Mardi 09 Aout 2016

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Mardi 09 Aout 2016
Forum des Chefs d’entreprise
Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia,
Alger
Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56
[email protected]
www.fce.dz.
SOMMAIRE
A la un........................................................................................................................................................ 3
Forum africain d’investissements et d’affaires .......................................................................... 3

Vers la conquête du continent noir(ELWATAN) ....................................................... 3
DE CRUCIAUX RENDEZ-VOUS LES GUETTENT EN SEPTEMBRE .......................................... 4

Les démineurs de la rentrée (L’Expression) ............................................................... 4
20ème Salon international ECOMONDO 2016 : .......................................................................... 7

Des hommes d’affaires algériens en déplacement vers l’Italie(Ouste Tribune) ......... 7
Locations durant la saison estivale ................................................................................................... 8

Les prix toujours inabordables(ELWATAN) ............................................................. 8
Lotfi Ramdani. Fondateur du site Lkeria.com(ELWATAN) ................................................... 9


«L’absence d’équipements touristiques favorise la hausse anarchique des loyers» ... 9
Sous- traitance de l’entreprise German de Constantine : Vers la consolidation de la
relance industrielle (Tribune des Lecteurs) ............................................................... 10
RETRAITE ANTICIPÉE ET LISTE DES MÉTIERS DE HAUTE PÉNIBILITÉ ......................................... 12





Que nous prépare l'Ugta?(L’Expression) .................................................................. 12
Réunion informelle de l'OPEP fin septembre à Alger (APS) ................................... 13
Plus de 177 000 employeurs bénéficient de l’annulation de majorations et pénalités
de retards (APS) ........................................................................................................ 14
L'entreprise publique des peintures se met à l'énergie solaire (APS) ....................... 15
Agences Immobilières : Echéance de mise en conformité le 20 septembre(APS) ... 16
Ahcène Graïria, PDG de l’ENTMV : .................................................................................................... 17

« Le reste des lignes attend l’aménagement des ports d’accostage »(Horizons) ...... 17
Banque/bourse/Assurance ...................................................................................... 18

Céréales: baisse de la facture d'importation au 1er semestre (APS) ......................... 18
Économie Algérienne ............................................................................................................................... 19

Le scepticisme de la Banque mondiale (Midi Libre) ................................................ 19
Assurance auto ............................................................................................................................................ 20

Les procédures de remboursement seront assouplies (Midi Libre) .......................... 20
Coopération /Partenariat......................................................................................... 21

Abdeslam Chelghoum s’entretient avec l’ambassadeur chinois à Alger(Le Jeune
Indépendant) ............................................................................................................. 21
Veille ........................................................................................................................................................... 22

Algérie : selon un rapport de la BM, les réserves de change à 60 milliards de dollars
en 2018 (Maghreb Emergent) ................................................................................... 22
...................................................................................................................................................... 22
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A la un
Forum africain d’investissements et d’affaires
Vers la conquête du continent noir(ELWATAN)
Bonne nouvelle pour la communauté économique locale : quatre Chambres de
commerce et d’industrie (CCI) de l’est du pays ont été retenues par le ministère des
Affaires étrangères pour prendre part au très attendu Forum africain d’investissements
et d’affaires, prévu à Alger du 3 au 5 décembre 2016. Ainsi, outre la CACI pour le
Centre, les chambres de commerce d’Oran et Mostaganem pour l’Ouest, la CCI
Seybouse de Annaba, les Zibans de Biskra ainsi que les CC de Sétif et Bordj Bou
Arréridj devraient représenter la région Est, lors de ce grand rendrez-vous économique
continental. Dans cette perspective, des élus siégeant à l’assemblée de ces quatre
institutions ont été conviés à une réunion d’information sur les préparatifs et les
objectifs du Forum.
Etaient également présents à cette réunion, qui s’est tenue récemment à siège du
MAE, de hauts responsables de Sonatrach, Sonelgaz, Air Algérie, de l’Agence
nationale de développement de l’investissement (Andi), de l’Agence nationale de
promotion du commerce extérieur (Algex), de l’Agence nationale de développement
de la PME (Andpme) et enfin du Conseil national économique et social (CNES).
«Après l’Europe et certains pays arabes, nos autorités ont estimé qu’il était temps
d’orienter et d’accentuer le regard sur les opportunités économiques qu’offrent les
marchés africains. Pour ce faire, tout le monde à la CCI Seybouse, assemblée et
administration, est mobilisé pour développer des stratégies de conquête et mettre au
point une démarche globale et un plan d’action par secteurs/filières, qui seront en
mesure de répondre aux besoins et de s’adapter au mieux aux réalités de ces
marchés. Innombrables et variées, les potentialités des PME/PMI locales sont à même
de faciliter à nos opérateurs l’accès à ce grand marché aux fins d’accentuer les
échanges commerciaux mais aussi et surtout de promouvoir des partenariats
industriels», soutient Mabrouk Zane, chef du département animation et coopération à
la CCI Seybouse-Annaba. A ses yeux, la région est du pays regorge d’atouts
incontestables notamment dans les secteurs agricole, artisanal et touristique.
Aussi, le savoir-faire avéré dans les filières de l’agroalimentaire, la pétrochimie,
l’électroménager, la sidérurgie, l’industrie ferroviaire, la mécanique ou encore les
produits manufacturés plaident, selon lui, en faveur des entreprises publiques et
privées de la région. Se positionner sur le marché africain et même s’y assurer une
place de choix est à leur portée, se réjouit-il. En décidant de les impliquer, le
gouvernement et le FCE, initiateurs du regroupement économique de décembre
prochain, le premier du genre en termes d’envergure géographique, sont conscients
du rôle majeur que peuvent jouer les CCI en tant que partenaires incontournables car
susceptibles de favoriser les échanges entre les milieux d’affaires algériens et leurs
semblables d’Afrique. Surtout que cet ensemble régional est, depuis ces dernières
années, au cœur des convoitises des animateurs du business international.
Partout dans le monde, on a fini par réaliser que le continent était, en effet, pourvoyeur
de perspectives économiques fort prometteuses. D’autant que s’y concentrent des
économies émergentes mais en rapide expansion, tirées par des taux de croissance
en
nette
progression.
Croissances annuelles à deux chiffres pour nombre d’entre elles, que ces économies
doivent, en grande partie, au sursaut qualitatif et quantitatif dans le domaine de
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l’entrepreneuriat ainsi qu’à l’ouverture continue sur le reste du monde, poursuit M.
Zane. Ce Forum, appelé à rassembler des centaines d’hommes d’affaires entre
nationaux et africains, le MAE, ses homologues du commerce et de l’industrie
projettent d’en tirer grandement profit.
En faire un socle pour l’édification d’une économie intégrée grâce au développement
des échanges commerciaux algéro-africains, à la promotion de partenariats industriels
et au renforcement de la circulation des biens et des capitaux au sein de ces vastes
territoires, est l’objectif majeur que se sont assignés les initiateurs du Forum. Ce
dernier, insiste pour sa part Khaled Haddad, directeur général de la CCI Seybouse,
est «une opportunité inouïe à l’export qui s’offre à nos PME/PMI pour se positionner
en Afrique, considérant l’intérêt réitéré, voire l’appétit manifeste de plus d’un pays du
continent pour nombre de produits algériens et leurs besoins sans cesse grandissants
exprimés en matière d’IDE».
DE CRUCIAUX RENDEZ-VOUS LES GUETTENT EN SEPTEMBRE
Les démineurs de la rentrée (L’Expression)
Sellal, Bedoui, Benghebrit, Hadjar, Sidi Saïd et Haddad sont les premiers
responsables qui seront appelés à monter au front pour désamorcer les foyers de
crise.
Des dossiers brûlants sont en attente. Le mois de septembre sera une véritable corvée
pour le gouvernement. Ce dernier doit agir en pompier pour anticiper une rentrée
sociale qui s'annonce chaude et houleuse. Sellal, Bedoui, Benghebrit, Hadjar, Sidi
Saïd sont les premiers responsables qui seront appelés à monter au front pour
désamorcer les foyers de crise. La question de la retraite anticipée promet, à elle seule,
d'embraser le front social et de paralyser tous les secteurs. Les déclarations faites par
le Premier ministre Abdelmalek Sellal n'ont en aucun cas apaisé les esprits. Le
maintien de la retraite anticipée pour les femmes et les métiers pénibles a jeté de l'huile
sur le feu. Les syndicats autonomes jurent de déclarer la guerre aux pouvoirs publics
à la rentrée sociale. Estimant qu'il s'agit d'un acquis social, les syndicats soutiennent
qu'il n'est pas question de revenir sur ce droit. Ces derniers, qui sont au nombre de 16
associations, se concertent pour faire une démonstration de force prochainement en
vue d'amener le gouvernement à renoncer à cette décision. La Centrale syndicale de
l'Ugta devra faire face à cette situation en apportant des solutions. Sidi Saïd, dont
l'organisation est en cours d'élaborer la liste des métiers pénibles, est vivement
interpellé par l'ensemble des secteurs d'activité. A l'instar de ceux de l'énergie et des
mines, les travailleurs de l'éducation, de la santé, les travaux publics, le transport et
même des collectivités locales revendiquent leur droit à la retraite anticipée. Ce qui
promet un véritable casse-tête à la Centrale syndicale qui risque de soulever le monde
des travailleurs contre elle. Sachant qu'il s'agit d'un dossier très sensible, la Centrale
syndicale compte ouvrir des consultations avec le patronat et les syndicats pour
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parvenir à un consensus. Ce qui sera presqu'une mission impossible. En parallèle, le
département de l'intérieur est également confronté à une mauvaise situation. Le
dossier des gardes communaux est toujours en suspens. Des centaines de gardes
communaux menacent d'investir la rue pour la énième fois si aucune réponse ne sera
donnée à leur requête à la rentrée. Les employés, dans le cadre du filet social,
comptent également reprendre les grèves cycliques en cas de non-satisfaction de
leurs revendications. Le département de Hadjar sera également très sollicité. Devant
un nombre important de bacheliers, le ministre de l'Enseignement supérieur devra
mettre les bouchées doubles pour assurer de bonnes conditions à l'ensemble de la
famille universitaire. L'année universitaire 2016-2017 connaît cette année une
augmentation de 12% du nombre global des étudiants par rapport à l'année
précédente. Le premier responsable du secteur a précisé qu'ils sont au nombre de1,6
million d'étudiants contre 1, 3 million de places pédagogiques, un manque difficile à
combler même avec le retour au système de vacation. Donc les 3 000 places qui
manquent constituent un véritable casse-tête chinois et pour les étudiants et pour la
tutelle. Celle-ci doit trouver les moyens de pallier au manque de places au niveau des
universités. Le département de l'Enseignement supérieur a indiqué que pas moins de
99 000 nouvelles places pédagogiques et plus de 55 000 lits devraient être
réceptionnés lors de la prochaine rentrée universitaire, mais en vain. Le problème sera
loin d'être réglé. Afin d'éviter d'éventuels tracas, M.Hadjar a lancé récemment un appel
aux organisations estudiantines, les exhortant à «prendre part», voire «participer à
réussir la prochaine rentrée universitaire». L'éducation ne sera pas ménagée non plus.
La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, est vivement attendue sur les
réformes du bac et du système éducatif. Les islamistes, qui veulent à tout prix saboter
les efforts de la ministre, menacent de revenir à la charge. Ces derniers comptent lui
déclarer la guerre. Le Syndicat national autonome de des professeurs de
l'enseignement secondaire et technique (Snapest) promet de revenir à la charge pour
ses revendications. Sur le plan économique, le Forum des chefs d'entreprise (FCE)
est également attendu à la rentrée pour booster la machine économique. Le patron
des patrons, Ali Haddad, devra donc contribuer à minimiser les conséquences de la
crise économique sur le quotidien des Algériens
Ce que prévoit le projet de loi sur les PME(APS)
Le projet de loi sur les PME, adopté récemment par un Conseil des ministres, introduit
plusieurs nouveautés visant la réalisation du triptyque "Emergence-croissancepérennisation" de ces entreprises, a indiqué à l'APS un haut responsable auprès du
ministère de l'Industrie et des mines.
Tout d'abord, le texte procède à une adaptation de la définition de la PME par
l'actualisation des seuils des chiffres d'affaires et des totaux des bilans par catégorie
de PME, en rapport avec l'évolution de la réalité économique dont la valeur du dinar,
l'inflation et d'autres paramètres, explique le Directeur général de la PME auprès de
ce ministère, Abdelghani Mebarek.
Le projet de loi élargit aussi le champ d'application de la définition de cette catégorie
d'entreprises pour permettre aux PME, dont le capital social est détenu à hauteur de
49% par une ou plusieurs sociétés de capital-investissement et qui respectent les
autres critères de définition d'une PME, de bénéficier des dispositions de cette future
loi
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C'est pour permettre également aux PME cotées en bourse d'intégrer le champ
d'application de cette loi, et aux PME en phase de création d'émarger aux programmes
et mesures de soutien prévus par ce futur texte législatif.
Concernant les mesures de refonte institutionnelle, le même responsable avance
qu'une meilleure cohérence d'ensemble du dispositif institutionnel exige une
adaptation organisationnelle qui repose sur un renforcement de la capacité
d'intervention des instruments d'appui et la définition des moyens à mobiliser pour y
parvenir.
Dans ce sens, le texte érige l'Agence nationale de développement et de modernisation
des PME (Andpme) en un instrument de l'Etat en matière de mise en œuvre de la
politique de développement de la PME et la renforce pour la réalisation de ses
missions.
Ainsi, concernant les structures d'appui au niveau local et les démembrements de
l'Andpme, le projet de loi propose que les centres de facilitation et les pépinières
d'entreprises soient rattachés à cette agence pour être érigés en "Centres d'Appui et
de Conseil aux PME " et constitueront, de ce fait, les démembrements de l'agence au
niveau local.
Une telle organisation, selon M. Mebarek, favorisera les synergies nécessaires avec
les délégations prévues de l'ANDI et une complémentarité avec les autres structures
d'appui à la création d'entreprise et de start-up (Ansej, Anvredet...).
De surcroît, l'Andpme sera renforcée par deux nouveaux départements: le premier est
celui de "Système de veille et d'information sur les PME" (fonctionnant comme un
observatoire de la PME), tandis que le second sera dédié à la "Promotion de la soustraitance".
A travers cette seconde structure, il s'agira de confier à l'Andpme la mission de mise
en oeuvre de la politique de l'Etat en matière de promotion de la sous-traitance, lui
permettant d'agir en coordination avec les bourses de sous-traitance qui continueront,
en tant que structures associatives, à promouvoir l'implication et l'engagement des
entreprises dans ce domaine.
Un Fonds d'amorçage pour les start-up
L'autre nouveauté du texte est la mise en place de Fonds d'amorçage pour encourager
la création de start-up innovantes.
Par ailleurs, pour un appui mieux adapté aux besoins des PME, il s'agira de les
accompagner notamment dans les domaines de la création, de l'amélioration de leur
compétitivité ainsi que de leur pérennisation en cas de difficultés.
Le texte encourage aussi l'émergence d'associations et/ou de groupements, visant
l'amélioration de la compétitivité des filières d'activités, notamment en matière de soustraitance, à travers la collaboration des différents acteurs d'une chaine des valeurs.
Ceci s'apparente à la notion des clusters que le ministère de l'Industrie et des mines
est en train de développer, et qui permet à la fois le développement des filières et
l'amélioration de l'attractivité des territoires, explicite M. Mebarek.
Il est proposé également un soutien modulé aux PME, notamment dans les filières
prioritaires, ainsi qu'un appui aux investissements de ces mêmes entreprises dans les
domaines de la recherche, de l'innovation et de la sous-traitance.
En fait, souligne le même responsable, ce texte est "une vision nouvelle qui appelle la
mise en place d'instruments d'appui de deuxième génération, devant permettre
d'améliorer la contribution des PME à la diversification de l'économie".
Cette nouvelle vision stratégique, poursuit-il, "est voulue comme un contrat nouveau
entre l'Etat et la PME, qui répond aux attentes de cette catégorie d'entreprises et prend
en charge les lacunes diagnostiquées".
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20ème Salon international ECOMONDO 2016 :
Des hommes d’affaires algériens en déplacement vers
l’Italie(Ouste Tribune)
Une importante délégation d’hommes d’affaires algériens va effectuer un déplacement
en Italie pour prendre part au 20ème Salon international du Recyclage des Matières
et d’‫ة‬nergie et du Développement Durable «Ecomondo 2016», prévu du 08 au 11
novembre 2016.
Ce déplacement ayant pour objectif d’échanger les idées, les expériences ainsi que
les idées sur le recyclage industriel, sera organisé par la Chambre algérienne de
Commerce et d’Industrie. «A l’occasion de la tenue du 20ème Salon International du
Recyclage des Matières et d’Energie et du Développement Durable «Ecomondo
2016» prévu du 08 au 11 Novembre 2016 à Rimini en Italie, la Chambre algérienne de
Commerce et d’Industrie, organise le déplacement d’une délégation d’hommes
d’affaires algériens pour prendre part aux travaux de cet évènement» a affirmé la CACI
dans un communiqué. Des rencontres d’affaires B2B entre des hommes d’affaires
algériens et ceux de la zone Euro-Méditerranéenne seront au menu de ce
déplacement. «Dans ce cadre, des visites et des rencontres d’affaires B2B seront
organisées entre les hommes d’affaires algériens et leurs homologues de la zone
Euro-Méditerranéenne qui portent de l’intérêt aux: Déchets et Matières: collecte,
traitement, transport et recyclage de toutes sortes de déchets et énergie, récupération
des sites pollués, Eau: relevage, transport, stockage, traitement, recyclage et
récupération des eaux usées; ‫ة‬nergie et ‫ة‬nergies renouvelables; Chimie Verte;
‫ة‬puration de l’Air.
La CACI a affirmé qu’à cette occasion, des mesures de facilitation seront accordées
aux entreprises algériennes concernant l’hébergement et les services d’interprétariat,
entre
autres.
«Il convient de noter que des mesures de facilitation seront accordées aux entreprises
algériennes retenues et concerneront: la prise en charge de l’hébergement (03
nuitées), les services d’interprétariat pour les réunions B2B, le transport local ainsi que
l’accès
au
Salon».
Il est à signaler qu’avant le déplacement vers l’Italie, la CACI organise en collaboration
avec l’Agence Nationale des Déchets, la SAFEX et avec le soutien du Bureau d’Alger
de la GIZ, le Salon International de la Récupération et de la Valorisation des Déchets
Industriels «REVADE» et qui est dédié à la collecte, au tri, au transport, au traitement,
à la valorisation et au recyclage des déchets industriels. Le salon REVADE se tiendra
du 05 au 08 octobre 2016 au Palais des Expositions des Pins Maritimes d’Alger.
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Locations durant la saison estivale
Les prix toujours inabordables(ELWATAN)
Les prix des loyers sont toujours excessifs. L’offre n’est pas toujours satisfaisante et
les locataires sont parfois arnaqués par les propriétaires et les «smasria»
(intermédiaires) qui activent même ces mois d’été.
«J’ai dû faire intervenir des amis de la famille pour me trouver un studio à Tipasa, qui
est en réalité une seule chambre-cuisine un peu spacieuse pour 10 000 DA la nuit. Le
propriétaire, qui a retapé une immense carcasse, a loué tous les étages. Il a même
aménagé ses garages pour recevoir les familles», raconte Salem, cadre d’une
entreprise privée et résidant à Ouled Yaïch (Blida).
Après une quinzaine de jours, le jeune trentenaire a eu droit à une énorme surprise :
«Le propriétaire n’avait pas payé les factures de consommation. J’étais obligé, avec
mon voisin de palier, de payer de ma poche et me faire rembourser à la fin du séjour
par notre hôtelier occasionnel.» Les prix des loyers de courte durée, comme les
appellent les professionnels, sont «stables» mais restent toujours «inabordables».
«Les loyers varient entre 5 et 15 000 DA la journée. Les prix sont restés stables en
comparaison avec l’année dernière», estime Menaceri Noureddine, chargé de
l’administration à la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI) et luimême agent à Constantine.
A quoi est due cette situation ? A la règle de l’offre et de la demande. Mais aussi à
l’impréparation de l’estivant algérien. «Je fais remarquer que l’Algérien prépare ses
vacances ‘‘au jour le jour’’. Généralement, il préfère préparer son congé la veille. Il y a
exceptionnellement des régions où la fidélité à certains clients existe, comme c’est le
cas à l’Est, à Jijel, Béjaïa ou Collo», précise M. Menaceri.
Les «smasria» qui activent beaucoup en ces jours de l’année bousculent les agents
immobiliers, qui eux préfèrent garder leur barème de 10% de bénéficie. «Il y a une
pratique qui s’est mise en place à Jijel, Aïn Témouchent, par exemple, où le semsar
loue lui-même un lieu pour les mois de juillet et août et sous-loue le bien en
augmentant le bail à presque le double», signale l’agent immobilier.
Location ordinaire, le «creux»
Qu’en est-il de la location ordinaire durant la période estivale ? Il y a, selon certains
échos, une «légère» baisse des loyers due aux réticences des clients et à une certaine
abondance de l’offre provoquée par les programmes publics livrés ces derniers mois.
«La location concerne principalement les étudiants en fin de cursus universitaire et les
nouveaux mariés. Il s’avère que ces catégories n’ont pas un budget conséquent pour
louer. C’est connu, il y a toujours eu une période creuse au niveau des agences durant
les mois de l’été. Mais il y a toujours eu une flambée des loyers. L’offre reste moins
importante que la demande quoi qu’on dise.
D’ailleurs, dans certaines situations, les propriétaires revoient à la hausse leur prix
quand ils remarquent qu’il y a une forte demande sur leur bien», constate M. Menaceri.
Les prix varient actuellement entre 25 et 30 000 DA pour les F3 voire même les F2.
«A la nouvelle ville de Constantine, il arrive que l’on trouve des appartements à un prix
moindre. Mais la tendance est toujours à la hausse, que ce soit à l’Est, dans des villes
comme Sétif, Annaba, Constantine, mais aussi au Centre. J’ai constaté cependant un
relative baisse à Blida pour des facteurs qu’il m’est impossible de cerner», poursuit-il.
Le ministère de l’Habitat n’intervient pas sur les loyers
8
Quelles sont les perspectives du marché locatif pour les prochains mois ? «A ce
rythme, les prix ne feront qu’augmenter», tranche Menaceri Noureddine, chargé de
l’administration à la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI). Des
propositions ont été soumises par la FNAI à la tutelle, le ministère de l’Habitat pour
maîtriser les prix. Il s’agit de favoriser le crédit immobilier par des banques pour
rassurer les propriétaires. «Les gens redoutent l’utilisation du chèque. Ils ne
consentent jamais à passer par les banques, pensant éviter la traçabilité. Pourtant, les
gens ignorent que la loi n’impose aucune taxe à un propriétaire qui loue un F3 de 80
m2 à usage d’habitation. Au-delà de cette superficie, une taxe de 7% est imposée au
propriétaire.
Une taxe de 15% est également exigée de celui qui loue tout bien à usage
commercial», précise le membre de la Fnai. La prise en compte du système du
«garant» est aussi proposée par la fédération. Avant la signature du bail d’habitation,
les propriétaires exigent la caution d’un tiers pour la location d’un logement. Aucun
écho à ce jour des responsables de l’Habitat.
Statistiques locations estivales
2014
Annaba : Entre 4500 DA/nuit (pour un F2) jusqu’à 7500 DA/nuit pour un bungalow au
bord de la mer.
Oran
:
Entre
3000
et
6000
DA
(Aïn
Turck)
la
nuit.
Béjaïa : A partir de 4500 DA/nuit pour un F2 pour atteindre 7500 da la nuitée pour la
plus chère location (F4).
2016
Annaba : la location la moins chère est à 6500 DA/nuit jusqu’à
10
000-12
000
DA/nuit
Oran : de 3500 DA/nuit à Marsat El Hadjadj pour atteindre 9000 à 10 000 DA/nuit à Bir
El
Djir
ou
Aïn
Turck.
Béjaïa : de 7000 à 17 000 da pour un F3 à Beni Ksila. La plupart des locations tournent
autour
de
9000
DA.
(Source
:
Lkeria.com
selon
insertions)
Lotfi Ramdani. Fondateur du site Lkeria.com(ELWATAN)
«L’absence d’équipements touristiques favorise la hausse
anarchique des loyers»
Les prix de la location sont chers durant l’été. Comment expliquez-vous cette
situation ?
La hausse des prix de la location courte durée pendant la saison estivale est un
phénomène connu partout dans le monde ; on le voit à Paris, New York ou à Rome.
Cependant, si le niveau annuel des augmentations de ce type de loyers demeure
minime et admissible dans les autres pays, en Algérie il atteint des niveaux
spectaculaires. Ainsi, les locations estivales ont connu une augmentation de 60% en
moyenne dans les villes côtières en 2 ans seulement. La location près du complexe
Eden Palace à Aïn Turck (Oran) est passée de 6000 DA la nuitée en 2014 à 10 000
DA en 2016.
Même constat pour la wilaya de Béjaïa, très prisée pour ses plages, où les prix de la
location en 2014 commençaient à partir de 4500 DA la nuit, et qui ont atteint les
9
7000 DA la nuitée cette année pour la location la moins chère, soit une augmentation
de plus de 55%. On constate que cette année les prix de la location dans vos villes
côtières rivalisent avec ceux pratiqués dans les capitales européennes. La nuitée à
Rome est à partir de 8000 DA, 6500 DA à Paris et 7000 DA à Barcelone.
L’absence d’équipements touristiques spécifiques à cette période de l’année,
surtout dans les régions du littoral et en zones montagneuses, est l’un des
facteurs de la hausse des loyers. Comment l’expliquez-vous ?
Effectivement, l’absence d’équipements touristiques favorise la hausse anarchique
des loyers. Vu le nombre limité des structures d’accueil, surtout les hôtels et les
complexes touristiques au niveau des 14 wilayas côtières, ce sont les particuliers qui
répondent à la forte demande sur ces régions pendant la saison estivale et ce sont
eux qui fixent les prix.
L’augmentation de la demande sur nos plages est favorisée ces dernières années par
les événements qui ont secoué certaines destinations étrangères qui étaient prisées
par les Algériens, ce qui a participé à doper la demande interne. D’autres facteurs ont
contribué à l’augmentation des prix des locations, surtout la forte dévaluation qu’a
enregistrée la monnaie nationale notamment par rapport à l’euro.
Une grande partie des habitations privées proposées à la location dans les zones
côtières est destinée aux émigrés, ce qui explique pourquoi les prix sont affichés en
euro dans les annonces immobilières. Aussi, et même si les propriétaires maintiennent
les mêmes prix en euro de l’année passée, la dévaluation du dinar fait augmenter
automatiquement le prix affiché en monnaie nationale. Ainsi, on constate que la règle
de l’offre et la demande reste maîtresse sur ce segment du marché immobilier qui est
dominé par les particuliers, loin de toute régulation par l’Etat.
Donc, le faible rythme de réalisation des infrastructures touristiques, conjugué à la
hausse de la demande, conduira inéluctablement à la hausse des prix des locations
estivales. Toutefois, le problème de la régulation des locations en Algérie est général.
Ce segment de l’économie algérienne n’est pas encadré. L’Etat doit baliser ce
domaine afin de le rendre accessible à plus de monde, en interdisant par exemple
l’avance annuelle des loyers pour les logements destinés à l’habitation, une pratique
très répandue depuis la décennie noire.
Des propositions ont été faites par Lkeria.com pour «une sortie de la crise du
logement en 2017». Vous avez préconisé des solutions pour dynamiser le
marché locatif. Y a-t-il eu un écho ?
On n’a pas encore reçu de retour. Nous avons l’impression que nos propositions font
peur à tout le monde. Mais nous ne baisserons pas les bras. C’est pour cette raison
que nous comptons détailler chaque proposition à part, en commençant par les plus
simples à mettre en œuvre. Il est inéluctable de participer au changement des
mentalités et notre société doit s’adapter aux standards internationaux.
La première proposition que nous avons faite et pour laquelle nous militons pour sa
mise en œuvre est l’interdiction de l’avance annuelle des loyers. Nous pensons que si
le code civil est amendé dans ce sens, d’ici la fin de l’année, les autres propositions
pourront suivre en 2017, bien sûr avec l’aide et l’appui de nos élus au Parlement et du
gouvernement.
Sous- traitance de l’entreprise German de Constantine : Vers la
consolidation de la relance industrielle (Tribune des Lecteurs)
10
Le développement du savoir-faire en matière de sous-traitance et la diversification des
produits constituent la base de la relance industrielle de l’entreprise publique de
gerbage et manutention (GERMAN), implantée à la zone industrielle Ain Smara dans
la wilaya de Constantine, affirme à l’APS son président directeur général (PDG),
Mohamed-Mounir Zerragui. Ayant bénéficié d’un plan d’investissement et de
modernisation de douze (12) millions d’euros, cette entreprise étatique s’emploie à
assurer une “relance industrielle efficace et durable” de ses activités à travers la
soustraitance, mais également par la mise sur la marché d’une nouvelle gamme de
produits, a précisé le même responsable, soulignant que GERMAN s’est fixée un délai
de “deux ans” pour devenir “leader” dans le domaine de la sous-traitance.
L’investissement a été destiné essentiellement à l’amélioration des capacités de la
production en sous-traitance notamment à travers l’acquisition “des équipements
technologiques de pointe”, a encore précisé M. Zerragui, mettant l’accent sur l’impact
de cette “démarche gouvernementale” dans la relance de l’entreprise GERMAN,
spécialisée dans la production de chariots élévateurs et la production en sous-traitance
de pièces complexes à haute valeur technologique. Créée en 1997, cette entreprise
publique qui emploie actuellement 720 travailleurs dont 421 employés permanents et
qui a déjà fait ses preuves en matière de production de matériels de gerbages (chariots
élévateurs de différents calibres), est aujourd’hui “sollicitée” par de grandes
entreprises nationales pour l’usinage d’outils et de pièces mécaniques de pointe, a-ton
encore noté. Dans ce contexte, le PDG de GERMAN a fait part d’un investissement
de développement des capacités de l’unité industrielle notamment par l’intégration de
pièces motrices pour un nombre annuel de 30.000 moteurs refroidis à eau. Le chariot
élévateur de 20 tonnes, dernier né des produits German .Dans le cadre de la
diversification de ses produits, German vient de lancer une toute nouvelle gamme de
chariots élévateurs d’une capacité de 20 tonnes, alliant qualité et performance, a
encore soutenu M. Zerragui. “Un premier quota de ces chariots a été livré au port de
Skikda”, a-t-il annoncé, signalant que ce modèle de chariot de grand tonnage sera
commercialisé dans les différents ports du pays. Le PDG de German a souligné que
ce nouveau modèle de chariots élévateurs a été conçu pour répondre avec
professionnalisme aux exigences spécifiques des clients et s’adapter à l’application et
l’environnement des utilisateurs. Cette nouvelle gamme de chariots élévateurs
marquant le redéploiement de GERMAN et consolidant ses pas vers une véritable
relance industrielle, est dotée de différents outils de contrôle et de surveillances
permettant un fonctionnement des plus sécurisés de ces engins, a encore souligné M.
Zerragui. Depuis sa création, GERMAN produisait des chariots élévateurs d’une
capacité ne dépassant pas les 10 tonnes, a révélé le même responsable, précisant
que le développement de ce nouveau modèle de chariot de 20 tonnes constitue “une
mutation de taille”. Avec un taux d’intégration de 70%, les chariots élévateurs produits
par GERMAN recèlent des performances inexistantes dans les engins similaires
importés, a encore souligné le PDG de cette entreprise publique qui a reconnu la
“persistance d’un fossé de communication entre le fabricant (GERMAN) et le client”.
Une “faille” que les services de cette entreprise nationale s’attèlent à “résoudre” à
travers l’élaboration d’un plan de vulgarisation et de proximité, a-t-on encore notée.
L’entreprise GERMAN qui projette sortir “d’ici à fin 2016” des chariots élévateurs de
15 tonnes, £uvre également à développer des chariots de haut emmagasinage, des
gerbeurs et transpalettes électriques et chariots télescopiques, a annoncé le même
responsable, faisant part de perspectives pour relooker et moderniser le design des
chariots produits par ce complexe industriel. Mettant l’accent sur l’importance de la
formation, M. Zerragui qui a rappelé que GERMAN maîtrisait déjà la production de
11
chariots automatisés et antidéflagrants (ADF), a affirmé que le défi aujourd’hui était
aussi de gagner la bataille de la qualité et préserver l’image de marque de cette
entreprise. Nouveau plan de charge pour consolider la stratégie de relance industrielle
En plus de ses clients habituels dont les entreprises spécialisées dans l’industrie
mécanique (l’Entreprise des tracteurs agricoles (ETRAG), et la Société nationale des
véhicules industriels (SNVI) entre autres), GERMAN vient de décrocher un plan de
charge de “grosse facture” avec une des filiales de SONATRACH, spécialisée dans
les travaux de forage et de puits, a fait savoir le même responsable. Des outils de
forage d’une complexité extrême sont actuellement usinés à GERMAN s’appuyant sur
un savoir-faire en la matière “bien avéré”, a-t-il souligné, rappelant que des outils
mécaniques de pointe utilisés par l’Armée nationale populaire (ANP) sont également
usinés dans cette entreprise. S’étendant sur une surface de 14,5 ha, GERMAN a
bénéficié d’un programme d’extension de 6.000m2 destiné à recevoir les nouvelles
machines d’usinage de pièces de moteurs, a annoncé le même responsable, précisant
qu’une enveloppe financière de 256 millions de dinars a été dégagée pour la
concrétisation de cet investissement devant conforter les pas de cette unité sur la voie
de la relance industrielle.
RETRAITE ANTICIPÉE ET LISTE DES MÉTIERS DE HAUTE PÉNIBILITÉ
Que nous prépare l'Ugta?(L’Expression)
La Centrale syndicale a transmis récemment à 32 fédérations une correspondance
dans laquelle elle leur a expressément demandé de présenter une fiche technique des
métiers de haute pénibilité.
Les travailleurs attendent impatiemment l'élaboration de la liste des métiers pénibles.
Ce dossier relatif au départ à la retraite à 60 ans, a été pris à bras-le-corps par la
Centrale syndicale. Ainsi, l'Ugta s'est sérieusement penchée sur ce dossier depuis le
début du mois de juillet dernier. Dans le cadre de la réforme de la retraite, concernant
notamment cet épineux dossier, la Centrale s'appuie sur la collaboration des ses
fédérations. En effet, «l'Ugta a transmis récemment à toutes ses fédérations, au
nombre de 32, une correspondance dans laquelle elle leur a expressément demandé
de présenter une fiche technique des métiers de haute pénibilité», a indiqué hier, à
12
L'Expression, une source proche de la direction de l'Ugta. «Ladite liste concerne tous
les postes jugés très pénibles afin de permettre à ces travailleurs de bénéficier d'une
retraite anticipée», est-il relevé. «La fin du mois en cours est le dernier délai fixé pour
les fédérations en vue de remettre leur rapport portant la liste de métiers détaillée et
exhaustive», a précisé la même source. Parallèlement, «une commission composée
au total de 35 membres, dont les secrétaires généraux des fédérations et des experts
en la matière, en l'occurrence des responsables des ressources humaines, médecins
du travail, spécialistes des questions d'hygiène en milieu professionnel, s'attellent à
préciser les critères de pénibilité qui seront soumis dans un rapport au gouvernement»,
a souligné notre source. La contribution de l'Ugta à ficeler ce dossier de la retraite
légale à 60 ans, constitue une opportunité pour ses responsables en vue d'instituer
une nouvelle nomenclature de haute pénibilité, qui n'existe pas encore dans la
législation du travail algérienne. Par ailleurs, au niveau de la Centrale syndicale, «on
souhaite que le patronat fasse le même travail pour aboutir à une liste consensuelle
ou
mutuellement
acceptable»,
a-t-on ajouté. Les métiers pénibles sont une réalité et ont des répercussions
destructrices à long terme sur le bien-être physique et psychologique des travailleurs
concernés. Les causes sont complexes et souvent liées à une multitude de facteurs.
La définition du taux de pénibilité de chaque métier permettra de mettre en place un
système de points, qui déterminera le taux d'abattement des années de travail pour
chaque métier. Dans ce sens, l'Ugta souhaite comparer les résultats obtenus à
d'autres travaux menés par des organismes d'analyse spécialisés. Il sera également
question d'avoir une idée claire sur les différentes pénibilités et leurs répercussions sur
la santé des travailleurs. Les heures supplémentaires, l'exposition à des maladies et
les conditions climatiques (température), sont entre autres critères sur lesquels se
focalisera la Centrale syndicale. Toutefois, les travailleurs exerçant des métiers
dangereux continueront, eux, à bénéficier de la retraite sans condition d'âge à
l'exemple des travailleurs des mines, ceux des chemins de fer, des hauts-fourneaux
et des forages pétroliers. Pour rappel, le maintien de la retraite sans limite d'âge était
devenu un risque pour l'équilibre financier de la Caisse nationale de retraite (CNR).
Pour le gouvernement, l'ordonnance 97-13 du 31 mai 1997 instituant le départ à la
retraite sans limite d'âge n'est pas un acquis permanent mais un acquis conjoncturel
imposé par le FMI dans le cadre du plan de restructuration industrielle.
Réunion informelle de l'OPEP fin septembre à Alger (APS)
Les 14 pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) tiendront une
réunion informelle en marge du forum énergétique prévu fin septembre à Alger, a
annoncé lundi le président de l'OPEP, Mohammed Bin Saleh Al-Sada.
"Une réunion informelle des pays membres de l'OPEP est prévue en marge du 15ème
Forum international de l'énergie prévu du 26 au 28 septembre en Algérie", a-t-il précisé
dans un communiqué dont l'annonce a fait remonter lundi les prix pétroliers à près de
45 dollars pour le Brent.
L'OPEP se préoccupe du "rétablissement de la stabilité et de l'ordre dans le marché
pétrolier", souligne M. Al-Sada.
Le ministre qatari a réaffirmé l'optimisme de l'OPEP concernant un prochain
rééquilibrage de l'offre et la demande, malgré la récente rechute des cours du brut.
"Nous tablons sur une hausse de la demande de pétrole aux 3e et 4e trimestres",
grâce à un rebond économique dans les "principaux pays consommateurs", relève-til.
13
"La baisse des cours du pétrole observée récemment et la volatilité actuelle des
marchés n'est que temporaire", souligne le communiqué, évoquant des facteurs
conjoncturels comme l'annonce du Brexit et des surplus de stocks.
"Les prévisions de hausse de demande de brut aux 3e et 4e trimestres couplée à une
baisse des disponibilités amènent les analystes à conclure que la baisse des marchés
n'est que momentanée et que les prix du pétrole progresseront durant la dernière
partie de 2016", estime l'OPEP.
Les ministres de l'OPEP, qui pompe environ un tiers du brut mondial, ne s'étaient pas
fixé de plafond de production lors de leur réunion à Vienne le 2 juin, jugeant leur
production "raisonnable" et validée par la progression tendancielle des prix après un
plus bas atteint en janvier.
Le 17 avril dernier, une réunion des pays producteurs de pétrole membres et non
membres de l'OPEP s'est achevée sans qu'aucun accord ne soit conclu.
A l'issue de six heures de tractations, les pays concernés avaient besoin de "plus de
temps", avait alors déclaré de M. Al-Sada.
Les participants à cette réunion devaient discuter autour de la possibilité du gel de leur
production pétrolière à son niveau de janvier 2016 afin de soutenir les prix, dans un
marché où l'offre est surabondante.
Mais des divergences entre l'Iran et l'Arabie saoudite, les deux grands rivaux du
Moyen-Orient, avaient éclaté avant même le début des discussions, entraînant une
décision de boycott de Téhéran.
Un accord, négocié en février dernier par l'Arabie, la Russie, le Qatar et le Venezuela,
vise à geler la production de brut aux niveaux de janvier 2016 afin d'enrayer la
surabondance de l'offre, jusqu'à ce que la demande reprenne au 3e trimestre de 2016.
Plus de 177 000 employeurs bénéficient de l’annulation de
majorations et pénalités de retards (APS)
Pas moins de 177 000 employeurs ont bénéficié de l'annulation des majorations et
pénalités de retard, suite au versement de leurs cotisations principales auprès de la
Caisse nationale des Assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), a indiqué
lundi à Guelma, le directeur général de la Caisse, Tidjani Hacène Heddam.
"Jusqu’au mois de juillet dernier, 177 000 employeurs ont bénéficié de l'annulation des
majorations et pénalités de retard, dans le cadre de l'application des mesures
introduites dans la loi de finances complémentaire (LFC 2015) s'agissant de la sécurité
sociale" a précisé M.Heddam, lors d’un point de presse tenu au campus Souidani
Boudjemaâ de l'université du 8 Mai 45 soulignant que le chiffre représente ‘‘50 % de
l’ensemble des employeurs recensés à travers le pays".
Le DG de la Cnas, rappelant que ces dispositions sont encore applicables jusqu’à la
fin de l’année en cours, a qualifié de ‘‘très positifs’’ les résultats obtenus.
Dans les détails, M. Heddam a ajouté que plus de 147 000 employeurs sont ‘‘à jour’’
avec leurs cotisations auprès de la Cnas et se sont acquittés de leurs dettes cumulées
au fil des années, précisant que ses services ont accordés des opérations de
rééchelonnement à 18 000 employeurs.
M. Heddam, évoquant les résultats probants de l'application des mesures introduites
dans le cadre du LFC 2015 a encore souligné que plus de 16 500 qui activaient de
façon informelle et sans couverture sociale ont régularisé leur situation à travers leur
affiliation volontaire au régime des salariés
Il a également indiqué que les recouvrements des cotisations au niveau des services
de la Cnas ont connu au premier semestre de l’année en cours 10 % d’augmentation
14
par rapport à la même période en 2015, alors que pour la même période entre 2013
et 2014, l’augmentation des cotisations avait atteint 7%.
Le DG de la Cnas a assisté à une partie du programme de la campagne d'information
sur la sécurité sociale au profit des étudiants, tenue au campus Soudani Boudjemaâ
et qui devra s’étaler jusqu’au9 août courant avant de présider une cérémonie de remise
des cartes Chifa pour les nouveaux étudiants.
Le responsable a mis l’accent sur l’importance de poursuivre l’opération de
modernisation de la Cnas, la consolidation des acquis ainsi que l’amélioration de la
qualité des services, avant de procéder à l’inauguration d’un centre médical à l’annexe
de la Cnas, à proximité de la gare routière des frères Mebarki.
L'entreprise publique des peintures se met à l'énergie solaire
(APS)
L'unité de production de Lakhdaria (Bouira) de l'Entreprise nationale des peintures
(ENAP) s'est dotée de quarante (40) lampadaires fonctionnant à l'énergie solaire pour
assurer son éclairage extérieur, a indiqué à l'APS un responsable auprès du Centre
de développement des énergies renouvelables (CDER).
L'installation de ces lampadaires solaires a été réalisée par l'unité Etudes et
réalisations en énergies renouvelables (filiale de CDER) avec un équipement composé
de luminaires, d'un module photovoltaïque et d'une batterie de stockage pour une
durée pouvant atteindre trois (3) jours de fonctionnement.
Les lampadaires installés, qui constituent une solution d'éclairage extérieur propre et
autonome et ne nécessitant aucun raccordement au réseau électrique, permettent à
l'ENAP d'optimiser progressivement sa consommation énergétique et de préserver
l'environnement, souligne la même source.
De tels projets entrent dans le cadre de la mise en œuvre du programme du
gouvernement visant à promouvoir l'économie, la maîtrise et l'efficacité énergétique et
à développer l'utilisation des énergies renouvelables dans les différents secteurs
comme l'industrie, le transport, l'habitat et l'agriculture.
Pour rappel, l'Algérie s'est engagée dans un Programme national de l'efficacité
énergétique (PNEE) pour la période 2016-2030 qui prévoit une diversité d'actions et
de projets devant favoriser l'émergence, à terme, d'un marché durable de l'efficacité
énergétique dans le pays.
Le programme, d'un montant de 900 milliards DA dont 54% assurés par l'Etat, prévoit
notamment l'isolation thermique de 100.000 logements par an, la diffusion de 10
millions de lampes à basse consommation et la conversion en GPL (gaz de pétrole
liquéfié) de 1,3 million de véhicules particuliers et de plus de 20.000 autobus à l'horizon
2030.
Ce programme prévoit aussi une production, d'ici à 2030, de 22.000 MW d'électricité
de source renouvelable, notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur,
en plus de 10.000 MW supplémentaires à exporter.
Les projets du PNEE permettraient a l'Algérie d'économiser 93 millions TEP (tonnes
équivalents pétrole), d'éviter l'émission de 200 millions TEP de CO2 et de créer près
de 180.000 postes d'emploi d'ici 2030.
15
Les pouvoirs publics se sont fixés l'objectif de réaliser, grâce à la mise en œuvre de
ce programme, un gain financier de 42 milliards de dollars à l'horizon 2030 avec une
réduction de 9% de la consommation d'énergie.
Lors d'un Conseil des ministres tenu en février dernier, il avait été décidé de placer le
PNEE au rang de "priorité nationale".
Agences Immobilières : Echéance de mise en conformité le 20
septembre(APS)
Tout comme pour les habitations inachevées, l’épée de Damoclès est suspendue
également au-dessus de la tête d’un grand nombre d’agences immobilières. Quelque
1.000 d’entre elles sont en effet appelées à se mettre en conformité avant le 20
septembre prochain, afin d’obtenir l’agrément d’exercice de leur activité.
A défaut, leurs propriétaires seront contraints de baisser rideau et trouver une autre
occupation. «Ce sont des agences qui ont eu des avis favorables pour exercer à titre
provisoire. Mais c’est un provisoire qui dure, pour certaines d’entre elles qui n’ont pas
jugé utile de régulariser leur situation. Une régularisation qui devait se faire depuis trois
ans déjà», précise le président de la Fédération nationale des agences immobilières
(FNAI).
Joint hier par téléphone, Abdelhakim Aouidet nous explique que «les concernés, qui
étaient en sursis, doivent se présenter au niveau du ministère de l’Habitat, de
l’Urbanise et de la Ville, pour compléter leur dossier, s’acquitter du cautionnement et
de contracter une police d’assurance». En un mot, se soumettre à la loi régissant la
profession, du fait qu’ils exercent cette activité en dehors du cadre légal imposés par
la
réglementation
en
vigueur.
Dans le cas contraire, l’autorisation provisoire qu’ils ont obtenue sera caduque. «Ce
n’est qu’après cette étape qu’on pourrait ensuite s’attaquer à la lutte contre l’informel,
car n’oubliez pas que plus de 80% des transactions se font en dehors du cadre légal»,
a-t-il indiqué, en regrettant la prolifération des spéculateurs et autres intermédiaires
qui ont contribué à semer «l’anarchie» dans le marché de l’immobilier en Algérie.
«Malheureusement, c’est bel et bien cette catégorie de personnes qui dominent le
marché de l’immobilier en matière des transactions d’achat, de vente et de location.
Ce qui n’est pas sans conséquences sur la hausse faramineuse des biens immobiliers,
que ce soit pour l’achat ou la location. Des coûts inimaginables, qu’on ne retrouve pas
même dans les pays les plus développés», a constaté le président de la FNAI, qui
impute également cette folie de prix à une grosse inflation enregistrée dans le
secteur.
Pour Aouidet, si l’on se réfère aux normes appliquées au niveau international, 20% du
prix de l’immobilier dans notre pays sont «injustifiés» et ne reflètent nullement la valeur
réelle du m2 d’un bien immobilier. D’où la nécessité, selon lui, de reprendre le contrôle
sur le marché et d’organiser les transactions, en conformité avec les dispositions de la
loi,
et
juguler,
un
tant
soi
peu,
la
spéculation.
«Les pouvoirs publics sont appelés à prendre une série de mesures pour organiser ce
marché qui échappe à la régulation. Nous avons donné aux autorités concernées des
moyens et des solutions concrètes pour qu’elles puissent établir la traçabilité des
transactions et la déclaration réelle de la valeur du bien. Nous avons proposé, par
exemple, le recours au chèque ou bien à une caisse de dépôt, pour la sécurisation des
transactions financières, mais aussi d’augmenter la valeur des taxes pour les
propriétaires d’appartements fermés et inutilisés, et de réduire les taxes pour les
personnes
qui
offrent
leur
logements
à
la
location.
16
Ceci devra sans doute mener les gens à exploiter leurs logements inhabités et, par la
même occasion, augmenter l’offre sur le marché et participer à la régulation des prix
du m2», a-t-il souligné, assurant que les particuliers seront obligés, ainsi, de passer
par les agences immobilières, en contrepartie d’une rémunération symbolique,
uniquement pour des raisons de sécurité et de régulation du marché, chose qui
permettra, a-t-il poursuivi, d’établir des statistiques et des études afin de mieux asseoir
un
vrai
marché
de
l’immobilier
dans
notre
pays.
Le décret 09/18 du 20 janvier 2009 relatif à l’exercice de la profession des agences
immobilières, complété et modifié en juillet 2011, exige un agrément pour exercer ce
métier. Avant cette date, les agents immobiliers justifiaient leur activité par un registre
du
commerce.
En outre, le décret exécutif de 2009 exigeait un niveau universitaire (licence) et trois
ans d’expérience dans le domaine, des mesures qualifiées de «pénalisantes» par les
professionnels.
Désormais, après la modification de ce décret en 2011, les agents immobiliers doivent
posséder, soit une licence (droit, finance, économie, commerce… ), soit avoir cinq ans
d’expérience ou recruter des licenciés pour se mettre en conformité avec la loi.
Ahcène Graïria, PDG de l’ENTMV :
« Le reste des lignes attend l’aménagement des ports
d’accostage »(Horizons)
Il était à la gare maritime d’Alger depuis les premières heures de la matinée pour veiller
au bon déroulement de l’embarquement des passagers sur les lignes urbaines. Dans
cet entretien, Ahcène Grairia fait un point de situation.
Après Alger-La Madrague, l’ENTMV vient d’ouvrir une nouvelle ligne maritime
vers
Jijel. Quel est votre constat ?
Les choses se déroulent bien. Le bateau fait une desserte quotidienne à 8h à partir de
Jijel et d’Alger. Les conditions d’accueil des passagers sont convenables grâce à la
réalisation d’une gare maritime, chose que nous n’avions pas l’année passée. Il est
préférable de réserver la veille pour s’assurer une place à bord du bateau. En dehors
de l’incivisme des gens qui se précipitent pour monter et pour descendre, qui mettent
leurs bagages ou leurs enfants sur un siège passager, tout se passe bien. Chaque
bateau a une capacité de 206 passagers quotidiennement. Les deux bateaux, tout
comme l’équipage, appartiennent à l’entreprise nationale.
La traversée Alger-La Madrague a été reconduite cette année avec une extension vers
Cherchell.
Oui, effectivement. La ligne a été reconduite pour la troisième année consécutive. Au
début, nous avions des problèmes d’accostage au port de Cherchell qui ont été
progressivement réglés. C’est une ligne offrant le loisir et la détente aux passagers à
travers une traversée du littoral du centre du pays.
Où en sont les projets de lancement des lignes maritimes vers l’est d’Alger ?
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Il devait y avoir une ligne sur Aïn Taya qui s’étendra jusqu’à Boumerdès, une autre
vers Ténès, une autre vers les Sablettes mais elles ne sont pas concrétisées en raison
du non-aménagement des lieux d’accostage sur les ports concernés. L’entreprise est
prête à répondre à la demande exprimée pour peu que les autres institutions fassent
leur travail et assument leurs responsabilités. Ici, au port d’Alger, nous n’avons obtenu
qu’une seule place, ce qui nous pénalise énormément. Au lieu de faire deux départs
en même temps, nous sommes obligés de procéder l’un après l’autre.
Y a-t-il d’autres projets en cours ?
Il y a la ligne maritime Alger-Aïn Turk qui est en projet. C’est une traversée de 20
minutes. Elle est encore au stade d’étude.
Et la ligne Mosta-Valence ?
Oui, il y a déjà deux voyages par semaine avec une moyenne de 9.000 passagers.
Cette ligne a drainé beaucoup de monde. Nous allons passer à quatre navettes dès
septembre.
Banque/bourse/Assurance
Commerce
Céréales: baisse de la facture d'importation au 1er semestre (APS)
La facture d'importations des céréales (blé, maïs et orge) a baissé de près de 18%
durant le premier semestre de 2016 par rapport à la même période de l'année 2015,
alors que les quantités importées ont enregistré une hausse de 8,7%, a appris l'APS
auprès des Douanes.
Ainsi, la facture d'importation des céréales a reculé à 1,56 milliard de dollars (md usd)
durant le 1er semestre 2016, contre près de 1,9 md usd à la même période de 2015 (17,76%), précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes
(CNIS).
Par contre, les quantités importées ont augmenté en s'établissant à 7,53 millions de
tonne (mt) contre 6,93 mt (+8,6%).
Par catégorie de céréales, la facture d'importation de blé (blés tendre et dur) a reculé
à 1,033 md usd contre 1,36 md usd (-24,12%), pour des quantités de 4,61 mt contre
4,38 mt (+5,2%).
Pour le blé tendre, la facture d'importation s'est réduite à 707 millions usd contre 879,5
millions usd (-19,62%), alors que les quantités importées ont augmenté à 3,62 mt
contre 3,41 mt (+6,1%).
Concernant le blé dur, la facture a également baissé à 326,34 millions usd contre
482,31 millions usd (-32,34%) mais avec une hausse des quantités importées qui se
sont établies à 990.004 t contre 970.042 t (+2,06%).
Quant au maïs, les importations se sont chiffrées à 416,9 millions usd contre 437,7
millions usd (- 4,75%) avec un volume importé de 2,3 mt contre 2,13 mt (+7,8%).
L'orge a fait l'exception en enregistrant une hausse de la facture qui a coûté à l'Algérie
un montant de 111,55 millions usd contre 99,44 millions usd (+12,2%) avec une
quantité importée de 620.734 t contre 412.067 t (+50,64%).
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La baisse de la facture globale des céréales au moment où les quantités importées
ont augmenté s'explique par le recul des cours sur les marchés mondiaux des
céréales, constaté depuis 2015 à la faveur de stocks abondants et de bonnes récoltes
mondiales.
Il est d'ailleurs constaté que sur les 4 premiers mois de 2016, les prix à l'importation
par l'Algérie des céréales ont connu de fortes baisses: 343 dollars/tonne (usd/t) pour
le blé dur (-28,2% par rapport à la même période de 2015), 200 usd/t pour le blé tendre
(-22,5%) et 179 usd/t pour le maïs (-14%).
Dans son dernier rapport mensuel publié la semaine dernière, l'organisation des
Nations unis pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a indiqué que l'indice des prix
des céréales avait chuté dont celui du blé en raison de l'abondance des réserves
mondiales et des perspectives favorables concernant les disponibilités à l'exportation
dans la région de la mer Noire.
Selon la FAO, une forte baisse des prix est enregistrée pour le maïs, en raison des
conditions climatiques plutôt favorables dans les principales régions productrices aux
Etats-Unis, le plus grand producteur et exportateur de maïs au monde.
Pour rappel, la facture d'importation des céréales par l'Algérie en 2015 avait été de
3,43 milliards de dollars (contre 3,54 mds usd en 2014), avec des quantités importées
de 13,67 millions de tonnes (contre 12,3 millions de tonnes en 2014).
Économie Algérienne
Le scepticisme de la Banque mondiale (Midi Libre)
Le constat de la Banque mondiale (BM) ne laisse guère de doute quant aux difficultés
que s’apprête à affronter l’économie algérienne. À cause de la baisse du prix des
hydrocarbures et de ses répercussions sur les finances du pays, la Banque mondiale
estime, dans un rapport publié vers la fin du mois de juillet, que le plus dur pour
l’Algérie est à venir.
En effet, selon cette institution financière internationale, c’est en 2018, tout
particulièrement, que l’Algérie subira le véritable choc. Cela sera due, note cette
institution, au fait que les réserves de change du pays vont baisser jusqu’à atteindre
le
seuil
de
60
milliards
de
dollars
seulement.
"L’effondrement des prix du pétrole a grevé les finances publiques, la balance
commerciale et les réserves de change. Le déficit budgétaire s’est creusé de 1,4 %
du PIB en 2013 à 15,7 % du PIB en 2016. Les réserves totales ont chuté de 194
milliards de dollars en 2013 à un montant estimé de 108 millions de dollars en 2016
et devraient se réduire davantage, à 60 milliards de dollars, en 2018.
La détérioration des termes de l’échange de l’Algérie a entraîné une dépréciation
nominale de 20 % du dinar depuis la mi-2014. L’inflation a augmenté à 4,8 % en 2015"
indique la Banque mondiale dans son rapport du mois de juillet.
Le document de cette institution de Breton Woods relève en outre que "la production
de pétrole brut et de gaz naturel a régulièrement diminué ces dernières années, en
raison principalement de retards répétés des projets, de difficultés pour attirer des
partenaires d’investissement, de l’insuffisance des infrastructures et de problèmes
techniques". Or, comme tout un chacun le sait, l’Algérie tire l’ensemble de ses revenus
en
devises
de
la
vente
des
hydrocarbures.
En effet 97 % des revenus en devises proviennent de l’exportation des hydrocarbures.
19
C’est dire la dépendance de l’économie algérienne à cette activité économique ce
que, d’ailleurs, ne manque pas de mettre en exergue la Banque mondiale.
"L’économie est massivement dépendante des hydrocarbures pour ses exportations
et ses recettes publiques, à hauteur de 95 % et de 75 % respectivement" estime
l’institution financière. Selon cette dernière sur une production totale d’environ 1,1
million
de
barils/jour,
l’Algérie
exporte
540.000
barils/
jour.
La BM évoque aussi les mesures prises par le gouvernement algérien pour faire face
à cette difficile situation. "Ces mesures sont les premières étapes en direction d’une
éventuelle réforme complète des subventions coûteuses et régressives de l’Algérie
(les subventions des carburants et autres représentent plus de 12 % du PIB)".
Le rapport fait aussi cas d’autres mesures en indiquant que le gouvernement
notamment s’agissant de la privatisation des entreprises publiques.
Dans ce contexte il est fait cas des dispositions de la loi de finances 2016 qui incluent,
selon la BM, "des mesures autorisant les investissements privés dans des entreprises
publiques, la création de nouvelles zones industrielles et un assouplissement des
restrictions imposées à l’investissement des revenus tirés d’allègements fiscaux".
Assurance auto
Les procédures de remboursement seront assouplies (Midi Libre)
Beaucoup de dossiers traînent depuis des années. Alors que la loi est claire. Elle
donne un délai maximum de 30 jours pour le règlement d’un sinistre quel qu’il soit, à
partir de la formalisation du dossier. Mais force est de constater que les assurés
souffrent le martyre en subissant les lenteurs des compagnies en manque de
coordination.
Conscients de la situation, les services concernés veulent assouplir les procédures
de remboursement. Les assureurs ont signé deux conventions inter-compagnies
visant, d’abord, à assainir le passif des dossiers non réglés et à asseoir des
mécanismes
de
remboursement
systématique
des
recours.
Ces nouvelles conventions ont permis, enfin, le règlement jusqu’à juin dernier, de tous
les dossiers stockés depuis cinq ans. D’autre part, d’ici fin novembre de cette année,
tous les sinistres automobiles de l’année 2010 seront indemnisés.
Cette volonté de bien faire ne s’est pas limitée seulement à cette action puisque selon
le premier vice-président de l’Union des assureurs et des réassureurs (UAR), Hassan
Khelifati, un accord de pas moins de huit compagnie d’assurances dont trois privées
et cinq publiques, a été paraphé, et que la porte est ouverte pour toute compagnie
d’assurance désirant être de la partie, a-t-il indiqué selon le journal électronique
d’Ennahar.
Il a ajouté que la nouvelle convention introduit de nouveaux mécanismes de gestion
des recours et prévoit des pénalités de retard sur les dossiers qui ne sont pas réglés
dans
les
délais
fixés
dans
cette
convention.
Ce délai est d’ailleurs prévu dans les conditions générales des sociétésd’assurance
pratiquent l’assurance automobile. Comme il n’est un secret pour personne que le
rythme d’indemnisationde l’assurance automobile en Algérie demeure toujours faible.
La cadence des règlements reste en décalage par rapport au nombre croissant des
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accidents enregistrés causant ainsi une accumulation de sinistres à payer.
Le marché algérien des assurances a connu plusieurs étapes difficiles qui ont marqué
son
organisation.
Devant la mise en place du nouveau cadre institutionnel et de ses objectifs
opérationnels, cet accord permettra-t-il vraiment de soulager les assurés en traitant
leurs dossiers en temps réel en connectant l’assuré au gestionnaire du sinistre, à
l’expert, au comptable de la compagnie et enfin, à la direction de celle-ci ? C’est le
plus grand mal qu’on leur souhaite. Mais l’avenir nous le dira
Coopération /Partenariat
Abdeslam Chelghoum s’entretient avec l’ambassadeur chinois à
Alger(Le Jeune Indépendant)
Les relations de coopération entre l’Algérie et la Chine sérieusement commencent à
se renforcer dans beaucoup de domaines, notamment l’agriculture, et ce suite à la
dernière visite effectuée en Chine par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Pour rappel, c’est dans la capitale chinoise, Pékin, qu’Abdelmalek Sellal avait souligné
la nécessité de renforcer le partenariat stratégique entre les deux pays en déclarant
qu’ »au-delà de la dimension commerciale entre les deux pays,… il s’agit pour nous
aujourd’hui, d’encourager les investisseurs chinois à s’impliquer davantage dans la
réalisation des programmes et projets structurants ».
Faisant suite au programme tracé par le gouvernement, le ministre de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, a estimé urgent de
traduire sur le terrain les engagements pris entre les deux parties algérienne et
chinoise. La dernière rencontre entre le ministre et l’ambassadeur de Chine en Algérie
démontre on ne peut mieux la volonté de l’Algérie de renforcer la coopération avec la
Chine.
A ce titre, Abdeslam Chelghoum a reçu en audience, au siège de son département,
l’ambassadeur de Chine en Algérie. Les discussions entre les deux parties ont porté
justement sur les relations bilatérales dans les domaines agricole et de l’économie
rurale.
Contacté par nos soins, M. Chelghoum a indiqué que son département poursuit « les
engagements de l’Algérie vis-à-vis du renforcement des relations de partenariat avec
la Chine, notamment en matière d’investissement dans différentes filières jugées
stratégiques ».
Et d’ajouter que « d’autres prévisions d’échanges et de coopération sont attendues
dans les domaines technique et scientifique ». De son côté, l’ambassadeur de Chine
a manifesté la volonté de son gouvernement d’accompagner l’Algérie dans le
développement du secteur de l’agriculture.
Les deux parties ont convenu d’identifier les principaux axes de coopération et les
moyens à mettre en œuvre en vue d’asseoir une stratégie de relance de l’agriculture
selon les besoins exprimés. C’est le mot-clé du Premier ministre, car lui-même avait
souligné que « l’Algérie possède des atouts et la forte volonté de se développer ».
Avant d’ajouter que « le plan quinquennal 2015-2019 s’inscrit dans cette perspective ».
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Les potentialités de la Chine ne sont pas à présenter, puisque c’est la deuxième année
consécutive que ce pays se place comme premier partenaire commercial de l’Algérie.
Veille
Algérie : selon un rapport de la BM, les réserves de change à 60
milliards de dollars en 2018 (Maghreb Emergent)
‘’ L’Algérie sera appelée à vivre le vrai choc financier et économique en 2018, avec
des réserves de changes qui se situeront 60 milliards de dollars ».
1.-Les réserves de change ont été estimées à 56 milliards de dollars en 2005, 77,78
milliards en 2006, 110 milliards en 2007 à 138,35 milliards de dollars en 2008, à 147,2
milliards en 2009, à 157 milliards de dollars fin 2010 , 188,8 milliards de dollars en
2011, 190, 66 en 2012, 194 milliards de dollars en 2013, 179,9 milliards de dollars en
2014, 152 milliards de dollars fin 2015, et selon le rapport du FMI d’avril 2016, 113,3
mds usd en 2016 ( couvrant 22,2 mois d’importation) et 92,3 mds usd en 2017.
Dans son rapport de fin juillet 2016, sur l’économie algérienne, la Banque mondiale
note que le déficit budgétaire s’est creusé de 1,4 % du PIB en 2013 à 15,7 % du PIB
en 2016 et que l’Algérie est massivement dépendante des hydrocarbures pour ses
exportations et ses recettes publiques, à hauteur de 95% et de 75%
respectivement, que sur une production totale d’environ 1,1 million de barils/jour,
elle exporte 540.000 barils/jour, la production de pétrole brut et de gaz naturel
ayant régulièrement diminué ces dernières années, en raison principalement de
retards répétés des projets, de difficultés pour attirer des partenaires d’investissement,
de l’insuffisance des infrastructures et de problèmes techniques. La période 2017/2020
n’incite guère à l’optimisme puisque selon la banque mondiale, dans un deuxième
rapport étendu à la grande région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), quant au
relèvement du prix du pétrole. « La phase d’offre excédentaire s’achèvera et un
rééquilibrage s’opèrera sur le marché mondial du pétrole au début de l’année 2020, à
des prix d’équilibre compris entre environ 53 et 60 dollars le baril. Il s’ensuit que selon
ce rapport, les subventions sont coûteuses et régressives de l’Algérie (les
subventions des carburants et autres représentent plus de 12% du PIB). Pour avoir un
équilibre budgétaire toujours selon le FMI, l’Algérie aura besoin, en 2016, d’un prix de
pétrole de 87,6 dollars/baril contre 109,8 dollars/baril en 2015.
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2. Conclusion de ce rapport pessimiste que le gouvernement ne doit pas prendre à
la légère, voyant les mains de l’extérieur, puisque de nombreux experts algériens
indépendants ayant eu la même analyse de ce rapport, ‘’ l’Algérie sera appelée à
vivre le vrai choc financier et économique en 2018, avec des réserves de changes qui
se situeront 60 milliards de dollars ». Le dinar étant corrélé à plus de 70% aux
réserves de change, il s’ensuit que la détérioration des termes de l’échange de
l’Algérie a entraîné une dépréciation nominale de 20% du dinar depuis la mi-2014 et
que l’inflation (incluant les produits subventionnés) a augmenté à 4,8% en 2015.
Avec la diminution des réserves de change, la banque d’Algérie sera contrainte de
continuer à dévaluer le dinar pour couvrir artificiellement le déficit budgétaire,
l’emprunt obligataire ayant eu un résultat mitigé sur la sphère informelle, tout en
asséchant les liquidités bancaires (voir nos différentes contributions www.google.com
2016). Précisons que pour la période 1970 à 1995, le dinar a été coté
administrativement, comme à l’ère soviétique sa cotation ayant peu de signification.
Depuis, 1994/1995 à 2016, sa cotation fluctue entre une gestion administrative et une
gestion répondant aux normes du FMI, puisque le dinar algérien n’est pas
convertible. Le dinar algérien était coté en 1970 à 4,94 dinars un dollar- 1980 à 5,03
dinars un dollar- 1995 à 47,68 dinars un dollar, suite au rééchelonnement, et le 08
aout 2016 à 121,67 dinars un euro et 109,77 dinars un dollar avec un cours sur le
marché parallèle qui est de 180 dinars un euro. Dès lors réflexe naturel de tout agent
économique, les ménages ou opérateurs privés se réfugieront dans l’achat de devises
fortes, de l’or ou de l’immobilier afin de préserver le pouvoir d’achat de leur épargne
Eviter les fausses solutions
3.-Ainsi évitons de fausses solutions à des problèmes mal posés. Ce n’est pas
une question de lois d’investissement (combien de Lois depuis l’indépendance
politique, mentalité bureaucratique du passé), mais à l’approfondissement de la
réforme globale condition sine qua-non d’une économie productive dans le cadre des
valeurs internationales. L’Algérie peut-elle continuer à verser des salaires sans
contreparties productives, et consacrer le montant faramineux de subventions et
transferts sociaux, non ciblés qui ne s’adressent pas essentiellement aux plus
démunis, quitte à conduire le pays au suicide collectif ? Toutefois évitons la sinistrose.
La situation est différente de la crise de 1986 avec le niveau relativement élevé des
réserves officielles de change, bien qu’en baisse et le niveau historiquement bas de
la dette extérieure peut surmonter les «chocs» externes, sous réserve d’une
réorientation urgente de toute la politique socio-économique actuelle. Avec
des objectifs stratégiques précis, un langage de la vérité , le retour à la confiance et
la moralité de ceux qui gouvernent la Cité, une autre gouvernance locale et centrale
, reposant sur l’économie de la connaissance, des institutions réalisant la symbiose
Etat-citoyens, donc de profondes réformes structurelles, micro-économiques et
institutionnelles, certes difficiles, car déplaçant d’importants segments de pouvoir assis
sur la rente, devant éviter de vendre tant l’illusion monétaire que mécanique des
années 1970 étant à l’aube de la quatrième révolution industrielle, l’Algérie qui recèle
d’énormes potentialités , peut relever les nombreux défis et éviter d’aller au FMI
horizon 2019/2020, ce qui serait un drame à la fois économique et politique pour le
pays .
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