Tableaux de bord

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Tableaux de bord « traitements » et « risques de nuisances »
Semaine du 5 mai au 11 mai 2014
114,5 hectares ont été traités dans la semaine du 5 mai, portant le cumul provisoire à 7 948 ha.
La modestie de ce chiffre est due, en grande partie, aux conditions de vent, très défavorables aux
traitements aériens.
En cette période où les vents de terre (Tramontane et Mistral) sont prédominants, les moustiques
adultes provenant des marais, qui sont présents, à certains endroits, hors des zones agglomérées
mais globalement en faible densité, ne se font pas vraiment ressentir. Hormis quelques situations
isolées, il devrait en être de même dans les prochains jours.
La campagne urbaine démarre progressivement. Pour le moment, c’est Culex pipiens, l’espèce
autochtone et habituelle, inféodée aux eaux stagnantes plutôt chargées en matière organique, qui
est la plus présente. Mais les premiers prélèvements de larves de « moustique tigre » Aedes
albopictus nous rappellent, toutefois, l’utilité et même la nécessité de mettre en pratique les bons
gestes préventifs dans nos jardins, balcons, cours, etc, qui consistent à supprimer tous
réceptacles, divers et variés, susceptibles de retenir de l’eau après les arrosages et/ou après
des précipitations. Car c’est au contact de l’eau et préferntiellement dans des récipients de petite
taille que les œufs d’Aedes albopictus éclosent.
D’autres insectes, comme les moucherons, génèrent des nuisances. Après le Gard, ce sont les
Pyrénées-Orientales qui sont concernées.
Situation détaillée par département :
Bouches-du-Rhône : la présence résiduelle de moustiques adultes issus des marais
n’occasionne pas vraiment de nuisance, mises à part quelques piqûres à la marge des zones
agglomérées, comme à Marignane, à Port-Saint-Louis-du-Rhône et à Arles. Les prochains jours
devraient être du même acabit.
Gard : à l’instar du département voisin, quelques moustiques adultes « rescapés » sont
présents sur le littoral mais ne génèrent pas de nuisances résiduelles notables, notamment en
zone urbaine. Peu de risques, également, dans les prochains jours, même si, en dehors des
zones agglomérées, quelques piqûres pourraient être ressenties lorsque le vent tombera, à SaintGilles, à Saint-Laurent-d’Aigouze voire au Grau-du Roi et à Aigues-Mortes.
Hérault : quelques nuisances résiduelles relatives aux Aedes « des marais » pourraient
se faire sentir de façon très ponctuelle, au gré de belles fins de journées, sur le littoral entre Agde
et La Grande-Motte. Pour le moment, la campagne urbaine reste dominée par l’espèce indigène,
Culex pipiens, mais quelques adultes d’Aedes albopictus (« moustique tigre ») font peu à peu leur
apparition.
Aude : comme suite aux nombreuses éclosions de larves dans les zones humides et
malgré des traitements dont l’efficacité a été constatée après évaluation mais qui n’atteignent pas
en toutes circonstances 100 % de mortalité, quelques émergences de moustiques se sont
produites. Sur certains territoires, comme à Fitou, Fleury d’Aude et Narbonne (plutôt en périphérie
sud-est), des nuisances résiduelles peuvent se faire sentir, particulièrement en fin d’après-midi.
Pyrénées-Orientales : suite aux mauvaises conditions météo (vents forts et persistants)
dans lesquelles ont été réalisés les traitements antilarvaires en périphérie de l’étang de Salses et
de Leucate, des échecs ont été constatés, sans possibilité de reprises. Ainsi, des émergences de
moustiques adultes se sont produites. Le vent ralentit la dispersion de ces moustiques, qui ne
sont pas, pour le moment, trop ressentis, même à Salses-le-Château, qui pourrait être le territoire
le plus exposé.
Tableaux de bord « traitements » et « risques de nuisances »
Semaine du 12 au 18 mai 2014
97,3 hectares ont été traités dans la semaine du 12 mai (toujours un chiffre réduit, en raison des
conditions de vent), soit un cumul provisoire de 8 045 hectares.
Les vents de terre ont encore prédominé ces derniers jours. Le niveau des populations de
moustiques adultes provenant des marais et le ressenti de nuisances résiduelles sont globalement
faibles, en cette saison printanière, et hormis quelques situations isolées, la situation devrait être
inchangée dans les prochains jours.
Le démarrage de la campagne de démoustication urbaine se poursuit, toujours dominé par la
présence du Culex pipiens, l’espèce indigène inféodée aux eaux stagnantes plutôt chargées en
matière organique.
D’autres insectes, comme les chironomes ou les cératos (moucherons) génèrent des nuisances à
proximité des étangs.
Les prévisions météorologiques tendent à se confirmer, avec des vents orientés est / sud-est,
accompagnés de précipitations qui s’installent en lieu et place des vents de terre. Cette
alternance de vents devrait être synonyme de mises en eau de sols secs et donc générer des
éclosions larvaires tout au long des prochains jours.
Situation détaillée par département :
Bouches-du-Rhône : les moustiques n’occasionnent pas vraiment de nuisances, notamment
en zone urbaine, mises à part quelques piqûres à la marge des zones agglomérées, comme à
Marignane, à Port-Saint-Louis-du-Rhône et à Arles. Les vents marins prévus, corrélés à quelques
précipitations, pourraient générer des submersions au niveau des zones humides, en majorité
sèches avant ces épisodes.
Gard : quelques moustiques adultes sont présents sur le littoral mais ne génèrent pas de
nuisances résiduelles notables, notamment en zone urbaine. Peu de risques, encore, dans les
prochains jours, même si quelques piqûres pourraient être ressenties, comme à Saint-Gilles, à
Saint-Laurent-d’Aigouze voire au Grau-du Roi et à Aigues-Mortes.
Hérault : la problématique urbaine monte crescendo et si, pour le moment, le Culex
pipiens est le plus présent, comme à La Grande-Motte, l’Aedes albopictus (« moustique tigre »)
se montre peu à peu. En dehors des zones agglomérées, un bruit de fond relatif aux « Aedes des
marais » subsiste sur le littoral, entre Agde et La Grande-Motte.
Aude : peu de nuisances liées aux moustiques sont actuellement ressenties, excepté
quelques situations isolées, particulièrement imputables aux moustiques urbains Culex pipiens.
Les vents de terre prédominants ont asséché la grande majorité des zones humides, dont le
niveau d’eau remonte sous l’influence des vents de mer. Ces submersions devraient s’intensifier
dans les tout prochains jours. À Gruissan, les chironomes, insectes ressemblant au moustique mais
complètement distincts et non piqueurs, génèrent par le simple fait de leur abondance des nuisances
à proximité immédiate des étangs.
Pyrénées-Orientales : à l’instar du département de l’Aude voisin, peu de nuisances liées
aux moustiques sont ressenties actuellement. Le niveau des étangs et des zones humides
périphériques devrait augmenter assez rapidement, sous l’influence des vents marins voire des
précipitations. Les cératos (moucherons) commencent à se faire sentir, comme chaque année à
l’approche de la période des « abricots », même s’il n’y a aucun lien écologique de cause à effet…
Tableaux de bord « traitements » et « risques de nuisances »
Semaine du 19 au 25 mai 2014
324,8 hectares (tout en terrestre) dans la semaine du 19 mai, portant le cumul provisoire à 8 369
hectares.
Semaine humide influencée par les vents marins et quelques précipitations isolées. La remontée
des étangs a provoqué la submersion des zones humides périphériques et l’éclosion de larves de
moustiques Aedes caspius et Aedes detritus inféodés aux grands espaces naturels (marais). Le
niveau des populations de moustiques adultes et le ressenti de nuisances résiduelles y étant liées
sont globalement faibles, en cette saison printanière. Hormis quelques situations isolées, il
devrait en être de même dans les prochains jours.
La campagne urbaine démarre progressivement, contre le Culex pipiens, l’espèce autochtone
inféodée aux eaux stagnantes chargées en matière organique, et peu à peu, contre l’espèce
exotique Aedes albopictus (« moustique tigre »), qui affectionne davantage les petits réceptacles
qu’on trouve dans les jardins, les cours ou sur les balcons et loggias, remplis d’eaux, même
claires.
Par ailleurs, les chironomes, insectes visuellement très ressemblants aux moustiques, qui
colonisent à l’état larvaire les étangs, et les petits moucherons noirs, qui ont tendance à se
développer dans les vases salés ou les sols limono-sableux, génèrent également quelques
nuisances.
Situation détaillée par département :
Bouches-du-Rhône : présence de quelques moustiques adultes issus des marais mais
n’occasionnant pas de nuisances significatives, nonobstant quelques piqûres à la marge des
zones agglomérées, comme à Marignane, à Port-Saint-Louis-du-Rhône et à Salin-de-Giraud
(Arles).
Gard : à l’instar du département voisin, quelques moustiques sont présents à l’état adulte
sur le littoral, mais ne génèrent pas de nuisances résiduelles notables, notamment dans les zones
urbaines. Toutefois dans les prochains jours, quelques piqûres pourraient être ressenties en
dehors des zones agglomérées, lorsque le vent tombera, comme à Saint-Gilles, à Saint-Laurentd’Aigouze voire au Grau-du Roi et à Aigues-Mortes.
Hérault : quelques nuisances résiduelles relatives aux moustiques des marais pourraient
se faire sentir en fin de journée, sur le littoral, entre Agde et La Grande-Motte. Pour le moment,
en secteurs urbains, l’espèce indigène Culex pipiens est prédominante, comme à La GrandeMotte, par exemple, mais quelques adultes d’Aedes albopictus (moustique tigre ») font peu à peu
leur apparition dans quelques-unes des communes où il était déjà identifié.
Aude : la situation sur le littoral est, en termes de nuisances liées aux moustiques, assez
calme au regard des événements climatiques qui se sont produits ces derniers temps, hormis
quelques nuisances intra-muros enregistrées à Narbonne et liées au moustique « urbain » Culex
pipiens, provenant de fosses septiques. À l’intérieur des terres, comme à Argeliers ou à Barbaira,
on observe quelques situations de nuisances résiduelles liées à l’inondation de boisements, en
bordure de la rivière Aude ou du Canal du Midi.
Pyrénées-Orientales : quelques moustiques sont présents en dehors des zones
agglomérées, autour de l’étang de Salses, mais très peu ressentis. Les chironomes génèrent, par
une présence abondante sous forme d’essaim, des nuisances en bordure du même étang, plutôt
sur sa partie orientale.
Tableaux de bord « traitements » et « risques de nuisances »
Semaine du 26 mai au 1er juin 2014
799 hectares ont été traités dans la semaine du 26 mai (476 hectares par moyens aériens et 323
hectares par moyens terrestres), portant le cumul annuel provisoire à 9 168 hectares.
Après une période humide influencée par des entrées maritimes, ces derniers jours ont été
dominés par un temps plutôt sec et ensoleillé. Consécutivement aux mises en eau occasionnées
par les coups de mer survenus plus intensément dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales, des
traitements antilarvaires par voies aérienne et terrestre ont été réalisés ces deux dernières
semaines. D’une façon générale, le niveau des populations des moustiques adultes provenant
des marais et le ressenti de nuisances inhérent sont globalement faibles. Cette situation calme
devrait perdurer dans les prochains jours.
Si les précipitations ne sont pas, pour le moment, suffisamment conséquentes pour générer des
mises en eau en milieu rural, en milieu urbain, en revanche, elles peuvent suffire à mettre en eau
de petits récipients présents dans les jardins. Les bonnes pratiques, en termes de suppression
des eaux stagnantes, sont donc d’actualité en cette fin de printemps.
Enfin, après les remontées de nappes provoquées par la mer, notamment en périphérie de
certains étangs, les moucherons se font sentir par endroit. Après le Gard et les PyrénéesOrientales, le sud de l’Hérault est concerné.
Situation détaillée par département :
Bouches-du-Rhône : le ressenti de la nuisance résiduelle liées aux moustiques adultes
issus des marais est relativement faible, hormis quelques piqûres possibles à Port-Saint-Louisdu-Rhône et sur le territoire d’Arles, plus particulièrement à Salin-de-Giraud. Les prochains jours
devraient être du même acabit.
Gard : à l’instar de la semaine précédente, quelques moustiques adultes sont présents
sur le littoral mais ne génèrent pas de nuisances résiduelles notables, notamment en zone
urbaine. Peu de risques, également, dans les prochains jours, même si quelques piqûres
pourraient être ressenties à la tombée du vent à Saint-Gilles, à Saint-Laurent-d’Aigouze voire au
Grau-du Roi et à Aigues-Mortes.
Hérault : quelques nuisances résiduelles (bruit de fond), relatives aux Aedes des marais,
pourraient se faire sentir de façon très ponctuelle, au gré de belles fins de journées, sur le littoral,
entre Vendres et La Grande-Motte. Si jusqu’à présent, la problématique urbaine était dominée par
l’espèce « indigène » Culex pipiens, la présence d’Aedes albopictus (« moustique tigre »)
augmente dans le Montpelliérais. Il convient donc d’être vigilant et de supprimer, dans les jardins,
les cours et sur les balcons, tout récipient inutile et les eaux qui stagnent, même si elles
paraissent claires. Par ailleurs, les premiers moucherons se font sentir sur le littoral.
Aude : outre des nuisances résiduelles localisées imputables aux Aedes qui se
développent dans les boisements inondablesn comme à Argeliers et à Barbaira, globalement, le
ressenti de nuisance lié aux moustiques urbains comme ruraux est relativement faible pour le
moment. Après un pic observé il y a deux semaines, notamment à Gruissan, la nuisance liée aux
chironomes (insectes non piqueurs se déplaçant en essaim) s’est pour le moment estompée.
Quelques moucherons se sont fait sentir sur le littoral.
Pyrénées-Orientales : dans la continuité des semaines précédentes, très peu de
nuisances liées aux moustiques, des marais ou urbains, sont enregistrées. Les chironomes et les
moucherons se font un peu sentir malgré le vent.
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