mise en scène par Isabelle Starkier avec: Sébastien Desjours, Anne Le Guernec, Anne Mauberet, Erika Vandelet, Pierre-Stefan Montagnier / Philippe Millat-Carus traduction: Michel Lederer, assistant mise en scène: Rafaël Poli décors: Jean-Pierre Benzekri ; costumes: Anne Bothuon ; masques: Nicole Princet ce spectacle est soutenu par l’Adami Vous pouvez découvrir Le Bal de Kafka tout au long de la saison 2007-2008 : le 27 novembre à Mouscron, Belgique, à 20h30 le 28 novembre à Mouscron, Belgique, à 20h30 le 29 novembre à Mouscron, Belgique, à 14h30 et 20h30 le 18 décembre à Avignon, à 20h30 du 13 février au 23 mars à Paris, Théâtre de l’Opprimé 80 rue Charolais 75012 Paris (M° 1 Gare de Lyon / 8 Reuilly-Diderot / 6 Dugommier) Réservation au 01 43 40 44 44 (tarif plein : 15! ; tarif réduit : 10!) du mercredi au samedi à 20h30 le dimanche à 17h séances scolaires ouvertes au public à 14h les 14 et 15 février, 21, 22 février et 13, 14 mars relâches les 7 et 8 mars le 1er avril à Colombes, à 20h30 le 6 mai à Paray le Monial, à 20h30 Si vous souhaitez accueillir Le Bal de Kafka : Contact diffusion : Bords de Scènes/ Edna Fainaru 01 41 90 09 41 / [email protected] ce spectacle est soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et par l’Adami. L’Adami gère les droits des artistes interprètes (comédiens, chanteurs, musiciens, chefs d’orchestre, danseurs…) et consacre une partie des droits perçus à l’aide à la création, à la diffusion et à la formation Traduction Mise en scène Assistant Scénographie Costumes Masques Maquillages Lumières avec Michel Lederer Isabelle Starkier Rafaël Poli Jean-Pierre Benzekri Anne Bothuon Nicole Princet Fabienne Leymonerie Stéphane Lebaleur Sébastien Desjours (Franz Kafka) Anne Le Guernec (Félice, la fiancée) Anne Mauberret (Otla, la sœur) Pierre-Stefan Montagnier / Philippe Millat-Carus (le père) Erika Vandelet (la mère) Une pièce sur Kafka… Très proche de son « Journal », « Le bal de Kafka » de Timothy Daly est d’abord une comédie drôle et émouvante. Drôle, Kafka ? Oui, avec son personnage d’éternel adolescent écartelé entre sa famille réelle (un père autoritaire, une mère dépassée, une soeur rebelle, une fiancée coincée) et rêvée (les acteurs du théâtre yiddish). Nous nous y reconnaissons : pathétiques, fragiles, odieux – autour d’un Kafka dont le génie semble se réduire aux petits (et grands) travers obsessionnels du quotidien. Un Woody Allen avant la lettre, dont l’identité ne cesse de s’exprimer dans son rapport au monde, aux autres. Cette pièce pose une lumière originale sur l’oeuvre de Franz Kafka – en particulier « La Métamorphose » - dans les rapports étroits qu’il entretient entre l’acte de création et l’acte de survie. Elle donne, de façon totalement ludique, des clefs pour entrer dans un univers que l’on pourrait dire « glauque » mais qui est au contraire plein d’humour et de tendresse. Franz Kafka porte un regard déformant, décapant, mais salutaire sur le monde. Une pièce sur la famille… Timothy Daly, auteur et dramaturge australien, crée un univers grotesque qui met en scène dans un ballet alterné : le rêve et la réalité, les fantasmes et le quotidien, l’assimilation et le retour aux origines. Kafka voit le cauchemar hilarant de son univers quotidien qui le relègue toujours aux « utilités » se muer en un rêve théâtral où il peut jouer enfin – en acteur principal - son personnage, son histoire, sa vie. Les acteurs de la Comédie sont doubles : l’entourage de Kafka se métamorphose grâce à un appendice ou un accessoire disproportionné (un nez, une joue, une unique papillote…) en une famille théâtrale excessive, tonitruante, envahissante. Hermann, Julie, Ottla et Felice deviennent les figures emblématiques et souvent ridicules du Père (« le patriarche incompris qui, en bon époux juif attentionné, interprétera la victime d’une façon qui ne manquera pas d’émouvoir tout le monde, sauf les chrétiens et les cyniques »), de la Mère (« la mère juive si calomniée, dont le destin est d’aimer trop et dépenser trop peu mais qui en dépit de cela, demeure excellente cuisinière et femme d’intérieur… »), la Soeur («tragiquement déchirée entre l’amour filial et la poursuite égoïste de son propre destin ») et la Fiancée (« Un mariage bourgeois connaît par-dessus tout la pression. Lorsque l'amour est mort, seule reste la pression, souvenir d'heures plus heureuses »)… Une pièce sur le théâtre... Kafka reçoit des leçons de théâtre de la part d’acteurs en quête d’auteur – la sainte famille en quête de Fils. Tous les codes de jeu y sont démontés : du réalisme intimiste, on saute à l’agrandissement stylisé qui n’est pas sans rappeler l’expressionnisme et le théâtre des années vingt. On y passe allègrement de la métaphore (l’empoisonnement : du figuré au littéral) à la pantomime du signe – avec le pantin de Kafka. Tout se joue autour d’une table : table de la famille, tréteau du théâtre yiddish, table de l’écrivain…Une table étrange, disproportionnée, bancale autour de laquelle tout danse. Car on y danse, on s’y écorche, on y meurt dans une intimité qui n’est pas sans rappeler « Kvetch » de Berkoff. Une comédie jubilatoire dont on ne sort pas indemne… Une pièce sur l'identité et la création Une pièce sur Kafka certes, qui éclaire l’univers grinçant – ludique et halluciné – de ce formidable auteur. Mais qui parle aussi, à travers lui, des problèmes de l’identité et de la création. Aujourd’hui, dans une société individualiste et repliée sur soi, le malaise du « jeune » Franz réactualise les rapports entre l’art et ses « racines ». Il y a les difficultés à se définir dans le cercle de la famille, de la société, de la nation ; les difficultés de l’artiste dans une société centrée sur l’argent ; les difficultés générationnelles et les difficultés du couple. Et derrière tout cela : le grand malentendu humain de la relation aux autres, passé au crible de la plume et la transposition métaphorique de l’écriture… C’est là que se dessine – à l’inverse du repli frileux sur le communautarisme religieux actuel – la leçon de l’artiste qui ouvre sa propre interrogation identitaire, à travers le geste créateur, vers l’universalité de l’Autre. Un sens étonnant pour cette « relecture » de Kafka. Une leçon de tolérance qui dit bien que la recherche de son identité et de ses repères à travers la famille et ses origines peut se conjuguer, dans l’art, à une ouverture aux autres. Faire entendre cette leçon d’humanité est l’un des enjeux de cette pièce polysémique qui, loin d’être didactique, pose des questions à travers la légèreté du rire et la fulgurance poétique de cet auteur majeur. L’émotion grinçante du texte nous fait rire malgré nous – de nous-mêmes, dans une comédie légère et grinçante, enlevée et folle – très très folle... La Mise en scène La mise en scène a choisi de tirer le fil de la pièce à travers La Métamorphose, dont le texte vient rythmer « musicalement » chaque scène de ce ballet fiction/réalité. On a une succession de tableaux courts traversés comme par les fulgurances du texte originel. Ces images arrêtées sont soulignées par une esthétique sépia qui rappelle les photos jaunies par le temps, le pourrissement progressif du végétal et l'intrusion lente de la vermine... Tous les costumes sont très légèrement déformants : pantalon tirebouchonné du Père qui n’est pas sans faire penser à un ver annelé ; jupes boursouflées de la Fille ; angles cassés de la Mère en sauterelle géante. L’animalité de chaque personnage et sa « disproportion » sont habilement mises en valeur par ces costumes couleur terre, composés par Anne Bothuon, avec qui je poursuis – depuis Têtes rondes et Têtes pointues de Brecht une étroite collaboration. Les masques de Nicole Princet, servent simplement à prolonger l’insidieuse et lente déformation des personnages et à théâtraliser le Père, La Mère, La Fille et la Fiancée lorsque la famille se transforme en acteurs du théâtre yiddish. Très maquillés comme le veut le clin d’oeil à un théâtre très expressionniste, peint par Chagall, les masques sont les signes de cette « mise en scène » de la vie de Kafka sur un plateau de théâtre. J’ai choisi de faire jouer les personnages dans un même lieu qui se transforme à vue : une grande table tournante qui peut être à la fois un tréteau (parallèle au public) ; une table familiale (la partie basse de la table face public) ; une colline pour les rendez vous amoureux de Franz (le haut de la table face public). Jean-Pierre Benzekri, s’est inspiré d’un dessin de Kafka : une table bancale, branlante, sous, sur et autour de laquelle on peut jouer, qui pourrait être un insecte à grosses pattes. Le travail avec les acteurs est d’autant plus passionnant que nous devons travailler en funambules, sur une ligne grotesque où le rire et le pathos sont liés, où l’émotion naît du ridicule, où sous la caricature pointe l’humanité vacillante, où le jeu des acteurs du théâtre yiddish différent du jeu plus naturaliste de la famille n’est pas un sur-jeu mais un agrandissement authentique et sincère d’un jeu réaliste…. Les différentes familles d’acteur qui se croisent sur le plateau apportent à la cellule familiale de Franz le cachet d’un « solo » ou d’une performance de chacun dans la solidarité d’un jeu collectif et ludique de transformation. Isabelle STARKIER Timothy Daly Il a écrit les pièces de théâtre The Don’s Last Innings, The Quiz King , Calliper ou The Critic Assassinated. La pièce Kafka Dances a été créée au Sydney Theatre en 1993 avec Cate Blanchett dans le rôle de Felice. Avec Henri Szeps il a traduit et adapté The Double Bass pour l’Ensemble Theatre. Il a écrit de nombreuses pièces radiophoniques, scénarios et traductions dont Bystander, qui fut nominé pour un AWGIE en 1992. Il a été lecteur et juge de la Compétition d’Interprétation Radiophonique 1993 de la Ian Reed Foundation. Il a été auteur en résidence pour l’Ensemble Theatre et le Australian National Playwright ‘s Centre. Isabelle Starkier Après avoir usé ses « fonds de jupe » sur les bancs de l’Ecole Normale Supérieure et avoir « passé l’agrégation d’abord », elle a écrit une thèse qui l’a menée sur les estrades (théâtrales) de l’université. Elle s’est également formée aux cours de Daniel Mesguich puis aux Quartiers d’Ivry dirigés par Antoine Vitez, puis Philippe Adrien. En 1985, elle créée le Star Théâtre qu’elle dirige depuis lors. Elle a mis en scène de nombreux spectacles – entre autres : La Dernière Nuit d’Otto Weininger de Joshua Sobol, Les Joyeuses et Horribles Narrations du Père Duchesne de JP Faye, le Cabaret de la Grand’Peur de Brecht et Weill, Molly chante Bloom de James Joyce et Molly des Sables de Fatima Gallaire, Les Exclusés , En Pièces de Marivaux, Feydeau, Pirandello, Le Marchand de Venise de Shakespeare, Têtes rondes et têtes pointues de Brecht, Scrooge d’après Dickens... Elle a également mis en scène des spectacles en Israël (Genet, Tchekhov, Segal). Elle a été l’assistante de Daniel Mesguich sur un opéra et réalise de nombreux événements et mises en espace (entreprises, collectivités locales, structures touristiques...). Michel Lederer Michel Lederer a traduit plus de soixante-dix ouvrages, parmi lesquels on compte des oeuvres de Sherman Alexie et James Welch, Henry Roth pour Albin Michel, Harold Brodkey pour Grasset, Charles Bukowski aux éditions Grasset pour des romans mais également des poèmes publiés sous le titre de « Jouer du piano ivre … » qui ont par ailleurs fait l’objet de plusieurs adaptations théâtrales...Il a traduit « Le marchand de Venise » avec Isabelle Starkier, publié aux Editions du Bordeleau. Jean-Pierre Benzekri scénographie Après une formation aux Beaux-Arts en Israël et une carrière d’illustrateur caricaturiste, Jean-Pierre Benzekri a travaillé comme décorateur en Israël pour les Festivals d’Akko, du Teatr’Oneto, puis en France avec Isabelle Starkier, JulesBenjamin Rosette, Alain Blanchard, William Mesguisch, Daniel Mesguich, Frédérique Smetana, Jean-Francis Maurel... Anne Bothuon costumes Elle a créé les costumes pour Werther, de Massenet, mise en scène de Mireille Laroche au Grand Théâtre de Tours (2001); des mises en scène de Laurent Serrano, Gianni Schicchi de Puccini et Amfiparnaso d’Orazio Vecchi, à l’Atelier Lyrique de Tourcoing (2002); Le Dragon de E.Schwartz, au Théâtre de l’Ouest Parisien (2003) ; Ya Basta de Jean-Pierre Siméon, au Théâtre National du Luxembourg (2003). Dernière création : Kvetch de Steven Berkoff, Théâtre Mouffetard (2004). Elle notamment a créé des marionnettes pour Maria de Buones Aeres de Piazola, Festival de Bregenz (2000)… Nicole Princet création des crânes Décoratrice, peintre, sculpteur et costumière, elle réalise depuis 1965 des masques, marionnettes, coiffures, accessoires et décorations de costumes pour Jean-Louis Barrault, Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil, Jorge Lavelli, Jacques Noël... A eu la responsabilité de l’Atelier de Décoration- Costumes de la Comédie Française de 1969 à 1975. Grand prix Madeleine Renaud/Jean-Louis Barrault des métiers d’Arts du spectacle en 1994. Stéphane Lebaleur lumières Eclairagiste de Daniel Mesguich (Andromaque à la Comédie Française), de William Mesguich (Oncle Vania), ainsi que pour de nombreuses compagnies : Fabrique du Pré, Théâtre Marcadet... Régisseur sur des spectacles de Coline Serrault, Silvia Montfort, Serge Noyel, Isabelle Starkier, pour la Grande Halle de la Villette et le Festival d’Avignon In. Fabienne Leymonerie maquillage S’initie au maquillage auprès de Christian Chauveau. Intègre en 1985 l’équipe de maquillage de l’Opéra de Paris. Elle collabore également à la création de spectacles de danse, notamment les ballets de Maguy Marin et sur le spectacle Angels in America de Philippe Calvario au Théâtre du Chatelet en 2004. Avec Sébastien Desjours Il a interprété de grandes pièces du répertoire sous la direction de metteurs en scène tels que Marcelle Tassencourt pour La Mégère apprivoisée, Gaston Vacchia pour Le Barbier de Séville, Jacques Mauclair L’école des femmes, L’éternel mari, Antonio Barracano, Philippe Delevigne Les fourberies de Scapin, Les précieuses ridicules, Anne Saint-Mor Les caprices de Marianne. Il a également tenu des rôles pour la télévision. Anne Le Guernec Elle joue Don Juan de Molière, Ça et Embouteillage m.e.s. AnneLaure Liégeois, Résister m.e.s. Guy-Pierre Couleau, Théâtre Paris-Villette, La chaise de paille de Sue Glover, Jeanne Moreau dans Un trait de l’esprit de Margaret Edson Théâtre National de Chaillot, Comédies d’amour et La mégère apprivoisée m.e.s. Jean Le Scouarnec. Au cinéma avec Josée Dayan dans Pour cet amour là, Jean Becker dans Les enfants du Marais, Serge Gainsbourg dans Charlotte for ever. des épisodes de Navarro, L’instit ou Mary Lester font partie de ses rôles à la télévision. Anne Mauberret Elle intègre l’ESAD, direction de J-C. Cotillard, où elle se forme durant trois ans avec différents intervenants. Durant sa scolarité elle, intègre le Star Théâtre. Elle a joué dans Le Cabaret chez Jules, Le Marchand de Venise et Têtes Rondes et Têtes Pointues. Elle est l’interprète de Scrooge conte théâtral pour jeune public et intervient dans différents ateliers et événements. Pierre-Stephan Montagnier Travaille au théâtre sous la direction de Guy-Pierre Couleau, Claude Yersin, Brigitte Jaques, Gildas Bourdet… A joué et co-mis en scène La Manie de la Villégiature de Goldoni, Passion du Christ Cheval de JP Villechenon et dirigé Les Caprices de Marianne de Musset. Participe à des lectures d'auteurs étrangers contemporains avec l'association LA LISEUSE, direction Caroline Girard. A la télévision, il a joué dans des séries et téléfilms réalisés par Henri Helman, Claire de La Rochefoucault, Frédéric Berthe, Pascale Dallet, Jean Sagols…. avec Philippe Millat-Carus Philippe Millat-Carus, comédien de la première équipe du Théâtre de la Jacquerie avec lequel il collabore régulièrement, a fait de longs parcours avec différentes compagnies, Centres Dramatiques et Théâtres Nationaux, tout en pratiquant le théâtre à domicile et privilégiant toujours une démarche de décentralisation. Philippe Millat-Carus a déjà travaillé avec le Star Théâtre pour Le Complexe de Starsky d’Isabelle Starkier, La Dernière Nuit d’ Otto Weinniger de J. Sobol, Les joyeuses et horribles Narrations du Père Duchesne de J.P. Faye, Têtes Rondes et Têtes Pointues de B. Brecht. Outre le jeu et parfois la mise en scène, il travaille régulièrement à des lectures publiques et à l’enregistrement de films documentaires ainsi qu’ à l’enseignement du théâtre. Derniers spectacles : Roman de Famille (La Jacquerie), Variations sur le Canard (D. Mamet), Divines Paroles (R. del Valle-Inclan), Y’a pas d’soucis (P. Koseleff). Erika Vandelet Fondatrice de la Compagnie du Théâtre de l’Echange en 1995. Comédienne : Pulcinella de M. Santanelli, Don Juan revient de guerre de Horvath, Comédies d’amour de Gilles Costaz, 3 pièces de Jean Tardieu, La mégère apprivoisée d’Audiberti, Le marin de Fernando Pessoa, Feu la mère de Madame & Mais ne te promène donc pas toute nue de Feydeau. Au cinéma, dans Illumination en 2004, Le voleur de vie ou dans Réveillez-vous de Stéphane Kopecki et dans plusieurs productions télévisées dont Mary Lester – épisode Molly et Slapstick. Le Star Théâtre Créé en 1985 par Isabelle Starkier, le Star Théâtre défend le théâtre contemporain et la création de textes nouveaux autour de sujets d’actualité politique et sociale, mais cet engagement trouve également sa force dans la mise en perspective de textes classiques. Isabelle Starkier a ainsi mis en scène des textes d’auteurs vivants tels que Fatima Gallaire, Frédéric Sabrou, Guillaume Hasson, Jean-Jacques Devaux, Victor Haïm, Daniel Soulier... mais également Brecht, Marivaux, Pirandello, Feydeau ou Shakespeare. Le pari de la Compagnie : considérer le théâtre - à l’intérieur des murs de la Cité -comme un rassemblement par le rêve et par le rire, par une réflexion née au miroir de la représentation. Le théâtre est pour nous, l’outil social de la collectivité car il permet une circulation du tissu social, une reconquête de la parole que ce soit dans l’échange qui suit une pièce ou au cours d’un stage de sensibilisation. Mais le Théâtre réside aussi dans sa propre finalité artistique : il est à la fois un luxe et une nécessité, une fin et un moyen... Le Star Théâtre associe donc depuis toujours dans un même geste création et diffusion, en banlieue parisienne principalement, notamment dans le cadre de ses résidences. Cela s’accompagne d’une réflexion sur le public du théâtre actuel. Nous souhaitons en effet toucher un très large public et nous revendiquons un théâtre citoyen « dont on ne pourrait pas plus se passer que de pain » comme le disaient les nouveau émigrants juifs d’Amérique à propos de leur théâtre yiddish. et Le Théâtre Hors Théâtre ou Théâtre hors les murs Si tu ne vas pas au théâtre, le théâtre ira à toi.... Cette volonté de faire un théâtre accessible à tous nous pousse à vouloir toucher à la fois le public institutionnel et habitué des CDN et CDR, des Scènes Nationales et autres théâtres identifiés à Paris ou ailleurs, mais aussi un public qui ne va pas ou très peu au théâtre par méconnaissance ou par crainte... et que nous allons rencontrer en jouant dans les appartements, les maisons de retraite, les maisons de quartier, les médiathèques, les établissements scolaires, les associations, les prisons, les hôpitaux... La compagnie, est constituée d’une dizaine de comédiens, d’un décorateur, d’un auteur et d’un musicien que l’on peut retrouver aussi bien dans les spectacles du « Théâtre Hors Théâtre » : Le cabaret de la Grand’peur, Molly des sables, La comédie des travers, le Cirque Tok, dans notre spectacle jeune public qui circule dans et hors les murs :Scrooge que dans nos créations en salle :En Pièces, Le marchand de Venise, Têtes rondes et têtes pointues. C’est ainsi que la compagnie, avec un répertoire de sept pièces, peut proposer le geste artistique d’une troupe qui allie le théâtre de terrain (T.H.T., stages, ateliers, évènements mêlant amateurs et professionnels) et des spectacles en salle autour de problématiques communes : l’identité, l’altérité, l’intégration, la différence, l’exclusion… REVUE DE PRESSE LE BAL DE KAFKA : France Musique : « C’est un spectacle habité par le génie de l’auteur de La Métamorphose » J.-M. Stricker Pariscope : « des textes fins, des dialogues percutants, un humour bien senti… une comédie réjouissante, entraînante et touchante, qui nous invite à découvrir un autre visage de l’artiste » L. de Rocquigny Le Journal du Dimanche : « *** Jubilatoire. Sébastien Desjours est stupéfiant en Kafka » J.-L. Bertet Le Point : « dans la jolie mise en scène d’Isabelle Starkier, cette pièce… devient une fable sur l’identité et les codes du jeu théâtral. Sébastien Desjours rend lumineuse l’immense solitude de Franz » F. Ferney Les autres pièces du répertoire de la compagine STAR Théâtre : Le Cabaret de la Grand’Peur: L'Evénement du Jeudi : « un vrai spectacle, agréable parce que proche du cabaret et efficace parce que constitué du meilleur Brecht politique. Chapeau! » B.Salino France Culture : « c'est remarquablement bien joué [...] sur le plan théâtre c'est une réussite totale » A. Spire France Inter : « ils sont trois, ils jouent de la musique, ils disent la comédie merveilleusement bien » J.-M. Stricker Panorama : « Isabelle Starkier est une merveilleuse magicienne folle du Théâtre » V. Blin Têtes Rondes, Têtes Pointues: L'Humanité : « un rire noir salutaire » J-P. Leonardini Le Nouvel Obs Paris : « une réussite esthétique incontestable » J. Nerson Le Figaroscope : « travail remarquable de précision et d'intelligence [...] un fort moment de théâtre » J.-L. Jeener Le Marchand de Venise: La pièce Le Marchand de Venise a fait l'objet d'un reportage TV diffusé sur France 3 (présenté par Dominique Poncet) et Arte. Molly des sables: Télérama: « débordante de talent, Sarah Sandre est une Molly chaleureuse er touchante » Le Point : « la comédienne Sandra Sandre resplendit, émouvante, drôle » Scrooge: Télérama : « une histoire joyeuse et folle » H. Bichonnier Figaroscope : « une belle performance » D. Duthuit L'Humanité : « originale et réussie, cette tragi-comédie sociologique est servie ici dans son authenticité par la grâce d'une distanciation ludique et malicieuse » M.-J. Cirach La Croix : « un petit bijou, un bonheur! » D.Méreuze Fiche technique Cette fiche technique est susceptible d’évoluer pour s’adapter à une tournée. Conditions financières Prix de cession pour une représentation : 5900 ! HT (en cas de série, nous consulter) PLATEAU : ouverture : minimum souhaité Prévoir droits d’auteurs et de mise en scène (contrats particuliers) En région parisienne 7 mètres Prévoir un repas léger vers 19h après les raccords pour l’équipe et déjeuner pour deux techniciens profondeur :7 mètres, idéal 10m Région parisienne grande couronne sol noir Défraiement repas pour 8 personnes avant la représentation, défraiement repas pour deux techniciens déjeuner SON : Suivant acoustique du lieu, il peut être demandé une Tarif syndical ou directement organisé par l’accueil Hors région parisienne prévoir sonorisation de soutien - Logement et défraiements repas pour deux techniciens la veille de la représentation (à étudier au cas par cas). - Déjeuner pour les deux techniciens le jour de la représentation ECLAIRAGE : - Logement et repas* pour quinze personnes le soir de la représentation (2 techniciens, un assistant ou administrateur de tournée, 6 artistes) Jeu d’orgue à mémoire 48 circuits de 3 KW chacun Liste des Projecteurs en attente création lumières REGIE GENERALE : *Tarif syndical, grille syndeac ou directement organisé par l’accueil - Transport du décor : 0,76! du kilomètre au départ de Paris - Transport des artistes AR train ou Avion pour treize personnes International Conditions à étudier au cas par cas loges pour 6 personnes Table et fer à repasser Eau minérale et gazeuse, cathering MONTAGE : Temps de montage minimum: 3 services DEVIS PERSONNALISE SUR DEMANDE Contact diffusion : Bords de Scènes / Edna Fainaru 01 41 90 09 41 [email protected] Equipe technique minimum: 2 techniciens plateau et 2 Pour toute question, n'hésitez pas à contacter le électriciens STAR Théâtre au 01 48 22 70 03 [email protected]