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Le Tourisme au
Maroc
Actualisation au 1er mars 2007
© MINEFI – DGTPE Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001
Une place centrale
dans l’économie Un secteur prioritaire
1 DH = 0,091€
Evolution des nuitées
12,7 11,3 11,2
13,2
15,2 16,3
2001 2002 2003 2004 2005 2006
a n né e s
En millions
D’après le Ministre du Tourisme, M.
Adil DOUIRI, le tourisme marocain
qui génère près de 600 000 emplois
directs (et au moins autant
indirectement), pourrait contribuer
actuellement pour près de 10% au PIB,
sa place dans l’économie nationale ne
se limitant pas au poids relatif de
l’hôtellerie et de la restauration.
L’exercice 2006 a été positif pour le tourisme marocain puisque les arrivées
de touristes ont enregistré une progression de 12%, le nombre de passagers
internationaux de 19%, les nuitées de 7%, les recettes touristiques de 29,2%
et que le taux d’occupation moyen s’est amélioré de deux points.
En termes d’arrivées 2006, la destination Maroc a attiré 6,55
millions de touristes, soit une progression de 12% par rapport à
2005, parmi lesquels 2,98 millions de Marocains Résidents à
l'Etranger (MRE). Avec un total de 2,57 millions de visiteurs, les
Français constituent le premier marché émetteur suivi des Espagnols
(1,44 million) et des Belges (370.000). Il faut également noter la
montée du marché britannique (344.000).
En termes de nuitées, 2006 enregistre une hausse de 7% soit un total
de 16,3 millions de nuitées. La France occupe une part de marché de
39% (41% en 2005), suivi du Royaume-Uni (7%) et de l’Allemagne
(6%) avec respectivement 6,4 millions, 1,2 million et 986.000
nuitées. En termes de volume, Marrakech a réalisé la plus forte
hausse (+57.000 nuitées), suivi d’Agadir (+ 33.000), de Rabat
(+9.000)) et de Casablanca (+7.000). Ces quatre destinations ont
généré plus de 90% du total des nuitées additionnelles. Le marché
interne perd un point par rapport à 2005 et atteint 18% de part de
marché.
Le taux d’occupation moyen s’est amélioré de deux points pour
atteindre 49% en dépit d’une hausse de 7% de la capacité litière
(10.000 lits). Au cours de cette période Agadir, Casablanca, Rabat,
Tétouan et Meknès ont progressé. Le taux d’occupation s’est
maintenu par rapport à 2005 pour Marrakech et Tanger. (Voir
graphique ci-dessous).
Les recettes du tourisme se sont élevées à 52,9 milliards de dirhams,
soit une progression de 29% en 2006 et dépassent pour la 2e année
consécutive le montant des transferts des Marocains résidant à
l’étranger qui ont pourtant augmenté de 17,2% par rapport à 2005
pour atteindre 47,7 milliards de dirhams.
8,5 millions de passagers internationaux ont transité dans les
aéroports du pays en 2006, soit +19% par rapport à 2005. Près de la
moitié a transité par le hub de Casablanca (49%), l’autre moitié s’est
répartie entre l’aéroport de Marrakech (27%) et celui d’Agadir
(12%).
L’amélioration de tous ces indices est le résultat des différentes actions
menées par le Gouvernement et l’Office national marocain du tourisme:
accords de commercialisation signés avec les voyagistes étrangers (49),
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Ministère du Tourisme
www.tourisme.gov.ma
augmentation des fréquences de vols, promotion et marketing.
Taux d'occupation 2005/ 2006
68
58
50 48
36
51
31 31 28
38
68 64
55
48
35
54
30 35 30
39
Marrakech
Agadir
Casablanca
Tanger
Fès
Rabat
Ouarzazate
Tétouan
Meknès
Essaouira
2005
2006
La Vision 2010 Politique du Maroc en matière du tourisme
En 2004 5.500 lits créés
En 2005 7.500 lits créés
En 2006 10.000 lits créés
Objectif 15.000 lits par an
VISION 2010
Chiffres Clés
10 millions de visiteurs
7 millions de touristes hébergés en
hôtels classés
6 nouvelles stations balnéaires
160.000 lits supplémentaires
600.000 créations d’emplois
contribution de 20% du secteur au
PIB en 2010
3 Md € d’investissement
LE PLAN AZUR
Les axes stratégiques de la politique actuelle en matière de tourisme ont été
fixés en 2001 par le Roi Mohamed VI dans le cadre de la Vision 2010,
l’objectif étant d’accueillir 10 millions de visiteurs au Maroc à cette
échéance. Si des avancées significatives sont perceptibles (attribution de 6
stations du Plan Azur ; libéralisation du ciel rien, ; mise en place du plan
Mada’In –partenariat public/privé pour le développement touristique
régional-), les réalisations annuelles en capacité hôtelière demeurent encore
insuffisantes pour parvenir aux objectifs de la Vision 2010. Pour aider les
investisseurs, deux fonds d’investissements de 2,5 MdDH chacun ont été
créés : celui d’Attijari Invest, filiale spécialisée en capital investissement de
la banque Attijariwafa bank, en partenariat avec la Banque Centrale Populaire
(BCP) et la Caisse de Dépôts et de Gestion (CDG) et celui d’Actif Invest,
filiale de la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE). Les
secteurs public et parapublic devront y contribuer pour environ le quart. Une
autre insuffisance est le déficit en personnel qualifié, la formation des jeunes
diplômés s’avérant souvent mal adaptée.
Les six stations balnéaires du Plan Azur concédées sont :
Saïdia sur la Méditerranée, attribuée au groupe espagnol FADESA ;
Mogador à Essaouira concédée au consortium mené par le groupe belgo-
luxembourgeois Thomas&Piron/TPF L’Atelier, auquel s’est joint RISMA,
société d’investissement et d’exploitation touristique détenue en majorité par
le groupe ACCOR, ainsi que par la société Colbert ;
Mazagan située près d’El Jadida, concédée au consortium constitué du
Sud-Africain Kerzner International, de la Caisse de dépôt et de gestion, de la
SOMED (société maroco-émiratie de développement) et de l’assureur
MAMDA/MCMA. Le géant émirati de l'immobilier et de l'investissement
Istithmar s’est associé à ce consortium début décembre 2005 ;
Lixus (Larache), au sud de Tanger, attribuée à un consortium conduit par
le groupe belge Thomas & Piron et comprenant L’Atelier SA et Orco ;
Taghazout en amont d’Agadir attribuée au consortium constitué du
groupe américain Colony Capital et de deux opérateurs des îles Canaries les
groupes Satocan et Lopesan
Plage Blanche située dans le sud du Maroc à Guelmin vient d’être
attribuée, par forfait, au groupe espagnol FADESA. En effet, le groupe
britannique BW, qui était en compétition, n’a pas dépo d’offre à la date
exigée
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Etat des lieux Investissements et présence française
Le guide « S’implanter au Maroc »
explique les modalités d'implantation
tant d'un point de vue juridique et
réglementaire que pratique qui
permettront à l'entreprise d'entamer sa
démarche au Maroc
S’adresser à www.ubifrance.fr
De nombreux investisseurs étrangers s’intéressent au Maroc. Parmi les
investissements étrangers en 2006, le plus élevé (9 milliards de dollars)
provient de deux grands groupes émiratis, Emaar et Dubai Holding. D’autres
pays du Golfe s’implantent au Maroc : l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar,
le Bahreïn. Leurs projets touristiques s’accompagnent souvent de promotion
immobilière. Les groupes espagnols, notamment Fadesa (qui vient d’être
racheté par Martin SA), sont très présents au Maroc, notamment dans la
région de Tanger. Les investisseurs marocains sont aussi actifs et l’on peut
citer le développement des chaînes Atlas Hospitality (filiale de la Royal Air
Maroc), Tikida (groupe TUI) et Kenzi ainsi que l’entrée dans le secteur du
tourisme du groupe Addoha, premier groupe marocain spécialisé jusqu’à
présent dans l’habitat social.
La France est aussi présente dans le paysage hôtelier du Maroc avec le groupe
Accor, leader du marché avec 22 unités, le Club Med, Fram, Nouvelles
Frontières, Guerrand Hermès implantés depuis de nombreuses années, et
parmi les nouveaux arrivés Lucien Barrière, Vacances Bleues, Mandarine. La
chaîne Pierre & Vacances prospecterait toujours le Maroc. De nombreux
particuliers français ont également créé des maisons d’hôtes à travers le pays.
Pour autant, les opérateurs français demeurent en retrait dans le secteur de la
promotion immobilière.
.
Traffic aérien Libéralisation dans le cadre des objectifs pour 2010
Les bons résultats 2006 en termes d’accroissement du nombre de visiteurs
internationaux est le résultat d’une politique d’ouverture de lignes aux
compagnies low-cost (Corsair, Air Horizons, Air Europa, Virgin Express,
First Choice, etc.), mais aussi d’une politique mise en place par l’Office
National des Aéroports (ONDA) : réduction des redevances aéroportuaires
pour les compagnies qui multiplient ou créent de nouvelles lignes sur le
Maroc, développement et modernisation des infrastructures aéroportuaires.
Les faits marquants de 2006 auront été :
- la création d’une deuxième compagnie low cost marocaine,
Jet4You, qui dessert Paris/Lyon/Marseille-Casablanca, Paris-
Ouarzazate, et Casablanca-Bruxelles. La première compagnie low
cost est la filiale de la Royal Air Maroc, Atlas Blue, qui assure
maintenant une quinzaine de dessertes ;
- l’accord «d’open sky» libérant le transport rien entre l’Union
européenne et le Maroc, signé en décembre 2006 par la Commission
à Bruxelles, est maintenant en attente de ratification par chaque Etat
membre. Il s’agit du premier accord aérien signé entre l’Europe et un
pays non communautaire.
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l’étude et l’analyse de cas particuliers
Auteur : Christiane PORTELLI
Mission Économique
Adresse : 1, rue Aguelmane Sidi Ali
RABAT-AGDAL 10000
MAROC
Rédigée par : Christiane PORTELLI
Revue par : Bruno ROQUIER-VICAT
Version originelle du 1er/10/2002
Version n°4 du 1er/03/2007
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