L’AMÉLIORATION / MISE EN SCENE ET DRAMATURGIE
Mise en scène
Pascal est un individu habité de solitude, qui ne trouve nulle part son équilibre. Ce qui se traduit sur scène par une
scénographie faite de lignes de fuites et d’oppositions. Un endroit dans lequel, finalement, ce solitaire, ce Pascal, est
amené à déployer les ailes de sa fantaisie pour combler le vide de son isolement
L’enseignement de l’auteur, David Lescot, est que toute solitude a besoin d’être peuplée. Il y a un lien naturel entre cet
enseignement et le théâtre. La scène, c’est le lieu de nulle part!; le personnage, c’est n’importe qui entrant dans ce nulle
part. Le théâtre, c’est le lieu où chacun vient projeter sa solitude. En fin de compte, ce qui demeure, c’est la capacité du
comédien à peupler un instant ce nulle part de personne, et à créer une assemblée dans laquelle fondre nos solitudes de
spectateur.
La mise en scène est ainsi guidée par l’intuition que cette pièce va se jouer dans le corps de Quentin avant tout. Dans la
profération, la parole du comédien. Dans la présence d’un corps solitaire au milieu d’un espace de solitude.
L’Amélioration est mon premier monologue. Mais dans le fond ça ne change pas tant que ça. Ce qu’ils étaient neuf à faire dans
L’Association, grands manipulateurs de mots, de notes et d’objets, je voudrais que le personnage de L’Amélioration y arrive seul. Qu’il
sache se multiplier, créer des effets de bruissement et de simultanéité.
David Lescot, présentation de L’Amélioration, 2004.
Dramaturgie / Grandeur et misère de Pascal
Phrase lue : «!tout le malheur des hommes vient de ce qu’il ne savent pas demeurer en repos dans une chambre » : très intéressant, à essayer.!
Pascal, fragment 1, L’Amélioration.