• La science a de plus en plus pour objet de décider à notre place.
• Entre ce qui est prévu, contre quoi nous ne pouvons rien et ce qui n’est pas prévisible et sur quoi nous
n’avons aucune prise, il faut trouver une place pour ce qui est décidable.
• Il faut se confronter à une autre causalité que la causalité mécanique, une causalité à bifurcations. (Valérie
Charolles )
Discussion :
Réactions vis à vis de l’opposition entre point de vue officiel (GIEC) et le point de vue alternatif des
chercheurs indépendants .
. Depuis une dizaine d’années, l’effort de recherche et la progression de la connaissance sur le climat ont été
considérables.
. La prise de conscience qui est en cours a déjà conduit à la création d’un marché du CO2 pour les entreprises,
ce qui est une manière de renforcer la sensibilisation dans l’activité quotidienne.
. De même que pour les déchets nucléaires, il est prioritaire de poser le problème du climat dans une
perspective de long terme et plus seulement vis à vis du court terme.
. La peur est le vecteur principal utilisé dans la recherche d’une prise de conscience globale .
Pourquoi tente –t-on de dramatiser les risques concernant le climat ?
. Chacun de nous sous estime grandement les dangers et la proximité d’une crise énergétique globale. Aussi
est-ce pour cette raison que le climat est mis à contribution.
. Il convient de se demander à qui profite la dramatisation de la crise du climat ?
. Le Président du GIEC, le Dr Pachauri a déclaré à propos de la théorie solariste : « elle est naïve et
irresponsable », sans doute voulait-il indiquer par là le grand risque d’une démobilisation des consciences.
. Toutefois cette déclaration a l’inconvénient d’inviter la science à se détourner de son objectif premier la
construction d’une vérité, ceci afin d’être plus responsable donc plus utile. C’est une demande à double
tranchant qui pourrait faire perdre toute crédibilité en la science à l’avenir.
. Le GIEC est un lieu où le politique force un peu la main aux scientifiques tout en s’abritant derrière eux.
. Il est difficile d’entrer dans le réel concret de ce qu’il faudrait faire au quotidien, nous avons besoin d’être
poussés.
Comment expliquer la position actuelle du GIEC ?
. Le premier Président du GIEC, Sir John Houghton, a donné le ton des prévisions de cet organisme de l'ONU,
dès le début :"Si nous n'annonçons pas des catastrophes, personne ne nous écoutera !"
. On ne nous alarme pas assez, nous continuons à donner un très mauvais exemple aux pays émergents, qui de
ce fait n’aspirent qu’à faire aussi mal que nous en terme de consommation d’énergie et de rejets de CO2.
. Il est plus facile maintenant de dire oui en allant dans le sens de ce qui est devenu un consensus, la
responsabilité des humains dans le réchauffement climatique, que de dire non en s’y opposant.
. Le fonctionnement d’un organisme aussi massif que le GIEC est naturellement plus fait de ronronnement que
d’innovation.
Peut-on imaginer les conséquences d’un éventuel changement de point de vue du GIEC ?
. Il pourrait y avoir un emballement de la consommation dont les conséquences seraient désastreuses vis à vis
de la consommation énergétique et peut-être du climat.
. Si le rejet de CO2 n’est pas un réel problème pour le climat, alors le nucléaire perd l’un des atouts supposé le
faire redémarrer . Or nous avons besoin du nucléaire pendant au moins 30 à 40 ans, le temps de mettre en place
suffisamment de production d’énergie renouvelable et de concrétiser une réelle sobriété.