Compagnie Sandrine
Théâtre du Blog
, Le Cid de Corneille, mise en scène de Sandrine Anglade
Véronique Hotte (journaliste à La Terrase)
L’Est Républicain
, Le Cid Revisité avec brio
Coline Ballay /
31/01/2013
Blog La Vie des Livres
, Le Cid de Pierre Corneille à la Comédie de Picardie
Alexandra Oury /
10/02/2013
L’Aisne nouvelle
, Le vers cornélien sous un angle nouveau
01/03/2013
Courrier Picard,
Ce Cid que l’on ne hait point
Tony Poulain /
Le Bien Public
, Le Cid et ses batailles dépoussiérés
Guillaume Malvoisin /
20/0/2013
BSCNews
, Interview de Sandrine Anglade
Par Julie Cadilhac /
Novembre 2013
Mettre en scène Le Cid
: Des rythmes de la batterie à l’éclat de la langue de Corneille
de Sandrine Anglade(extraits)
Par Hélène de Saint Aubert, Ancienne de l’ENS, professeur en CPGE littéraire à Nîmes
Les Traverses du Temps
Par Marcel Quillévéré
Emission
du 27 février 2013
Interview de Sandrine Anglade
Pour écouter l’émission :
http://www.francemusique.fr/emission/les
ete/guillaume-cornut-pour-la-
reouverture
Le Cid
Compagnie Sandrine
Anglade
Revue de Presse
, Le Cid de Corneille, mise en scène de Sandrine Anglade
Véronique Hotte (journaliste à La Terrase)
/ 23/01/2013
, Le Cid Revisité avec brio
31/01/2013
, Le Cid de Pierre Corneille à la Comédie de Picardie
10/02/2013
, Le vers cornélien sous un angle nouveau
Ce Cid que l’on ne hait point
27/02/2013
, Le Cid et ses batailles dépoussiérés
20/0/2013
, Interview de Sandrine Anglade
: L’Alexandrin au diapason de la batterie
Novembre 2013
: Des rythmes de la batterie à l’éclat de la langue de Corneille
Par Hélène de Saint Aubert, Ancienne de l’ENS, professeur en CPGE littéraire à Nîmes
Les Traverses du Temps
,
Par Marcel Quillévéré
du 27 février 2013
Interview de Sandrine Anglade
http://www.francemusique.fr/emission/les
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traverses
reouverture
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06
: L’Alexandrin au diapason de la batterie
: Des rythmes de la batterie à l’éclat de la langue de Corneille
: le pari réussi
Par Hélène de Saint Aubert, Ancienne de l’ENS, professeur en CPGE littéraire à Nîmes
traverses
-du-temps/2012-
06
-aout-2013-08
Théâtre du blog
Posté dans 23 janvier, 2013 dans critique.
Le Cid de Corneille , mise en scène de Sandrine Anglade.
Un plateau nu; dans les hauteurs des cintres, sont accrochés
des fanions rouges en bouquets les couleurs de l’Espagne
et de la suprématie d’un royaume fier. En dessous, trois
grands mâts sans nulle voilure, des drisses suspendues,
tournent sur eux-mêmes, ouvrant l’espace ou bien
l’enserrant dans un jeu de tourniquet, frôlant le sol du port
maritime.
Le quai est couvert de copeaux sombres, de lanières
coupées de cuir brun, tapis préparatoire inquiétant pour
guerriers. À l’intérieur de ce volume singulier, à la fois
intense et léger, résonnent les rythmes âcres et vigoureux
du jazzman et batteur Nicolas Larmignat.
Sa musique est à l’écoute des tensions de la tragi-comédie
cornélienne : attente, suspense, angoisse, pressentiment
malheureux des drames à venir.
La pièce traite clairement de la question de la transmission
et de l’héritage dans le passage des générations. Il y a ainsi,
sage et raisonnable, le roi de Castille, Don Fernand (Gérard
Hardy) auquel l’Infante (Sterenn Guirriec), majestueuse,
rend ses comptes filiaux de souveraine. Don Diègue (Jean-Paul Muel), fraise blanche au cou, grand
serviteur du royaume : » Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire », est le père de Rodrigue
(Damien Houssier), dont la destinée héroïque est en route, puisqu’il doit venger l’affront fait à son
père par Don Gomez comte de Gormas (Laurent Montel) et père de Chimène (Géraldine Szajman),
jeune fille dont Rodrigue est, par ailleurs et d’abord, l’amant.
Don Gomez est un homme arrogant du royaume de Castille qui n’a pu obtenir le titre de
précepteur du prince, dévolu à son rival plus âgé, Don Diègue qu’il a giflé.
Ces portraits de sages dégagent une puissance incontestable : celle de l’expérience de la vie et du
temps exploré. Pour les jeunes, c’est amour ou honneur mais les valeurs de l’honnête homme ont
du mal à se conjuguer… C’est l’honneur que préfère Rodrigue ; Chimène, elle, pencherait pour
l’amour. À moins que ce ne soit l’inverse…
Dans cette œuvre mythique, il y a des scènes de violence baroque, des fresques et des peintures
vivantes, offertes au public qui ne les avait jamais vues traités comme cela sur une scène. Comme
le duel de Rodrigue et de Don Gomez, superbement chorégraphié par le maître d’armes
Christophe Mie, et le récit du combat du jeune héros contre les Maures orchestré avec un soin
précieux, sous une pluie de pétales rouges sang tombé des fureurs d’un ciel d’orage.
L’alexandrin provocateur de vérité, est ici déroulé avec patience et rigueur, soutenu par la libre
résonance de la batterie. Pierre-François Doireau, un gentilhomme castillan , narrateur joue sa
partition avec flamme.
Un travail raffiné à la manière de Sandrine Anglade, créé à la Maison de la Culture de Nevers et de
la Nièvre.
Véronique Hotte (Journaliste à La Terrasse)
©Alain Rauline
lEst Républicain
mercredi 31 janvier 2013
La vie des livres - Alexandra Oury
Dimanche 10 février 2013 avait lieu à Amiens la dernière du
Cid
de Pierre Corneille, créée à la Comédie de
Picardie par Sandrine Anglade. Classique parmi les classiques,
Le Cid
est une tragi-comédie en cinq actes et
en vers, représentée pour la première fois en 1637 dans une version que Corneille modifiera par la suite.
Chimène et Rodrigue s'aiment et sont promis l'un à l'autre. Mais don Diègue, père de Rodrigue, est choisi
par le roi pour devenir percepteur du prince. Don Gomez, comte de Gormas et père de Chimène, en
éprouve une vive jalousie. Lors d'une altercation avec son vieux rival, il lui donne un soufflet auquel don
Diègue, trop âgé, n'est pas en mesure de répondre. Humilié, il demande à son fils de venger son honneur
blessé ("
Rodrigue, as-tu du coeur ?
").
Le dilemme est cornélien pour le jeune amoureux. Soit il accepte et perd l'amour de Chimène en
combattant son père, soit il refuse la vengeance et laisse la honte s'abattre sur sa famille. Une honte qui le
rendra indigne d'être aimé... Il fait le choix de l'honneur, et tue le comte en duel. Chimène, effondrée, fait
taire ses sentiments pour Rodrigue et demande justice au roi. Le jeune homme, son devoir accompli, offre
à Chimène de lui ôter la vie. Elle ne peut s'y résoudre...
Pauvre Chimène, écartelée entre l'amour qui la dévore, et la fidélité à son père qui lui impose de rejeter - et
faire châtier - son meurtrier ! Comment respecter nos parents, leur mémoire, leur volonté ? Quels sacrifices
consentir pour eux ? Faut-il obéir au devoir quand l'amour est en jeu ?
Rodrigue à don Diègue : "Mon bras pour vous venger, armé contre ma flamme, par ce coup glorieux m'a
privé de mon âme. Ne me dites plus rien ; pour vous j'ai tout perdu : ce que je vous devais, je vous l'ai bien
rendu." Le jeune homme n'a pas manqué de courage pour honorer son père. C'est grâce au même courage
qu'il reconquiert Chimène. Après de nombreux rebondissements, l'amour triomphe enfin... et l'honneur
reste sauf.
Sandrine Anglade a pris le parti d'une mise en scène épurée qui sert finement le texte cornélien. Sur scène,
une batterie rythme régulièrement les répliques, souligne ou renforce l'intensité de certains échanges. Elle
accompagne les combats. Question décor, la sobriété est de mise. Des grilles mobiles au centre du plateau,
quelques chaises sur lesquelles sont assis les comédiens qui ne sont plus en scène, une lumière très
soignée.
La diction de l'alexandrin et le jeu des acteurs sont impeccables. Sans ostentation, ils rendent palpables
leurs déchirements intérieurs. Les émotions et les troubles sonnent juste. Le théâtre versifié de Corneille
peut-il encore nous parler en 2013 ? Résolument, oui.
THEATRE / Le vers cornélien
sous un angle nouveau
Publié le vendredi 01 mars 2013 à 14H00
SAINT-QUENTIN -
« Le Cid de Corneille sous un angle inédit, où la
richesse et la contemporanéité du texte sont mises en exergue », voilà ce que
propose la compagnie Sandrine Anglade qui sera au Splendid de Saint
Quentin le 6 mars.
Sandrine Anglade concentr
célèbres du répertoire classique pour faire entendre son intimité et le rythme
incomparable du vers cornélien.
Enfants promis en mariage, pères offensés, duels qui mènent à la mort et
obéissance au Roi. Tout,
s'aimer, se séparer et se retrouver.
La metteure en scène resserre le propos de la pièce sur les notions de filiation
et de transmission, comme pour donner à voir la déchirure des sentiments de
THEATRE / Le vers cornélien
sous un angle nouveau
Publié le vendredi 01 mars 2013 à 14H00
-
« Le Cid de Corneille sous un angle inédit, où la
richesse et la contemporanéité du texte sont mises en exergue », voilà ce que
propose la compagnie Sandrine Anglade qui sera au Splendid de Saint
Sandrine Anglade concentr
e en effet l'histoire d'une des pièces les plus
célèbres du répertoire classique pour faire entendre son intimité et le rythme
incomparable du vers cornélien.
Enfants promis en mariage, pères offensés, duels qui mènent à la mort et
chez Corneille, va mener Chimène et Rodrigue à
s'aimer, se séparer et se retrouver.
La metteure en scène resserre le propos de la pièce sur les notions de filiation
et de transmission, comme pour donner à voir la déchirure des sentiments de
THEATRE / Le vers cornélien
« Le Cid de Corneille sous un angle inédit, où la
richesse et la contemporanéité du texte sont mises en exergue », voilà ce que
propose la compagnie Sandrine Anglade qui sera au Splendid de Saint
-
e en effet l'histoire d'une des pièces les plus
célèbres du répertoire classique pour faire entendre son intimité et le rythme
Enfants promis en mariage, pères offensés, duels qui mènent à la mort et
chez Corneille, va mener Chimène et Rodrigue à
La metteure en scène resserre le propos de la pièce sur les notions de filiation
et de transmission, comme pour donner à voir la déchirure des sentiments de
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