CSma n°04 mai / juillet 2010 centre de santé magazine santé publique Ӏ médical Ӏ dentaire Ӏ paramédical Ӏ bien-être Ӏ forme Ӏ nutrition Ӏ beauté Ӏ détente CSmag ag C Sm GRA TUIT A EMP ORT ER CSmag ag C Sm CSmag ag C Sm CSmag ag C Sm ACTUALITÉ Fécondation in vitro est-ce pour moi ? FORME La marche, la meilleure façon de bouger Magazine gratuit ne pas jeter sur la voie publique Les parodontites un vrai danger pour vos dents Prévenir et guérir du cancer La grossesse une valse à 3 temps CSma par Dominique Houri Directrice de la publication et de la rédaction Dominique Houri Comité scientifique Dr Marc Cohen Dr Amine Chibane Dr David Houri Dr Florence Zembra Rédaction ont collaboré à ce numéro : Emilie Bissette Delphine Bourdet Dr Dominique Bouret Dr Guy Cassuto Bénédicte Crusis Dr David Houri Dominique Houri Jérôme Ladurner Dominique Thibaud Dr Florence Zembra Maquette Responsable artistique Laurence Carbonnel Maquette Chien Jaune Studio Photos Benjamin Berda, Gary Allouch Iconographie Shutterstock, Fotolia Pré-presse / Photogravure www.patricklehir.fr Editeur CSmag est une publication Cs Publishing 261 rue de Paris 93 100 Montreuil Tél. : +33 1 49 93 49 92 [email protected] Impression Nevada Nimifi 30, allée de la recherche 1070 Bruxelles Agent pour la France : ECB Développement Diffusion Editéo [email protected] Édito centre de santé magazine Notre vie est faite de joies et de peines, d’intenses bonheurs mais aussi d’extrêmes douleurs. Ce quatrième numéro de CSmag évoque ces deux faces de la même pièce. Quelle meilleure nouvelle que d’apprendre une grossesse quand elle est désirée ? Cette expérience unique, que l’on espère vivre le mieux possible, pour enfin tenir dans ses bras cet enfant tant attendu. Les beaux jours, qui riment avec vacances et détente, sont souvent l’occasion de réfléchir à une future maternité. C’est pourquoi ce numéro de printemps s’attache à vous informer de ses principales étapes. La fécondité naturelle ne suffisant pas parfois, nous avons aussi fait appel à des spécialistes pour vous apporter de précieuses informations sur les techniques de procréation médicale assistée. Grossesse naturelle ou médicalement assistée ce sont plus de 800 000 naissances par an en France, c’est peut-être à votre tour ! A l’autre extrémité de la chaîne sentimentale, le cancer impose encore trop souvent à nos esprits la fatalité d’une maladie incurable. Or les temps ont changé, la recherche progresse, les traitements deviennent efficaces et les campagnes de dépistage prouvent leur intérêt préventif. Si le cancer reste encore l’une des principales causes de mortalité dans notre pays, les guérisons progressent tous les jours pour devenir majoritaires. Un dossier complet sur la prévention du cancer vous fera prendre conscience que près d’un cancer sur deux peut être simplement évité. Enfin, le retour du soleil dans notre ciel nous a incités à vous proposer une nouvelle rubrique esthétique/beauté pour vous apporter conseils et recommandations avant de revêtir votre maillot de bain. Un dernier mot, vos remarques et suggestions sont encore et toujours les bienvenues par mail sur : [email protected] Rendez-vous en septembre pour le numéro 5 de CSmag. N Magazine gratuit Titre Déposé à l’INPI Dépôt Légal à parution ISSN : 2105-1623 Les Centres de Santé A l’heure où les acteurs du système de santé en France s’accordent à promouvoir le regroupement et la coordination pour la médecine de ville, les Centres de Santé, forts d’une expérience de plus d’un demi-siècle, font figures de pionniers en la matière. Accessibles à tous grâce à la pratique des tarifs de responsabilité de l’Assurance Maladie, sans dépassements d’honoraires, et du Tiers Payant systématique, les Centres de Santé disposent d’un dossier médical commun et partagé entre tous les professionnels de santé qui y exercent, assurant ainsi une prise en charge médicale globale et de qualité. De plus et très fréquemment, ils permettent en un même lieu la réalisation de très nombreux examens complémentaires. Dans les centres polyvalents on y retrouve toutes les activités dentaires ainsi que les soins infirmiers. Avec plus de 1500 sites en France, il existe sûrement un centre de santé près de chez vous ! DH ­CSmag­•­mai/juillet­2010­ Smag­•­juin/août 2009­3 Sommaire ­Santé­Publique 06 ­­­Futur Des­cellules­souches­pour­préserver­la­santé­de­votre­famille 08 ­­­Monde Un­petit­tour­du­monde­en­passant­par­Israël­et­la­Chine… 10 ­­­­Dossier Prévenir­et­guérir­du­cancer 14 ­­­­Société Le­dépistage­organisé­du­cancer 18 ­­­­Actualité Fécondation­in­vitro­:­est-ce­pour­moi­? Santé­Quotidien 20 ­­­Dossier­médecine La­grossesse :­une­valse­à­3­temps 23 ­­­Actu Un­gaz­anesthésiant­pour­les­soins­dentaires 24 ­­­Témoignage Je­soutiens­mon­mari­atteint­d’Alzheimer 26 ­­­Dossier­dentaire Les­parodontites :­un­vrai­danger­pour­vos­dents 30 ­­­Environnement Les­allergies­saisonnières :­comment­les­prévenir­? 32 ­­­Centre­de­santé Le­Centre­Médical­Europe­fête­ses­50­ans Santé­Bien-Être 34 ­­­Psycho Mieux­vivre­le­baby­blues 36 ­­­Médecines­douces Les­bienfaits­ ­­­­­­­­­­des­huiles­essentielles 38 ­­­Esthétique­&­beauté Epilation­Laser,­ ­­­­­­­­­­progressive­et­définitive­? 40 ­­­Forme La­marche,­ ­­­­­­­­­­la­meilleure­façon­de­bouger­ 42 ­­­Nutrition­En­période­d’examen,­ ­­­­­­­­­­aidons-les­à­bien­s’alimenter­ 44 ­­­Conseils­&­Recettes Les­recettes­minceur ­­­­­­­­­­du­Dr­Fricker Espace Détente 46 ­­­A­lire Le­choix­des­libraires­de­la­FNAC 48 ­­­Jeux Les­jeux­de­l’été :­sodoku,­mots­fléchés,­quizz ­CSmag­•­mai/juillet­2010­5 Santé­Publique Futur s­souches Des­cellule n­ombilical o d r o ­c e ­l s dan ntient de d’un bébé co al es rdon ombilic re des cellul Le sang du co ules souches, c’est à di us pl cell ormer ent se transf nombreuses ées, qui peuv ules : musculaires, ci en ér ff di noncell peuvent être ents types de Ces cellules tard en différ c… et s, ne ter sangui tard pour trai cardiaques, ies s années plus ad al de m en s bi le e es greffé telles qu es bl ra ce, cu an in Fr Un­co des affections rtains cancers. C’est en a an mposé ce m ou ck lu es G ne lia E génétiqu r ­ p quipe du D es r l’é ul o ll e ce qu m , de 88 e etteur très­ dès 19 fe mondial ef gr re s, iè ui ­contr ep le­SIDA réussi la prem ombilical. D e es du cordon ur ce po le na io at souches issu rn te in ue nq e ba pper pour dévelo Eurocord, un , a été créée es r ul pa ll e ce ré de gé t Le viru type ue es sV e s. Cette banq plusieu IH, responsa hors de tout ces thérapie de en s, ue ble du iq r s bl pu il s s té ur ri SIDA Dans la millions de p les auto ale. Par aille ci er m e m lu rsonne , tue encore co tte con n élever le pr s chaqu d e a t ir considératio r fa n e t de c , u ette né e anné ur en France e. nouvea ventuel vaccin infection, et in accouche est possible ec éd m le e u r , n x pa la attent on r e. m rd a gn co it is ta e re e m B p e r a e sang du io nd u n ra rité. D ts an point d celui-ci en G e menée ans ce domain tiviraux reste et d’ expédier isse, Future su une é p e ét a , ci r la so le e r s un e C le t c r fe N h J ef pa e o R n rche fra seph F E S, le C réée o jourd’hui ag peut-êtr urier vient d EA et l’univer nçaise Health, est au ur traiter, po e sité es e qu fa , ni décisif : ir itan qui blo la déco e un progrès, autorités br cellules. s q ce u r e ke u oc v le st erte DC la prop congeler et ance, très agation SIGN, un réc d’une molécu us payez d’av le epteur d im H u D v m ! Bien sûr, vo ir unitaire u ntie essent iel à s préfé s VIH jusqu’à aucune gara T CD4. r cher et sans s é e e sc Ré s, à une a sultat, le tran les lymphocy ellules tes sfert du utre es tb V à produ loqué. Cette IH d’une cellu molécu le ire et s le, sim a ns effe de plus p le t t o x ique , l’a de long vantage d’avo , a ue duré ir un eff La­vaccination­par­ e. et ce com posé an Mieux encore , tiviral p aussi a ourrait les­moustiques voir un effe virus de l’hépati t contre les te C, de de la g rippe, e la deng t de la ue, respon b a s ctérie a ble de Le paludisme (ou malaria) est une affection la tube Un bre rcu vet parasitaire mortelle, particulièrement en Afrique découv pour protége lose. e r cette r t e v où elle constitue un véritable fléau. Il s’agit ient et les p remier d’être déposé d’une maladie contractée par la piqûre d’un s essais l’anima ch l début moustique, vecteur de ce parasite. Des chercheurs ent dan ez procha s les in e s sema japonais viennent de réussir, par mutation généines. DH tique, à modifier la composition de la salive de moustique. Ainsi, lorsque ce moustique pique une personne, sa salive génétiquement modifiée entre en contact avec le sang humain et provoque une réaction immunitaire qui permet à l’organisme d’empêcher la propagation du parasite de la malaria. Enfin un mode de vaccination simple, gratuit et presque indolore ! Cette méthode de vaccination particulièrement originale est à l’étude contre d’autres maladies.DH ­6 CSmag­•­mai/juillet­2010 Santé­Publique Monde t les malades, assurance maladie, condamnan der te nciers de se tren fina s des rs yen Si au cou qui n’ont pas les mo s ltat une extrême résu à c les , don ées et ann ge res ma niè soigner, au chô re co En de e vernement de la Chine en matièr précarité. C’est pourquoi le gou refonte le élio ue ns am esq da santé se sont bien chinois a lancé une gigant n d’une e rés, ils restent toujours ug ro système de santé avec la créatio selle du s ver pay uni un ie r lad pou ma ce nts ran ma alar couverture d’assu veau nou un l, pita l’hô de rme réfo qui constitue la seconde une type CMU, ns et mo ent e am iqu dic mé nom puissance éco mode de distribution des s, ion tion rég s ven use pré bre de nom ue de itiq ns diale. Da véritable pol s médicaux sont enfin une e, ent rm réfo ipem te équ cet les r et nce res fina ctu r stru Pou les et de dépistage. de x tau le que s va alor ac que tab phi dans un état catastro nouveau : le prix du que continue de rien de très r d’ici 2020 en Chine. mortalité par maladie chroni ble dou que s de paysans plus progresser. De plus, les million t OCDE 2009) DH ré vers les (source rappor mig nt me em réc ont qui s noi chi verts par une villes ne sont toujours pas cou Chine Israël Une équipe de méd ec du 19e siècle soig ins de l’hôpital Hadassah de Jé Une rusalem, qui de ne des d’Israélie puis ns co au point un moy découverte en d’accélérer la mme des Palestiniens, vient de la fin mettre soudure des frac par les professe tures. L’équip urs Lieberg révolutionn dirigée aire le temps nécessaire à la consolalidl et Galun, a réussi à réduire e, de 45 atio de plaquettes et pour répare de cellules souc n des fractures grâce à une inje % r hes adultes. Les ction sur des patients essa âg les fracture piqûre ont vu le és de 18 à 60 ans. Les sept patie is ont été effectués s ur nt pour les patient tibia se consolider en deux moi s qui ont reçu cette osseuses s n’ayant pas eu s après anesthésie d’injection. Les au lieu de 6 à 9 mois dans la moelle os cellules sont pr convient pour élev seuse et dans la le s ha fr ac nche. Cette mét ées tu res accidentelle fémur ou celles hode s et du no es à l’ostéoporo n remontent à 10 se. Les médecin aux fractures du col du ans, publieront s, do nt les premiers bientôt leur déco travaux uverte. DH Monde Selon un rappor t à l’augmentatio de l’OCDE, la tendance n du taux d’obés problèmes de su ité dans les populations rpoids, donc de de préob és it é, to ut se poursuit, ta s pays industrialisés pa rt ic ul iè re m ndis que le taux en t surpoids comm de chez les femm es. D’autre part ence à diminue , Cette divergen r. ce rapport atteste qu ce e le niveau Obésité : forte influence de s’explique par la d’ ob ésité au sein de le comporte physique, soci l’environnement défini par l’additi s ménages, al et économiq m on des ent (Ind ue pour l’obésité, al ice de Masse Cor IMC plutôt que ors que l’éducatio porelle), la et la pression de n est bien plus la société dans lié au mode génétique les trente dernière de vie, à l’alimen s an une pr ise de co nées, ont permis l’absence d’acti tation et à nscience accr ue vité physique, qu’à des facteurs des génétiques. DH ­8 CSmag­•­mai/juillet­2010 Santé­Publique Dossier « Plan­cancer »,­« Semaine nationale »­ou­« Journée mondiale­de­lutte­contre­le cancer »­:­face­au­fléau,­les autorités­se­mobilisent pour­favoriser­la­prévention et­le­dépistage,­deux­axes pivots­d’une­meilleure­prise en­charge. Par Bénédicte CRUCIS Prévenir et guérir du­cancer Qu’elles soient collectives ou individuelles, les actions contre le cancer visent à accompagner les patients de la prévention à leur guérison. Le cancer est une pathologie caractérisée par la présence d’une (ou de plusieurs) tumeur(s) maligne(s) formée(s) à partir de la transformation Q d’une cellule initialement normale. Certaines tumeurs primaires peuvent progresser vers un envahissement plus global de l’organisme par échappement de cellules tumorales issues de cette tumeur primaire : on parle alors de métastase. Le cancer constitue la première cause de mortalité dans le monde. Sans aucune nouvelle mesure, l’OMS estime que le cancer aura fait 84 millions de morts entre 2005 et 2015. Les enjeux d’une amélioration de la prévention et d’un meilleur dépistage sont donc extrêmement importants. Quelles retombées du premier plan cancer ? Lancé en France, en mars 2003 pour une durée de 4 ans, le premier plan anti-cancer présentait un objectif majeur de garantie d’accès aux soins de bonne qualité pour tous quelque soit la zone géographique du patient. En pratique de nombreuses mesures ont vu le jour pour une meilleure prévention et prise en charge du cancer en France. Parmi elles, on peut noter de nombreuses avancées concrètes sur le plan du dépistage : celui du cancer du sein tous les 2 ans chez les femmes âgées de 50 à 74 ans , la sensibilisation au dépistage du cancer du côlon et du col de l’utérus mais aussi des campagnes d’information sur le ­10 CSmag­•­mai/juillet­2010 mélanome. Sur le plan de la prévention, il s’agissait d’organiser quelques mesures permettant de limiter les agressions et facteurs favorisant l’apparition de certains cancers : on note par exemple, l’interdiction du tabac dans les lieux publics depuis le 1er février 2007, la lutte contre le tabac de manière générale, l’alcool, la mauvaise alimentation ou la pollution environnementale. Enfin, en termes de soin et accompagnement, le dispositif d’annonce de la maladie aux patients s’est amélioré, les avancées de la recherche avec l’élaboration de nouveaux traitements ont vu le jour, la relation médecin malade, fondamentale pour permettre une bonne adhésion à ces lourds traitements, a été renforcée et humanisée. Globalement, les résultats sont donc plutôt encourageants, et peuvent se vérifier sur les statistiques chiffrées. Santé­Publique Dossier Les chiffres clés de l’INVS Selon les dernières données publiées en février 2008 par l’INVS, l’Institut de veille sanitaire, l’incidence du cancer a doublé entre 1980 et 2005, mais le risque de mortalité a diminué de 25% : Le­cancer­du­sein Grâce au dépistage et à l’amélioration de la prise en charge, la mortalité par cancer du sein diminue de 1,3% par an. Le­cancer­colo-rectal Nombre de cas stables, mais diminution de la mortalité. Le­cancer­du­col­de­l’utérus­ Le recours au dépistage à l’aide du frottis a permis un recul du nombre de femmes atteintes ainsi que de la mortalité. Le­cancer­des­voies­digestives Baisse chez l’homme en raison de la diminution de la consommation d’alcool face à une aggravation chez la femme. Le­cancer­de­la­prostate Cancer dont l’incidence a le plus augmenté, représentant 33% environ des cancers chez l’homme. Le taux de mortalité décroît régulièrement en raison du dépistage dès l’âge de 50 à 70 ans. Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), aujourd’hui, plus de 40% des cancers sont évitables et si les plus jeunes sont sensibilisés suffisamment tôt, ce serait jusqu’à 60% des cancers qui pourraient être évités. Parallèlement aux mesures sociales, la recherche avance. Chaque année, à l’occasion du congrès américain d’oncologie clinique, les médecins et chercheurs de tous pays se réunissent pour faire le point sur les grandes avancées de la recherche dans les traitements du cancer. Les médicaments, beaucoup plus nombreux aujourd’hui, ont permis d’améliorer la survie des Ce chiffre invite tous les acteurs du monde de l’Éducation et de la Prévention à se mobiliser ensemble pour sensibiliser les plus jeunes aux bons réflexes santé. malades. Plus de 600 traitements anticancéreux de nouvelle génération sont en développement dans les laboratoires pharmaceutiques et permettront de cibler encore davantage les mécanismes clés du cancer. Aussi, de nouveaux médicaments contre le cancer du poumon ou des reins, permettent désormais de prolonger la vie des malades. La thérapie génique reste encore expérimentale, mais les traitements risquent d’être bouleversés lorsqu’il sera possible d’agir sur les gênes responsables et de supprimer la programmation de ces cellules à se reproduire sans fin. ­CSmag­•­mai/juillet­2010­11 Santé­Publique Dossier La lutte contre les inégalités, et notamment dans le domaine de la prévention et du dépistage, s’annonce comme un des enjeux majeurs du plan cancer 2009-2013. L’enveloppe budgétaire allouée à ce deuxième plan cancer 2009-2013 s’élève à 730 M€. Lancé le 2 novembre dernier, ce plan cible notamment les questions des inégalités sociales et géographiques face à la maladie, les facteurs de risque environnementaux et la vie après le cancer… Consulter le document complet : http://www.sante-sports.gouv.fr/plan-cancer2009-2013.html La Ligue contre le cancer lance une mobilisation générale en créant « L’équipe de France contre le cancer ». L’objectif de cette campagne est de constituer la plus grande équipe de France de lutte contre le cancer. En effet, que l’on soit petit ou grand, seul ou à plusieurs, malade ou pas, sportif ou non, on peut tous relever un défi face à cette maladie qui, pour rappel, est la 1re cause de mortalité en France. Défi de prévention (décider d’arrêter de fumer ou de convaincre des amis d’arrêter de fumer), défi de pratiquer une activité physique (la pratique régulière d’une activité physique permet de réduire de 30% les risques de certains cancers…), défi de collecte de fonds en organisant par exemple un tournoi de football… Les exemples sont nombreux, alors vous aussi rejoignez cette équipe en contactant le comité départemental le plus proche de chez vous en vous connectant sur www.ligue-cancer.net/efcc Journée mondiale contre le cancer du 4 Février 2010 : « Prévenir le cancer, c’est possible ». Modérer sa consommation d’alcool Ensuite, cette journée a également permis d’évoquer la problématique d’accès aux soins des malades du cancer dans les pays pauvres. Il s’agissait de sensibiliser les chercheurs et les gouvernements à mettre l’accent sur la prévention et tenter de diminuer les coûts des soins de ces pays. Ils s’avèrent être les plus touchés : 60% des décès dans ces pays pauvres sont dus au cancer. Sur le registre de la sensibilisation maximale, lors de cette journée internationale contre le cancer et encore deux mois après, l’ARC propose aux internautes de poser toutes leurs questions sur les différents types de cancers, sur la prévention, ou le dépistage. Se protéger des infections cancérigènes. Pour en savoir plus : www.questions-chercheurs.com Tous les ans, dans le monde, le cancer est diagnostiqué chez plus de 12 millions de patients, dont 7,6 millions n’en survivent pas ; la lutte mondiale est donc réellement d’actualité. Cette année, l’OMS, s’est associée à l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) et à l’Association pour la Recherche sur le Cancer (l’ARC) pour mettre en avant des moyens susceptibles de faire reculer la charge de cette maladie partout dans le monde. La journée avait pour thème « Prévenir le cancer, c’est possible ». Elle a mis l’accent sur des mesures simples de prévention telles que : Ne pas fumer Avoir un régime alimentaire sain et faire régulièrement de l’exercice Les perspectives de prises en charge et de rémission du cancer sont donc encourageantes, si tant est que les actions proposées soient menées et suivies. Chacun doit ­12 CSmag­•­mai/juillet­2010 y trouver sa responsabilité pour aider à faire reculer les statistiques de cette pathologie, aujourd’hui encore première cause de mortalité en France. Santé­Publique Société L’amélioration­de­la­prise­en­charge du­cancer­est­devenue­un­des enjeux­prioritaires­de­santé publique.­Dans­le­cadre­du­plan cancer­initié­en­2003­et­renouvelé en­2009,­le­cancer­du­sein­et­le cancer­colorectal­font­l’objet­d’un dispositif­national­de­dépistage.­ Par Emilie Bissette Chargée de mission en santé publique (ADECA 75) Le dépistage organisé ­­­­­­­­­­­­­du­cancer Pour envisager une campagne nationale de dépistage, À la différence du dépistage individuel, le dépistage il faut que la pathologie soit grave, fréquente, dépistable organisé est conçu pour améliorer la santé de la popufacilement et sans risque, que la population ciblée soit lation dans son ensemble. Il répond à des critères de clairement identifiée et qu’il y ait un réel bénéfice à la qualité, d’efficacité, de simplicité, d’innocuité très traiter précocement. Parmi les exigeants. Il est encadré par Chaque département de France s’est doté des textes officiels. ADECA75 cancers, seuls deux répondent d’une structure de gestion qui organise (Association pour le Dépisà ces critères, le cancer du sein au niveau départemental les campagnes tage des Cancers à Paris), est (50 000 nouveaux cas par an) nationales de dépistage des cancers. la structure chargée d’organiser dépisté par une mammographie tous les deux ans chez les 50-74 ans et le cancer les campagnes nationales de dépistage des cancers à du colon (37 000 nouveaux cas par an) dépisté par Paris. Mandatée par les pouvoirs publics, elle travaille Hémoccult puis coloscopie si nécessaire chez les 50-74 en étroite collaboration avec l’Assurance Maladie, ans également. le Conseil Général et les professionnels de santé. P Le dépistage du cancer du sein ADECA75 invite les parisiennes âgés de 50 et 74 ans à se rendre chez le radiologue de leur choix pour effectuer une mammographie de dépistage tous les 2 ans. C’est un examen simple et rapide qui permet de détecter des anomalies de petite taille dans les seins avant même l’apparition des symptômes. Le médecin généraliste ou gynécologue peut également prescrire une mammographie dans le cadre du dépistage organisé et faire bénéficier la patiente de tous ses avantages : la qualité et la gratuité de la mammographie, ­14 CSmag­•­mai/juillet­2010 la sécurité par la deuxième lecture indépendante effectuée par un radiologue spécialisé (5 à 7 % des cancers dépistés grâce à elle) et suivi d’une réinvitation au bon moment par ADECA75 ADECA75 fait un retour d’information à tous les médecins dont la femme a mentionné les coordonnées. Depuis le lancement de la campagne en 2003 à Paris, 225 000 mammographies ont été réalisées et 1568 cancers ont été diagnostiqués grâce au dépistage organisé. Il est impératif d’augmenter ces chiffres. Santé­Publique Société Le dépistage du cancer colorectal Depuis septembre 2007, ADECA 75 invite les Parisiens et Parisiennes entre 50 à 74 ans à se rendre chez leur médecin généraliste pour obtenir un test de dépistage. Ce test appelé « Hémoccult » est un test à faire tous les 2 ans chez soi. Il consiste à prélever un peu de selles, à les déposer sur une plaquette et à les envoyer au laboratoire d’analyse pour détecter des traces éventuelles de sang invisible à l’œil nu. En cas de test positif, une coloscopie s’impose. Pour que la mesure soit efficace, il faut qu’un maximum de personnes adhèrent et participent au dispositif (50 % à 70 % de la population pour réduire de 20 à 30 % le taux de mortalité par ces cancers). Depuis 2007, 83 000 tests Hémoccult ont déjà été réalisés à Paris, et plus de 500 adénomes ou cancers détectés. Ce sont des résultats importants, mais encore trop faibles. Les partenaires santé Certaines études ont identifié des freins au dépistage : la peur du résultat, l’idée que le dépistage est payant, la peur d’avoir mal, la réticence à utiliser le test. En effet, la démarche de dépistage est quelque fois perçue comme angoissante ou inutile puisque ni symptôme ni douleur ne sont ressentis. On constate de manière générale que ce sont les populations en situation de précarité qui ont le moins accès à la prévention et aux soins et qui cumulent les handicaps. Pour les personnes qui ont des difficultés à s’inscrire dans un suivi régulier, le dépistage n’est pas une priorité. A l’inverse, on sait que la relation de confiance qui lie le médecin traitant à son patient est un levier important. En tant que structure de proximité garantissant à tous l’accès aux soins, les centres de santé sont de précieux soutiens sur lesquels l’ADECA75 s’appuie pour toucher un public parfois loin du dépistage. Ils constituent des partenaires essentiels développant ainsi des actions de prévention et de dépistage : prescripteur de tests Hémoccult, prescripteur de mammographies et parfois centre de radiologie agréé dans le dépistage organisé du cancer du sein. Ils rendent accessible à tous ce véritable programme de santé publique. En 2010, pour la troisième année consécutive, le mois de mars a été le mois de la mobilisation contre le cancer colorectal. A cette occasion, l’INCa (Institut National du Cancer) a développé plusieurs actions pour informer et sensibiliser les populations concernées et pour accompagner les acteurs locaux à mieux ­16 CSmag­•­mai/juillet­2010 informer les patients des bénéfices de ce dépistage. A Paris, l’ADECA75, en partenariat avec le comité parisien de la Ligue contre le cancer, a mis à disposition des centres de santé parisiens qui le souhaitaient une équipe animant un stand d’information du dépistage organisé du cancer colorectal durant le mois de mars 2010 : l’Institut Alfred Fournier, le Centre Médical Europe, le Centre Edison, le Centre René Laborie. Le dispositif d’information de mars bleu de l’INCa Des actions d’information et de sensibilisation sur le dépistage du cancer colorectal se sont déroulées sur tout le territoire à travers une exposition itinérante et des animations locales aux couleurs de la campagne intitulées « le café bleu ». Sur le principe des cafés « philos » ou des « cafés santé », le café bleu permet de mettre en scène un lieu d’information convivial, favorisant la proximité et le dialogue. Les professionnels de santé ont été également sensibilisés à l’importance du programme de dépistage organisé du cancer colorectal, via un kit d’information. Sur le plan national, une nouvelle campagne radio a été diffusée au mois de mars, accompagnée par la rediffusion de la campagne télévisée. Une campagne presse destinée spécifiquement aux hommes, une affichette traduite en cinq langues et une brochure pédagogique font également l’objet d’une large diffusion afin de sensibiliser le plus grand nombre. Enfin, les 45 000 médecins traitants sont sensibilisés à cette thématique via une campagne de visites des délégués de l’Assurance Maladie, organisées en lien avec les structures départementales chargées de l’organisation des dépistages. ADECA75 www.adeca75.org - [email protected] Numéro vert : 0 800 10 50 32 (gratuit depuis un poste fixe) Dr Françoise Marchand Buttin - [email protected] Santé­Publique Actualité Depuis­1978­et­la­naissance du­premier­bébé­par­fécondation in­vitro­(F.I.V.),­les­techniques de­procréation­médicalement assistée­(P.M.A.)­ont­beaucoup évolué­tant­sur­le­plan­clinique que­biologique.­Reste toujours­la même­question­:­à­qui­s’adresse ces­techniques ? Par les Drs Dominique Bouret & Guy Cassuto Unité PMA Drouot-Bleuets-Diaconesses Paris La fécondation in vitro, ­­­­­­­­­­­­­­­­­est-ce­pour­moi­? D Dans notre société où tous nos vœux sont impératifs et où la planification est de rigueur, le désir d’enfant lorsqu’il apparait, ressemble vite à une urgence. Et comme c’est souvent le cas dans nos pays développés, le risque augmente de tomber dans l’excès : « un enfant, dès que je le veux ! ». Parallèlement, les techniques d’assistance à la procréation sont mieux connues et comprises des patients. De plus, le suivi et le recul sur le bon état de santé des enfants nés après F.I.V., ont permis de lever les appréhensions et les derniers doutes des patients. C’est pourquoi de nombreuses femmes s’interrogent : quand la médecine doit-elle prendre part à mon souhait de conception ? Est-ce pour moi ? Quelle technique de PMA dois-je suivre ? La réalité c’est la fécondité naturelle ! De façon classique on estime les chances de grossesse naturelle par cycle à 25 %. Mais ce chiffre n’est qu’une moyenne et surtout il date du temps où nos grandsmères se mariaient à 20 ans. Depuis, les mœurs et les modes de vies évoluent. La contraception aidant, on constate actuellement que les Françaises se reproduisent à un âge moyen de 32 ans alors qu’il était de 25 ans dans les années 80. Selon une étude américaine, on constate que seulement 6 % des femmes de 20 ans désirant un enfant n’y parviennent pas, alors qu’à 40 ans ce pourcentage de femmes, qui ­18 CSmag­•­mai/juillet­2010 resteront infertiles, va atteindre 64 %. Ainsi, l’horloge biologique tourne plus vite que les médias ne veulent le laisser penser et l’urgence de la prise en charge médicale d’une infertilité dépend donc, en premier lieu, de l’âge de la patiente. Le délai communément admis par la médecine pour parler d’infertilité est de deux ans, mais là encore ce délai devra être modulé, particulièrement pour les femmes de plus de 35 ans. Dès lors, il convient de faire rapidement quelques explorations simples pour écarter une cause réelle d’infertilité. Santé­Publique Actualité Un bilan biologique simple pour dépister une infertilité La prise en charge par un gynécologue peut dans un premier temps permettre de mettre en évidence des anomalies du cycle ou d’éclairer certaines idées fausses qui subsistent sur l’art et la manière de faire un bébé sous la couette. Une deuxième étape consiste à s’assurer que les éléments indispensables à ce projet fonctionnent bien. Un simple test de Hühner ou test post coïtal permet de vérifier la survie et la mobilité des spermatozoïdes dans la glaire cervicale après un rapport. Et pour Monsieur, car il faut être deux pour concevoir ce projet, il est tout aussi important de contrôler la qualité du sperme par un premier examen incontournable et fondamental : le spermogramme. Au terme de ce rapide bilan, votre gynécologue sera en mesure de vous proposer différents types de traitements parmi lesquels la PMA trouve sa place. Les différentes techniques de PMA L’insémination artificielle intraconjugale ou IAC Elle est la plus simple. Deux conditions préalables sont requises : des paramètres spermatiques satisfaisants et des trompes de bonne qualité. Cette technique a pour but d’optimiser la rencontre IN VIVO, c’est-à-dire dans l’utérus de la femme, des spermatozoïdes et de l’ovule. Sa réalisation nécessite une prise en charge dans un laboratoire spécialisé en Assistance Médicale à la Procréation (A.M.P). La loi de bioéthique règlemente cette technique très précisément. Le sperme sera préparé et concentré au laboratoire et c’est le gynécologue qui effectuera l’insémination intra-utérine à l’aide d’un cathéter souple (sonde fine) pour déposer le sperme dans la cavité utérine. La Fécondation IN VITRO Technique plus complexe, la F.I.V consiste à faciliter le rapprochement des spermatozoïdes et des ovules, cette fois non plus in VIVO mais in VITRO c’est-à-dire au laboratoire de PMA. Un traitement médical préalable stimule l’ovulation, puis les ovules sont ponctionnés au bloc opératoire. La rencontre avec les spermatozoïdes se fera au laboratoire. Les embryons obtenus in vitro sont alors replacés aussitôt dans la cavité utérine. La F.I.V. avec micro-injection ou Intra Cytoplasmique Sperme Injection ou ICSI Il s’agit d’une technique de micro injection du spermatozoïde dans l’ovule. Elle concerne principalement la prise en charge de l’infertilité masculine, quand le spermogramme est perturbé (problème de nombre, de morphologie ou de mobilité des spermatozoïdes). Cette technique vient d’évoluer grâce à un tri des spermatozoïdes à injecter réalisé à un très fort grossissement, 6 600 fois au lieu de 400 fois. Appelée IMSI ou SICSI, cette technique permet d’avoir une approche très fine dans le choix du spermatozoïde. En conclusion, c’est votre médecin, aidé de bilans cliniques, biologiques et échographiques qui posera l’indication de PMA. Il vous revient toujours de bien choisir le moment pour consulter, sans perdre de vue la réalité de la fécondité naturelle, mais aussi sans trop tarder. ­CSmag­•­mai/juillet­2010­19 Santé­Quotidien Dossier médecine Tout­a­commencé­par la­lecture­du­test :­positif !­ Ça­y­est,­vous­voilà­lancée dans­la­grande­aventure de­la­grossesse­qui­durera environ­9­mois. Par Bénédicte CRUCIS La grossesse : une­valse­à­3­temps­ Habituellement, les 9 mois de la grossesse sont divisés en trois, on parle donc de 3 trimestres. Au rythme des échographies obligatoires, chaque trimestre est caractérisé par des étapes particulières. H Comprendre le langage du médecin Les médecins calculent la durée de la grossesse à partir du 1er jour des dernières règles. On compte alors 42 semaines d’absence de règles, autrement appelés 42 semaines d’aménorrhée. En général, la période d’ovulation et donc de potentielle fécondation s’opère environ 2 semaines après le premier jour des règles. Ainsi quand votre médecin vous annonce une grossesse de 4 semaines, il s’agit de 2 semaines de vie de votre embryon. ­20 CSmag­•­mai/juillet­2010 Le premier trimestre : se familiariser avec l’évènement Pendant le premier trimestre, le sentiment d’excitation se mélange à celui d’anxiété. C’est durant cette période que plane le risque éventuel d’une fausse couche. C’est pourquoi, certains parents préfèrent ne pas parler de l’heureux évènement avant la fin du 3e mois. Au niveau statistique, 17% des grossesses n’aboutissent pas et s’interrompent avant le 1er ou le 2e mois, simplement parce que l’œuf n’est pas viable. Personne n’y est pour rien et il n’y a pas à se culpabiliser d’une fausse couche même si ce moment est difficile à vivre aussi bien pour la mère que pour le père. D’un point de vue physique, nausées et surtout fatigue sont souvent ressenties par la mère ; pour certaines, il s’agit des premiers signes de la grossesse. Vos seins peuvent être plus sensibles, l’envie d’uriner plus fré- quente et votre appétit peut évoluer. Ces manifestations sont très variables d’une femme à l’autre, et d’une grossesse à une autre. Il est important de se laisser aller, d’écouter son corps et de le laisser s’adapter à ce nouvel état. Concernant votre bébé, cette période est celle de son développement principal ; c’est pourquoi l’acide folique parfois prescrit par votre médecin est important pendant ces 12 premières semaines. À l’issue de ces 3 mois, l’embryon va devenir fœtus. Au troisième mois, entre les 10e et 12e semaines de grossesse (12e et 14e semaines d’aménorrhée), la première échographie doit avoir lieu. Elle donne une image globale de l’embryon. Elle permet de dater la grossesse, de déterminer le nombre de fœtus et de détecter d’éventuelles anomalies. Santé­Quotidien Dossier médecine Le second trimestre : bébé bouge ! C’est le moment, si vous ne l’avez déjà fait, d’annoncer votre grossesse à votre entourage, et surtout à votre employeur. Vous devrez alors lui délivrer un certificat de grossesse rédigé par votre gynécologue. Salariées, sachez qu’enceinte vous avez des droits et pour les connaitre n’hésitez pas à consulter le site officiel du Ministère du Travail www.travail-solidarite.gouv.fr. En ce début de deuxième trimestre, votre ventre commence à s’arrondir. Sur le torse, quelques manifestations sont visibles : concernant vos seins, vos mamelons et vos auréoles sont plus foncés, de petites bosses (tubercules de Montgomery) apparaissent sur les auréoles et préparent vos seins à l’allaitement. Sur le ventre, une ligne verticale marron se dessine du nombril à l’os pubien. Combien mesure mon bébé ? A 2 semaines A 3 semaines A 4 semaines A 2 mois A 4 mois A 6 mois A 7 mois A 8 mois A 9 mois 1,5 mm 2,5 mm 5 mm 3,5 cm 19 cm 33 cm 37 cm 43 cm 50 cm À fin du cinquième mois la deuxième échographie, s’effectue entre les 20e et 22e semaines de grossesse, période où les organes peuvent être bien observés. Le médecin échographiste vérifie le bon développement du fœtus en effectuant diverses mesures, et les organes principaux sont étudiés afin de détecter une éventuelle anomalie ou malformation. Lors de cette échographie, l’examen Doppler permet de vérifier que les échanges sanguins entre le fœtus et la mère s’effectuent normalement. C’est aussi lors de cette échographie que vous pourrez, si vous le souhaitez, découvrir et connaître le sexe du bébé. La plupart des femmes commencent à sentir leur bébé bouger entre la 17e et la 21e semaine. Ce trimestre est celui de votre épanouissement : les nausées et la fatigue ont disparu, votre bébé n’est pas encore lourd à porter, profitez-en ! Le troisième trimestre : la dernière ligne droite ! normal. En cas d’inconfort, n’hésitez pas à vous allonger régulièrement pour soulager votre dos. La troisième échographie s’effectue entre la fin du septième mois et le début du huitième, exactement entre les semaines 30 et 32 de grossesse, (c’est-à-dire entre la 32e et 34e d’aménorrhée). La croissance du bébé est contrôlée en réalisant un examen morphologique aussi complet qu’au deuxième trimestre afin de s’assurer que tout va bien. C’est la dernière fois que vous verrez votre bébé sur un écran, la prochaine fois vous l’aurez dans vos bras ! La fin de la grossesse approche, votre bébé ne tardera pas à arriver. Certaines femmes ont un regain d’énergie et ne cessent de penser aux préparatifs pour le bébé (chambre, vêtements, valise de maternité, etc.). D’autres futures mamans, plus fatiguées, se reposent et se font dorloter. A cette période, la plupart des bébés se placent tête en bas en prévision de la naissance. C’est au 9e mois que la tête de votre bébé descend profondément dans la cavité pelvienne. Il peut commencer à vous peser dans le bas-ventre, c’est Il est temps de préparer votre valise en vue de votre séjour à la maternité. La naissance de votre bébé arrivera sans doute entre la semaine 40 à 42. L’apparition des contractions et/ou la perte des eaux annonce l’accouchement. Avec le début du travail commence le compte à rebours vers la découverte de votre enfant. Il mesure environ 50 cm et pèse aux alentours de 3 kg. Vous pouvez maintenant méditer sur tous les changements qui se sont déroulés pendant la grossesse et vous réjouir de votre bébé. ­CSmag­•­mai/juillet­2010­21 Santé­Quotidien Dossier médecine Pour finir, en termes de symptômes et de rendezvous, les 3 trimestres de la grossesse, en un coup d’œil ! Premier trimestre Manifestations possibles Prise de poids éventuelle de 1 à 2 kg Nausées Émotions à fleur de peau Seins sensibles Fréquentes envies d’uriner Pertes vaginales augmentées Douleurs abdominales Vertiges Les rendez-vous Choix d’un médecin ou d’une sage-femme Visite médicale une fois/mois 1re échographie (semaine 12 à 14) Deuxième trimestre Manifestations possibles Prise de poids, environ 5 à 6 kg Troubles circulatoires (se traduisant par des jambes lourdes et parfois douloureuses) Tâches de naissance ou de vin plus foncées Ligne médiane brune sur le ventre Saignement du nez et des gencives, nez bouché Articulations plus souples Vergetures Brûlures d’estomac Maux de dos Rendez-vous Rendez-vous médical une fois/mois Amniocentèse si besoin Analyses sanguines Échographie morphologique (semaine 22 à 24) Choix du lieu d’accouchement Conseils Continuer l’activité physique : natation ou aquagym Éviter le soleil pour prévenir les taches brunes Prenez le réflexe de crèmes hydratantes sur le ventre et les cuisses : pour éviter les vergetures. Favoriser les légumes, éviter le grignotage ­22 CSmag­•­mai/juillet­2010 Troisième trimestre Manifestations possibles Prise de poids d’environ 6 à 7 kg Sécrétions du colostrum Problèmes circulatoires (Hémorroïdes ou jambes lourdes et gonflées) Démangeaisons Maux de dos Sommeil agité : mauvais rêves ou insomnie Envies d’uriner plus fréquentes Coccyx ou bas du dos douloureux Rendez-vous Prise de sang pour dépistage anémie et glucose Échographie pour position bébé (semaine 32 à 34) Rendez-vous anesthésiste si vous envisagez votre accouchement sous péridurale Rendez-vous sophrologue si vous envisagez votre accouchement à l’aide de techniques respiratoires Visite de votre lieu d’accouchement et des équipes soignantes Conseils Reposez-vous pendant que vous le pouvez Continuer la crème hydratante Marcher Santé­Quotidien Actu Un gaz anesthésiant pour les soins dentaires Si vous avez la hantise du dentiste, si l’idée même d’une piqûre dans les gencives vous terrorise, si votre enfant prend ses jambes à son cou devant la porte d’un cabinet dentaire, demander le MEOPA. Utilisable par les dentistes dans les cabinets depuis quelques semaines ce mélange gazeux d’oxygène et de protoxyde d’azote appliqué avec un petit masque sur le nez, permet de faire disparaître totalement l’angoisse et de ne ressentir aucune douleur pendant les soins dentaires. Pour autant vous restez totalement conscient et les effets du gaz disparaissent une minute seulement après le retrait du masque. Par précaution, avant d’utiliser cette nouvelle arme, le Ministère de la Santé impose aux chirurgiens-dentistes une formation préalable obligatoire. Un masque de rêve Selon une étude récente, près d’un français sur deux évoque le stress, l’angoisse ou des pensées récurrentes comme responsables de leur insomnie ou de la mauvaise qualité de leur sommeil. Pour remédier à cela, on connaissait déjà les somnifères, les tisanes, ou les méthodes de relaxation. Sagesse ancienne et technologie moderne sont alliées pour créer une nouvelle façon révolutionnaire d’éclaircir vos idées, de vous détendre rapidement et de vous endormir naturellement. Il s’agit d’un masque en mousse, extrêmement léger, le « Glo To Sleep » qui combine 2 actions : exclure totalement la lumière qui perturbe nos hormones et empêche l’endormissement, et faire apparaître de minuscules points bleus phosphorescents qui « occupent » le cerveau et vous font lever les yeux vers le haut induisant une action hypnotique. Sans électricité, ni piles, et pour moins de 40 euros, ce masque connait déjà un énorme succès aux États-Unis. www.glotosleep.fr Offrez-vous votre coach personnel L’intérêt d’un exercice physique régulier n’est plus à démontrer pour rester en bonne santé et en pleine forme. Cet exercice doit être personnalisé car chacun est unique. D’où l’intérêt d’un coach personnel, qui vous guide et vous encourage, mais dont très peu de personnes pouvaient s’offrir les services. Aujourd’hui, il y a MI COACH, un petit boitier électronique de la taille d’une télécommande de voiture, qui grâce à deux capteurs sans fil et des écouteurs dans vos oreilles, vous indique votre fréquence cardiaque, vous demande d’accélérer ou de ralentir et, si vous avez bien programmé votre entrainement auparavant sur le site internet, vous indique le temps restant à marcher ou courir tout en vous encourageant jusqu’au terme de votre séance. Une véritable révolution pour 120 €, signé Adidas. www.adidas.fr ­CSmag­•­mai/juillet­2010­23 Santé­Quotidien Témoignage Depuis­le­mois­de­septembre­la­santé de­mon­mari­s’est­dégradée­si­vite­ qu’il­a­fallu­consulter­des­spécialistes.­ Heureusement,­ils­nous­ont­dirigés efficacement­vers­ce­qu’on­pouvait faire­de­mieux­pour­la­santé­d’Émile. Propos recueillis par Dominique Houri Je­soutiens­mon­mari « atteint d’Alzheimer « Après le terrible choc du décès de notre petite fille en août dernier, je ne reconnaissais plus mon Émile » nous avoue Huguette que nous avons rencontrée au centre d’accueil de jour Édith Kremsdorf. « Au mois de septembre dernier, il a commencé à se plaindre de douleurs à la nuque puis il s’est mis à répéter constamment les mêmes phrases, il racontait plusieurs fois les mêmes histoires, il passait son temps à chercher des choses dont il avait oublié la place. Ça peut paraître simple, raconté de cette manière mais c’est très surprenant à vivre au quotidien. Seule une personne proche qui partage ses journées peut réaliser la gravité et la rapide évolution de sa maladie et la détérioration de sa santé. Depuis six mois les obsessions s’accumulent, son moral baisse chaque jour un peu plus, il refuse souvent de sortir, de se laver ou de manger. Il n’a plus goût à rien ». À bientôt 81 ans, Émile était en pleine santé et voilà qu’Huguette âgée de 73 ans ainsi que ses enfants se retrouvent face à cette situation inquiétante. Que faire ? Vers qui se tourner ? Une prise en charge rapide et un soutien extraordinaire. « C’est alors que notre médecin traitant nous dirige dans un service à l’hôpital St Antoine où Émile est suivi par un neurologue. Après différents tests et un bilan neuropsychologique, le médecin nous encourage à intégrer un programme d’aide pour les personnes atteintes de maladies de la mémoire. Bien sûr c’est loin d’être facile de convaincre mon mari de venir faire ces ateliers mémoire car il n’accepte pas sa maladie et ne comprend pas les bienfaits de ces séances. Mes enfants aussi n’arrivent pas à prendre conscience de l’importance des dommages causés par cette maladie sur l’état de santé de leur père. C’est grâce à la psychologue clinicienne, Irène Epelbaum, responsable du centre de jour que je suis informée de la marche à suivre, que je peux gérer les difficultés du quotidien et soutenir mon mari du mieux possible. Aujourd’hui je sais que cette maladie ne se soigne pas mais que l’aide apportée par les médecins et leurs équipes permettent de ralentir la progression ». Adresses utiles Accueil de jour Edith Kremsdorf 16, rue du Pont aux Choux 75003 Paris Tél. : 01 44 59 92 22 ­24 CSmag­•­mai/juillet­2010 Accueil de jour Joseph Weil 30 bis, rue Santerre 75012 Paris Tél. : 01 55 78 29 70 Les explications du spécialiste Dr Marc Cohen, gériatre du centre l’OSE à Paris : « La maladie d’Alzheimer, découverte par le Dr Aloïs Alzheimer en 1906, est une maladie évolutive du cerveau, qui porte gravement atteinte à la faculté de penser et à la mémoire. Il s’agit de la forme de démence la plus courante. C’est un syndrome dont les symptômes comprennent la perte de mémoire, de jugement et de raisonnement, des sautes d’humeur ainsi que des changements dans le comportement et dans la manière de communiquer. » Quand faut-il s’inquiéter et consulter ? « La maladie d’Alzheimer est la forme la plus commune des maladies neurodégénératives. Elle consiste en un certain nombre de symptômes, comme cités cidessus et qui peuvent affecter le fonctionnement de la personne dans son quotidien. Une personne qui présente un ou plusieurs de ces symptômes devrait subir un examen médical complet. » Quelles sont les aides proposées aux familles ? « Les familles sont confrontées très rapidement à une situation à laquelle elles ne sont pas préparées. Des psychologues, médecins et travailleurs sociaux reçoivent ces familles et orientent les patients en perte d’autonomie vers les centres d’accueil de jour en proposant des ateliers divers 3 jours par semaine qui permettent aux malades d’avoir une vie sociale, et de bénéficier d’un projet de soins adapté tout en apportant aux aidants un répit. Au fil des mois cet accompagnement devient très vite indispensable ». IR VEN É R P R R ME O F N S’I EA ÊTR MPA CCO GNÉ Santé­Quotidien Dossier dentaire Gencives­gonflées­ou­saignantes,­dents déchaussées­ou­mobiles :­attention­vous souffrez­sans­doute­d’une­parodontite, comme­70­%­de­la­population­européenne. Par les Drs. V. Ronco et M. Lowenstein Parodontistes Centre de santé Miromesnil/Bergson COSEM Paris 75008 Les parodontites : un­vrai­danger­pour­vos­dents à mesurer la profondeur de l’espace présent entre dent et gencive avec une sonde graduée. Si une pathologie est détectée, votre chirurgien-dentiste peut choisir, soit de vous traiter lui-même, soit de vous adresser à un parodontiste. B Beaucoup plus fréquentes que la carie dentaire, les parodontites sont des maladies insidieuses, qui évoluent le plus souvent en l’absence de douleur jusqu’à la perte des dents. Un dossier complet sur cette maladie trop souvent méconnue s’impose. Qu’est ce que le parodonte Le parodonte se définit comme l’ensemble des éléments qui entourent vos dents et assurent leur retenue dans les mâchoires. Le parodonte est constitué de 3 éléments : l’os alvéolaire, le ligament parodontal et la gencive. Le rôle de l’os alvéolaire, qui est en continuité avec l’os de la mâchoire, est de ceinturer la dent pour lui donner sa stabilité. Le ligament parodontal permet la liaison entre l’os alvéolaire et la racine de la dent. La gencive, quant à elle, assure une fonction de gaine protectrice pour maintenir le ligament et l’os alvéolaire à l’abri du milieu buccal. Dans un parodonte sain, l’os alvéolaire entoure toute la surface de la racine et s’arrête juste en dessous de la couronne de la dent. La gencive est fermement attachée à la dent, ­26 CSmag­•­mai/juillet­2010 Fig. 1 : vue en coupe d’une dent et de son parodonte. de sorte qu’une sonde insérée entre la dent et la gencive ne peut pénétrer de plus de 3 mm. Enfin, elle recouvre toute la hauteur de la racine dentaire, laissant seule la couronne de la dent visible. (Fig. 1) Mon parodonte est-il en bonne santé ? Pour le savoir, le praticien doit pratiquer un examen parodontal de base, avec un interrogatoire, un examen des gencives à l’aide d’une radiographie panoramique et d’un sondage parodontal. La radiographie permet de regarder le niveau osseux autour des dents. (Fig. 2) Le sondage, rigoureusement indispensable pour le diagnostic, consiste Fig. 2 : radiographie panoramique. Notez en rouge la position de l’os autour des dents et en vert la position qu’il devrait avoir. Cette fonte osseuse marque une parodontite. Que sont les parodontites Les parodontites sont des pathologies liées à la présence de microbes dans le parodonte. La présence de ces microbes entraine une réaction de l’organisme, l’inflammation, qui va progressivement détruire l’ensemble des tissus du parodonte, entrainant une mobilité dentaire croissante, jusqu’à la perte de la dent. Les parodontites sont majoritairement indolores et peuvent évoluer discrètement. Santé­Quotidien Dossier dentaire Il existe deux types de parodontites : Les parodontites chroniques, qui évoluent relativement lentement et touchent environ 60 % de la population. Elles atteignent plutôt les adultes vers l’âge de 45-50 ans. Les parodontite agressives, évoluant très rapidement et touchant environ 10 % de la population. Elles surviennent très précocement au cours de la vie, parfois même dès la puberté et entrainent des dégâts considérables en quelques mois seulement. (Fig. 3) Fig. 3 : parodontite agressive. La gencive est très gonflée et se nécrose. Qui est touché par les parodontites ? Environ 70 % de la population est atteinte à des degrés divers. Mais, certains groupes de population sont plus exposés que d’autres : les fumeurs, les diabétiques, les personnes soumises à un stress important, les femmes (en particulier pendant la grossesse pour des raisons hormonales), ainsi que certaines populations d’Asie et d’Afrique (pour des raisons génétiques). Comment se développent les parodontites ? Fig. 4 : coté sain à gauche, la gingivite à droite La bouche contient un grand nombre et une grande variété de microbes. Parmi ceux-ci, les bactéries occupent une place prédominante. A un stade précoce, l’accumulation de bactéries à l’interface entre les dents et les gencives entraine l’inflammation de la gencive, qui se met à saigner au brossage en particulier. On parle alors de gingivite. (Fig. 4). Cette maladie peut être traitée simplement par un détartrage, ainsi que par une amélioration de l’efficacité du brossage. Il faut noter que la gingivite ne se voit pas chez les fumeurs, car le tabac diminue la vascularisation de la gencive, qui de ce fait saigne peu ou même pas du tout. Lorsque la gingivite n’est pas traitée, elle peut évoluer vers la parodontite sévère. La persistance de l’inflammation entraine progressivement la résorption des tissus profonds du parodonte, à savoir l’os alvéolaire et le ligament parodontal. L’espace présent entre la dent et la gencive s’approfondit alors, on parle de poche parodontale. (Fig. 5) Les signes caractéristiques de la maladie parodontale : Gencives gonflées, très rouges ou sensibles. Saignements des gencives au brossage, à la mastication ou même spontanément. Déchaussement d’une ou plusieurs dents. Espaces entre les dents, où les aliments viennent parfois se loger Déplacements dentaires spontanés à l’âge adulte. Mobilités dentaires plus ou moins marquées. Attention, les parodontites évoluent très souvent sans douleur aux premiers stades de la maladie. L’absence de douleur dentaire n’est donc pas un signe de bonne santé. Fig. 5 : coté sain à gauche, la parodontite à droite. Cette poche, au fur et à mesure de son approfondissement, va être colonisée par un nombre croissant de bactéries inaccessibles à la brosse à dents. Les bactéries de la poche prolifèrent donc sans encombre entrainant encore plus de dégâts, jusqu’à ce que le support osseux de la dent soit tellement amoindri que la dent se mette à bouger ! (Fig. 6). La rapidité d’évolution de ce phénomène est fonction d’un certain nombre de facteurs aggravants, tels que le tabagisme, l’état de santé général (diabète, par exemple), le patrimoine génétique, le stress… Ces facteurs aggravants ne sont pas la cause de la parodontite, dont l’origine est exclusivement microbienne. Fig. 6 : les incisives du bas sont très déchaussées et bougent au moindre contact. ­CSmag­•­mai/juillet­2010­27 Santé­Quotidien Dossier dentaire Les parodontites ont-elles une influence sur la santé générale ? Une pathologie localisée au niveau du parodonte des dents peut avoir des retentissements ailleurs dans le corps, car la circulation sanguine transporte bien au-delà des limites de la bouche les bactéries et les médiateurs de l’inflammation. Ainsi de nombreuses d’études ont prouvé des associations entre la présence d’une parodontite active et : Le parodontiste Le parodontiste est le chirurgien-dentiste spécialiste des traitements du parodonte. En France, cette spécialité n’est pas officiellement reconnue par le Ministère de la santé, bien qu’elle existe depuis plus de 35 ans ! Par contre, quelques centres de santé pratiquent des traitements de parodontologie grâce aux spécialistes qui y exercent. l’infection des valves cardiaques (endocardite) les maladies vasculaires : infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux l’aggravation d’un diabète existant l’échec de dispositifs implantables (par exemple prothèse de hanche), la naissance de bébés prématurés. Attention­ aux­implants ! Renseignez-vous auprès de votre centre ! Comment se traitent les parodontites ? L’objectif du traitement parodontal est la fermeture de la poche pour éradiquer toute niche bactérienne inaccessible. Cette fermeture s’obtient en favorisant la réadhésion de la gencive sur la racine la dent, une fois celle-ci décontaminée. Un traitement parodontal commence donc systématiquement par : Un traitement non chirurgical Appelé surfaçage radiculaire, sous anesthésie locale, visant à désinfecter la surface de la racine dentaire ainsi que la poche, en éliminant le tartre et les bactéries qui s’y trouvent. Un enseignement à une hygiène bucco-dentaire spécifique Un patient atteint de parodontite présente des particularités rendant inefficace un brossage conventionnel. ­28 CSmag­•­mai/juillet­2010 Une antibiothérapie ciblée en complément de ces traitements mécaniques peut également être utilisée dans certains cas. Un à deux mois après ces traitements, un nouveau sondage est effectué. La plupart des sites auront bien réagi. Si des problèmes persistent, des traitements complémentaires chirurgicaux pourront être entrepris, comme les régénérations parodontales ou les greffes. Une fois le traitement réalisé, et pour maintenir des résultats dans le temps, il est indispensable de mettre en place un suivi très rigoureux, qui dure toute la vie. C’est ce que l’on appelle la maintenance parodontale. Il s’agit de séances d’assainissement gingival très minutieux qui permettent d’éviter la récidive et dont la fréquence varie entre 3 et 6 mois. L’usage des implants dentaires pour remplacer les dents manquantes tend aujourd’hui à se généraliser. Même si les traitements implantaires sont très fiables, il peut cependant se développer autour des implants le même type de pathologie infectieuse qu’autour des racines dentaires, on ne parle plus alors de parodontite mais de péri-implantite. Il a été clairement démontré que les taux de succès implantaires diminuaient en présence d’une parodontite active. Pour que les traitements implantaires aient un succès durable, il est donc capital : De placer les implants dans une bouche où les dents restantes présentent un parodonte sain. D’effectuer des contrôles annuels visant à vérifier la santé des tissus péri-implantaires et parodontaux. Santé­Quotidien Environnement Avec­l’arrivée­des­beaux­jours, survient­aussi­le­rhume­des foins­(ou­allergie­saisonnière). Des­moyens­existent­pour l’atténuer,­voire­l’éviter Par Dominique Thibaud Les allergies saisonnières, ­­­­­­comment­les­prévenir­ Nez bouché, nez qui coule, grattouille, chatouille, yeux qui piquent, larmoiements, éternuements répétés, tels sont les symptômes du fameux rhume des foins, expression clinique d’une allergie aux pollens dite allergie saisonnière. Il s’agit en fait d’une rhinite allergique transitoire qui survient de façon caractéristique au printemps. « L’allergie est une réaction excessive de notre organisme face à des substances étrangères appelées allergènes, explique le Dr Alain Didier, chef du service pneumologie-allergologie de l’hôpital Larrey à Toulouse, les allergènes provoquant cette pathologie saisonnière sont les pollens, organismes microscopiques libérés par les végétaux dans l’atmosphère pour permettre leur fécondation. » Lorsque les pollens entrent en contact avec les yeux et le nez, commence alors la pathologie. La rhinite allergique, très fréquente en France, touche 6 à 9 % des enfants, 11 à 17 % des adolescents et 30 % des adultes (source Stallergènes) N Un calendrier pollinique très utile Une multitude de pollens sont disséminés dans l’air, variant d’une région à l’autre, d’une saison à l’autre. Certains sont émis dès décembre, d’autres jusqu’en septembre, ce qui a permis d’établir un calendrier des saisons polliniques très utile pour prendre les mesures préventives appropriées. Les pollens allergisants proviennent principalement des graminées et des herbacées (avril à juin), des bouleaux et des chênes (mai à juin), des cyprès (février à mars), des frênes (janvier à juin), des platanes (mars à juin)… En période de pollinisation, si vous êtes allergique aux pollens, il vous sera recommandé de fermer les fenêtres de la maison et de la voiture, de restreindre vos sorties le matin et les jours de vent, de porter un masque si vous jardinez. Sachez également que la chaleur et le soleil favorisent la production de pollens, que les périodes pré-orageuses sont souvent à l’origine de l’exacerbération des symptômes. A consulter www.pollens.fr A lire Le Temps des pollens, guide de l’allergie aux plantes (Ed. Privat) coécrit par Dr M.Miguéres, C.Brossard et L. Ladevic, des infos précieuses sur les périodes de pollinisation, les allergisants. ­30 CSmag­•­mai/juillet­2010 Se traiter sans tarder Il existe aujourd’hui des moyens de traiter la rhinite saisonnière en pleine période pollinique, « à condition d’agir le plus tôt possible si l’on est à risque » préconise notre spécialiste. « En effet plus on attend, plus la poussée inflammatoire sera importante et moins les médicaments seront efficaces ». Une rhinite allergique non traitée peut entrainer l’apparition d’asthme et de nouvelles allergies. Pour supprimer les symptômes, le traitement prescrit en première intention par le médecin généraliste consiste en une prise d’antihistaminiques par voie orale, 1 comprimé par jour associé parfois à un corticoïde local si le nez est bouché. Si cela ne donne pas de résultats, le patient est dirigé vers un pneumologue ou un allergologue. Celui-ci cherchera à identifier les pollens incriminés pour mettre en place une désensibilisation destinée à supprimer la cause de l’allergie. La désensibilisation (ou immunothérapie spécifique) consiste à administrer, à jeun, par voie sublinguale des gouttes à des doses croissantes d’allergènes afin de réhabituer l’organisme au(x) pollen(s) responsable(s) et de développer peu à peu une tolérance. C’est long mais ça marche à la fois sur le plan curatif et préventif ! En savoir plus www.comite-allergies.org, site du Comité français d’observation des allergies (CFOA) et sur www.stallergenes.fr, www.zyrtecset.com Santé­Quotidien Centre de santé Crée­en­1959­par­le­Dr­Raymond­Dupuy,­ le­ CENTRE MEDICAL EURoPE est­l’un­des­plus grand­centre­de­santé­en­France.­ Caroline­Laloum,­la­directrice­administrative nous­reçoit­pour­répondre­à­nos­questions et­nous­parler,­non­sans­fierté,­de­la réussite­du­ CENTRE MEDICAL EURoPE. Le Centre Médical Europe fête­ses­50­ans CSmag : Parlez-nous de la création et de l’évolution du CENTRE MÉDICAL EUROPE. C.Laloum : À l’origine, en 1959, quand le Dr Raymond Dupuy, contrôleur général des armées, a créé le CENTRE MEDICAL EUROPE, il y avait simplement 3 cabinets de médecine générale qui occupaientune toute petite partie de l’immeuble, situé 44, rue d’Amsterdam à Paris (9e). Aujourd’hui, le CENTRE MEDICAL EUROPE est dirigé par le Dr François Jumelle-Dupuy et dispose de 90 cabinets médicaux, toujours à la même adresse, répartis sur deux bâtiments de six étages, regroupant 35 spécialités médicales et dentaires. par des personnes essentiellement mutualistes. Progressivement, il s’est développé grâce à la qualité des soins prodigués par l’équipe médicale et la qualité de l’accueil des équipes administratives. Notre patientèle est particulièrement fidèle car nous voyons actuellement la 3e génération de famille de patients venir consulter au CENTRE MEDICAL EUROPE. La situation géographique, au cœur de Paris, a également contribué au développement du centre. De nos jours nous accueillons des patients issus de tous les milieux sociaux et venant de tous horizons recherchant à bénéficier de la tarification du secteur 1 que nous pratiquons exclusivement. CSmag : Quelle est la clientèle du centre ? C. Laloum : La patientèle a évolué au fil du temps. Au début le centre était majoritairement fréquenté par des militaires et leurs familles, ainsi que CSmag : Quelles sont aujourd’hui vos spécificités ? C. Laloum : LE CENTRE MEDICAL EUROPE dispose d’une équipe médicale composée de médecins, provenant de milieux très divers, à savoir professeurs ­32 CSmag­•­mai/juillet­2010 Santé­Quotidien Centre de santé d’universités, dont plusieurs agrégés, médecins hospitaliers, médecins militaires et médecins libéraux. Un certain nombre de ces praticiens ont une grande ancienneté dans notre centre de santé, ce qui assure la pérennité médicale et la fidélisation des patients. Il existe 35 spécialités médicales différentes, un service dentaire et d’orthodontie, dotés d’un atelier de prothèse dentaire sur place, ainsi qu’une équipe paramédicale complète. Le plateau technique mis à disposition des praticiens est particulièrement performant et se compose de salles de radiologie numérisée, de mammographie, d’échographie, de radio panoramique, d’une salle d’ostéodensitométrie. Il est mis également à la disposition des patients et de leurs praticiens un laboratoire d’analyses médicales qui est intégré dans le centre de santé. Ce large plateau technique permet à l’ensemble des praticiens une coordination optimale, dans l’intérêt du patient venant les consulter. De plus, la mise en place du dossier médical informatisé en réseau a permis une véritable symbiose dans l’accès aux données médicales pour les praticiens. CSmag : Le CME fête ses 50 ans… quels sont vos projets d’avenir ? C. Laloum : En effet le CENTRE MEDICAL EUROPE vient de fêter ses 50 ans d’existence et se félicite d’être devenu le plus grand centre de santé de France, fonctionnant dans un même lieu, tout en gardant son esprit de famille. Nous souhaitons continuer d’améliorer le fonctionnement du centre en maintenant la qualité de ses équipes médicales et administratives et en modernisant sans cesse ses équipements. Cela nous permet d’être de plus en plus performant, avec comme seule préoccupation l’intérêt du patient. De plus nous souhaitons créer une antenne de prévention dans le dépistage pour la maladie d’Alzheimer, ainsi qu’une consultation en gérontologie. Mme Georgette Guez Madame Guez, directrice du bureau médical du CENTRE MEDICAL EUROPE, vient d’être tout récemment nommée Chevalier de l’Ordre National du Mérite pour son engagement personnel au service du bien commun, et pour son exceptionnelle longévité professionnelle, après 57 ans de travail dont 50 ans au CENTRE MEDICAL EUROPE. Elle est donc présente depuis la création du centre où elle continue de jouer un rôle essentiel, étant chargée notamment des relations avec les praticiens, les entreprises, les mutuelles et les services sociaux. Dr François Jumelle-Dupuy Le Docteur Jumelle-Dupuy a exercé en qualité de chirurgien orthopédique dans diverses cliniques de Nice et de Paris pendant près de 30 ans. Il a également exercé au CENTRE MEDICAL EUROPE, en qualité de médecin coordinateur, tout en dispensant des consultations de chirurgie orthopédique. C’est en 2002, à la suite du décès de son père, qu’il est nommé président de l’association de gestion du CENTRE MEDICAL EUROPE. Depuis, le Docteur Jumelle-Dupuy se consacre au développement et à la modernisation des plateaux médicaux ainsi qu’à l’animation des équipes médicales et a mis en place un dossier médical informatisé en réseau. CSmag : Selon vous, quelle est la place des centres de santé dans l’organisation des soins de ville ? C. Laloum : Les centres de santé ont une place extrêmement importante dans cette organisation. Ils permettent avant tout une grande accessibilité aux soins pour les patients de toutes origines et de toutes conditions sociales. Chaque patient peut y trouver une solution adaptée à ses besoins. Grâce à la pratique du tiers payant et aux accords conventionnels avec de très nombreuses mutuelles, évitant ainsi l’avance des frais, toute personne peut prétendre aux meilleurs soins. C’est l’objectif premier des centres de santé et bien entendu celui du CENTRE MEDICAL EUROPE. Propos recueillis par Dominique Houri Pour tous renseignements Centre Médical Europe 44, rue d’Amsterdam 75009 Paris Tél. : 01 42 81 93 33 ­CSmag­•­mai/juillet­2010­33 Santé­Bien-Être Psycho Bébé­est­là,­vos­proches­vous­entourent, vous­êtes­une­mère­comblée,­et­pourtant, vous­perdez­le­contrôle­de­vos­émotions.­ Si­le­baby­blues­n’est­pas­une­maladie, c’est­parfois­un­mal­nécessaire­à­la construction­de­la­relation­mère-enfant. Par Bénédicte Crucis Mieux vivre ­­­­­­­­­­­­­­­le­baby­blues A Après l’accouchement, environ la moitié des femmes connaissent cet épisode appelé le baby blues. Il apparait en général lors du séjour à la maternité. Les manifestations prépondérantes sont des pleurs, une émotivité importante, le sentiment d’incompétence. La maman est hypersensible et peut fondre en larmes à la moindre contrariété. Est-ce un baby blues ? Généralement, les signes caractéristiques du baby blues sont de la tristesse et de l’hypersensibilité : vague à l’âme ou idées tristes, irritabilité, énervement, pleurs, etc. Vous vous sentez angoissée voir désespérée et ne dormez pas ou peu la nuit. Ces signes se déclenchent souvent lors du retour à la maison, et peuvent s’aggraver lorsque le papa repart travailler, favorisant le sentiment de solitude de la maman. Les causes : un cocktail de facteurs Tout d’abord, le baby blues peut être dû aux hormones : après la naissance de bébé, les taux d’œstrogène et de progestérone (qui étaient très élevés durant toute la grossesse) chutent brutalement entrainant des bouleversements hormonaux. La seconde cause est la difficulté à vivre la transition femme enceinte-mère. En effet, d’un point de vue physique, l’accouchement est un moment éprouvant et angoissant, et du point de vue ­34 CSmag­•­mai/juillet­2010 psychologique la nouvelle maman ne se reconnait plus : elle n’est plus la même femme puisqu’elle a un enfant, mais elle n’est pas encore tout à fait maman dans son esprit. Elle a peur de ne pas être à la hauteur dans son nouveau rôle de mère. Se confier et déléguer Lors des premiers signes de baby blues, ne gardez pas vos émotions pour vous, partagez-les avec vos proches. Cela vous permettra de mettre des mots sur vos maux, et donc de dédramatiser mais aussi de faciliter votre entourage à vous aider, vous conseiller ou vous « bichonner ». Ensuite le sommeil est aussi le bienvenu, ce nouveau rythme n’étant pas facilitateur de repos, pensez à déléguer les tâches ménagères habituelles au papa, ou à une aide ponctuelle. Le rôle du nouveau papa est aussi primordial, il doit être tendre, vous rassurer, et vous montrer que vous êtes toujours désirable. Sortir, s’aérer Enfin, la maman traversant un baby blues ne doit pas se renfermer sur elle-même. Vous devez (même si vous n’en avez pas toujours l’envie ou le courage) sortir, vous promener avec votre nouvelle petite famille, voir vos amies pour présenter bébé, aller faire les boutiques… bref prendre soin de vous ! D’une manière générale, il est important que la maman se sente soutenue et écoutée afin de reprendre plus vite ses repères dans sa nouvelle vie de maman. Vos questions sont normales, vos difficultés sont celles rencontrées par toute nouvelle maman, alors laissez-vous aider et acceptez ce petit moment de faiblesse, pour rebondir encore mieux. Et pourquoi pas une cure en thalassothérapie ? Après ces derniers évènements, voici le moment est idéal pour se planifier un moment de détente et de sérénité. Seule, avec bébé ou en famille, la cure postnatale est conseillée à partir du troisième mois suivant la naissance. Les structures sont adaptées à la gestion de votre bébé et permettent d’envisager toutes sortes de soins : massages, rééducation périnéale, bébés nageurs, aquagym ou conseils diététiques pour vous aider à retrouver votre ligne. Après le baby blues, attention à la dépression Si les signes de baby blues persistent au-delà d’un mois ou se renforcent (idées noires, pleurs permanents, crise d’angoisse, envie de rien…), il peut s’agir d’une dépression postpartum, beaucoup plus sérieuse que le baby blues, auquel cas il est primordial de ne pas hésiter à aller consulter son médecin. Santé­Bien-Être Médecines douces Le saviez-vous ? Par principe de sécurité il est déconseillé d’utiliser les huiles essentielles chez les femmes enceintes et les jeunes enfants. Un peu d’Histoire… L’utilisation des plantes aromatiques remonte à la préhistoire. Il y a 4 000 ans, en Égypte, elles étaient utilisées pour la désinfection des habitations, l’embaumement des momies, la confection de cosmétiques… Au Moyen-Âge, les Apothicaires (pharmaciens) s’appelaient des… « Aromatherii ». Les­huiles­essentielles­sont­des­extraits aromatiques­de­plantes­à­utiliser­en­inhalation, en­ingestion,­sur­un­sucre­ou­encore­sur­la peau­lors­d’un­massage.­Leurs­propriétés sont­nombreuses­et­variées.­Voici­quelques conseils­pour­bénéficier­au­mieux­du­pouvoir des­plantes ! Par Delphine Bourdet Les bienfaits des­huiles­essentielles Les 1001 vertus des huiles essentielles Phytothérapie, aromathérapie, huiles essentielles : le sens des mots Le vocabulaire pour évoquer les huiles essentielles n’est pas toujours très clair. Pour vous repérer, sachez que la phytothérapie est l’art de soigner par les plantes, dans leur ensemble (racines, feuilles, fleurs…). L’aromathérapie, qui fait partie de la phytothérapie, est l’utilisation médicale des extraits aromatiques de plantes : essences et huiles essentielles (HE). Selon l’OMS, la phytothérapie est considérée comme une médecine traditionnelle encore massivement employée dans certains pays dont les pays en voie de développement. C’est une médecine non conventionnelle. Antiseptiques, respiratoires, relaxantes, toniques, circulatoires, digestives ou encore érotiques, les vertus des huiles essentielles sont très variées. Mais qui dit action dit également précaution car ces extraits de plantes ne s’utilisent pas tous de la même façon. Certaines huiles essentielles peuvent s’étaler sur la peau tandis que d’autres non. L’huile essentielle de gaulthérie par exemple, est beaucoup plus puissante que celle d’orange douce, il s’agit donc de respecter le dosage indiqué ainsi que les conditions d’utilisation. Dans tous les cas, il est préférable de demander conseil à un spécialiste tel qu’un naturopathe ou encore un aromathérapeute. Minceur, les huiles essentielles « coupe faim » Tout d’abord, il faut distinguer l’envie de manger pour nourrir le corps, trouver de l’énergie et l’envie de grignoter pour apaiser une sensation de stress. Si vous êtes accro aux grignotages, l’association des HE telles que bergamote, camomille romaine, cannelle de Ceylan, clou de girofle et mandarine, peut vous aider à stopper vos fringales. Elles ont en effet des vertus calmantes et satiétantes. A savoir : vous pouvez retrouver ce mélange d’huiles essentielles dans un inhalateur vendu en pharmacie et parapharmacie. Enfin, pour tonifier la peau et lutter contre la rétention d’eau, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en massage en versant quelques gouttes d’HE (romarin, fenouil…) mélangées à une huile végétale telle que l’huile d’amande douce. Le but est de masser profondément la peau afin de bien faire pénétrer le mélange. Et si vous preniez le temps de prendre soin de vous au naturel ? ­36 CSmag­•­mai/juillet­2010 Mieux respirer avec l’huile essentielle d’eucalyptus Les huiles essentielles sont idéales pour aider à dégager les voies respiratoires et soulager les maux dus aux changements climatiques ou aux périodes d’allergies. Pour respirer plus aisément, déposez quelques gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus sur un mouchoir et inhalez quelques instants. La diffusion dans l’atmosphère via un diffuseur d’HE permet également de dégager les voies respiratoires. « Par ailleurs, il existe des sprays qui contiennent un mélange d’huiles essentielles spécifiquement recommandées pour assainir les bronches. Ces sprays s’utilisent en diffusion dans l’air, en inhalation sur un mouchoir, un oreiller ou encore dans un bol d’eau » explique Isabelle Pacchioni co-auteur du livre 100 réflexes Air Pur (Ed. Leduc’S 2008). Santé­Bien-Être Esthétique & beauté Accessible­aux­femmes­comme aux­hommes,­l’épilation­laser­est une­technique­médicale­pratiquée par­un­médecin­expérimenté. Par le Dr Florence Zembra (DIUE laser médical) Épilation Laser : L’épilation au laser est devenue depuis plus d’une dizaine d’années une modalité d’épilation à long terme parfaitement admise. Toute personne désirant une épilation définitive peut être considérée comme un candidat au laser. L’épilation au laser a été autorisée par la L progressive­et­définitive FDA* (Food and Drug Administration) en 1996 et son profil de sécurité et d’efficacité est excellent. Les complications sont rares si les traitements sont réalisés prudemment et en tenant compte du type de peau du patient. À qui s’adresse l’épilation laser ? Il n’y a pas d’âge pour commencer une épilation laser, il est cependant préférable d’attendre la fin de la puberté pour débuter les séances. La meilleure indication est le sujet à peau claire et poils foncés. C’est le contraste du poil foncé par rapport à la couleur de la peau qui sera garant de la rapidité et de l’efficacité d’un traitement avec un laser de type Alexandrite. L’épilation des peaux mates, métissées ou noires pourra être traitée en utilisant le laser de type YAG qui présente une longueur d’onde adaptée. Cependant les traitements laser ne conviennent pas aux poils blancs et aux duvets clairs. La technique du laser Les lasers sont des sources de lumière qui émettent une seule longueur d’onde dans une seule direction. Ce faisceau permet d’obtenir une énergie très puissante sur une zone très petite tout en préservant les structures avoisinantes. Pour l’épilation les lasers utilisés sont de type Alexandrite ou YAG dont l’énergie lumineuse du faisceau est absorbée par la mélanine (pigment qui colore le poil) ou directement par la peau et se convertit en chaleur provoquant la destruction de la partie inférieure du poil. Est-ce le même laser que celui utilisé dans les instituts de beauté ? Les appareils utilisés en institut de beauté sont en général des lampes flashs pulsées avec des sources de lumière qui émettent dans plusieurs directions, alors que votre médecin vous proposera un traitement avec un laser de classe IV réservé uniquement au corps médical et dont l’efficacité est bien supérieure. Les traitements à la lampe flash sont parfois communément appelés « épilation laser » mais n’en sont pas. Comment se déroulent les séances ? Une consultation médicale préalable au traitement est obligatoire. Elle permet d’apporter au patient toutes les informations concernant les avantages et les limites du traitement. Le médecin est dans l’obligation légale de vous donner un devis ainsi qu’un avis éclairé. En règle générale, le nombre moyen de séances d’épilation nécessaire pour obtenir une diminution significative du nombre de poils en excès est de 5 à 7 séances, mais cela dépend aussi de la pilosité initiale et du degré de dépilation souhaité par le patient… Les délais entre les séances dépendent de la zone du corps à traiter et s’espacent au fur et à mesure. Il ne s’agit pas d’un traitement douloureux, la plupart des patients ressentant une sensation équivalente à un léger coup de soleil. Pour les plus sensibles, une crème anesthésiante pourra être appliquée avant la séance. Pas de traitement particulier après la séance hormis l’application d’une crème sur la zone traitée. * L’équivalent au USA de l’AMM (autorisation de mise sur le marché) ­38 CSmag­•­mai/juillet­2010 Les précautions à prendre Le patient devra se protéger du soleil dans les semaines précédant le traitement et dans les jours qui suivront l’épilation. Le bronzage est une contre-indication ainsi que l’utilisation d’autobronzant et de médicaments photosensibilisants. Ce mode épilatoire est déconseillé durant la grossesse. Quel est le coût de cette épilation ? Le coût dépend de la surface à traiter. Initialement, le traitement peut sembler plus onéreux que les techniques classiques d’épilation, pourtant au final le patient réalisera une véritable économie sur la durée. En cas de forte pilosité du visage liée à un problème hormonal, une demande de remboursement peut être adressée à la sécurité sociale. Santé­Bien-Être Forme , e h rc a n­ m o ç a a f L e­ illeur la­me uger o de­b Marcher­est­la­seule­activité sportive­praticable­partout, par­tous­et­à­tout­moment de­la­journée.­C’est­bon pour­la­santé­et­la­silhouette. Démonstration. Par Dominique Thibaud L La marche est l’activité physique la plus naturelle de l’homme, aucune qualité particulière n’est requise pour la pratiquer, ni limite d’âge, ni contreindications majeures. Elle est idéale pour les personnes qui n’aiment pas se forcer à faire du sport ou qui n’en ont jamais fait ou qui reprennent une activité physique, après une longue interruption. En extérieur ou en salle sur des tapis mécaniques, loin de la pollution urbaine, ses bienfaits pour le corps sont les mêmes. « Seul impératif, être bien chaussé. Dehors comme dedans s’équiper de bonnes chaussures de type running, légères et confortables » conseille Sébastien Hureau, responsable de salles fitness. « Quant à la tenue vestimentaire requise qui est des plus simples, elle ne doit pas être trop ample pour éviter les frottements. » Que des bienfaits ! Marcher est une activité d’endurance qui ne met pas les articulations en péril, à condition d’aller à son rythme, sans essoufflements. Afin que les effets de la marche sur notre organisme soient palpables, elle doit être active, et pratiquée régulièrement. « Idéalement 3 fois par semaine, 30 à 40 mn, recommande notre coach, soit en marche continue d’intensité modérée, soit en intensive tout en alternant des phases de récupération. En salle, le tapis de course est mieux adapté à la marche intensive, après en avoir réglé la vitesse et l’inclinaison, sans chercher la performance pour débuter. En extérieur, il faut se fixer des objectifs raisonnables, et choisir un parcours adapté à son niveau, à ses motivations et sa condition physique. Dans tous les cas, boire de l’eau régulièrement, mais pas trop. Enfin, comme pour toute activité sportive ne pas oublier de s’échauffer 5mn avant de commencer, et toujours terminer par des étirements. » La marche, c’est bon pour : Le cœur Le moral Elle améliore le fonctionnement du système cardiovasculaire et respiratoire. Marcher activement accélère le rythme cardiaque et la circulation sanguine, le cœur travaillant mieux, les poumons sont davantage oxygénés. À la campagne, en forêt, au bord de la mer, marcher permet de se ressourcer, de s’évader au rythme de ses pas et de sa respiration. La marche est l’une des rares activités à s’exercer seul comme en groupe. De nombreuses randonnées sont organisées partout en France notamment avec la Fédération française de randonnée pédestre www.ffrandonnée.fr ou la Fédération française d’athlétisme qui propose des initiations à la marche nordique, une variante avec bâtons. www.marche-nordique.org Les muscles et les os Marcher entretient l’appareil locomoteur (os et tendons) et favorise le développement des muscles des membres inférieurs, ainsi que ceux de la colonne vertébrale. Les articulations s’assouplissent, la sangle abdominale se renforce. La cellulite La marche active régulière provoque une diminution progressive de la masse adipeuse et de la surcharge pondérable. Plus on entraine son corps à marcher, plus les graisses fondent pour être remplacées par des muscles déliés. La silhouette se transforme, le corps devient plus tonique. Si en outre, vous portez en marchant des caleçons à picots anticellulite (de type LymphOlogics), cela provoquera un automassage dynamique de vos cellules adipeuses au niveau des cuisses et des fessiers, fini la peau d’orange, ou presque ! ­40 CSmag­•­mai/juillet­2010 16 juin, la première fête nationale du Mouvement ! Ne ratez pas cette journée particulière où toute la France va bouger grâce à la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (SOFCOT) qui lance cet évènement dans le cadre de l’Année du Mouvement soutenue par Juliette Binoche. Le slogan « bouger c’est rester libre » pour sensibiliser petits et grands aux bienfaits du sport, et de la santé. Au programme jeux, animations … partout en France. www.sofcot.fr s! s tre s u a OP T S Et si enfin vous pouviez vous endormir ? Stoppez vos pensées qui perturbent et qui empêchent votre endormissement ! Dès les premiers instants d’utilisation le calme s’installe ayant pour effet l’endormissement naturel et sans effet secondaire ! • Le masque exclut toute lumière • Ses points bleus occupent votre pensées • Levez vos yeux - Videz votre esprit et calmez vous La corrélation entre la position des yeux et l’activité cérébrale, notamment son ralentissement quand on lève ses yeux a été constatée par des scientifiques lors de leurs recherches sur les effets de la méditation. Aujourd’hui vous pouvez vider votre esprit et vous calmer tout simplement en utilisant le GloToSleep™. Profitez de ce savoir ancien en utilisant la technologie moderne! 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Dr Jacques Fricker « Ne pas changer ses habitudes alimentaires juste la veille de l’examen est le premier principe à suivre car tout changement brutal commence par altérer les performances intellectuelles. Il est préférable de s’y prendre à ­42 CSmag­•­mai/juillet­2010 l’avance pour ne pas être déstabilisé. Lorsqu’on modifie son alimentation, il y a une période d’adaptation d’environ quinze jours pour que l’organisme s’habitue à un nouveau rythme. Il serait par exemple contreproductif de s’imposer un petit- déjeuner copieux la veille du Bac alors qu’auparavant on ne mangeait rien le matin. Il faut au moins un mois pour observer les effets de la modification de son alimentation ». Quels sont les aliments ayant une action bénéfique sur le cerveau ? Les ados doivent-ils en consommer davantage pour augmenter leur potentiel ? Dr JF « La qualité de l’alimentation et sa diversité a un retentissement direct sur le cerveau comme sur les autres organes du corps. Nos neurones ont besoin d’un apport nutritionnel adéquat pour fonctionner correctement. Les lipides, c’est-àdire les graisses, sont nécessaires au cerveau, les bonnes graisses surtout ! L’équilibre entre les diverses graisses alimentaires est primordial pour l’activité cérébrale. Les bonnes graisses, ce sont les acides gras Oméga-3 qui inter viennent au niveau des neurones, de la mémorisation et du moral , et les Oméga-6. Pour être performant, l’adolescent devra augmenter sa consommation d’Oméga-3 qu’il trouvera dans l’huile de colza, les noix, et les poissons gras (maquereaux, sardines, saumons, thons). Dans les semaines précédant le examens, aux parents de privilégier des salades préparées avec un mélange d’huile d’olive et de colza et d’imposer à leurs ados de manger Santé­Bien-Être Nutrition du poisson gras, frais ou en conserve, au moins 3 fois par semaine. En consommer encore plus le jour J ne servirait à rien. Il faut simplement poursuivre le “traitement” initié en amont et ce sera plus facile pour l’adolescent de l’apprécier si son repas est partagé en famille ». Comment organiser de tels repas lorsqu’on est tout seul à midi chez soi et que l’on préfère se précipiter au fastfood du coin ? « Évidemment en période d’examen, celui qui mange exclusivement au fast-food a peu de chance d’y trouver une nourriture riche en Omega-3 ! Si un adolescent avale un sandwich ou un “macdo” à midi mais que le soir il mange mieux chez lui, ce n’est pas grave. On n’est pas obligé d’avoir une alimentation idéale à chaque repas. L’important pendant ces périodes d’examens est d’organiser au moins un repas par jour composé d’une alimentation riche en fruits et légumes pour les vitamines C et B9 qu’ils procurent. La vitamine B9 est présente dans les épinards, les choux, la salade verte mais aussi dans les fraises, le melon, les agrumes, la banane, dans les noix, noisettes, les fruits secs ainsi que dans les fromages fermentés (bleu, roquefort). Il ne faut pas faire l’impasse sur les produits d’origine animale (viande, œufs, poissons, abats) au risque d’avoir une carence en vitamine B12. Les vitamines B9 et B12 jouent en effet un rôle direct au niveau des neurones et de la protection du cerveau. Les aliments contenant des vitamines B9, B12 et des Oméga-3 sont incontournables quotidiennement pour l’adolescent obligé de fournir un travail intellectuel intense. Le grand adolescent ou le jeune adulte seul le soir peut facilement se composer une salade faite de tomates, salade verte, thon en boîte ou sardines à l’huile et l’assaisonner d’huiles d’olive et de colza. Il pourra terminer son repas en prenant un yaourt avec du sucre, du miel et des noix. Il est toujours possible de se préparer une nourriture simple, saine et performante ». En général les jeunes adorent les pâtes et le riz, certains même ne mangeraient que ça… « Ce sont des sucres lents très importants car ils procurent au cerveau son meilleur carburant sur le court et moyen terme. Les aliments riches en glucides lents améliorent les performances mentales, les capacités de mémorisation et permettent d’être vigilant. Ce sont les pâtes, le riz, le pain complet, ou au levain, les pommes de terre en robe des champs (et non les frites). Les sucres lents ont aussi l’avantage de mieux calmer l’appétit et de procurer à l’organisme une énergie durable pendant quelques heures, ce qui évite de grignoter pour lutter contre la fatigue ou la faim. La veille du jour J, à l’instar des sportifs, les lycéens et les étudiants, ont intérêt à consommer des sucres lents, des légumes et très peu de viande. Les jours d’examens, mieux vaut donc réserver les bons poissons ou un steak, accompagnés de légumes et de fruits à midi, ne pas manger trop de sucres lents, plus destinés aux repas du soir car ils permettent de “recharger” pour la matinée suivante et de mieux dormir. Le petit-déjeuner sera à base de sucres lents : pain complet et flocons d’avoine plutôt que pain blanc et céréales croustillantes qui sont des sucres rapides. Si l’épreuve dure 4 ou 5 heures, prévoir d’emporter selon ses goûts des fruits secs, un fruit frais, une banane, des biscuits secs en privilégiant ceux qui ne sont pas gras ». Les cocktails de vitamines, les boissons énergisantes, les compléments alimentaires peuvent-ils doper les performances intellectuelles ? « Les boissons dites énergisantes n’ont aucun intérêt pour une activité intellectuelle alors qu’elles peuvent en avoir pour le sport. Les compléments alimentaires du style polyvitamines sont intéressants pour les adolescents qui mangent peu de fruits et légumes, les compléments en calcium pour ceux qui consomment peu de laitages et fromages… Une carence en fer avérée est source de fatigue et de baisse de performances chez les jeunes filles qui pourront prendre des compléments de fer ou des aliments enrichis pour pallier ce manque. Les compléments alimentaires ou vitaminiques n’ont un intérêt qu’au cas par cas en fonction des déficits réels identifiés par le médecin. Le calcium des produits laitiers sera toujours plus bio disponible que celui des comprimés et il y aura toujours plus de vitamines et d’éléments protecteurs dans les fruits et légumes que dans les boîtes de polyvitamines ! » Avant et pendant les examens, la pression est forte ; certains aliments peuvent-ils calmer l’anxiété et réduire le stress ? « Ce qui calme l’anxiété ce sont les aliments préférés. Manger ce que l’on aime produit des endorphines au niveau du cerveau : ce sont des molécules qui calment, relaxent. D’où l’importance de ne pas manger “triste”. Le stress génère quant à lui un besoin accru en magnésium, il faut alors consommer des aliments qui en contiennent beaucoup : les légumes secs (pois et lentilles), fruits secs et oléagineux… Manger par exemple 3 ou 4 noix tous les jours ou un plat de lentilles apportera du bien-être pendant la période des examens au cours de laquelle il faut se faire plaisir. C’est ce plaisir qui permet aussi de mieux tenir la forme. » Propos recueillis par Dominique Thibaud À lire La vérité sur les Compléments alimentaires Le dernier ouvrage du Dr Jacques Fricker co-signé avec le Pr Luc Cynober, vient de paraître chez Odile Jacob ­CSmag­•­mai/juillet­2010­43 Santé­Bien-Être Conseils & Recettes cker erm, Jacques Jacques Fri cherche à l’Ins re de es né Il enseigne an Après des ôpital Bichat. l’h à te is nn tritio uis Le Guide Fricker est nu édecine. Dep m de inés lt cu s fa trition et la m dans plusieur ages sur la nu vr ic. bl ou s pu se , du ir ès auprès du bien maigr ès grand succ tr un t en tr ceur rencon étique, Anne Deville cole hôtelière puis de diét éticienne, l’É de di famille et ét Diplômée de e èr m , re iè isine cuisin rvice d’une cu Anne Deville, pétence au se la m co de le ts en ub do em met sa iger les fond gl né ion. ns is sa i, ni l’organ at savoureuse qu gourmandise la ni ie bl ou nutrition, n’ La­nouvelle­cuisine minceur Jacques Fricker et Anne Deville, vous livrent les principes et les astuces d’une cuisine qui allie simplicité, rapidité et santé. Des recettes gourmandes et des menus à cuisiner vite et bons. La nouvelle cuisine minceur adaptée à chacune et à chacun pour toutes les occasions : des plats rapides et délicieux pour étonner vos amis, pour un diner en famille : des recettes simples et originales. Et comme la gourmandise n’a pas de frontières, les auteurs nous font voyager au travers des cuisines du monde avec des recettes dont l’attrait et la saveur de leurs origines, répondront à vos objectifs de minceur et de santé. Adaptées et légères, elles font redécouvrir le plaisir de cuisiner de bons plats parfumés sans perdre de vue votre forme. Cuisiner vite et bon Bien cuisiner les saveurs du monde Ed. Odile Jacob Entrée pour 4 personnes Potage froid de courgettes à la menthe Temps de préparation : 5 min Temps de cuisson : 15 min Réfrigération : 1h Ingrédients 1 kg de courgettes 4 cuillères de crème liquide à 15% 4 cuillères à café de menthe coupée surgelée Sel, poivre Préparation • Lavez et coupez les extrémités des courgettes • Coupez ces dernières en morceaux et faites les cuire 15 minutes dans une casserole d’eau bouillante salée • Égouttez-les en recueillant l’eau de cuisson • Mixez les courgettes, ajoutez 20 cl d’eau de cuisson, la crème, la menthe • Assaisonnez et laissez au réfrigérateur environ 1h • Dégustez bien frais dans des bols individuels 44 CSmag­•­janvier/mars­2010 Santé­Bien-Être Conseils & Recettes Saumon croustillant à l’aneth et salade légumes grillés Plat pour 6 personnes Saumon croustillant à l’aneth Temps de préparation : 10 min Temps de cuisson : 15 min Ingrédients 6 feuilles de brick 400 g de pavés de saumon frais 10 cl de crème fraîche légère à 15 % de matières grasses 1 cuillère à soupe d’aneth surgelée ½ cuillère à café de curcuma Sel, poivre Préparation • Préchauffez votre four à 180 °C. • Coupez le saumon en cubes, mélangez-le dans un bol avec la crème fraîche, l’aneth. Salez et poivrez. • Mettez au réfrigérateur pendant 30 minutes. • Posez au centre de chaque feuille de brick 1/6e de la préparation. • Fermez en formant des carrés. • Mettez au four pendant 15 minutes. Salade de légumes grillés à la coriandre Temps de préparation : 5 min Pas de cuisson Ingrédients 600 g de mélange de légumes grillés surgelés 3 cuillères à soupe d’huile d’olive 2 cuillères à soupe de coriandre coupée surgelée Fleur de sel, poivre Préparation • Faites dégeler les légumes grillés sur une assiette au micro-onde pendant 3-4 minutes. • Superposez-les sur une planche et coupez-les en lanières. • Mettez-les dans un saladier et ajoutez l’huile, la coriandre, le sel et le poivre. • Mélangez. Servez frais. Tiramisu léger aux fraises Temps de préparation : 20 min Temps de cuisson : 1 min Ingrédients 500 g de fraises 18 biscuits à la cuillère 12 g de mascarpone 125 g de ricotta Préparation • Pressez les deux oranges, versez le jus dans une casserole et ajoutez 20 g de sucre. • Faites chauffer le liquide jusqu’à ébullition puis éteignez et laissez refroidir. • Lavez et coupez les fraises en morceaux et mélangez les avec 20 g de sucre. • Séparez les blancs des jaunes et montez les blancs en neige. • Dans un saladier, mélangez les jaunes avec 40 g de sucre au fouet, puis ajoutez la ricotta et le mascarpone. Dessert pour 6 personnes 80 g de sucre 3 œufs 1 petite cuillère à café de vanille liquide 2 oranges • Aromatisez avec un peu de vanille puis ajoutez délicatement les blancs en neige. • Préparez 6 jolis verres : mettez au fond de chacun 1 biscuit à la cuillère imbibé de sirop à l’orange, puis 1/12e des fraises, 1/12e de la crème au mascarpone, puis 2 biscuits à la cuillère imbibés, et pour finir, versez le reste des fraises et de la crème. • Mettez au réfrigérateur au moins 3 heures avant de déguster. ­CSmag­•­mai/juillet­2010­45 Espace­Détente À lire de Le choix des libraires la fnac et de CSmag Enfance et puériculture En forme après la naissance ! Dès son premier jour, l’enfant devient le centre du monde. Mais pour la mère, les suites de cet heureux événement ne sont pas toujours parfaites. Sylvia Gaussen a consulté de nombreux spécialistes et répond à toutes les questions que les femmes se posent après l’accouchement. Guide de l’après-accouchement Sylvia Gaussen Ed. : J’ai LU - 8,00€ Informations essentielles, conseils pratiques, tableaux récapitulatifs des démarches, soins et précautions à prendre pour vous-même et votre enfant, vous trouverez dans ce petit livre tout ce qu’il faut savoir au quotidien. Le petit livre de la future maman Véronique Lejeune / Véronique Feydy Ed. : First Editions - 2,90€ La bible des parents. Dans ce guide, Aldo Naouri livre son expérience de 40 années de pédiatrie et de passion au service du bébé. Pleurs, alimentation, sommeil, soins du corps, vaccins, croissance, développement psychomoteur : pour chaque sujet de préoccupation, Aldo Naouri explique la conduite à adopter, donne des conseils clairs et déculpabilisants. L’enfant bien portant Aldo Naouri Ed. : Odile Jacob - 22,50€ Les chemins de la santé Avec ce livre de référence, découvrez le fabuleux potentiel des huiles essentielles pour votre santé, votre beauté, votre bien-être, pour une maison plus saine et plus agréable, et une cuisine plus digeste et plus parfumée ! Un guide unique, complet et pratique. Nos conditions de vie ont beaucoup évolué en peu de temps, notre organisme est quelque peu “désorienté” et développe davantage d’allergies. On distingue trois types d’allergènes : les aériens, les alimentaires et les “chimiques”. L’auteur vous apporte des réponses simples mais précises. Ma Bible des Huiles Essentielles Soigner ses allergies au naturel Danièle Festy Ed. : Leduc- 21,90€ Jeanne Leprieur Ed. : Anagramme - 18,90€ ­46 CSmag­•­mai/juillet­2010 Espace­Détente À lire Médecine et société Lorsqu’elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer, Céline Lis, marathonienne, jeune mariée, mère de deux petits garçons, choisit de ne pas avoir peur de la maladie et de lui faire la peau. Voici le récit vibrant d’une traversée en solitaire des vastes territoires de la souffrance. L’impatiente est un authentique livre de vie, féroce, élégant, précieux. Un ouvrage destiné à tous ceux qui se croient bien portants. Sur la question du rôle de l’alimentation dans le cancer, l’un des plus éminents cancérologues français prend ses distances avec certaines allégations et propose des régimes « anti-cancer » adaptés et établis en fonction de 7 profils différents. L’impatiente Céline Lis Ed. : Lattès - 16,00€ Le vrai régime anti-cancer David Khayat Ed : Odile Jacob - 23,00€ Ce livre pratique est destiné aux « aidants », aux proches des malades d’Alzheimer, qui y trouveront toutes les informations utiles à l’accompagnement de ces malades au long cours et à la compréhension de leur maladie. Grâce aux conseils médicaux et conseils pratiques,ce livre est un outil indispensable pour aider le malade d’Alzheimer et sa famille dans sa vie de tous les jours. La France compte environ 800 000 personnes touchées par la maladie d’Alzheimer. Facteurs de risques et signes annonciateurs, diagnostique et statistique. Qui consulter ? Quels sont les traitements ? Quelles sont les aides ? Autant de questions préoccupantes pour le malade et son entourage auxquelles répond ce guide santé particulièrement clair et pratique. Alzheimer, mode d’emploi Jean-Pierre Polydor Ed. : Esprit du temps - 20,00€ Alzheimer et les maladies apparentées Bernard Croisile Ed : Larousse - 9,50€ Retrouvez les conseils de nos experts en magasin et encore plus sur fnac.com. Pratique, vous pouvez consulter les stocks de nos magasins sur fnac.com, commander sur le site et retirer vos produits dans la Fnac la plus proche. ­CSmag­•­mai/juillet­2010­47 Espace­Détente Jeux Quizz Un petit jeu amusant et simple pour tester vos connaissances médicales… si vous avez bien lu votre magazine ! V F 1 Le sang du cordon ombilical contient des cellules souches 2 Entre 1980 et 2005, le nombre de cancers a doublé en France 3 Selon l’OMS, plus de 80 % des cancers sont évitables 5 Un fœtus mesure environ 24 cm au 8e mois de grossesse 6 Pour une grossesse normale, 3 échographies sont nécessaires 7 La loi de bioéthique règlemente l’agriculture biologique 8 La maladie d’Alzheimer est une forme de démence accompagnée de pertes de mémoire 9 Le gaz MEOPA empêche la personne qui le respire de pouvoir courir 10 Les parodontites ne touchent pas uniquement les personnes âgées 11 La rhinite allergique touche plus les enfants que les adultes 12 Baby blues est le titre d’une chanson de Patricia Kaas 13 L’utilisation des plantes aromatiques remonte à plus de 4 000 ans 14 L’épilation laser n’est accessible qu’aux femmes de plus de 25 ans 15 Pour être efficace, une bonne marche doit durer 2 à 3 heures Pour chaque question, cochez la bonne case. chez les femmes âgées de 50 à 74 ans Solutions page 50 4 Une mammographie de dépistage doit être réalisée tous les ans Sudoku Moyen Facile 2 1 4 1 5 3 4 5 4 1 9 7 3 3 8 2 7 2 9 6 9 5 7 6 5 7 8 ­48 CSmag­•­mai/juillet­2010 3 1 8 4 3 8 1 8 9 9 2 9 5 2 2 5 5 2 4 4 4 5 9 9 8 Difficile 8 9 2 6 3 6 6 3 7 8 5 2 1 8 1 8 5 3 4 4 3 7 2 6 6 5 7 6 Espace­Détente Jeux Mots Fléchés Force 1 Solutions page 50 J.P. Cordier ­CSmag­•­mai/juillet­2010­49 Espace­Détente Jeux Solutions Quizz Entre 13 et 15 points : Félicitations… Le Prix Nobel de Médecine vous est promis pour l’an prochain. Entre 10 et 12 points : Quel dommage ! Vous avez raté de peu votre Doctorat, mais il vous reste une session de rattapage en septembre. L’été doit être studieux ! Entre 6 et 9 points : Relisez bien CSmag et appelez votre médecin pour vous aider à refaire le test. Vous ferez mieux la seconde fois, c’est sûr ! Entre 3 et 5 points : Aïe, aïe, aïe… C’est la question sur Patricia Kaas qui vous a perturbé, à moins que vous n’ayez mis par erreur les lunettes de votre voisin. Dans les deux cas, ce n’est pas votre jour… Entre 0 et 2 points Inscrivez vous de toute urgence à Questions pour un champion. Vous ne gagnerez rien mais vous ferez rire tout le monde. Ce n’est déjà pas si mal ! Vérifiez vos résultats et comptez 1 point par bonne réponse. (1V 2V 3F 4F 5F 6V 7F 8V 9F 10V 11F 12F 13V 14F 15F) Sudoku Moyen Facile 7 2 9 4 3 1 8 5 Difficile 6 3 2 7 1 6 8 5 4 9 5 8 4 1 2 9 6 7 8 1 9 4 5 3 7 2 9 6 1 3 4 7 2 5 3 8 3 7 2 5 8 6 1 4 9 1 3 6 8 7 5 2 4 9 6 8 4 5 9 6 2 7 3 1 9 5 4 2 7 3 6 8 1 4 5 1 3 8 9 6 7 2 7 6 3 8 9 1 2 5 4 2 9 6 7 1 8 5 3 4 4 5 6 3 7 1 9 8 1 5 8 6 3 4 7 9 2 9 7 3 1 2 6 5 8 4 2 2 6 8 7 5 4 1 9 3 1 9 8 4 5 2 7 3 6 4 3 7 9 5 2 8 6 1 5 5 1 9 7 2 4 8 6 3 7 4 3 2 6 1 9 8 5 3 6 5 1 9 4 2 7 8 2 9 4 7 5 3 1 6 7 2 3 8 6 9 1 5 6 1 5 8 9 3 4 2 7 3 1 7 2 9 8 4 6 5 9 4 6 1 7 3 2 8 8 6 8 2 5 4 3 9 1 7 4 Mots Fléchés ­50 CSmag­•­mai/juillet­2010