Rapport d’activité - IRTS Ile-de-France Montrouge Neuilly-sur-Marne – 1
er
juin 2011
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PAR
J
ACQUES
R
IFFAULT
Directeur du site de Neuilly-sur-Marne
Au plan pédagogique, l’année 2010 peut être considérée comme le moment initial d’un projet
de réforme de l’ensemble des études.
Au cours du premier semestre, l’audit commandé par le Conseil de Fondation pour évaluer les
formations de niveau III a contribué à donner une nouvelle impulsion à une réflexion
pédagogique se traduisant déjà par des évolutions dans les programmes de formation validés
dans la discipline universitaire AES.
Parallèlement à l’audit, les réunions pédagogiques ont aussi permis de faire un état des lieux
de nos formations après la mise en place des référentiels et des dispositifs de certification.
Le séminaire pédagogique de juillet 2010 a représenté le moment fort de toute cette réflexion
qui a pu déboucher ensuite sur l’élaboration d’un projet de réforme des études de niveau III.
Ce projet est ambitieux puisqu’il entend apporter une diversification de l’offre pédagogique
simultanément autour des deux grands axes professionnel et universitaire. Ambitieux, car il
s’agit ici d’initier un montage pédagogique permettant de répondre aux exigences des besoins
du secteur social et médico-social sans céder à la qualité d’un enseignement universitaire, tout
comme il s’agit de développer une pédagogie susceptible de convenir à un public dont le
rapport au savoir a considérablement évolué.
Pour rappel, la spécificité de notre IRTS est de proposer aux étudiants de niveau III, sur les
deux sites, et cela depuis maintenant 20 ans, un cursus unique à double validation :
•
professionnelle par la présentation aux 3 diplômes d’état, Assistant de Service
Social, Educateur Spécialisé, Educateur de Jeunes Enfants,
•
et universitaire, par l’obtention d’une Licence AES.
Cette orientation cherchait à répondre à ses débuts à plusieurs objectifs :
•
Permettre à des diplômés en travail social d’obtenir un diplôme universitaire de
niveau Licence en l’absence d’équivalence entre les trois années de formation
professionnelle et les trois années de formation universitaire. Pour mémoire, cette
équivalence était aussi une revendication forte des professionnels, en particulier les
assistants sociaux, et le reste, celle-ci n’ayant toujours pas abouti. L’obtention d’une
licence était ainsi le moyen d’ouvrir l’accès du second cycle universitaire pour les
travailleurs sociaux désireux de poursuivre des études.
•
Le second objectif était de renforcer l’acquisition des connaissances dans les
domaines théoriques et académiques pour préparer les futurs professionnels aux
changements à venir dans les modalités de l’exercice professionnel.