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SOMMAIRE
Introduction.............................................................................................................2-3
Mon parcours de DES….......................................................................................3-15
1er semestre : Stage de Gynécologie-Obstétrique au CH d’Angoulême………….3-6
2ème semestre : Stage aux Urgences du CH de Jonzac…………………………….6-8
3ème semestre : Stage en Soins de suite et réadaptation au CH de Jonzac……...8-9
4ème semestre : Stage de niveau 1 chez le praticien en Charente………….........9-12
5ème semestre : Stage en Médecine Polyvalente au CH La Rochelle……..............12
6ème semestre : Stage en Soins Palliatifs au CHU de Poitiers…………………..13-15
Synthèse des compétences………………………………………………………..15-24
Conclusion………………………………………………………………………………..24
Bibliographie……………………………………………………………………………...25
Abréviations………………………………………………………………………………26
Annexes……………………………………………………………………………………27
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Introduction
Comme me disait un des mes premiers maîtres lorsque je suis rentrée en faculté de
Médecine : « Ce n’est pas une médecine « pathologie » mais une médecine « humaine »
que vous exercerez, gardez toujours cela en tête », je n’avais pas mesuré toute la
dimension de cette phrase au début de mon cursus. En effet, une des grandes difficultés
et spécificité de notre métier de médecin généraliste réside dans la prise en charge
globale d’une personne. Notion que j’ai pu aborder dès le deuxième cycle des études
médicales lors de certains stages (gériatrie, oncologie, stage découverte chez le
médecin généraliste) puis approfondir et acquérir lors de mon troisième cycle des études
médicales. La Médecine est une discipline que j’ai envisagée très tôt (vers 5ans) lorsque
je vis mon médecin traitant prendre en charge mon père pour une plaie du doigt suite à
un accident domestique. Puis, après un cursus lycéen en classe sport-études et une
année d’égarement à la faculté des sports, je me dirige vers la filière médicale que j’ai,
finalement toujours eu en te. Les premier et deuxième cycles furent, pour moi, une
acquisition d’un amas de connaissances médicales théoriques avec l’application pratique
lors des stages en milieu hospitalier (essentiellement basée sur des « pathologies
d’organe »). La pratique ambulatoire était peu abordée ce qui m’a poussée à demander
la réalisation d’un stage en médecine ambulatoire chez un médecin néraliste en 5ème
année afin d’avoir une vision de la Médecine la plus globale possible. Ce stage était basé
sur le volontariat et durait 5 demi-journées. Ce fut trop court pour une première
appréciation mais une notion est immédiatement ressortie de ce stage, la
« polyvalence ». Je fus, d’ailleurs, très frustrée lors de mon retour à l’hôpital avec la prise
en charge de pathologie d’organe la chambre il y’a le néo du colon ») et non de
patients Mme X atteinte dun néo du colon»). Sans le savoir, je venais d’évoquer une
des compétences du médecin généraliste. Malgré quelques doutes sur mes capacités à
être à la hauteur de l’exigence professionnelle requise en Médecine Générale, c’est dans
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cette voie que j’ai dési m’engager pour le troisième cycle de mes études médicales en
choisissant le DES de Médecine Générale. Ce mémoire résume ma réflexivité et mon
auto-évaluation de mon niveau de compétence au terme du DES ainsi que les
ressources mobilisables afin d’améliorer mes faiblesses.
Mon parcours de DES
Mon parcours comprend les six stages validant la « maquette » du DES de Médecine
Générale, la participation aux séminaires, au groupe de pairs, au module 7 lors du stage
de niveau 1 ainsi que l’obtention d’un diplôme inter-universitaire de Gynécologie-
Obstétrique.
1er semestre : Stage de Gynécologie-Obstétrique au CH d’Angoulême
J’ai choisi de buter mon internat par un stage un peu spécialisé mais faisant parti des
stages obligatoires de la maquette de DES de Médecine Générale : stage mère-enfant
en gynécologie-obstétrique. Le choix de ce stage en gynécologie et non en pédiatrie était
volontaire car je désire développer, par la suite, une pratique fréquente et régulière de la
gynécologie-obstétrique dans mon cabinet de Médecine Générale. Je souhaitais aborder
la pédiatrie lors de mon stage de niveau 1 chez le praticien. Le choix de réaliser en
premier ce stage dans ma maquette était désiré afin de conserver les stages un peu plus
« généralistes » pour la suite de mon cursus. Il fut très enrichissant car j’ai abordé tous
les domaines de la gynécologie et de l’obstétrique au cours de ce stage (suivi de
grossesse, suite de couches, grossesses pathologiques, prise en charge et réalisation
d’IVG, cancérologie gynécologique, prise en charge des urgences gynécologiques et
obstétriques, consultations, échographie, procréation médicalement assistée) avec un
aspect pluridisciplinaire tout en restant dans un domaine de spécialité néanmoins.
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Au départ, j’ai éprouvé quelques difficultés, en tant qu’interne de premier semestre et de
médecine générale, à trouver ma place au sein d’une équipe de sages-femmes
expérimentées et implantées dans le service depuis longtemps. Puis, par le travail en
équipe, la volonté pour la majorité d’entre elles de transmettre et la disponibilité des
séniors, j’ai pu rapidement m’intégrer et évoluer au sein du service à ma place d’interne.
En effet, de nombreuses situations ont permis un travail en équipe comme la réalisation
d’un accouchement difficile (présence du decin, sage-femme, aide-soignante,
pédiatre), l’accompagnement d’une famille suite à l’expulsion d’un mort-né (médecin,
sage-femme, psychologue). J’ai également été confrontée à des prises en charges
sociales complexes nécessitant une coopération avec les médecins, sages-femmes et
psychologues de la PMI auxquels j’ai fait appel durant l’hospitalisation afin de coordonner
et d’assurer une continuité des soins pour le suivi de la maman et du bébé lors du retour
à domicile. D’un point de vue pratique, je réalisais mes gardes aux urgences
gynécologiques-obstétriques pendant lesquelles j’ai dû réaliser de nombreuses prises en
charge plus ou moins urgentes. En effet, nous pouvions recevoir une pré-éclampsie
entre une cystite et une mycose vaginale. Ceci m’a, ainsi, permis d’apprendre les
différents degrés d’urgence et la hiérarchisation en fonction des motifs d’admission. J’ai
connu l’incertitude dans ce contexte d’urgence à plusieurs reprises ayant pu être levée
par l’aide des médecins séniors (annexe 1), l’utilisation des protocoles du service,
l’utilisation des recommandations de la HAS ainsi qu’un carnet rédigé par le CNGOF. J’ai
pris en charge des patientes pour la réalisation d’IVG (chirurgicale ou médicamenteuse)
venant de tout milieu social et avec des ressentis différents quant à la réalisation de ce
geste. En effet, la prise en compte des champs P et E du système OPE est primordiale
ce que j’ai appliqué lors d’une consultation (annexe 2). J‘ai exercé mon rôle d’éducateur
à la gestion de sa santé notamment dans le pistage et la prévention des IST lors des
consultations, la vaccination dans le cadre de la prévention du cancer du col de l’utérus,
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la contraception, la promotion de l’allaitement lors des suivis de grossesse ou en suites
de couche (domaine dans lequel j’ai fait des recherches bibliographiques afin de parfaire
mes connaissances générales). J’ai également appris les dispositions médico-légales
avec les différents formulaires légaux, le recueil du consentement (annexe 2), la
daction de certificats dicaux (contexte d’agression sexuelle), le respect du secret
professionnel qui est une valeur éthique très évoquée par les patientes allez-vous le
dire à mon compagnon ou à ma mère ? »). Sur un plan pratique, j’ai pu réaliser de
nombreux gestes techniques fréquemment réalisés en médecine ambulatoire tels que le
frottis cervico-vaginal, la pose et le retrait d’un dispositif intra-utérin (DIU) (annexe 3),
d’un implant sous-cutané, d’un pessaire, la pose de voie veineuse périphérique, de
sonde urinaire. J’ai pu, avec l’aide des sages-femmes dans un premier temps puis
seule, réaliser des accouchements et participer à cet évènement de vie si fort. Je me suis
exercée à la pratique de l’échographie (pelvienne et obstétricale) lors de mes gardes et
grâce aux consultations auxquelles j’assistais avec mes chefs. Ce fut un apprentissage
intéressant car, même si ça reste dans le domaine de la spécialité, je pourrai ainsi mieux
expliquer à mes patients le déroulement, les images...De même, j’ai participé à l’activité
chirurgicale du service me permettant, à l’avenir, d’apporter une information précise et
éclairée à mes patientes, composante essentielle dans la relation médecin-patient. De
plus, ayant été impliquée en tant que témoin dans une affaire médicale judiciaire, j’ai
pleinement pris conscience de la judiciarisation grandissante de la Médecine et de
l’importance de l’aspect médico-légal de mon métier (annexe 4). Bien qu’éprouvante et
angoissante, cette situation fut une expérience très riche. En conclusion, bien qu’étant un
stage de spécialité, j’ai abordé plusieurs compétences du médecin généraliste que j’allais
approfondir lors de mes futurs stages. Ce stage m’a donnée l’envie de compléter ma
formation dans ce domaine ce que j’ai fait en obtenant un D.I.U de gynécologie-
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