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:TEXTE
Pour certaines femmes , travailler ,c'est d'abord s'épanouir, c'est-à-dire sortir du
monde clos de la maison , de ses tâches ennuyeuses et monotones .C'est aussi échanger
son labeur contre un salaire qui la valorise .C'est enfin , participer à l'œuvre d'édification
d'une société moderne , en s'inscrivant dans la société active pour éviter la marginalisation. Mais aujourd'hui encore , chez certains esprits rétrogrades , travailler signifie
toujours pour la femme déshonneur .Par conséquent , celle-ci est amenée à subir
toutes les vexations réservées aux femmes qui ont , selon une opinion très répandue,
perdu leur honneur ,qui sont donc sorties de l'univers qui est le leur pour mettre à bas
l'honneur des frères et des époux. Ainsi , les femmes travailleuses demeurent actuellement soumises à deux
système de normes : celui de la société industrielle , au travail, et celui de la société
traditionnelle , au foyer. Dès lors , le développement des psychonévroses féminines
s'expliquerait en grande partie par les normes contradictoires que la femme doit
concilier .Elle est de plus, victime des dysfonctionnements caractéristiques d'une
société en pleine mutation , et cela a des répercussions sur son travail .Elle fait face à
toutes les tâches ménagères .Elle prend en charge des démarches accomplies
traditionnellement par le mari : démarches administratives , paiement des factures ,
visites médicales des enfants etc… La double journée de travail est chez nous plus lourde qu' ailleurs en raison de
l'absence ou de l'insuffisance de structures sociales pour aider la femme qui travaille. Le travail domestique lui ,n'est pas considéré comme travail, c'est-à-dire " celui
qui produit pour le marché". En fait , les activités réservées aux femmes ( paramédical- secrétariat ,
enseignement) sont pour la plupart du temps éprouvantes et mal rémunérées. Bien souvent ,à poste égal , elles touchent un salaire inférieur à celui de
l'homme , et son positionnement dans la hiérarchie administrative ne dépassera
jamais un certain grade et ce , quel que soit son diplôme .Son sexe reste , bien
entendu , un handicap pour son accession à des postes de responsabilité réservés à la
gent masculine.
S.KHODJA "Présence-Femme"
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