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Analyste : Jérôme Niamien
Les informations contenues dans ce bulletin proviennent de sources que nous estimons fiables.
Toutefois, nous ne pouvons pas garantir leur exactitude ni leur exhaustivité.
BULLETIN MENSUEL
Juillet 2016
Important repli du volume des transactions au cours de ce mois.
Le mois de juillet a été marqué par d’importantes corrections opérées sur la
grande majorité des valeurs cotées sur le marché régional. Depuis le
lancement de l’offre publique de vente (OPV) du titre SIB, une importante
vague de cession de titres a été observée sur le marché contribuant à
l’effondrement de la plupart des cours sur le marché régional. Tous les
secteurs du marché ont évolué en territoire négatif (les replis importants
ont été observés au niveau des secteurs Distribution et Transport avec
respectivement -17,7% et -11,9%) appuyés par une balance des variations
nettes significativement tirée vers le bas (35 valeurs en baisse contre
seulement 4 hausses). Dans un tel contexte, le marché clôture le mois de
juillet sur une note pessimiste. L’indice BRVM-10, influencé par la mauvaise
orientation de la quasi-totalité de ses valeurs, hormis le titre PALMCI (en
hausse de 9,64%) au cours du mois, perd 3,64% à 250,88 points. Le BRVM-
Composite décroche également de 6,03% à 289,36 points, consolidant son
déficit depuis janvier 2016 de 5,30%.
Comparativement au mois précédent, le rythme des échanges connait une
forte décélération (-30,7%) ramenant l’enveloppe des transactions à 23
milliards FCFA (soit un flux quotidien moyen de 1,095 milliard FCFA/jour
contre 1,508 milliards FCFA/j en juin).
Les contributions des compartiments Actions et Obligations à cette
enveloppe ont été respectivement de 79% et 21%.
Dans cette foulée, la capitalisation boursière de la BRVM connait une fort e
contraction de 6,16% par rapport au mois précédent pour s’établir à 8
818,62 milliards FCFA.
Physionomie du marché en juillet 2016
Perspectives du marché
Des performances en baisse en lien avec d’importantes corrections
sur certains titres, notamment les big caps.
Le mois de juillet semble être le mois des fortes corrections sur le
Compartiment-Actions de la BRVM. Les secteurs (SERVICES PUBLICS et
FINANCES), naguère considérés comme défensifs n’ont pas échap au
contexte de morosité du marché dans sa globalité. La quantité de titres
transigés sur le compartiment-Actions de la BRVM au cours du mois de juillet
a sensiblement chuté (-66,4%) par rapport au mois précédent pour s’établir
à plus de 5,96 millions de titres échangés. L’enveloppe globale brassée sur
ce compartiment sest détériorée de 33,7% pour se situer à 18,16 milliards
FCFA.
La variation moyenne sur le compartiment est restée négative à -7,3%.
La meilleure performance du mois revient au titre PALMCI avec une variation
positive de son cours de +9,64%, soutenue par un important courant
acheteur. On observe en revanche une forte immersion (-27,27%) du titre
VIVO ENERGY qui avait enregistré le mois précédent la meilleure
performance mensuelle.
Les titres BOA Mali, PALMCI et SONATEL ont été les titres les plus liquides du
Compartiment-Actions, concentrant ensemble ce mois, plus de 66% de
l’enveloppe globale du compartiment pour 569 052 titres échangés.
La Capitalisation boursière du Compartiment-Actions baisse ainsi de 6% pour
s’établir à 7 645,05 milliards FCFA.
COMPARTIMENT-ACTIONS DE LA BRVM
LES PERFORMANCES DU MARCHE
COMPARTIMENT-OBLIGATIONS
Une évolution quasi-identique à celle de ce mois est envisageable sur
la BRVM avec une nette amélioration en août 2016.
Quelques corrections sur certains titres se poursuivront au cours de ce mois
de juillet. Les valeurs disposant de fondamentaux solides (activité en
croissance, bonne rentabilité, stratégie de développement claire…) ayant subi
une sévère correction ce mois sont à préconiser. Celles-ci seront
certainement les premières à rebondir dès les premiers signes de reprise. Le
mois d’août devrait être le mois où le stock picking s’avèrerait donc capital.
Net repli de l’activité sur le compartiment obligations de la BRVM en
juillet 2016
Le Compartiment-Obligations enregistre un volume d’échange en baisse de
16,8%, avec 482 940 titres transigés pour un montant global de 4,84 milliards
FCFA contre 5,81 milliards FCFA le mois précédent. L’essentiel des
transactions du compartiment a été réalisé sur le titre public burkinabé le
«TPBF 6,50% 2013-2020» et les deux titres publics ivoiriens, le «TPCI 6,50%
2012-2017» et le «TPCI 5,99% 2015-2025»qui concentrent plus de 90,2% des
transactions sur ce compartiment.
La capitalisation du compartiment-Obligations s’établit ainsi à 1 639,417
milliards FCFA, en baisse de 7,01% par rapport à juin 2016.
Evolution des indices
Volumes et valeurs transigés sur le marché Actions
Les cinq (5) plus fortes hausses du mois
Les lignes les plus actives du mois
LE MARCHE BOURSIER DE L’UEMOA EN JUILLET 2016
Les cinq (5) plus fortes baisses du mois
N°7
Répartition des transactions en valeur
Valeur totale des transactions (FCFA) 23 000 439 025
Volume transigé (titres) 6 443 381
Capitalisation/ Actions (FCFA) 7 188 646 031 285
Capitalisation/ Obligations (FCFA) 1 639 417 857 930
Price Earning Ratio (PER) moyen (x) 25,29
BRVM-10 250,88 -3,64%
BRVM-C 289,36 -6,03%
210,00
230,00
250,00
270,00
290,00
310,00
330,00
350,00
BRVM-10 BRVM- C
257,80 points
à l'ouverture
304,68 points
à l'ouverture
250,88 points
à la clôture
289,36 points
à la clôture
290,56 points
au 19/07/20168
249,58 points
au 19/07/20168
(en points de
base)
114 118
48 304
89 2 086
160 961
112 2 080
459 250
143 467
34 549
90 1 660
233 2 266
56 856
21 816
489 733
186 926
102 727
0 0
0 0
0 0
526
368
237
777
118
418
393 399 203
43 65 105
706
116 106 71
410 399
81
420
471
2 685
1 579
2 897
379
378
1 385
1 131
955
750
475 436
616 542
870
392
700
544 462
516
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1 000
01.07.2016
04/07/2016
05/07/2016
07/07/2016
08/07/2016
11/07/2016
12/07/2016
13/07/2016
14/07/2016
15/07/2016
18/07/2016
19/07/2016
20/07/2016
21/07/2016
22/07/2016
25/07/2016
26/07/2016
27/07/2016
28/07/2016
29/07/2016
Volumes Valeurs des transactions
Volumes transigés
(en milliers de titres) Montants transigés
(en millions FCFA)
Titres Var. Hebdo + Bas + Haut Clôture Valeurs transigées
PALM CI +9,64% 9 070 11 500 11 000 1 671 478 850
UNILEVER CI +2,14% 27 010 28 600 27 300 3 601 325
SICOR CI +1,8% 5 500 5 600 5 500 1 489 600
SICABLE CI +1,7% 107 000 118 000 108 005 22 345 525
TRITRURAF CI +0,0% 490 490 490 0
Titres Var. Hebdo + Bas + Haut Clôture Valeurs transigées
VIVO ENERGY CI -27,27% 130 000 203 500 161 070 187 009 900
NEI-CEDA CI -20,94% 3 455 4 150 4 150 127 980
BERNABE CI -19,69% 153 550 195 000 189 500 118 665 910
SAFCA CI -17,45% 35 085 45 145 42 000 1 894 160
SOGB CI -16,69% 30 000 38 000 37 500 55 448 200
Titres Volumes Montants transigés (FCFA)
TPBF 6.50% 2013-2020 185 000 1 859 250 000
TPCI 6.50% 2012-2017 150 000 1 500 000 000
TPCI 5.99% 2015-2025 100 465 1 004 650 000
TPCI 5,85% 2015-2022 39 600 395 990 100
Cumul 475 065 4 759 890 100
TPBF 6.50%
2013-2020
38,43%
TPCI 6.50%
2012-2017
31,00%
TPCI 5.99%
2015-2025
20,76%
TPCI 5,85%
2015-2022
8,18%
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BERNABE Côte d’Ivoire est une société anonyme de droit ivoirien au capital
de 1,656 milliard FCFA créée en 1951 par la société française Descours &
Cabaud. Les parts de son capital social sont actuellement détenues à plus
de 60% par YESHI GROUP (qui a racheté en janvier 2003 le réseau de
distribution de BERNABE à Descours & Cabaud), et à plus de 39% par le
marché boursier régional et divers privés ivoiriens.
BERNABE jouit d’un statut de leadership sur le marché des multi-
spécialistes, en excellant dans la commercialisation et la distribution de
produits de quincaillerie, de matériels industriels, de produits
métallurgiques et de matériaux de construction de diverses marques très
prisées par les professionnels. Les produits et services de la société
assistent le secteur industriel, minier, agricole et immobilier. BERNABE
distribue ses produits en Côte-d'Ivoire à travers un réseau de distribution
comprenant 4 agences dont deux à Abidjan (BERNABE KM 4 sur le Boulevard
de Marseille et BERNABE Parc A Fer KM 6 sise au Boulevard de Marseille),
une à San Pedro (BERNABE sise à l’avenue de l’indépendance) et une
nouvelle agence à Bouaké ouverte en 2013.
BERNABE est cotée à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières d’Abidjan
(BRVM) depuis 1998.
Présentation de la société et de son activité
Faits saillants en 2015
Perspectives et recommandations
Une forte performance dans un environnement économique favorable
aux investissements
L’activité de BERNABE en 2015 s’est déroulée dans un environnement
économique ivoirien en plein essor, porté par le dynamisme de l’agriculture
et des services, ainsi que par l’accroissement des grands travaux publics.
Le rapport de gestion de BERNABE au titre de l’année 2015, montre: (1) une
bonne autonomie financière et une forte capacité d’endettement; (2) une
forte croissance (+15%) de l’activité; (3) un maintien de la bonne
performance économique de l’entreprise caractérisée par des résultats nets
forts et constants sur des segments de plus en plus concurrentiels; (5) une
forte remontée (+9%) des besoins en fonds de roulement générant une
trésorerie fortement dégradée.
Brève analyse de l’activité et de la situation financière:
Grâce à un environnement économique et notamment des affaires en Côte
d’Ivoire très favorable, ayant permis la mise en place de dispositifs
nécessaires à la poursuite des grands travaux et le lancement voire
l’achèvement de grands projets d’infrastructures, BERNABE a pu améliorer
ses performances et développer de manière significative ses marges.
Le Chiffre d’affaires de la société a progressé de 14,5% pour atteindre en
2015, plus de 44,69 milliards FCFA, en raison de la forte compétitivité de
toutes ses agences. Cette croissance s’est articulée autour d’une politique
globale axée sur le développement de nouvelles familles de produits et une
gestion efficiente des stocks (achats rationnels en volumes) qui a d’ailleurs
permis de générer un résultat d’exploitation de 3,5 milliards FCFA, en forte
progression (+20,6%) par rapport à 2014. BERNABE a ainsi dégagé, au terme
de l’année 2015, un profit net de 2,34 milliards FCFA, presque identique à
celui enregistré en 2014.
Concernant la situation financière, la société enregistre un fonds de
roulement en retrait de 2,68 milliards FCFA et une hausse de plus 1,05
milliard FCFA de ses besoins en fonds de roulement (BFR). Pour donc
financer cette hausse du BFR, BERNABE a contracté auprès des banques
d’importants crédits spots. En conséquence, la trésorerie de la société s’est
fortement dégradée de plus de 3,7 milliards FCFA pour atteindre un montant
de -5,49 milliards à fin 2015.
Politique d’investissements: Les investissements réalisés au cours de
l’exercice 2015 ont sensiblement progressé (+81,96%) et s’élèvent à plus de
2,85 milliards FCFA. Ils concernent des travaux d’extension du réseau et
d’agencement des magasins et des sites commerciaux.
Croissance soutenue de 20% des investissements
ACTIVITE ET SITUATION FINANCIERE
LES FONDAMENTAUX DE LA SOCIETE en 2015
BERNABE annonce pour le second semestre 2016,(i) l’ouverture de son
magasin à Yopougon qui permettra de desservir les entreprises de la zone
industrielle en pleine phase de développement; (ii) l’extension de l’agence
du Km4 ; et (iii) la construction et la finition d’un nouveau magasin «M.
Bricolage», suite à la signature d’un contrat «Master Franchise». Ces
investissements permettront certainement de renforcer les marges de la
société. Celle-ci entend véritablement profiter des perspectives positives
offertes par la Côte d’Ivoire. En conséquence, le titre BERNABE peut donc
être recommandé à l’achat pour les épargnants à moyen et long termes.
Comportement boursier du titre BERNABE
En dépit d’un parcours boursier irrégulier (+5,5% en mai, -8,1% en juin et -
19,3% en juillet), le titre BERNABE, possède encore un bon potentiel. Le
titre qui a une valorisation pas très excessive (PER de 21,91x pour un PER
moyen sectoriel de 37,74x et du marché de 25,29x), est resté suffisamment
liquide au cours du mois de juillet. Le cours du titre a oscillé entre 97 800
FCFA et 228 115 FCFA autour d’une moyenne de 161 200 FCFA depuis le
début de l’année. En clôturant le mois de juillet à 155 005 FCFA, la
performance boursière du titre a été de -19,3% et de -13,8% depuis fin
décembre 2015. Fidèle à son habitude de distribution de dividendes,
BERNABE versera au titre de l’année 2015 un dividende unitaire net de 5 500
FCFA (soit un taux de distribution de 86,38%).
Actionnariat BERNABE
FOCUS
COMPORTEMENT DU TITRE SUR LA BRVM EN JUILLET 2016
Evolution cours BERNABE vs Indices de la BRVM de juillet 2015 à juillet 2016
Volumes transigés et valeurs des transactions BERNABE de janvier 2016 à juillet 2016
Evolution de l’activité de BERNABE
Quelques chiffres réalisés de 2014 à 2015
Quelques ratios historiques
Obtention du résultat net en 2015
Chiffres clés de 2013 à 2015 (en millions FCFA)
Evolution du chiffre d’affaires de 2013 à 2015
Evolution des investissements
2013-2015
50,00
150,00
250,00
350,00
450,00
550,00
650,00
750,00
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
BERNABE BRVM-Comp BRVM10 Indice Secteur Distribution
Cours d'ouverture au 1er juillet 2015:
100 000 FCFA
Cours au 31 décembre 2015:
179 900 FCFA
Cours (FCFA)
Indices (points de base)
Cours de clôture au 29
juillet 2016:
155 005 FCFA
Point le plus bas atteint depuis début juillet
2015: 180 000 FCFA au 14/12/2015
Point le plus haut atteint depuis debut
2016: 228 115 FCFA au 24/05/2016
Actionnaires Participations
YESHI GROUP 60,45%
DIVERS PRIVES (BRVM) 35,33%
ABDUL HUSSEIN BEYDOUN 2,39%
YESHI EKLUND MEKBEBE 1,39%
YOHANNES MEKBEBE 0,43%
(en millions FCFA) 2015 2014 2013
Total des investissements 2 835 1 558 2 661
44 697
39 015
35 278
2 343 2 034 2 010
12 266 11 917 11 745
2 321 3 134 1 036
2015 2014 2013
Chiffre d'affaires Résultat net Capitaux propres Dettes à Long & Moyen Terme
26 374
21 990
20 232
14 332
12 514
10 894
3 947 4 470
11 745
44 42 36
2015 2014 2013
Quincaillerie & Matériel industr iel Produits talurgiques
Matériaux de const ruction Travaux & Produits accessoires
Achats
marchandises
34,00
Mds
(71,6%)
Chiffre d'Affaires
et autres revenus
3,57
Mds
(7,5%)
9,32
Mds
(19,6%)
1,21
Md
(2,5%)
0,27
Mds
(0,6%)
Autres
conso.
externes
Dotation &
provisions
nettes
Frais de
personnel
Résultats
financier
et HAO
Résultat
net
47,46
Mds
34,00
Mds
(71,6%)
0,9
Mds
(1,9%) 2,34
Mds
(4,9%)
Impôts
BIC
(En FCFA) 2015 2014 Δ (%)
Chiffre d'affaires 44 696 927 744 39 015 142 379 14,56%
Résultat d'exploitation 3 511 022 011 2 910 914 893 20,62%
Résultat Financier -456 531 048 -282 093 925 61,84%
Résultat avant impot 3 244 685 635 2 609 211 539 24,36%
Résultat net 2 343 209 615 2 033 817 983 15,21%
Autres fondamentaux (en FCFA) 2015 2014 Δ (%)
Actif net 12 266 143 245 11 904 385 171 3,04%
Endettement net 7 820 313 449 4 902 727 280 59,51%
Total bilan 38 685 919 862 31 550 215 899 22,62%
Fonds de Roulement 7 152 705 931 9 840 908 832 -27,32%
Besoin en fonds de Roulement 12 651 840 931 11 596 972 560 9,10%
Trésorerie nette -5 499 135 000 -1 756 063 728 213,15%
234
415
1 120
692
223 195
988
725
1 238
2 012
3 060
503
1 443
1 950 1 979
554
2 001
178
746
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
Volume Valeurs
Montants transigés
en 000 000 FCFA Volume de
titres échangés
Ratios 2015 2014 Δ (%)
Gearing ratio (Dettes/Fonds propres) 18,92% 26,30% -28,04%
Endettement Long Terme 15,91% 20,82% -23,58%
Rentabilité économique 9,08% 9,23% -1,63%
Capitalisation boursre à fin juillet (F CF A ): 51 337 656 000
Valeur d'entreprise (FCFA): 59 157 969 449
+Haut du mois (04 juillet 2016): 195 000 FCFA
+Bas du mois (22 juillet 2016): 153 550 FCFA
P erfo rmances BER N A B E / BRVM -C
depuis le 04/01/2016: -13,84% / +1,3%
Ratio s de valorisation BER N A B E / BRVM -C
PER 29 juillet 2016: 21,91x / 25,29x
PBR 29 juillet 2016: 4,19x / 5,42x
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La première dimension de l'efficience des marchés financiers concerne
les fonctions proprement économiques de l'industrie financière.
En effet, les marchés financiers prennent une place de plus en plus
dominante dans le système financier. Leur utilité provient du fait
qu'ils facilitent la mutualisation des risques et leur transfert, comme ils
permettent de mobiliser l'épargne vers les emplois les plus productifs,
et ceci grâce à un système de production et de diffusion de
l'information qui répond aux besoins des offreurs et les demandeurs des
actifs financiers.
L'efficience est dite opérationnelle si les intermédiaires financiers
(banques, OPVCM ou sociétés de bourse...) recherchent toutes les
possibilités de convergence entre les offreurs et les demandeurs des
actifs financiers. Cette mise en relation doit être effectuée à moindre
coût, et bien sûr avec une rémunération versée aux intermédiaires.
La deuxième acceptation du concept d'efficience du marché financier
repose tout d'abord sur la rationalité du comportement des
investisseurs. Selon cette acceptation, un marché d'actifs financiers est
efficient si « le prix des actifs reflète les espérances de revenus
futurs auxquels ils donnent droit, conformément aux principes
d'évaluation ». En d’autres termes, on dit que les marchés financiers
sont efficients dans la mesure les prix des actifs cotés sont
uniquement le reflet des anticipations qu'ont les investisseurs de leurs
revenus futurs.
En effet, les investisseurs sont supposés capables de faire les meilleures
estimations des valeurs intrinsèques des actions. De plus, leur
rationalité financière les conduit à chercher à maximiser leurs gains en
bourse. Ils ont donc intérêt à anticiper correctement la valeur
fondamentale de l'action. D'où la nécessité d'avoir un stock
d'information suffisamment important pour analyser rationnellement les
tendances des cours pour atteindre la situation optimale souhaitée.
Selon cette acceptation qui est la plus utilisée, « un marché financier
est dit efficient si et seulement si l'ensemble des informations
disponibles concernant chaque actif financier coté sur ce marché est
immédiatement intégré dans le prix de cet actif ».
Un marché incorpore donc instantanément les conséquences des
évènements passés et reflète les anticipations sur le futur puisque tous
les évènements connus ou anticipés sont déjà intégrés dans le cours
actuel.
La notion d'efficience suppose un marché idéal, c'est à dire un marché
boursier sur lequel le prix des actifs permet de prendre les bonnes
décisions d'allocation des ressources car le prix des titres reflète à un
moment donné, en moyenne, correctement toutes les informations
disponibles, que ce soit sur des événements passés ou futurs.
Cette hypothèse d'efficience du marché financier est due à Eugène
FAMA, économiste américain. En effet, il considère que dans un marché
suffisamment large l'information se répand instantanément, comme
c'est le cas en particulier du marché boursier, les opérateurs réagissent
correctement et quasi immédiatement aux informations s'ils ont la
capacité de les interpréter avec justesse.
Ce présent bulletin est diffusé à titre purement informatif et ne constitue, en aucune façon, un document de sollicitation en vue de l’achat ou de la vente d’instruments financiers à la BRVM. Tout
investisseur doit se faire son propre jugement quant à la pertinence d’un investissement dans une quelconque valeur mobilière évoquée dans ce bulletin, en tenant compte des mérites et des risques qui y
sont associés, de sa propre stratégie d’investissement et de sa situation légale. Les performances passées et données historiques ne constituent, en aucun cas, une garantie du futur. Du fait de la présente
publication, ni Atlantique Finance, ni aucun de ses dirigeants ou collaborateurs ne peuvent être tenus responsables d’une quelconque décision d’investissement.
Avertissements
DOSSIER
Une chronique de Tardy KOUASSIBLE
La théorie des marchés efficients définit l'efficience d'un marché par son aptitude à réaliser ses fonctions. Un marché est donc
efficient si les prix dans celui-ci constituent des signaux fiables pour ses acteurs pour prendre leurs décisions (d'achat, de vente, ou
de maintien). L'élément « information » prend alors une dimension essentielle dans cette hypothèse.
La littérature théorique économique identifie trois acceptations du concept d'efficience des marchés financiers à savoir l'efficience
fonctionnelle, le comportement rationnel des acteurs et l'efficience informationnelle.
LA THEORIE DE L’EFFICIENCE DES MARCHES : DEFINITION ET TYPOLOGIE
L'efficience fonctionnelle (ou opérationnelle)
1.
Tout simplement, lorsque des gens réalisent des opérations, ils achètent
quelque chose dont ils espèrent voir la valeur augmenter à l'avenir.
C'est en ce sens que les marchés secondaires sont efficients; le prix d'un
actif négocié change constamment à mesure que les marchés analysent et
fournissent de nouvelles informations sur les perspectives d'avenir de cet
actif.
Toute nouvelle information doit bien entendu être analysée, mais une
recherche sur la répercussion des annonces majeures telle que la
publication des résultats ou une offre publique d'achat (OPA), montre que
l'horizon pour l'assimilation de l'information est mesuré en heures ou
même en minutes, en fonction de la complexité de l'information.
Un investisseur peut donc supposer que, à moins de découvrir lui-même
des données qui sont véritablement nouvelles, tout événement rendu
publique aura déjà affecté le cours du marché.
Si un investisseur opère sur la base d'une information réellement nouvelle,
l'efficience du marché joue alors en sa faveur, car il peut agir en fonction
de cette information unique, ayant confiance dans le fait que le marché se
mettra au niveau et conduira le prix de l'action dans la direction attendue.
Faire ses évaluations et agir en fonction des informations obtenues est
bien évidemment très important pour les investisseurs. Toutefois, vous
devez voir ces informations comme un moyen de rester au courant des
performances globales et de la valeur de la société, plutôt que comme un
moyen de faire des bénéfices exceptionnellement hauts à court terme.
Eugène FAMA propose trois hypothèses de l'efficience des marchés
financiers :
La diffusion rapide à faible coût de l'information;
Les investisseurs réagissent immédiatement à l'information reçue;
Le cours d'un titre suit un cheminement aléatoire, une «marche au
hasard.
Aussi, distingue-t-il trois types de marchés efficients, qui sont fonctions de
l'information disponible : la forme faible, la forme semi-forte et la forme
forte.
- Dans un marché efficient de forme faible, les cours des titres reflètent
tout ce qu'on pourrait déduire de leur historique. L'observation des
cours et des volumes de transactions passées ne serait d'aucune utilité
pour battre le marché ou obtenir des taux de rentabilisupérieurs à
un niveau de risque plus élevé. L'analyse technique est alors non
significative. Il n'est Donc pas possible de tirer profit des informations
passées pour prévoir l'évolution future du prix, du fait que tous les
agents disposent du même stock desdites informations. Donc, il faut
chercher des informations nouvelles pour se servir à prendre la bonne
décision.
- Dans un marché de forme semi-forte, les cours boursiers réagissent
instantanément à l'annonce d'information dès que celles-ci deviennent
publiques. Ces informations peuvent être des informations
macroéconomiques et financières, affectant l'ensemble des valeurs ou
celles propres à une entreprise (annonce de chiffres d'affaires, de
bénéfices, dividendes...). Un investisseur sera meilleur que les autres
s'il dispose des informations privées non détenues par le publique (les
autres investisseurs).
- Enfin, un marché sera efficient de forme forte si toutes les
informations privées sont reflétées dans les cours. Ainsi, il n'est pas
possible de tirer profit même des informations privées concernant un
actif financier pour prévoir l'évolution future de son prix, car elles
sont déjà intégrées dans les prix. Sous cette forme, la rationalides
investisseurs affirme que l'analyse de l'information disponible
n'enrichit personne. Donc, un marché fortement efficient rend tous les
agents (spéculateurs) égaux en matière d'information privée et
d'anticipation.
Le comportement rationnel des acteurs du marché
L'efficience informationnelle
L'efficience informationnelle (suite)
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