1chênaie pédonculée à l'ouest du Grand Bois.
Ces formations humides recèlent des espèces qui leur sont inféodées mais devenues rares suite à la régression de ce type d'habitat. Parmi
celles-ci, la renoncule grande douve et deux fougères, le dryoptéris à crêtes et la fougère des marais, toutes protégées. La zone est très
attractive pour l'avifaune, lors de la nidification ou de haltes migratoires. De nombreuses espèces nicheuses menacées y sont recensées :
rousserolle turdoïde, pic cendré... Six espèces d'amphibiens s'y reproduisent dont la grenouille agile, menacée en Franche-Comté. L'intérêt
vis à vis des insectes est notoire avec la présence de deux papillons protégés (cuivré des marais, damier de la succise) et la grande richesse
en libellules.
STATUT DE PROTECTION
Aucune protection réglementaire de l'espace n'a été mise en place. En revanche, la présence d'espèces protégées confère indirectement un
statut de protection au milieu : la législation interdit en effet de porter atteinte aux espèces et aux milieux qui les supportent (arrêtés des
29/09/09, 20/01/82, 22/06/92, 19/11/07 et 23/04/07). Une maîtrise foncière est en cours.
OBJECTIFS DE PRESERVATION
Comme pour l'ensemble des zones humides, les fonctions de ce secteur sont essentielles dans le cycle de l'eau : rétention pendant les
périodes pluvieuses, alimentation des nappes souterraines, auto-épuration des eaux de surface.
Afin d'assurer la conservation des habitats, le principal objectif consiste à préserver le fonctionnement hydrique de la zone et d'éviter toute
opération pouvant contribuer à l'assèchement du milieu (drainage ou assainissement). Avec la présence de cultures et d'activités industrielles,
le ruissellement génère une eutrophisation des eaux et de la végétation du marais. Conséquence de l'abandon de toute récolte dans le
marais, la dynamique active de recolonisation par les saules conduit à une fermeture du milieu. Celle-ci, ainsi que l'assèchement qui s'ensuit,
est défavorable au maintien des espèces patrimoniales inféodées aux milieux marécageux ouverts.
Enfin, la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse, en limite sud du marais vers la Tallotte, induit des risques de modification de
l'hydrologie et des impacts sur les axes de déplacement des amphibiens entre le marais et les habitats terrestres situés au sud de la ligne.
Des aménagements compensatoires sont à prévoir.
14-AUTRES COMMENTAIRES
a) Commentaires sur la géomorphologie
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b) Commentaires sur les activités humaines
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c) Commentaires sur les statuts de propriété
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d) Commentaires sur les mesures de protection
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e) Commentaires sur les facteurs d'évolution
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f) Commentaires sur les habitats
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15-SOURCES/INFORMATEURS
Type Auteur Année de
publication
Titre
Bibliographie HSNE. Le marais de Saulnot : dossier de présentation. 34p
Bibliographie HSNE. Le marais de saulnot : plan de gestion. 7p + cartes
Bibliographie Biotope. 2004 Inventaire des amphibines du marais de Saulnot en 2004 (complément
d'ADP).26p + annexes
Bibliographie ECOSCOP Ligne à Grande Vitesse Rhin-Rhône - Branche-est. Etude complémentaire de
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