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L e T o u r i s m e a u M a r o c 0 1 / 0 3 / 2 0 0 7 © MINEFI - DGTPE
A M B A S S A D E D E F R A N C E A U M A R O C - M I S S I O N É C O N O M I Q U E
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Etat des lieux Investissements et présence française
Le guide « S’implanter au Maroc »
explique les modalités d'implantation
tant d'un point de vue juridique et
réglementaire que pratique qui
permettront à l'entreprise d'entamer sa
démarche au Maroc
S’adresser à www.ubifrance.fr
De nombreux investisseurs étrangers s’intéressent au Maroc. Parmi les
investissements étrangers en 2006, le plus élevé (9 milliards de dollars)
provient de deux grands groupes émiratis, Emaar et Dubai Holding. D’autres
pays du Golfe s’implantent au Maroc : l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar,
le Bahreïn. Leurs projets touristiques s’accompagnent souvent de promotion
immobilière. Les groupes espagnols, notamment Fadesa (qui vient d’être
racheté par Martin SA), sont très présents au Maroc, notamment dans la
région de Tanger. Les investisseurs marocains sont aussi actifs et l’on peut
citer le développement des chaînes Atlas Hospitality (filiale de la Royal Air
Maroc), Tikida (groupe TUI) et Kenzi ainsi que l’entrée dans le secteur du
tourisme du groupe Addoha, premier groupe marocain spécialisé jusqu’à
présent dans l’habitat social.
La France est aussi présente dans le paysage hôtelier du Maroc avec le groupe
Accor, leader du marché avec 22 unités, le Club Med, Fram, Nouvelles
Frontières, Guerrand Hermès implantés depuis de nombreuses années, et
parmi les nouveaux arrivés Lucien Barrière, Vacances Bleues, Mandarine. La
chaîne Pierre & Vacances prospecterait toujours le Maroc. De nombreux
particuliers français ont également créé des maisons d’hôtes à travers le pays.
Pour autant, les opérateurs français demeurent en retrait dans le secteur de la
promotion immobilière.
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Traffic aérien Libéralisation dans le cadre des objectifs pour 2010
Les bons résultats 2006 en termes d’accroissement du nombre de visiteurs
internationaux est le résultat d’une politique d’ouverture de lignes aux
compagnies low-cost (Corsair, Air Horizons, Air Europa, Virgin Express,
First Choice, etc.), mais aussi d’une politique mise en place par l’Office
National des Aéroports (ONDA) : réduction des redevances aéroportuaires
pour les compagnies qui multiplient ou créent de nouvelles lignes sur le
Maroc, développement et modernisation des infrastructures aéroportuaires.
Les faits marquants de 2006 auront été :
- la création d’une deuxième compagnie low cost marocaine,
Jet4You, qui dessert Paris/Lyon/Marseille-Casablanca, Paris-
Ouarzazate, et Casablanca-Bruxelles. La première compagnie low
cost est la filiale de la Royal Air Maroc, Atlas Blue, qui assure
maintenant une quinzaine de dessertes ;
- l’accord «d’open sky» libérant le transport aérien entre l’Union
européenne et le Maroc, signé en décembre 2006 par la Commission
à Bruxelles, est maintenant en attente de ratification par chaque Etat
membre. Il s’agit du premier accord aérien signé entre l’Europe et un
pays non communautaire.
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Auteur : Christiane PORTELLI
Mission Économique
Adresse : 1, rue Aguelmane Sidi Ali
RABAT-AGDAL 10000
MAROC
Rédigée par : Christiane PORTELLI
Revue par : Bruno ROQUIER-VICAT
Version originelle du 1er/10/2002
Version n°4 du 1er/03/2007