S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2

Mars
26
1999
Sermon de Vendredi-Sermon (0694) :S1- Arafat, le
pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
La Kaaba centre des mondes ancien et nouveau.
Louange à Allah. Nous le louons, implorons Son secours, demandons Sa guidance.
Nous cherchons refuge auprès de lui de nos propres maux et de nos mauvaises
actions. Quand quelqu'un est guidé par Allah, nul ne peut l'égarer, et quand quelqu'un
est égaré par Allah, il ne trouvera nulle part de guide.
Et je témoigne qu'il n'y a de Dieu qu'Allah seul sans associé, en reconnaissance de
Sa divinité, et forçant ceux qui le nient et ne croient pas en lui.
Et je témoigne que Muhammad (PSL) est le Messager d'Allah, le maître des humains
et des créatures, tant qu'un œil puisse voir et qu'une oreille puisse entendre.
Ô Allah, salut et bénit notre maître Muhammad, sa famille et ses compagnons, "Aal
al-Bayt" qui sont bons et purs, les dignes de confiances et dépositaires de son
message, et les dirigeants de sa brigade, et soit, Ô Seigneur de l'univers, satisfait de
nous et d'eux.
Le Hadj (pèlerinage) est Arafat:
Chers frères, le pilier du grand pèlerinage est l’arrêt d’Arafat, comme a dit le prophète
–que la paix et le salut de Dieu soient sur lui- dans le hadith authentique:
« Le Hadj (pèlerinage) est Arafat »
C’est pourquoi chers frères, le jour de Arafat est considéré comme le jour de la grande
rencontre entre l’esclave (l’être humain) repentant et avide et Dieu le clément et le
miséricordieux. Ainsi, le jour d’Arafat est un jour de reconnaissance, un jour de
repentir, un jour où les miséricordes de Dieu descendent sur les créatures, venant de
Dieu le créateur des cieux et de la terre.
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
Le jour d’Arafat est un jour de reconnaissance, un jour de repentir:
On dit:
« Celui qui s’arrête à Arafat sans avoir une forte impression que Dieu lui a
pardonné, son pèlerinage est inutile ».
D’après Jabir –Que Dieu l’agrée–, le prophète –que la paix et le salut de Dieu
soient sur lui– a dit: « il n’y-a point de jours pour Dieu meilleurs que les dix
premiers jours de Dhu-Al-Hidja. Un homme dit alors: ils sont meilleurs que dix
jour de jihad sur le chemin de Dieu ? le prophète répondit: ils sont meilleurs en
effet que dix jours de jihad et il n’y-a pas de meilleur jour pour Dieu que le jour
de Arafat. Dieu descend au ciel (de ce bas monde) et vante les habitants de la
terre aux habitants du ciel:
«Voyez mes esclaves, ils sont venus à moi ébouriffés, plein de poussière, en
plein jour, ils me sont venus de toutes les contrées lointaines en espérant ma
miséricordes alors qu’ils n’ont pas vu mon châtiment. Il n’est pas un jour
d’exemption du feu (de l’enfer) meilleur que le jour d’Arafat.»
Ibn Al Moubarak raconte que d’après Sofiane Al-Thaouri, qui raconte d’après Zoubeir
Ibn Ali, que Anas Ibn Malek–Que Dieu l’agrée– a dit:
Le prophète –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui– se teint un jour à
Arafat au coucher du soleil, il dit à Billel: appelle les gens pour qu’ils
m’écoutent. Billel se leva et dit aux gens: écoutez le messager de Dieu, les gens
firent silence, le prophète –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui– leur dit
alors:O gens, Gabriel (l’Archange) –que la paix soit sur lui–m’est venu
auparavant et m’a transmis le salut de mon Seigneur puis il m’a dit: Dieu –gloire
à lui– a pardonné aux gens d’Arafat et du Michaar-Al-Haram et a garanti leur
devenir. Alor, Omar Ibn Al Khattab se leva puis dit: O messager de Dieu, cette
faveur ne concerne que nous ? Le prophète –que la paix et le salut de Dieu
soient sur lui– répondit: elle vous concerne vous et tous ceux qui viendront
après vous jusqu’au jour de la résurrection. Omar dit alors: Que le bienfait de
Dieu soit multiplié et qu’il en soit exalté.
L’Imam Mouslim raconte que d’après Aicha –Que Dieu l’agrée– le prophète –que la
paix et le salut de Dieu soient sur lui– a dit:
« Il n’y-a pas un jour où Dieu sauve un esclave du feu plus que le jour de Arafat,
et Il s’approche assurément puis Il vante ses fidèles esclaves auprès des anges
en disant: que veulent ces gens ? »
Ils veulent la miséricorde.
Et d’apres Abi Dardaa –Que Dieu l’agrée– le prophète –que la paix et le salut de Dieu
soient sur lui– a dit:
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
« Satan (le diable) n’a jamais été vu aussi petit, ni aussi mesquin, ni aussi
méprisable, ni aussi exaspéré que le jour d’Arafat et ce, par ce qu’il a vu comme
bénédiction et pardon de Dieu, descendus du ciels, pour absoudre des grands
péchés, sauf ce qu’il a vu le jour de la bataille de Badr » On dit alors: « et qu’a-t-il
vu le jour de Badr ? » Le messager de Dieu répondit: « il a vu en fait l’archange
Gabriel commandant les Anges »
C’est à dire, il les dirigeait.
Et d’apres l’Imam Ahmed et Tirmithi, le prophète –que la paix et le salut de Dieu
soient sur lui– a dit:
« la meilleure invocation est l’invocation du jour de Arafat et le meilleur de ce
que j’ai dit ainsi que les prophètes qui m’ont précédés: Il n’y-a de Dieu qu’Allah,
Le Seul sans associé, Détenteur du pouvoir absolu et de la miséricorde et Il est
capable de toute chose»
(Traditions de Tarmidhi, d’après Amr Ibm Chouaib, d’après son père rapporté de son grand-père)
Cette histoire une loi valable jusqu’au jour de la résurrection:
Chers frères, on raconte que Hassan Marouzi a dit: j’ai demandé à Sofiane Ibn
Ouyaina quelle était la meilleure invocation le jour de Arafat et il répondit: « Il n’y-a de
Dieu qu’Allah, Le Seul sans associé ». J’ai dit alors: ceci est une glorification, pas une
invocation. Il répondit: « ne connais-tu pas ce qu’a dit Malek Ibn Al Harith, c’est son
interprétation».
Chers frères, notre maitre le prophète Jonas –que la paix et le salut de Dieu soient sur
lui et sut notre Prophète–, s’est trouvé soudain dans le ventre d’une baleine. Commet
a-t-il invoque Dieu ?
« Il appela alors dans les ténèbres: il n’y-a de Dieu que Toi, gloire et pureté à Toi,
j’appartenant vraiment aux injustes »
(Les Prophètes, verset 87)
Ceci est donc une invocation, et pour preuve:
« Nous répondîmes alors à son appel et le sauvâmes de ce qui l’oppressait »
(Les Prophètes, verset 87)
Et l’histoire se termina, puis il y eut un commentaire pour en faire une loi valable
jusqu’au jour de la résurrection pour tout croyant.
Y-a-t-il pire catastrophe que de se trouver dans l’obscurité du ventre de la baleine,
dans les ténèbres de la nuit noire, dans une mer sombre et que tu appelles dans le
ventre du poisson:
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
« Il n’y-a de Dieu que Toi, gloire et pureté à Toi, j’appartenant vraiment aux
injustes »
La glorification est à la fois glorification et invocation, et pour preuve:
« Nous répondîmes alors à son appel et le sauvâmes de ce qui l’oppressait »
Et Dieu a fait de cette histoire une loi valable jusqu’au jour de la résurrection.
« C’est ainsi que nous sauvons les croyants »
(Les Prophètes, verset 88)
L’opprimé et le contraint sont exaucés:
Chers frères, le croyant, s’il invoque son Seigneur avec ferveur et contrainte, alors
Dieu l’exaucera, pas à la mesure de l’état de l’invocateur mais plutôt à la mesure de la
miséricorde de l’invoqué. Et l’opprimé s’il implore Dieu, Il l’exaucera non pas en
fonction de la ferveur de l’invocateur mais en fonction de la justice de Dieu –gloire à
lui.
« Prenez garde à l’invocation de l’opprimé car il n’y-a point d’obstacle entre elle
et Dieu»
« Prenez garde à l’invocation de l’opprimé même s’il est mécréant car elle n’est
point entravée par quoi que ce soit»
(Référence de Ahmed d’après Anas Ibn /malek)
L’opprimé et le contraint sont exaucés même s’ils ne remplissent pas les conditions
d’invocation car l’opprimé est exaucé par Dieu non pas en fonction de son état mais en
fonction de la justice de Dieu et le contraint sera exaucé non pas en fonction de son
état mais en fonction de la miséricorde de Dieu.
Mon Dieu lorsqu’Allah s’adressa à Moise –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui
et sur notre Prophète– en disant:
« Allez vers Pharaon, il a outrepassé toutes limites (43) Tenez-lui un langage
doux, peut-être se rappellera-t-il ou craindra-t-il (Dieu) (44) »
(Taha, versets 43, 44)
Quelqu’un a dit: mon Dieu, si telle est ta miséricorde devant celui (pharaon) qui a dit:
« C’est moi votre Seigneur Suprême»
(Naziaate, verset 23)
Que dire alors de ta miséricorde à l’égard de celui qui a dit: « Gloire à mon seigneur
suprême ». Si telle est ta miséricorde devant celui (pharaon) qui a dit:
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
« je ne vous ai pas connu d’autre Dieu que moi-même »
(Qasas, verset 38)
Que dire alors de ta miséricorde à l’égard de celui qui a dit: « Il n’y-a de Dieu que
Allah».
Les choses qui sont durables et bonnes:
Chers frères… Il ne reste plus au Haadj (pèlerin) après avoir acquis les bienfaits de
Arafat et alors qu’il a fait l’objet d’une rencontre grandiose et que son âme s’est
éclairée de lumières et qu’elle s’est imprégnée de l’essence de Dieu, il ne lui reste plus
après qu’il ait invoqué le bienfait de Dieu pour lui au Mishaar-Al-Haram, qu’il l’ait
remercié et glorifié pour le bienfait de l’avoir bien guidé et d’avoir été proche de lui, il
ne lui reste plus âpres avoir exprimé symboliquement son animosité envers Satan en
jetant les cailloux de la Akaba (lapidation de Satan), il ne lui reste plus après avoir
répondu à l’appel de son Seigneur et joui de sa proche présence et vu une partie de sa
majesté et de sa perfection, il ne lui reste plus qu’à glorifier Dieu pour l’avoir bien guidé
sur la voie droite, l’avoir agréé et l’avoir rapproché de lui. C’est pour ça que le prophète
–que la paix et le salut de Dieu soient sur lui– a arrêté la formule de la Talbia (formule
que les pèlerins répètent depuis l’Ihram et qui veut dire qu’ils répondent à l’appel de
Dieu, Lui Seul sans associées, Le glorifient et reconnaissent Ses bienfaits et Sa
souveraineté) et a dit: « Dieu est Grand». Et demain nous le dirons si Dieu le veut.
« Dieu est Grand » chers frères…avec ses pareilles (invocations): « Gloire à Dieu»,
«Merci à Dieu » « il n’y-a de Dieu qu’Allah», qui sont les choses durables et bonnes,
comme cité par Dieu:
« Les richesses et les fils sont la parure de la vie ici-bas et les choses durables
et bonnes sont auprès de ton Seigneur bien meilleures en tant que récompenses
et bien meilleures à espérer »
(Al-Kahf, verset 46)
Le sens du commencement de l’Adhan par « Allah est grand »:
Chers frères, si quelqu’un glorifiait vraiment Allah, Lui rendait grâce vraiment, n’adorait
que Lui uniquement et n’honorait que Lui, alors, il Le connaitrait, et s’il Le connaissait,
il Lui obéirait, et s’il Lui obéissait, il aurait mérité son paradis et ce qui est à Dieu est
bien meilleur et bien plus durable que la vie ici-bas.
« Dieu est grand », Chers frères, Le Adhan (appel à la prière) débute et se termine
par elle (la formule « Dieu est grand »), pour que le musulman sente en écoutant
l’Adhan, alors qu’il est absorbé par son commerce et ses affaires que ce que Dieu a en
récompense à l’obéissance et au dévouement de l’esclave qui répond à l’appel de la
prière est bien plus grand que tout ce qu’il possède quelle que soit son importance.
Quel est le sens du commencement de l’Adhan par « Allah est grand » ? Cela veut
dire que Dieu est plus grand que toute chose (ou être) que tu possèdes quelle que soit
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
sa grandeur. Nous débutons notre prière par « Allah est grand », et nous la répétons
durant les cinq prières obligatoires plus de deux cent cinquante fois par jour, et
certains exégètes (ulémas) ont vraiment eu raison en la considérant (la formule « Allah
est grand ») comme étant plus proche d’une condition que d’un pilier de la religion. La
condition est permanente, comment est-ce que l’état de pureté doit être maintenu
permanent et comment est-ce que le fait de se mettre face à la Quibla (direction de la
prière) doit être permanent ? En fait la formule de glorification « Allah est grand » (dite
Takbira) est considérée par certains Ulémas comme une condition (de justesse de
l’adoration), tu devrais constamment avoir présente à l‘esprit la grandeur de ton
Seigneur Allah durant la prière.
Chers frères, et la formule « Allah est grand », nous la répétons après notre triomphe
sur nous-mêmes, le jour joyeux de l’Aid Al Fitr (fête de la rupture du jeûne du
Ramadhan) et nous la répétons après notre triomphe sur nous-mêmes, et après avoir
répondu à l’appel de notre seigneur par le Hadj (pèlerinage) le jour béni de l’Aid Al
Adha (fête du sacrifice)…
« et lorsque l’esclave s’en retourne à son seigneur, un appel est entendu dans les
cieux et la terre disant: félicitez untel car il s’est réconcilié avec Dieu »
« Allah est grand » est répétée par le croyant se dirigeant pieusement vers Dieu, elle
voudra dire pour lui que chaque fois qu’un coté de la grandeur de Dieu se dévoile à lui,
un coté de sa puissance, un coté de sa miséricorde, un coté de sa générosité et son
bienfait pour lui, cela voudra dire que Dieu est beaucoup plus grand que ce qu’il a vu
(ou pu voir). L’imam Chafei a dit dans ce sens: « chaque fois que mon savoir
augmente, j’augmente mon savoir sur mon ignorance»
Pour résumer chers frères, le croyant quelle que soit sa connaissance de son
Seigneur, Dieu est toujours plus grand que tout ce qu’il a connu. Et la meilleure leçon
qu’il faut retenir de tout ça ce n’est pas tant de répéter « Allah est grand », mais plutôt
de comprendre sa signification profonde.
Par Dieu, sans lequel il n’y-a pas d’autre Dieu, demain vous allez tous la répéter (la
formule « Allah est grand ») après les cinq prières obligatoires durant tous les jours
bénis de L’Aid-Al-Adha (fête du sacrifice), par Dieu, sans lequel il n’y-a pas d’autre
Dieu, Si tu obéis à une créature en désobéissant au Créateur, tu ne l’aurais pas dit une
seule fois même si tu la répétais avec ta langue un millier de fois, parce que tu as
estimé que celui à qui tu obéis est plus grand que Dieu.
Par Dieu, sans lequel il n’y-a pas d’autre Dieu, si tu obtiens la satisfaction de tes
proches (ton épouse) en désobéissant à Dieu –gloire à lui-, tu ne l’aurais pas dit une
seule fois même si tu la répétais avec ta langue un millier de fois, parce que tu as cru
en te faisant des illusions que la satisfaction de l’épouse est plus importante que la
satisfaction de ton Seigneur. Une femme avait demandé à son mari, à l’époque des
nobles compagnons (du prophète), de lui procurer quelque chose qu’il ne pouvait
supporter, il lui dit alors: « Sache donc, femme qu’au paradis, il y-a des Hours (femmes
belles aux grands yeux) dont la beauté et le rayonnement sont tels que si l’une d’elles
regardait la terre, la lumière de son visage vaincrait la lumière du soleil et de la lune,
alors mieux vaut que je te sacrifie pour elles que de les sacrifier pour toi »
Si un être humain trompe les musulmans et désobéit au créateur des Univers, il ne
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
l’aurait pas dit une seule fois même s’il la répétait avec sa langue un millier de fois.
Pourquoi ? Parce qu’il a vu que cet argent, aussi abondant soit-il, qu’il a obtenu en
trompant les musulmans, en escroquant leur argent et en trichant sur leur compte, est
plus grand pour lui que l’obéissance à Dieu. Pourquoi les musulmans se sont-ils
affaiblis ? Parce que les paroles qu’ils répètent ont été vidées de leur sens, elles n’ont
plus de sens. Cette expression: « Allah est grand», s’il nous la répétions comme Dieu
le veut, nous aurions fait s’écrouler les montagnes. Mais si on s’affaiblit devant nos
ennemis, quand nos ennemis se fortifient sur nous, nous ne l’aurions pas dite une
seule fois même si nous la répétions avec nos langues un millier de fois.
Abraham ne savait pas qu’il allait être récompensé:
Chers frères, toujours au sujet du Hadj, dans la maison sacrée de Dieu, il y-a des
signes évidents, le site d’Abraham, c’est-à-dire qu’il y-a de nombreux signes dans le
site d’Abraham, et parmi ces signes, qui sont au pluriel, parmi ces signes évidents
propres au site d’Abraham, c’est qu’il a été sommé d’égorger son fils Ismail alors qu’il
était jeune homme…
« Puis quand celui-ci fut en âge de l'accompagner, »
(As-Saafaat, verset 102)
Alors que son père (Abraham) était un vieil homme et sa femme stérile, il (Abraham)
n’a pas hésité à exécuter l’ordre de Dieu, et il n’a pas prié Dieu d’avoir pitié de sa
vieillesse comme nous l’aurions fait, ou de gracier son fils. Et malgré la dureté de
cette épreuve, il (Abraham) s’est immédiatement exécuté. Pour qu’un homme procède
à l’immolation de son jeune fils unique, un vieux père, une mère stérile qui ne peut pas
avoir d’enfants, celui qui fait ça, et bien il aime Son seigneur Dieu d’un amour
supérieur à tout ce qu’on peut imaginer dans la vie. Un amour supérieur à tout amour.
Le prophète –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui– a dit:
« Aucun de vous ne devient un vrai croyant sans que je sois plus cher pour lui
que son propre père, son propre fils et l’humanité toute entière »
(Sahih de Bukhari d’après Anas)
Cette dure épreuve, nul croyant n’en a été chargé, mais la morale de cette histoire est
que si nous acceptions tout arrêt de Dieu avec satisfaction, nous obtiendrions la
récompense de notre obéissance à Dieu ainsi qu’une levée de cette sentence…
« Puis quand tous deux se furent soumis (à l'ordre d'Allah) et qu'il l'eut jeté sur
le front,
( 104 ) voilà que Nous l'appelâmes «Abraham!
( 105 ) Tu as confirmé la vision. C'est ainsi que Nous récompensons les
bienfaisants»
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
( 106 ) C'était là certes, l'épreuve manifeste.»
(As-Saafaat )
Allah est microédite aux croyants:
Peut-être que cette histoire, chers frères n’a pas le même effet sur nous pour une
raison très simple: nous en connaissons l’issue: que Dieu l’a récompensé (Abraham)
par une immolation généreuse (un bélier), mais en fait, lorsqu’Il (Dieu) lui avait
ordonné d’égorger son fils, il n’était pas question de récompense du tout (Abraham ne
savait pas qu’il allait être récompensé), c’est pourquoi Dieu a dit:
« ( 106 ) C'était là certes, l'épreuve manifeste.»
(As-Saafaat )
Celui qui préfère son au-delà à sa vie ici-bas, il les gagnera tous les
deux:
Chers frères… lorsque le croyant est sur le point d’exécuter l’ordre de Dieu en
pensant par une vue limitée que l’exécution de cet ordre nuit à ses intérêts matériels et
spirituels, mais s’exécute malgré tout et préfère l’obéissance à Dieu et son
rapprochement de Lui à sa vie ici-bas, à ce moment-là, il obtiendra la récompense
pour son obéissance et le bonheur d’être proche de Dieu. Et par une sentence
mystérieuse qu’on n’est pas en mesure d’expliquer, ses intérêts ici-bas prospèrent au
plus haut point, et c’est bien le sens de la maxime: « celui qui préfère sa vie ici-bas à
son au-delà, il les perdra tous les deux et celui qui préfère son au-delà à sa vie ici-bas,
il les gagnera tous les deux »
Cher frère, si un de tes pairs te chargeait de quelque mission, ton égal s’il t’ordonnait
de faire quelque chose, tu lui demanderais toujours: pourquoi dois-je le faire ? Mais si
Dieu –Gloire à Lui- t’ordonnait quelque chose, sublimé soit-Il, Le Créateur des Cieux et
de la terre, le Sachant le Sage, Le Miséricordieux par essence et par excellence, si
Dieu t’ordonnait quelque chose, il faudrait que tu obéisses à son ordre, à la mesure de
ta confiance en son savoir, sa miséricorde, sa sagesse car Dieu - sublimé soit-Il ne
nous veut que du bien, et ne nous ordonne que le bien et chaque fois que la réflexion
humaine est impuissante et incapable de découvrir le bien, ce bien n’en est que plus
grand et plus immense, car le bien dans ces cas-là est bien plus grand que la
perception de l’homme.
Un dégrée dans l’obéissance d'Allah:
Ce qui se passe actuellement en terre d’Islam comme tueries, tortures, famine et
gaspillage des ressources, et bien peut-être que Dieu-Exalté soit-Il- le montre à travers
ce verset, qui s’applique vraiment à notre situation nous autres musulmans partout
dans le monde:
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
« Nous voulons combler de Nos faveurs ceux qui ont été victimes de leur
faiblesse sur terre, d’en faire des guides (ou des chefs) et d’en faire des héritiers
(5) (nous voulons) les établir puissamment sur terre et montrer de leur part à
Pharaon, à Haman et à leurs armées ce qu’ils (en) craignaient »
(As-Safaat, versets 5, 6)
Toutefois, (pour avoir ces récompenses), il faut un retour vers Dieu, Il faut une paix
avec Dieu, il faut un retour sincère vers Lui, il faudrait qu’on rétablisse l’Islam dans nos
foyers, qu’on le rétablisse dans nos actes, il faudrait qu’on se conforme à ses ordres,
Dieu tout puissant dit:
« Or, il se peut que vous n’aimiez pas une chose alors qu’elle est dans votre bien
et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle est dans votre mal. Dieu
sait et vous ne savez point.(216) »
(Al-Bakara, verset 216)
Des parties de sermon du prophète lors du pèlerinage d’adieu:
1- Les humains sont égaux en valeur:
Chers frères, le jour de Arafat, et nous sommes le jour de Arafat, Le prophète –que la
paix et le salut de Dieu soient sur lui– a fait un sermon lors du pèlerinage d’adieu, un
sermon exhaustif (sur tous les aléas de la vie des hommes) et proscripteur (pour la foi
des croyants), qui a inclus des principes humanitaires, exprimés en des mots faciles et
simples à comprendre, et comment, alors qu’il avait le don de bien s’exprimer en peu
de mots. Ce sermon comprit un ensemble de vérités dont le monde égaré et tourmenté
d’aujourd’hui a vraiment besoin pour retrouver la sagesse et le bonheur.
Chers frères, parmi les passages de ce sermon exhaustif et proscripteur est que Le
prophète –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui– a fait allusion au fait que tous
les humains sont égaux en valeur, sans distinction de couleurs de peau ou autre. Cette
affaire de purification ethnique, cette affaire d’égorgement pour la race, ce sont des
égarements de cette époque (et pas ceux de la période préislamique). L’humanité est
égale en valeur quelle que soit sa couleur de peau, à n’importe quel état et à tous les
niveaux.
« Oh gens, votre Dieu est unique et votre père est unique, vous êtes tous (des
descendants) d’Adan et Adan est de terre…
(sermon de l’Adieu)
« Le plus noble d’entre vous pour Dieu est le plus pieux »
(Al-Hujurat, verset 13)
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
« Un arabe n’a aucun avantage (pour Dieu) sur un non-arabe excepté par la foi,
mon Dieu ai-je transmis, Mon Dieu soyez-en témoin »
(Sermon de l’Adieu)
C’est un passage de ce serment, ces déclarations ont été promulguées par Le
prophète –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui– bien avant que l’occident ne
sonne sa déclaration des « droits de l’homme », tous les êtres humains sont égaux,
quels que soient leurs couleurs de peaux, leurs niveaux, leurs professions…
« Je jure par Dieu, Si Fatima, la fille de Mohamed volait, je lui aurai coupé sa
main »
(Sahih de Moslem, d’après Madame Aicha)
C’est ce qu’il a dit –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui–. Une fois, quelqu’un
de l’époque du prophète –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui– a dit en
s’adressant à quelqu’un: « eh, fils de noire », le prophète –que la paix et le salut de
Dieu soient sur lui– l’entendit et dit alors:
« Tu es quelqu’un qui a de l’ignorance».
Il mettait Oussama Ibn Zaid qui était noir, avec un nez aplati, il le mettait dans son
giron, le sentait et l’embrassait, il (Oussama) était l’adoré du prophète –que la paix et
le salut de Dieu soient sur lui–
Abu Bakr Essidik mettait sa main sous l’aisselle de Bilal (un compagnon noir) et disait:
« Celui-là, c’est vraiment mon frère». Et les compagnons, lorsqu’ils évoquaient Essidik,
disaient: « c’est notre maitre, et il a affranchi notre maitre Bilal (qui était esclave)».
A tel point qu’Omar Ibn Al Khattab, alors qu’il était commandant successeur des
croyants, est sorti à l’extérieur de la ville pour recevoir Bilal, c’est ça la religion:
« Salman est un des nôtres, gens de la maison (du prophète)»
« Maudites soient les mains d’Abu Lahab et maudit soit-il (1)»
(Sourate Al Masad)
« le plus noble d’entre vous pour Dieu est le plus pieux »
(Al-Hujurat, verset 13)
C’est le premier paragraphe du sermon de l’Adieu.
2- L’âme humaine éloigne de l’illicite:
Et l’âme humaine, chers frères, tant qu’elle n’est pas croyante en son Seigneur,
Croyante en sa promesse et son châtiment, croyante qu’Il sait ce qu’elle cache
(comme secrets) et ce qu’elle révèle ostensiblement, (parce que) l’âme humaine
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
s’accroche à son égoïsme et ses préférences et ne se soucie de rien pour atteindre
son objectif, elle pourrait construire sa gloire sur la ruine des autres, construire sa
richesse sur leur pauvreté, construire son épanouissement sur leur humiliation,
construire sa vie sur leur mort, comme ce qui se passe actuellement à différents
endroits du monde musulman. C’est pourquoi, le prophète –que la paix et le salut de
Dieu soient sur lui– a dit dans le sermon du pèlerinage de l’adieu:
« Oh gens, votre sang (vos vies), vos biens (votre argent) et vos honneurs vous
sont interdits mutuellement jusqu’au jour où vous rencontrerez votre Seigneur.
Les croyants sont en fait des frères et nul n’a le droit de toucher le bien (l’argent)
de son frères sauf s’il l’y autorise de bon coeur, et sachez que vous rencontrerez
votre Seigneur et qu’il vous demandera des comptes sur vos agissements, mon
Dieu ai-je transmis, Mon Dieu soyez-en témoin »
Or, combien de procès en justice portant sur des extorsions d’argent des musulmans
les uns avec les autres, des milliers de procès, des milliers de procès pour extorsion
de maison ou de terre ou d’argent ou d’entreprise ou de boutique ou de magasin ou
d’agence…
« Assurément, vos vies (votre sang) et vos honneurs vous sont sacrés comme
l’est votre présent jour dans votre présent mois »
(Sahih de Muslin d’après Abi Bakra, d’après son père)
3-L’interdit de l’usure:
Chers frères, un troisième paragraphe du sermon du pèlerinage d’Adieu: l’argent est
le support de la vie et il faudrait qu’il soit répandu entre tous les gens et si l’argent
donne naissance à de l’argent, écoutez bien, si l’argent donne naissance à de l’argent
sans un réel effort qui contribue à la prospérité sur terre et au développement de la vie,
et bien à ce moment-là, l’argent se trouvera monopolisé entre peu de mains, et une
grande multitude (de gens) en sera privée, à ce moment-là la vie sera perturbée, la
haine apparaitra et on recourra à la violence, et la violence ne donne naissance qu’à la
violence. Et le prêt à intérêt (l’usure) contribue d’une façon ou d’une autre à ces
résultats désastreux qui ruinent la société humaine, c’est pourquoi le prophète –que la
paix et le salut de Dieu soient sur lui– a dit dans le sermon du pèlerinage de l’adieu:
« Or donc, tout prêt à intérêt (usure) de l’époque préislamique est abandonné
(annulé), vous bénéficiez de vos capitaux, vous ne lésez point et vous n’êtes
point lésés, Dieu a ordonné: point d’usure, et le premier prêt à intérêt (usure) par
lequel je commence, c’est-à-dire que j’annule, est celui de mon oncle Al Abbas
fils de Abd AlMuttalib »
« Or donc, toute usure de l’époque préislamique est abandonnée (annulée), or
Dieu a ordonné que le premier prêt à intérêt (usure) par lequel je commence,
c’est-à-dire que j’annule, est celui de mon oncle Al Abbas fils de Abd AlMuttalib,
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
vous bénéficiez de vos capitaux, vous ne lésez point et vous n’êtes point lésés»
(Traditions de AlDarimi, d’après Abi Hurra Alruchaki)
4-Les hommes et les femmes sont égaux:
Le quatrième paragraphe du sermon du pèlerinage d’Adieu: Les femmes sont les
sœurs des hommes et parce que la femme est complètement égale à l’homme du fait
qu’elle soit chargée comme l’homme de respecter les doctrines de foi, d’accomplir les
cultes, qu’elle soit responsable de son comportement morale et de ses mœurs, elle lui
est complétement égale de par son mérite de la récompense et du châtiment, elle lui
est complétement égale de par son droit d’être honorée et glorifiée, c’est pourquoi le
prophète –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui– a dit dans le sermon du
pèlerinage de l’adieu:
« Craignez Dieu dans les femmes et conseillez-vous mutuellement de leur faire
du bien, mon Dieu ai-je transmis, Mon Dieu soyez-en témoin »
5-La retourne vers les sources de l’islam:
Puis il poursuivi, –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui– son serment en disant:
O gens:
« Gare à vous, ne devenez-pas mécréants après moi en vous frappant les cous
(entretuant) les uns des autres »
(Sahih de Muslin d’après Abd Allah Ibn Omar)
« O gens, le diable est désespéré d’être adoré dans votre présente terre,
toutefois, il a accepté d’être obéi dans d’autres délits que vous négligez parmi
vos actes, craignez-le donc pour votre religion, or j’ai laissé parmi vous ce dont
si vous vous y cramponniez, vous ne seriez jamais égarés, une chose évidente:
Le livre de Dieu et la tradition de son prophète »
Les fleuves, que ce soit même le fleuve de Burada, ont une source d’eau pure et
fraiche comme le cristal et un estuaire d’eaux noires, les eaux d’évacuation, des eaux
salées noires et sombres, si tu voulais en boire, tu devrais aller à la source, et la
source de l’Islam est bien le Coran et la Sunna (tradition du prophète), la source de
l’Islam est l’état dans lequel étaient le prophète et ses compagnons –l’état dans lequel
je suis avec mes compagnons- la source de l’Islam se trouve dans ses trois premiers
siècles dont Dieu a attesté le bien-fondé. Et tout ajout, tout ajustement, toute
modification, toute suppression, toute (fausse) interprétation, tout resserrement ou tout
relâchement dans l’interprétation du texte, ceux-là sont de pures créations (des
hommes) dont Dieu ne veut pas..
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
« Toute adaptation est hérésie, et toute hérésie est fourvoiement et tout
fourvoiement est dans le feu »
(Sunan (traditions) de Tirmidhi d’après Djaber Ibn Abd Allah)
Nous en sommes arrivés au point où l’Islam est devenu du folklore, de la danse, « on
a dansé dans cette mosquée», l’Islam est devenu un folklore, des traditions, des
habitudes, des festins, des chansons. Quant à être un système de valeurs menant
vers le droit chemin, et bien c’est ce qui manque aux musulmans actuellement.
Chers frères, les compagnons du prophète ont dit après qu’il ait dit:
« En demandant après moi, que dites-vous (de moi) ? Ils dirent nous attestons
que tu as transmis (le message), tu as accomplis (ton devoir) et tu as conseillé, il
dit alors en tendant son index vers le ciel puis vers les gens, Mon Dieu Soyez-en
témoin, Mon Dieu Soyez-en témoin, Mon Dieu Soyez-en témoin, trois fois de
suite »
(Sahih de Muslim d’après Djaber Ibn Abd Allah)
Chers frères, faites vos propres comptes avant d’être comptabilisés, et pesez vos
actes avant qu’ils ne soient pesés pour vous et sachez que l’ange de la mort nous a
enjambés pour (atteindre) autrui et qu’il enjambera autrui pour nous, soyons donc
vigilants…Le prudent est celui qui se condamne et qui œuvre pour après la mort (l’audelà) et l’étourdi est celui qui cède aux désirs de son âme et qui souhaite que Dieu (lui
donne encore plus)…
Et Louange à Dieu, Seigneur et Maitre des univers.
2éme Sermon: légalité du sacrifice:
Louange à Dieu, Seigneur et Maitre des univers et j’atteste Qu’il n’y-a de Dieu
Qu’Allah, Défenseur des vertueux et que notre maitre Mohamed est son esclave et son
messager, à la moralité majestueuse.
Mon Dieu, Que votre Prière, votre Salut et votre bénédiction soient sur notre maitre
Mohammad, ainsi que sur les membres de sa famille et ses compagnons.
La légalité du sacrifice:
Chers frères, le sacrifice est un rituel des musulmans durant la fête bénie d’El Adha
(fête du sacrifice), sa légalité vient de ce que racontent l’Imam Ahmed et Ibn Majah
que Abu Huraira –que Dieu les agrée- raconte que le prophète –que la paix et le salut
de Dieu soient sur lui– a dit, écoutez attentivement ces paroles car il ne parle pas
selon sa passion, (il parle par inspiration de Dieu):
« Celui qui en a la capacité et ne fais pas le sacrifice, qu’il ne s’approche pas de
notre lieu de prière »
(Sunan de Ibn Majah d’après Abi Huraira)
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
Les Hanafites (les adeptes de la doctrine d’Abu Hanifa) en ont conclu que le sacrifice
est un devoir, car ce genre d’avertissement n’est pas prononcé pour autre chose qu’un
devoir. Les non-Hanafites dirent: C’est une sunna certifiée et ils ont leurs preuves.
C’est un devoir une fois par an pour chaque musulman libre, adulte, sain d’esprit,
sédentaire et aisé matériellement. Et d’après des paroles de Aicha –Que /dieu l’agrée-,
le prophète –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui– a dit:
« Le fils d’Adan n’a guère fait mieux pour Dieu le jour du sacrifice que de
répandre le sang (du sacrifice). Il (le sacrifice) vient le jour de la résurrection
avec ses cornes et ses ongles, et son sang arrive à Dieu avant de tomber par
terre, à un endroit agréable pour l’âme »
Et d’après Anas –Que Dieu l’agrée-:
« Le prophète –que la paix et le salut de Dieu soient sur lui– a sacrifié deux
beaux moutons cornus qu’il a égorgés de sa main en disant Au nom de Dieu et
Dieu est grand, puis il a mis son pied sur leurs côtés»
(Sahih de Bukhari d’après Anas)
La sagesse du sacrifice:
Et la raison (la sagesse) est que: le musulman aisé exprime à travers le sacrifice son
remerciement à Dieu pour ses nombreux bienfaits dont la conduite sur le droit chemin,
le fait d’être en vie d’année en année… car le meilleur d’entre vous est
« …celui qui vit longtemps et fait les bonnes actions »
(Sunan de Tirmidhi d’après Abi Bakra d’après son père)
Et parmi les bienfaits de Dieu: la sante et la sécurité, le fait de vivre aisé. Et en plus de
tout cela, cet acte de dévotion, est une absolution des péchés et une occasion de faire
un festin dans la famille de celui qui sacrifie, ses proches parents, ses amis, ses
voisins et les pauvres parmi les musulmans.
Les conditions du sacrifice:
Parmi les conditions du sacrifice, les condition qu’il soit un devoir: l’aisance, c’est-àdire la richesse car le riche est celui qui possède plus d’argent que le seuil autorisé
pour faire l’aumône légale (zakat) ou celui qui n’a pas besoin du prix du mouton les
jours de l’Aid, celui qui n’a pas besoin du prix du mouton les jours de l’Aid est
considéré par certains exégètes comme aisé, ou c’est celui qui n’a pas besoin du prix
du mouton durant toute l’année en cours, ceci en ayant quelques différences entre les
écoles de foi en ce qui concerne le sens de « l’aisé».
Et il faudrait en outre que l’animal sacrifié soit dépourvu de toute mutilation telle que
celle qui fait qu’une fois égorgé, on constate qu’il y-a manque de viande, ou qu’il
pourrait nuire au consommateur. Il n’est point permis de sacrifier une bête malade, ni
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
borgne, ni boiteuse, ni blessée (battue), ni galeuse et il est préférable de choisir pour le
sacrifice la bête la plus grasse et la meilleure, car le prophète –que la paix et le salut
de Dieu soient sur lui– sacrifiait un mouton blanc cornu.
Le moment du sacrifice:
Le moment du sacrifice, quand égorger l’animal à sacrifier, après la prière du Eid
AlAdha et juste avant le crépuscule du troisième jour des jours du sacrifice, sachant
que le meilleur moment est le premier jour, après la prière du Eid AlAdha et avant le
coucher du soleil de ce même jour, il n’est pas souhaitable d’égorger la nuit, il est
préférable de s’en éloigner.
L’animal sacrifié doit être un animal de bétail, un camélidé (chameau), un bovin, un
ovin (mouton/brebis ou chèvre/bouc), à condition pour le mouton/brebis d’avoir atteints
les six mois révolus, et pour les chèvres/boucs une année entière de l’avis de certains
Imams. Il suffit au musulman de sacrifier un seul animal pour lui et pour ceux de sa
famille qui vivent sous le même toit que lui, et dont il assure la subsistance. Et ils sont
tous récompensés conjointement (celui qui égorge l’animal et les membres de sa
famille).
Les conditions requises pour le sacrifice:
Parmi les conditions requises pour le sacrifice, c’est que celui qui veut sacrifier doit se
diriger vers la qibla, qu’il procède lui-même à l’égorgement s’il le peut et qu’il dise: « Au
nom de Dieu et Dieu est grand, Dieu, ceci est de toi et pour toi, Dieu agrée-le de moi et
de ma famille ». Et il peut en charger quelqu’un d’autre à condition qu’il assiste luimême à l’égorgement de son sacrifice, car le prophète –que la paix et le salut de Dieu
soient sur lui- a dit:
« Va à ton sacrifice et sois en témoin (de son égorgement) car tu seras absoute à
la première goutte de sang qui en coulera »
Et il est souhaitable de diviser la bête sacrifiée en trois, d’en manger le tiers avec sa
famille, d’en offrir un tiers à ses proches, ses amis et ses voisins et de faire don de
charité du troisième tiers aux pauvres et aux misérables nécessiteux parmi les
musulmans.
« Mangez-en et donnez-en à manger au pauvre qui cache sa pauvreté et à celui
qui la met en évidence »
(Sourate Al Hadj, du verset 36)
*****
La Qaaba est le centre de l’ancien et du nouveau monde:
Chers frères, la maison sacrée de Dieu (la Kaaba) est le centre d’un cercle qui passe
par les côtés des continents de l’ancien et du nouveau monde. Ecoutez-bien. La
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.
maison sacrée de Dieu, la noble Kaaba est le centre d’un cercle qui passe par les
côtés de l’ancien et du nouveau monde, et la terre ferme est repartie de façon
homogène, autour de la maison sacrée de Dieu. Cette vérité a été confirmée par les
Eudes scientifiques les plus récentes du centre de recherche astronomique dans un
des pays arabes frères, et ce en utilisant l’ordinateur pour le calcul des distances entre
la Mecque et un certain nombre de villes situées aux quatre coins de l’ancien et du
nouveau monde. Et il a été prouvé par des calculs sur ordinateur que les coins les plus
éloignés en Afrique, Europe et Asie, c’est-à-dire l’ancien monde, sont situés à une
distance de huit mille kilomètres de la Mecque, ces vieux continents, leur coins les plus
éloignés sont situés à une distance de huit mille kilomètres de la Mecque.
Chers frères, il a été prouvé également par calculs sur ordinateur que pour le nouveau
monde, c’est-à-dire l’Australie et les deux Amériques cette distance est de de treize
mille kilomètres, donc La Mecque est bien le centre de l’ancien et du nouveau monde.
Les bouts du nouveau monde se situent à treize mille kilomètres de la Mecque,
n’importe quelle ville sur cette limite est située à cette distance, et pour l’ancien monde
elle est de huit mille kilomètres.
D’après cette études, il est devenu évident que la maison sacrée de Dieu, la Mecque
est le centre géométrique de la terre, et ceci est un miracle et un signe attestant de la
grandeur de Dieu…
« La première maison installée pour les gens est certainement celle qui est à
Bekka (la Mecque) source de bénédiction et de bonne direction pour les
habitants de l’univers (96) Là se trouvent des signes évidents»
(Sourate Al Imran)
L’invocation:
Louange à Allah. je témoigne qu'il n'y a de Dieu qu'Allah seul sans associé, en
reconnaissance de Sa divinité, et forçant ceux qui le nient et ne croient pas en lui. Et je
témoigne que Muhammad (PSL) est le Messager d'Allah, le maître des humains et des
créatures. Ô Allah, salut et bénit notre maître Muhammad, sa famille et ses
compagnons, "Aal al-Bayt" qui sont bons et purs, les dignes de confiances et
dépositaires de son message, et les dirigeants de sa brigade, et soit, Ô Seigneur de
l'univers, satisfait de nous et d'eux.
Traduction : Sihem Mostefai
Vérification :
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S1- Arafat, le pilier du grand pèlerinage. S2- Légalité du sacrifice.