impacts des changements climatiques en afrique de l`ouest

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IMPACTS DES CHANGEMENTS
CLIMATIQUES EN AFRIQUE DE L’OUEST
Daouda Zan DIARRA, Chef
de la Division
Agrométéorologie
Direction Nationale de la
Météorologie
Bamako - MALI.
PLAN
1.
2.
3.
4.
5.
Introduction
Aperçu sur les changements climatiques
Impacts des changements climatiques
Mesures d’adaptation
Conclusion
I. Introduction
L'Afrique est l'un des continents les plus vulnérables à la
variabilité et aux changements du climat, une situation
aggravée avec l'interaction de stress multiples se
produisant à divers niveaux avec une faible capacité
adaptative des populations.
Les secteurs économiques importants de l'Afrique dont
l’agriculture sont vulnérables à la sensibilité courante du
climat, avec des impacts économiques énormes. Cette
vulnérabilité est aggravée par des défis de développement
existants comme pauvreté endémique,avec accès limité
au capital, y compris des marchés, infrastructures et
technologies ; dégradation d'écosystèmes ; et désastres
et conflits complexes.
L’agriculture dans les zones tropicales semi-arides d’Afrique
subit les effets de la variabilité et du changement du climat
avec la réduction de la durée de la période de végétation. Ce
qui contribue à affaiblir davantage la capacité adaptative de
l'Afrique, augmentant ainsi la vulnérabilité du continent aux
changements climatiques projetés.
Les fermiers africains ont développé plusieurs options
d’adaptation à faire face à cette variabilité du climat, mais qui
sont insuffisantes pour de futurs changements de climat. Des
actions pertinentes comme l’assistance météorologique au
monde rural menées par les Groupes de Travail
Pluridisciplinaires sont conduites dans certains pays de
l’Afrique de l’Ouest pour aider les producteurs ruraux à mieux
s’adapter.
II. Aperçu sur la situation climatique de
l’Afrique de l’Ouest
Le climat est tropical sec. On distingue quatre types
:
 un climat désertique au Nord (pluviométrie
annuelle < 200 mm);
 sahélien au centre (pluviométrie annuelle
comprise entre 200 mm et 600 mm);
 soudanien (pluviométrie annuelle comprise entre
600 mm et 1200 mm);
 Guinéen (pluviométrie annuelle > 1200mm).
Les pluies liées aux lignes de grains sont
particulièrement importantes aux latitudes
sahéliennes. Le régime de mousson est le
facteur dominant des saisons des pluies.
Le climat est marqué par une pluviométrie
annuelle décroissante du Sud au Nord
En Afrique de l'ouest (4°-20°N ; 20°W40°E), une décroissance a été observée
dans les précipitations annuelles depuis la
fin des années 60, avec une diminution de
20 à 40% entre les périodes 1931- 1960
et 1968-1990 (Nicholson et autres, 2000 ;
Chappell et Agnew, 2004 ; Dai et autres,
2004). Dans la zone tropicale de forêt
humide, la décroissance moyenne dans la
précipitation annuelle est environ de 4%
dans l'ouest.
Aperçu sur la situation climatique
de l’Afrique de lOuest (suite)
III. Impact des changements climatiques sur
les paramètres climatiques
La sécheresse de la région du Sahel depuis les années 70, par
exemple, a été liée à une tendance positive de la température
équatoriale de surface de la mer dans l'Océan Indien (SST),
tandis qu'ENSO a une influence significative sur les
précipitations interannuelles;
Au Mali, on note de nos jours en moyenne une baisse de 20%
entre la période 1951 – 1970 (période humide) et la
dernière période de référence 1971 – 2000 entraînant un
déplacement des isohyètes vers le Sud.
Les températures maximales varient peu pendant l’année à un
endroit donné, le coefficient de variation étant inférieur à 10%
dans presque tous les cas.
Le maximum absolu est de 50° ou 51°, et les moyennes
maximales oscillent entre 35 et 45° tandis que le coefficient de
variation des températures minimales se situe entre 10 et 23
% durant l’année.
III. Impacts des changements climatiques

De fortes valeurs de l’évapotranspiration potentielle (ETP) en
raison des températures élevées, des humidités relatives faibles
et des vents forts,

La persistance des sécheresses à partir des années 1970
entraînant des déficits pluviométriques assez importants et une
évolution des isohyètes vers le sud, ce qui fait que la migration
est devenue de plus en plus une stratégie face à ces nouvelles
conditions climatiques et environnementales précaires.
L’analyse de la pluviométrie mensuelle fait également apparaître une
répartition aléatoire de la pluviosité en début de la saison des
pluies. La pluviométrie moyenne annuelle est très variable du
nord au sud.
III. Impacts des changements climatiques
(suite)

Un rayonnement très fort durant toute
l’année avec des températures moyennes
peu différenciées,

Une augmentation des températures du
Sud-Ouest vers le Nord-Est avec des
maximales relevées au cours de l’année
pouvant atteindre ou dépasser les 45°C
tandis que les minimales sont rarement en
dessous de 10°C ,
III. Impacts des changements climatiques
(suite)



Les différentes problématiques climatiques en
Afrique de l’Ouest sont traduites par :
Une décroissance régulière de la quantité de pluie,
et une grande variation spatio-temporelle,
Des lignes de grain caractéristiques du Sahel
axées du Nord au Sud sur une distance de 500 à
750 Km s’accompagnant souvent de vents forts et
de pluies abondantes parfois catastrophiques,
Un tiers des populations en Afrique vit dans des zones prédisposés à la
sécheresse et sont vulnérables aux impacts des sécheresses (forum de
l'eau du monde, 2000). Dans l'Afrique, par exemple, plusieurs millions de
personnes souffrent régulièrement des impacts des sécheresses et des
inondations.
Ces impacts sont souvent encore aggravés par des problèmes de santé,
en particulier la diarrhée, le choléra et la malaria (peu et autres, 2004).
Pendant le milieu des années 80 les pertes économiques des
sécheresses ont été estimées à plusieurs centaines de millions de
dollars des États-Unis (Tarhule et agneau, 2003). Les sécheresses ont
principalement affecté le Sahel, la corne de l'Afrique et l’Afrique
méridionale, en particulier depuis la fin des années 60 (voir la section
9.6.2 ; Richard et autres, 2001 ; L'Hôte et autres, 2002 ; Ruisseaux,
2004 ; Christensen et autres, 2007 ; Trenberth et autres, 2007).
III.1. Quelques impacts potentiels futurs des
changements climatiques au Mali (suite)
On note que :

pour la période 1961-1990, la température moyenne
maximale est de 30,5°C avec 50% d’occurrence
d’avoir des températures supérieures à cette
moyenne de 30,5°C.

en 2050, la température moyenne maximale serait de
32,5°C et l’occurrence des températures supérieures à
cette valeur serait de 40%.

en 2100, la température moyenne maximale serait de
34,5°C et l’occurrence des températures supérieures à
cette valeur serait de 36%.
III.1. Quelques impacts potentiel futurs des
changements climatiques au Mali (suite)
Il ressort alors que les températures seraient en hausse sur
l’ensemble du pays de plus de 2°c avec une perception de
chaleur forte (.Projet Climat/CNRST, 2003 )

Ces mêmes études prévoient une diminution la
pluviométrie par rapport à la normale 1961-1990.

Cette situation serait constatée sur la première moitié de
l’hivernage (mai, juin et juillet) à partir de l’horizon 2025. La
même situation pourrait s’installer dès l’horizon 2020 si la
réaction du climat aux perturbations devenait plus rapide.
II.2. Impacts sur la dégradation du
couvert végétal
Les formations naturelles ont subit de
profondes modifications, dues
essentiellement à l'aridité du climat, aux
sécheresses successives et surtout aux
activités humaines.
Leur dégradation s’est accentuée avec
l’accroissement de la population urbaine qui
engendre une demande plus élevée des
villes en bois énergie
III.3. Impacts sur la dégradation des
sols
Les pertes annuelles moyennes en terres
arables du fait de l'érosion sont de l’ordre de
6,5 tonnes/ha/an, variant de 1 tonne au Nord
à plus de 10 tonnes au Sud (Bishop et Allen,
1989).
III.4. Impacts sur la perte de la
biodiversité
Les sécheresses fréquentes, plus que tout autre
facteur, ont contribué à fragiliser davantage les
écosystèmes, les rendant plus vulnérables à la
moindre perturbation et accélèrent le rythme de
dégradation des ressources biologiques.
Les déficits hydriques qui en ont résulté, ont entraîné
une réduction de la production primaire, une
modification de la structure du couvert végétal et
une réduction massive de la faune sauvage et du
cheptel.
III.4. Impacts sur la perte de la
biodiversité (suite )
La réduction de la jachère a raccourci la période nécessaire aux
processus de régénération et a accru la fragmentation des îlots de
végétation naturelle qui constituent les « banques de semences ».
Le prélèvement de bois à des fins énergétiques estimé à plus de 7 millions
de tonnes /an amplifie davantage la perte de la diversité biologique.
 L’exploitation pour des fins artisanales et industrielles de certaines
espèces entraîne des perturbations dans la dynamique des peuplements.

Certaines espèces de mammifères, de reptiles et d’oiseaux ont disparu ou
sont menacées de disparition. Par ailleurs, il a été constaté une
perturbation et une réduction de l’habitat naturel de plusieurs espèces de
la faune sauvage dans des zones comme la Boucle du Baoulé et le
Gourma.
III.4. Impacts sur la perte de la
biodiversité (suite )


La pêche, essentiellement pratiquée pas des ethnies
traditionnelles comme les Bozo, Somono et Sorko attire de
plus en plus d’autres ethnies. Il en résulte une pratique
de pêche intensive suite à l’accroissement des besoins, au
perfectionnement des engins de pêche et à l’utilisation
de substances toxiques et d'explosifs.
La capacité de renouvellement de la production s’est
révélée faible par rapport aux prélèvements dont elle
fait l'objet.
III.5. Impact sur les ressources en eau

L’Afrique de l’Ouest recèle d'importantes ressources en eau
de surface et souterraines, mais elles sont réparties de
manière inégale sur le plan spatial. Le réseau hydrographique
est caractérisé par la grande variabilité saisonnière de son
débit, liée notamment au régime pluviométrique et à la
faible capacité de rétention des aquifères.

Les phénomènes liés à la sécheresse ont considérablement
affecté les surfaces traditionnellement inondables du Delta
(30.000 Km² en 1960, 5.000 Km² en 1980). Par ailleurs, la
dégradation du couvert végétal contribue à l'ensablement des
cours d'eau et des mares limitant ainsi les possibilités de
culture et d'alimentation en eau des hommes et du bétail.
III.5. Impact sur les ressources en eau (suite )

La modification du système naturel des crues suite aux changements
climatique entre autres engendre une transformation importante dans les
systèmes de production traditionnels basés sur les cultures de
décrue et diminue également les zones de pâturages naturels
entraînant ainsi des conflits fonciers entre agriculteurs et éleveurs.

Ces ressources en eaux de surface et souterraines sont fortement
menacées, entre autres par les gaspillages et/ou la gestion non rationnelle
et/ou l'ensablement des cours d'eau, des lacs et des mares et/ou les
pollutions diverses: pertes annuelles estimées à 30.000 milliards de m³
d'eau dans le delta intérieur du Niger; dépôt annuel de 13 millions de
tonnes de limon chaque année au niveau des grands cours d'eau.
III.5. Impact sur les ressources en eau (suite)

Le dessèchement et l’ensablement
constituent les principaux facteurs de
dégradation des oasis, et de leur
mutation.

Malgré l'existence d’un potentiel
considérable en eaux souterraines,
son exploitation est confrontée à une
répartition spatiale très irrégulière, aux
difficultés de mobilisation et aux
contraintes d'accès à l'eau (profondeur
des nappes).
Le phénomène de désertification se
manifeste aussi par l’ensablement qui
affecte les habitations, les terres
agricoles, les voies de communication,
routières et fluviales, ainsi que les
cours et points d’eau dont
particulièrement le fleuve Niger .
III.6. Impacts sur le secteur
agricole
L'Afrique a été décrite en tant que grand
retardataire du monde dans le progrès
technologique dans le secteur de
l'agriculture (Sachs et autres, 2004).
L’impact du changement climatique sur
les réserves alimentaires mondiales est
l’un des effets les plus préoccupants du
phénomène. Le pire des scénarios
imaginés prévoit la baisse drastique de la
production des céréales dans la région
sahélienne de l’Afrique.
D’ici à 2020, selon M. Ehrhart, les changements climatiques auront
contribué au stress hydrique, à la détérioration des terres, à la
diminution du rendement des cultures et à l’accroissement du risque
d’incendies de forêt, ce qui provoquera une diminution de 50 pour
cent de la productivité agricole. Cela se traduira, a-t-il ajouté, par
des pénuries graves de vivres et d’eau, et les populations touchées
subiront de fortes pressions qui les inciteront à migrer.
Dans un certain nombre de pays dans de l'Afrique surtout semi-aride
les changements climatiques seront susceptibles de réduire la durée
de la période de végétation avec comme conséquence la baisse de
la production agricole.
Les réductions projetées du rendement dans quelques pays
pourraient être plus de 50% d'ici 2020, et les revenus nets de récolte
pourraient tomber près de 90% à l’horizon 2100, les petits
exploitants étant les plus affectés. Ceci compromettrait la sécurité
alimentaire dans le continent.
D'ici 2020:
 entre 75 million et 250 millions de personnes sont susceptibles
d'être exposés à un manque accru d'eau dû au changement
climatique.
 Dans quelques pays, des rendements de l'agriculture pluviale
ont pu être réduits de jusqu'à 50%.
Concernant la production agricole, y compris l'accès à la nourriture,
on projette que des pays africains parmi lesquels ceux de l’Afrique
de l’Ouest seront sévèrement compromis par la variabilité et le
changement de climat.
Pour le secteur de l'agriculture, la longueur des périodes de
végétation et le potentiel de rendement sont prévus de diminuer,
en particulier dans les régions semi-arides et arides. Ceci va
compromettre la sécurité alimentaire et aggraver la malnutrition
dans le continent.
On projette que des approvisionnements alimentaires locaux sont
négativement affectés par les ressources halieutiques décroissantes
dans de grands lacs dus à l’augmentation des températures de l'eau
de montée, qui peuvent être aggravées par des pêches excessives
continues. Le coût d'adaptation pourrait s'élever au moins à 5-10%
du produit intérieur brut (PIB).
Les nouvelles études confirment que l'Afrique est l'un des continents
les plus vulnérables à la variabilité de climat et au changement en
raison des efforts de multiple et de la basse capacité adaptative.
Les niveaux faibles de l'innovation technologique et du
développement d'infrastructures dans le résultat de l'Afrique dans
extraction des ressources naturelles pour les agréments essentiels
tels que l'eau propre, la nourriture, le transport, l'énergie et l'abri
(Sokona et Denton, 2001). De telles activités dégradent
l'environnement et composez la vulnérabilité à une gamme des
efforts, incluant effort climat-connexe.
IV. Mesures d’adaptation
Les fermiers africains ont développé plusieurs options d’adaptation pour
faire face à la variabilité courante de climat, mais ces actions sont
insuffisantes pour de futurs changements de climat. Ce qui compromet
menace sérieusement la production agricole et l'accès à la nourriture
dans beaucoup de pays africains particulièrement ceux de l’Afrique de
l’Ouest, susceptibles d'être sévèrement touchés par le changement
climatique et la variabilité du climat.
Assistance météorologique
au monde rural au Mali
 recensement des besoins des producteurs;
la collecte et la transmission des données météorologiques,
hydrologiques, agronomiques, phytosanitaires, sur les
pâturages, l’élevage, la pêche et les marchés;
 le traitement et l’analyse;
 les réunions décadaires du GTPA;
 la production et la diffusion des produits
agrométéorologiques;
 les visites de terrain pour la supervision.
Les paysans ont été formés pour effectuer les mesures
de pluies et les observations phénologiques en
s’appuyant sur un manuel édité en langue locale.
La prise en compte des connaissances traditionnelles
SU
MAN
SIW
Kri
Klsili
kdon
dakun
TEMOIN
10/9/96
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7/9/96
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TEST
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-
-
Séminaires itinérants pour les
paysans sur le temps, le climat
et l’agriculture en Afrique de
l’Ouest
Motivations:
• Atelier des Directeurs des SMHS du CILSS et Guinée tenue à Bamako en
janvier 2006;
• Conférence de Madrid en décembre 2007;
• Atelier des experts agrométéo à Niamey en avril 2008;
Objectifs:
• Renforcement du réseau de Collecte des données météorologiques et
agronomiques en vue de l’élaboration de Calendrier Prévisionnel de Semis;
• Préparation des formats de collecte, transmission et définition des
systèmes de transmission;
• Formation des paysans observateurs et vulgarisateurs
sur les techniques élémentaires de relevés
pluviométriques et d’observations sur les cultures;
• Suivi de l’application des avis et conseils pendant la
campagne;
• Indentification des organes de presse notamment
radios de proximité présentes sur les territoires des
pays et évaluation de leurs capacités;
• Définition des systèmes de transmission et de
diffusion de l’information
ECHEANCE DES
PREVISIONS
PERIODES DE
TYPE D’INFORMATION DEMANDEE
VALIDITE
IMMEDIATE
0 à 2 Heures
Spécification de la localisation des phénomènes (averse,
grêle, etc.)
TRES COURTE
0 à 12 Heures
COURTE
Moins de 3
jours
Possibilité et caractéristique (quantité) des phénomènes
locaux à synoptiques: zones de pluies ou
d’orages.
3 à 10 jours
Type de temps à venir sur un pays ou une de ses régions :
persistence de pluies, de froid ou d’épisode sec.
LONGUE
10 jours à un
ans
Anomalies sur une zone en relation avec la climatologie:
pluie, température, …
CLIMATIQUE
Plus d’un an
MOYENNE
Grandes tendances: simulation du climat.
PROGAMME DE PLUIES PROVOQUES
Techniques d’intervention:
 Voie
Voie aérienne
aérienne ::
PROGRAMME
PROGRAMME DE
DE PLUIE
PLUIE PROVOQUEE
PROVOQUEE
-- Avion
Avion Laboratoire
Laboratoire
((King-Air);
King-Air);
•• Produits
Produits d’ensemencement
d’ensemencement pour
pour vecteurs
vecteurs aériens
aériens
(cartouches
(cartouches pyrotechniques
pyrotechniques et
et brûleurs
brûleurs hygroscopiques)
hygroscopiques)
 Voie
Voie Terrestre
Terrestre (générateurs
(générateurs au
au sol);
sol);
Produits
Produits d’ensemencement
d’ensemencement pour
pour vecteurs
vecteurs terrestres
terrestres (générateurs)
(générateurs) :: iodure
iodure
d’argent
d’argent ;; iodure
iodure de
de sodium
sodium ;; acétone
acétone ;; propane
propane ;;
V. CONCLUSION
Les changements climatiques constituent un des défis majeurs pour
l’Humanité. Les pays du monde entier se sont entendus sur des objectifs de
réduction des GES
L’Entrée en vigueur P.K favorise aujourd’hui un nouveau mode de systèmes
d’échanges commerciaux au niveau mondial (institutions de marché
carbone)
carbone
Les PED doivent continuer à s’impliquer et suivre le processus afin de mieux
saisir les opportunités offertes en matière de renforcement des capacités et
de transferts de technologies pour s’adapter aux effets néfastes des C.C en
vue d’assurer leur développement durable.
Nos comportements devront évoluer car la lutte contre l’effet de serre passe
par des changements d’habitudes de consommation et de modes de vie.
Les changements des événements extrêmes, tels que des sécheresses et les
inondations, ont des implications importantes pour de nombreux Africains et
exigent davantage d'attention. Les sécheresses ont longtemps contribué à la
migration humaine, à la séparation culturelle, à la dislocation de population et
l'effondrement des sociétés.
Des activités sont en cours dans certains pays en vue renforcer la
capacité adaptative dans les secteurs de l’agriculture et des ressources
en eau (assistance météorologique au monde rural, programme de pluies
provoquées, projet METAGRI, projet ANADIA de l’OMM, etc.).
En outre, sur le plan international, sous l’impulsion de la Convention
Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, les Pays les
Moins Avancés (PMA) d’Afrique de l’Ouest ont préparé leurs Plans
d’Action Nayional pour l’Adaptation aux changements climatiques, qui
comportent des idées de projets pour faire face aux besoins immédiats et
urgents d’adaptation aux chAngements climatiques dans les secteurs
prioritaires.
L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) pourait jouer un rôle
important dans la préparation de certains documents de projets et leur
mise en ouvre.
Merci de votre aimable
attention
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