Il existe dans la littérature une discordance entre les prévalences anatomiques endoscopiques et
radiologiques de la cellule sphéno-ethmoïdale (SE).
Les faibles prévalences radiologiques rapportées sont liées :
- à une définition anatomique mal connue de la cellule SE,
- à une mauvaise transposition radiologique de cette définition,
- à la plus faible sensibilité de la méthode TDM classique permettant son diagnostic
Problématiques
La cellule SE s’accompagne d’une bascule postérieure de la paroi antérieure du sinus sphénoïdal (SS).
Le site d’insertion postérosupérieure de cette paroi pondère également le risque chirurgical.
Lors des ostéotomies d’abord endoscopique endonasal trans-sphénoïdal, la traction sur la paroi
antérieure du sinus sphénoïdal peut léser le NO ou l’ACI, sites d’insertion de cette paroi en présence
d’une cellule SE
Toutes les cellules SE ne partagent pas le même risque chirurgical lors des voies d’abord
endoscopiques trans-ethmoïdales ou trans-sphénoïdales.
Ce risque est fonction du degré de pneumatisation de la cellule SE et de la déhiscence osseuse des
structures neuro-vasculaires adjacentes : le NO et l’Artère Carotide Interne (ACI)