•Le laboratoire d’explorations
fonctionnelles vasculaires
qui prend en charge le bilan non
invasif, morphologique
et fonctionnel des lésions
vasculaires ainsi que le suivi
de ces patients
•L’unité de consultation d’angiologie
centrée sur la pathologie
microcirculatoire, le lymphœdème
et l’insuffisance veineuse chronique
•Et enfin l’unité de dépistage des
lésions artérielles chez les patients
à risque et asymptomatiques
(Diabétiques, et insuffisants rénaux
en particulier)
Grâce à cette nouvelle organisation
l’ensemble de l’équipe médicale
paramédicale et administrative
de ce nouveau service espère
répondre encore plus efficacement
aux demandes de prise en charge
relevant de la pathologie vasculaire.
S A I N T - É T I E N N E
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CERTI’FIL
Certi’fil
Ne pas hésiter
à signaler un événement indésirable !
Signaler les événements indésirables n’est pas naturel. Pourtant, c’est l’élément essentiel de la
gestion des risques liés à la prise en charge des patients à l’hôpital. Cette démarche nécessite
un climat de confiance et une volonté de toutes les équipes, soutenue par l’établissement.
C’est dans cette dynamique qu’une charte de confiance pour le signalement des évènements
indésirables a été récemment adoptée au CHU de Saint-Étienne.
L’étude des risques avant qu’un incident ne se produise et l’analyse des causes des événements
indésirables ont permis à l’établissement de progresser pour assurer aux patients une sécurité
des soins toujours plus grande. Mais sans signalement, pas d’analyse des causes, donc pas
d’actions correctrices ou préventives, et pas d’amélioration collective dans la sécurité des soins…
Le signalement est donc la condition sine qua non du progrès et pourtant certains freins peuvent
l’entraver : méconnaissance du système, doute sur l’utilité, complexité des dispositifs de signalement, charge de travail, sentiment de culpabilité ou encore peur de la sanction. C’est à ces deux
derniers freins en particulier que la charte de confiance entend répondre.
La charte de confiance
Pour favoriser le signalement des événements
indésirables, le directeur général, le président
de la Commission Médicale d’Etablissement et
la présidente de la Commission des Soins, de
Rééducation et Médico-Techniques ont signé
une charte de confiance pour le signalement
des événements indésirables, affichée dans
tous les services de soins.
CHARTE DE CONFIANCE
POUR LE SIGNALEMENT
DES ÉVÉNEMENTS INDÉSIRABLES
Cette charte, fruit d’une réflexion multidisciplinaire, pose deux grands principes :
•Chaque professionnel doit déclarer spontanément et sans délai tout événement indésirable ou porteur de risque pour un patient dans
lequel il est impliqué, grâce au système de
fiches d’alerte.
•La direction s’engage à ne pas sanctionner
l’auteur d’une erreur qui l’aura lui-même
déclarée, dès lors qu’il ne s’agit pas d’un
manquement délibéré ou répété aux règles de
sécurité ou de bonnes pratiques.
Pour aider les professionnels à accompagner
les patients et leur famille, une conduite à tenir
est formalisée dans une procédure « annonce
d’un dommage lié aux soins au patient »
consultable sur intranet (GedHo).
La sécurité de nos activités doit être la préoccupation première et permanente de notre établissement, engagé dans une démarche qualité et
gestion des risques depuis de nombreuses années.
Le fonctionnement d’un établissement sûr, inspirant confiance à ses usagers, se fonde sur l’analyse des événements pouvant affecter la sécurité
des soins.
Dans ce cadre, le CHU de Saint-Etienne met en œuvre des démarches de
retour d’expériences basées sur le signalement, permettant l’analyse
des risques et la mise en place d’actions préventives et/ou correctives.
Chaque professionnel doit déclarer spontanément et sans délai tout
événement indésirable ou porteur de risque pour un patient dans lequel il
est impliqué à travers le système de fiche d’alerte.
Une erreur déclarée par son auteur ne l’expose pas à une sanction.
Pour favoriser cette dynamique, l’établissement s’engage à ne pas
utiliser ce signalement à l’encontre des professionnels impliqués. Toutefois,
ce principe ne peut s’appliquer en cas de manquement délibéré ou répété
aux règles de sécurité ou de bonnes pratiques.
Nous insistons pour que chaque professionnel, quelle que soit sa
fonction dans l’établissement, s’engage dans cette logique qui contribue à
la recherche permanente du plus haut niveau de sécurité des patients.
Le directeur général
Le président de la CME
La présidente de la CSIRMT
Janvier 2014
Jan
Le Comité
de Retour
d’EXpérience
Les membres du CREX,
Comité de Retour d’Expérience,
étudient l’ensemble
des événements indésirables
signalés au sein du CHU
et déclenchent des analyses
approfondies, en particulier
lors de problèmes récurrents,
qui débouchent par exemple
sur :
-La formalisation
d’une procédure de transport
d’un patient à risque de sortir
à l’insu du service, avec mise
en place d’une fiche
transport patient
-L’étude de la pertinence
de la prescription d’analyses
biologiques en urgence vitale
et le respect des délais
de rendu des résultats
-Le respect des consignes
de l’équipe opérationnelle
d’hygiène avant livraison
d’un dispositif médical
ou avant travaux
A savoir : le soutien psychologique des agents
Tout agent ayant été impliqué dans un événement indésirable grave en garde un souvenir
difficile. De même, participer à l’analyse d’un incident dans lequel on est impliqué peut être
lourd émotionnellement. Mais les témoignages d’agents qui en ont fait l’expérience confirment
l’utilité d’une telle démarche et sa vertu « déculpabilisante ». Dans ce cadre, la direction de
l’établissement a mis en place un soutien psychologique à destination des agents qui
le souhaitent (04 77 12 70 75, poste 27075).
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Le film « Au cœur du soin : l’identité
du patient » sera diffusé au CHU
lors de la Semaine sur la sécurité des patients
du 24 au 28 novembre 2014.
Au
Certifil 
du soin :
l’identité du patient
ou l’identitovigilance
au CHU
« Au cœur du soin : l’identité du patient », c’est le nom du dernier film à l’affiche
du 26e colloque en soins infirmiers, le 22 mai dernier. Ce film, réalisé par la
cellule d’identitovigilance du CHU, est l’un des résultats les plus visibles d’un
travail de longue haleine entamé en 2007. Avec un objectif majeur : mieux
garantir la sécurité des soins au patient.
Si l’identitovigilance ne fait pas
partie des vigilances dites réglementaires, sa mise en place est
indispensable dans les établissements de santé : elle est au
cœur de la sécurité des soins et
à la base des dossiers partagés.
C’est aussi une des pratiques
exigibles prioritaires de la certification. Au CHU, la cellule d’identitovigilance, rattachée à la
CQRIS*, pilote cet axe de travail
par des groupes de travail multidisciplinaires, des procédures,
des formations ou encore des
démarches
d’analyse
des
risques et d’amélioration des
pratiques.
L’identitovigilance peut être
complexe, mais veille avant tout
à ce que les professionnels
suivent quelques recommandations simples qui
peuvent garantir la bonne
identité du patient à toutes
les étapes de sa prise en
charge.
La présentation d’un document
d’identité au bureau des entrées permet d’être reproductible d’une hospitalisation à
l’autre, en garantissant une identité unique au patient, y compris
en cas de prise en charge dans
plusieurs établissements. Même
si l’identité portée sur le document n’est pas celle utilisée habituellement par le patient, à
nous de savoir le convaincre que
c’est elle qui doit primer.
Les tubes d’examens ne
doivent pas être étiquetés à
l’avance, mais au lit du patient, juste après une vérification des concordances et
après le prélèvement. Toute erreur d’attribution d’un résultat
biologique entraîne au minimum
un retard de prise en charge, au
pire une annonce de diagnostic
ou un traitement inadaptés.
Identitovigilance
« L'identitovigilance, c'est l'implication de tous
pour fournir le bon soin au bon patient ! »
Pour un dossier médical complet
+
DURAND
Nathalie
01-04-1985
Tube d’examen
DURAND
Nathalie
une pièce d'identité
une carte Vitale
Les situations qui présentent un risque médical
absence de document d'identité
identité saisie différente de
celle figurant sur le document
d'identité
Pour votre sécurité, merci de présenter :
- votre carte d'identité ou votre passeport
- votre carte Vitale
- votre carte de mutuelle
et de vérifier l'exactitude des informations enregistrées.
Les données concernant votre identité restent entièrement confidentielles.
Le bracelet d’identification
doit être posé par un soignant
du service (et non un brancardier
ou un ambulancier), dès l’entrée du patient, après vérification de son identité par
des questions ouvertes. Il
s’agit d’un acte de soins. C’est
un outil fondamental de sécurisation de la prise en charge.
Les homonymes sont extrêmement fréquents. Dès l’accueil, ils doivent être repérés et
signalés à l’aide du pictogramme
autocollant (disponible au magasin) sur les tableaux muraux, le
bracelet, la demande de transport… En outre, il est préférable de
regrouper les homonymes dans
un même secteur de soins pour
accroître la vigilance de l’équipe.
Pictogramme homonymes
Toutes les pièces constitutives d’un dossier doivent
être étiquetées. Les contrôles
de concordances de tous les
documents qui concernent un
patient sont fondamentaux et
doivent être faits dès l’accueil et
à chaque étape de sa prise en
charge.
Toutes ces recommandations et
actions d’amélioration ont été
mises en place grâce au professionnalisme des équipes qui ont
su déclarer des évènements indésirables, participer à leur analyse et proposer des solutions,
avec l’aide de membres de la
cellule d’identitovigilance. Signe
de la vigilance et de l’intérêt
croissant des équipes du CHU,
30 déclarations d’évènements
indésirables ont été enregistrées
au cours du 1er semestre 2014,
contre 9 pour l’année 2012 et
27 pour 2013.
Les patients
nous font
confiance :
soyons vigilants
pour eux et avec
eux !!!
La composition
des groupes,
les procédures,
affiches…
sont disponibles
sur intranet,
rubrique
« gestion
des risques
et vigilances ».
* CQRIS : Commission Qualité, Risque, Sécurité, sous-commission de la CME
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UNE JOURNÉE AVEC...
Les facteurs
du CHU
La gestion du courrier au CHU est assurée, du lundi
au samedi matin, par le service des vaguemestres.
Le courrier reçu le matin est remis l’après-midi même
et celui de l’après-midi est distribué le lendemain
matin. Aucun pli n’est conservé plus de 24 heures !
La fluidité du courrier repose sur une organisation
rigoureuse, permettant de traiter quotidiennement
plus de 6 000 courriers et de le distribuer dans plus
de 400 boîtes aux lettres.
La journée des vaguemestres est bien remplie ! Elle démarre à 7 h 20 par
le tri du courrier livré par La Poste. Le courrier comprend les lettres, les
lettres recommandées et les colis. Un vaguemestre est également dépêché au Plateau de Biologie afin de récupérer les résultats d’analyse qui
seront distribués dans les services en même temps que le courrier.
Ils classent le courrier par site, puis par tournée. Chaque vaguemestre
trie ensuite le courrier de sa tournée par service. C’est un travail qui
nécessite une parfaite connaissance de l’établissement et une grande
polyvalence.
Le courrier destiné à l’Hôpital Nord est placé dans des chariots. Les
autres sites du CHU et les sites extérieurs (mairie, blanchisserie, Technopole…) sont desservis en voiture.
A 8 h 30 chacun démarre sa tournée. Actuellement, les vaguemestres
effectuent 6 à 7 tournées par jour, en fonction de leur effectif qui comprend huit agents. Dans un futur proche, les tournées seront moins
nombreuses afin de tenir compte du regroupement sur deux sites :
l’Hôpital Bellevue et l’Hôpital Nord.
A 10 h 30 les vaguemestres sont de nouveau réunis dans leur local afin
de trier le courrier qu’ils ont récupéré lors de leur tournée. Il est réparti
entre le courrier interne et le courrier extérieur destiné à l’affranchissement. Ce dernier doit être trié par département et par format, par colis
et lettres recommandées.
La tournée de l’après-midi commence à 12 h 30 et s’achève à 15 h 00.
Elle comprend le dépôt du courrier affranchi au centre de tri postal de
l’Etrat.
Comme tous les services du CHU, le service des vaguemestres travaille
sur la rationalisation de son organisation et a déjà pu réduire certains
coûts.
« Les vaguemestres sont au CHU ce que sont les facteurs à La Poste »,
explique André Penel, responsable de l’équipe des vaguemestres.
Quelques recommandations
Toujours se rappeler qu’une adresse bien présentée,
c’est un courrier plus vite distribué !
Distribution en 24 ou 48 h
CHU Saint-Étienne
Hôpital (…..)
Service
42055 Saint-Étienne Cedex 2
Distribution en 72 h ou +
CHU Saint-Étienne
Hôpital (…..)
Service
42270 Saint-Priest-en-Jarez
Environ 10 % des courriers sont envoyés à tort à Saint-Priest.
Les envois en recommandé
Le pli doit être justifié par un contenu juridique. Il n’est
pas acheminé plus rapidement qu’un courrier ordinaire (environ 350 plis sont envoyés chaque mois en recommandé pour
un coût moyen de 4,50 € l’unité).
Les envois en nombre
Il est impératif de prévenir le service des vaguemestres
avant tout envoi en nombre. La totalité de l’envoi doit leur
être remis en une seule fois, dans des enveloppes identiques,
afin de bénéficier d’un tarif préférentiel auprès de La Poste.
Les bonnes pratiques
Il est important de choisir l’enveloppe la plus réduite (1
petite enveloppe = 3 feuilles) et d’éviter l’utilisation des
trombones (dégradation fréquentes lors de l’affranchissement).
Une adresse libellée par informatique facilite également la
lecture optique au centre de tri postal. De même, le tampon
du service, obligatoire, doit figurer au dos de l’enveloppe pour éviter une erreur de lecture optique (surcoût de
près de 10 000 € par an pour le CHU).
Toutes ces recommandations simplifient et accélèrent
l’envoi du courrier. Elles sont également source d’économies.
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Le courrier affranchi devrait représenter un coût de 425 000 € en 2014, soit
40 000 à 50 000 € par mois
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