FRANÇAIS - DNB – Décembre 2014
Corrigé
Camara Laye, L’Enfant noir
Questions
1. a. Les pronoms personnels j’ (l. 1), je (l. 1, 2,3), me (l. 2, 5) et les déterminants possessifs mon
(l. 1, 5), ma (l. 4) sont des marques de la première personne.
b. L’imparfait des verbes étais, jouais, avais, devais,était, parvenaient (l. 1 à 6) exprime des
actions d’arrière-plan. Plus précisément, il a une valeur de durée indéterminée dans le passé et
renvoie au moment du souvenir. Le présent du verbe me rappelle (l. 2-3) est un présent
d’énonciation ou d’actualité qui renvoie au moment de l’écriture.
2. a. Le narrateur a cinq ans, six ans peut-être (l. 4) au moment des faits. L’adverbe peut-être
indique qu’il n’est pas sûr de sa mémoire, ainsi que la phrase Je ne me rappelle pas exactement
(l. 2-3) et le verbe modalisateur Je devais (l. 3).
b. Le cadre africain est évoqué par le logis du père, la case de mon père (l. 1-2), les termes
palissade de roseaux tressés (l. 15-16) et concession (l. 16) qui désigne l’enclos de la famille.
3. L’action se déroule près de la case (l. 1) du père du narrateur.
4. L’indication de temps qui déclenche l’action est l’adverbe Brusquement (l. 9).
5. a. Les trois mots appartenant à la famille de captée sont le nom capture (ou captivité),
l’adjectif captif (ou captivant) et le verbe capturer (ou captiver).
b. Le synonyme de se dérober est le verbe renoncer.
6. a. Le narrateur joue à « donner à manger » à un serpent : j’enfonçais ce roseau dans la gueule
de la bête […] il prenait goût au jeu ; il avalait lentement le roseau, il l’avalait comme une proie
(l. 17 à 20).
b. Le narrateur n’a pas conscience du danger qu’il court en jouant avec le serpent : je riais, je
n’avais pas peur du tout (l. 26) ; bien que le danger de mon jeu ne m’apparût pas clairement (l.
41-42).
7. a. La figure de style utilisée est une comparaison.
Le roseau est comparé à une proie à l’aide de l’outil de comparaison comme. Le point commun
s’établit à partir de la voracité du serpent qui avale progressivement le roseau, comme s’il
s’agissait d’une proie. L’intérêt de la comparaison est de souligner le danger qui menace l’enfant
: au fur et à mesure que le serpent avale le roseau, la main de l’enfant se rapproche de la gueule
du reptile.
b. Le groupe nominal avec la même volupté est complément circonstanciel de manière.
8. Le jeu se termine par l’intervention d’un personnage plus âgé et conscient du danger qui
menace l’enfant : Damany, l’un des apprentis (l. 29) ; ce dernier va avertir le père : L’apprenti fit