2 Sommaire Présentation du Groupe Société Générale : I 1 Présentation 2 Stratégie 3 Les réseaux internationaux II Le mot de la Direction Présentation de Société Générale Algérie : III 1 Historique 2 Organisation de Société Générale Algérie 3 Faits marquants 2010 pour Société Générale Algérie Etats Financiers : Etats financiers de Société Générale Algérie au 31/12/2010 1 Règles de présentation et d’évaluation des états financiers 2 Informations relatives au bilan IV 3 Informations relatives aux engagements hors bilan 4 Informations relatives aux comptes de résultats 5 Informations relatives aux filiales 6 Gestion des risques 7 Informations sur le capital 8 Rémunération et avantages consentis au personnel V Rapports des Commissaires aux Comptes VI La Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) VII Réseau d’agences Société Générale Algérie 3 I Présentation du Groupe Société Générale I. Présentation du Groupe Société Générale : 3. Les réseaux internationaux 1. Présentation Société Générale est l’un des tout premiers groupes européens de services financiers. S’appuyant sur un modèle diversifié de banque universelle, le Groupe allie solidité financière et stratégie de croissance durable avec l’ambition d’être La banque relationnelle, référence sur ses marchés, proche de ses clients, choisie pour la qualité et l’engagement de ses équipes. Ses 157 000 collaborateurs*, présents dans 85 pays, accompagnent au quotidien plus de 33 millions de clients dans le monde entier. Les équipes Société Générale proposent conseils et services aux particuliers, aux entreprises et aux institutionnels dans trois principaux métiers : - La banque de détail en France avec les enseignes Société Générale, Crédit du Nord et Boursorama; La banque de détail à l’international présente en Europe centrale & orientale et Russie, dans le Bassin méditerranéen, en Afrique sub-saharienne, en Asie et en Outre-Mer; - La banque de financement et d’investissement avec son expertise globale en banque d’investissement, financements et activités de marché. Société Générale est également un acteur significatif dans les métiers de services financiers spécialisés, d’assurances, de banque privée, de gestion d’actifs et des services aux investisseurs. Société Générale figure dans les indices internationaux de développement durable : FTSE4good et ASPI. Depuis plus d’une décennie, le Groupe Société Générale poursuit une stratégie de diversification et d’intensification de son développement à l’international dans des implantations géographiques à fort potentiel. Son succès auprès de ses clients est le fruit de la mise en place d’un modèle de banque universelle adapté aux spécificités locales. Ainsi les Réseaux Internationaux bénéficient d’une position de leader sur les bassins tels que l’Europe centrale et Orientale dont la Russie, l’Afrique du Nord, l’Afrique sub-saharienne et l’Outre-mer. L’implantation des Réseaux Internationaux en Asie depuis 2008 s’inscrit dans la dynamique de développement dans des zones porteuses. Le Groupe a par ailleurs contribué au financement des différentes économies des régions dans lesquelles il s’est développé via une offre de produits et de services innovante et des relations de partenariat qu’il a su nouer avec ses clients. Ainsi, les Réseaux Internationaux comptent 3 817 agences, déployées dans 37 pays. Plus de 62 400 collaborateurs, issus de nombreuses nationalités, apportent une richesse d’expériences mise au service de 12.3 millions de clients particuliers et près de 800 000 entreprises. A fin 2010, les encours de crédits des Réseaux Internationaux s’élèvent à 65.2 milliards d’euros, soit près de huit (08) fois plus qu’en 2000 et ses dépôts à 66.4 milliards d’euros, ou près de 7 fois plus qu’en 2000. www.societegenerale.com * incluant les collaborateurs de la Société Marseillaise de Crédit acquise en septembre 2010 par Crédit du Nord 2. Stratégie du Groupe Dans un contexte de reprise économique encore hésitante, Société Générale a confirmé le rebond de ses résultats financiers tout en poursuivant sa transformation et l’adaptation de son portefeuille d’activités. Le plan stratégique Ambition SG 2015, présenté le 15 juin 2010, s’inscrit dans cette dynamique. Dans le nouvel environnement d’après crise, il s’agit de générer une croissance durable à moindre risque autour des axes suivants : Renforcer un modèle de banque universelle orienté vers ses clients et recentré sur ses trois (03) piliers (Réseaux France, Réseaux Internationaux et Banque de Financement et d’Investissement); Achever l’optimisation du portefeuille d’activités du Groupe dans un contexte règlementaire qui se clarifie; Maintenir une stricte gestion des risques; Transformer le modèle opérationnel. 5 I Le mot de la Direction Gérald LACAZE Président du Directoire Société Générale Algérie Si 2010 a vu la prospérité de l’Algérie se poursuivre, l’économie nationale n’en a pas moins été affectée par la hausse des cours des matières premières sur les marchés internationaux. Positivement, bien entendu, pour ce qui est des hydrocarbures, mais négativement également pour les intrants nécessaires à la production et la consommation nationales. Dans ce contexte contrasté Société Générale Algérie, qui a fêté en 2010 son dixième anniversaire, a poursuivi son développement dans le cadre de son action commerciale au service de ses trois segments de clientèle : les entreprises, les professionnels et les particuliers. Cette stratégie qui prend en compte également le plan « Ambitions 2015 » du Groupe Société Générale est fondée sur trois axes principaux : la Qualité, les Clients et les Collaborateurs. Ainsi, dans cet esprit et dans le cadre des orientations nationales, nos efforts en 2010 ont porté notamment sur un vaste chantier de réorganisation de nos services opérationnels au siège afin de mieux répondre et plus rapidement aux attentes de nos clients entreprises mais aussi sur une intense action de formation de nos équipes commerciales afin de répondre au mieux aux attentes de notre clientèle de professionnels mais aussi de particuliers, notamment en matière de crédits immobiliers. Ces efforts nous ont permis de passer le cap des 270 000 clients à la fin de l’exercice, dont plus de 23 000 appartiennent aux segments Entreprises privées et Professionnels. Nos engagements, tous secteurs confondus, excédent désormais les 220 milliards de dinars algériens et nos fonds propres continuent de progresser à plus de 20 milliards de dinars algériens. Alors que notre réseau d’agences n’a pas connu, pour des raisons exogènes, l’expansion souhaitée, neuf nouvelles agences ont ouvert leurs portes au cours de l’année, pour un total de 63, dont notamment Ghardaïa au Sud mais aussi Médéa, Koléa/Tipaza, Chlef, Skikda et Batna, autant de willayas où nous sommes désormais opérationnels. Enfin, si le nombre de collaborateurs a moins fortement augmenté au cours de l’année, compte tenu du ralentissement dans le rythme d’ouverture des nouvelles agences, nos efforts se sont poursuivis avec la mise en fonction de notre nouveau centre de formation pouvant accueillir près de cent stagiaires quotidiennement et plusieurs dizaines de milliers d’heures de formation ont ainsi pu être dispensées aussi bien pour nos jeunes collaborateurs que pour ceux plus expérimentés mais toujours avides de progresser dans leurs connaissances du métier. Et puis, Société Générale Algérie, qui a à cœur son devoir de banque citoyenne, ainsi que ses équipes sont fières d’avoir tout au long de l’année participées à différentes manifestations de solidarité pour les plus démunis ou victimes d’accidents de la vie, tout en poursuivant nos actions de parrainage particulièrement auprès de la Fédération Algérienne de Golf et de la Fédération Algérienne Handisports. 7 Présentation de I Société Générale Algérie III. Présentation de Société Générale Algérie : Société Générale Algérie, détenue à 100% par le Groupe Société Générale, est l’une des toutes premières banques privées à s’installer en Algérie. 2004: Société Générale Algérie filiale à 100% du Groupe Société Générale après le rachat des actionnaires minoritaires Société Générale Algérie offre une gamme diversifiée et innovante de services bancaires à plus de 250 000 clients Particuliers, Professionnels et Entreprises par l’entremise d’un réseau comptant 63 agences et un effectif de plus de 1300 employés au 31 décembre 2010 2007: Création de la Direction Grandes Entreprises Internationales (DGEI) 2008: Création de la Direction Grandes Entreprises Nationales (DGEN) 2009: Création de la Banque de Financement d’Investissement (BFI) et Agence Clientèle Patrimoniale (ACP) 1. Historique : 1987: Ouverture d’un bureau de représentation 2010: Création de trois (03) centres d’affaires à Alger (Chéraga-Amara, Rouiba-Hassiba et Constantine-Palma). 1998: Obtention d’une licence bancaire 1999: Création de la filiale Société Générale Algérie 2000: Ouverture à la clientèle de la 1ère Agence d’El Biar en mars 2000 9 2. Organisation Société Générale Algérie Membre du Directoire : Membres du Conseil de Surveillance : M. Bernard DAVID Président du Conseil de Surveillance M. Gérald LACAZE Président du Directoire M. Patrick LE BUFFE Représentant permanant du Groupe Société Générale, membre M. Hakim OUZZANI Directeur Général Adjoint M. Jean Louis MATTEI Membre M. Arnauld BAZIN DE JESSEY Responsable pôle Finances, Flux et Système d’Information M. Michel MAHE Membre M. Roger DURRIOS Responsable Pôle Support M. Patrick VERNET Membre M. Ridha TEKAIA Responsable Pôle Commercial et Réseaux M. Denis STAS DE RICHELLE Membre M. Christian CELIN Membre Organigramme Société Générale Algérie Gérald LACAZE Président du Directoire Hakim OUAZZANI Directeur Général Adjoint Mohamed ARABI Secrétariat Général Nouredine OUARET Direction Audit Christophe NICOLAS Risques Opérationnels et Conformité Ridha TEKAIA Roger DURRIOS Pôle Commercial et Réseaux Pôle Support 10 A.BAZIN DE JESSEY Pôle Finance, Flux et Système d’Information 3. Faits marquants 2010 pour Société Générale Algérie Les principaux faits marquants internes 2010 Société Générale Algérie s’est conformée, au même titre que l’ensemble des banques de la place, aux règles fixées en matière de minimum de capital pour les banques et pour les établissements financiers (3,5 Mds DZD). Société Générale Algérie a ainsi augmenté son capital à 10 Mds DZD; - En janvier 2010, le cap symbolique des 250.000 clients a été dépassé; - Société Générale Algérie a obtenu neuf agréments pour l’ouverture de nouvelles agences : Koléa, Ghardaïa, Chéraga- Amara, Rouiba-Hassiba, Batna, Constantine (zone industrielle), Chlef, Médéa et Skikda, ce qui porte, à fin 2010, le réseau de Société Générale Algérie à 63 agences réparties à travers le territoire national; Le réseau Société Générale Algérie s’étend pour la première fois dans le sud algérien avec l’ouverture de son agence à Ghardaïa; - Chéraga-Amara est le premier centre d’affaires dédié aux PME de l’Ouest algérois. Le démarrage des activités avec un portefeuille de 120 clients s’est déroulé dans de bonnes conditions; - Société Générale Algérie a fêté son dixième anniversaire. À cette occasion des réunions ont été tenues à la Banque d’Algérie et au Ministère des Finances avec la Direction Générale du Groupe venue rendre visite à la filiale pour cette même occasion; - Durant l’été 2010 et à l’occasion des vœux pour le mois sacré du ramadan, Société Générale Algérie a dévoilé sa nouvelle identité visuelle (nouveau logo et nouvelle signature); - Société Générale Algérie a lancé deux nouveaux services de messagerie bancaire (SMS BANKING): MESSAGI destiné aux clients particuliers et MESSAGI PRO destiné aux clients professionnels; - Société Générale Algérie a participé à de nombreuses manifestations professionnelles ou thématiques d’un intérêt indéniable pour son développement, à l’instar de sa participation à la Foire Internationale d’Alger, à la Journée Rencontre Entreprises de Rouiba, au salon International du Logement et de l’Immobilier «LOGIMMO» etc; - Notifications et mise en force de plusieurs lignes de financement significatives pour la clientèle; - Le centre de formation Société Générale Algérie a abrité une formation organisée par le Groupe Société Générale sur les techniques d’entretien et de gestion de carrière. Cette formation a regroupé la fonction Ressources Humaines des trois filiales Union Internationale de Banques (UIB), Société Générale de Banques au Sénégal (SGBS) et Société Générale Algérie (SGA); - Un sondage interne a été réalisé afin de permettre aux managers /experts-métier d’exprimer, individuellement et en toute confidentialité, leurs points de vue sur l’organisation de leur entreprise, les satisfactions et les améliorations à apporter; - Société Générale Algérie adoptera dès janvier 2011 le nouvel outil d’évaluation (EAE) des collaborateurs, du Groupe Société Générale. - 2010 a été l’année de l’entrée en vigueur du Nouveau Système Comptable et Financier (NSCF), inspiré des normes IAS/IFRS. 11 Etats Financiers I IV. Etats Financiers Etats Financiers de Société Générale Algérie : Bilan au 31 décembre 2010 13 14 15 16 IV.1 Règles de présentation et d’évaluation des états financiers Les états financiers au 31/12/2010 sont présentés conformément aux dispositions du règlement n°.09-04 du 23 juillet 2009 portant sur le plan de comptes bancaire et les règles comptables applicables aux banques et aux établissements financiers, ainsi qu’au règlement n°.09-05 du 18 octobre 2009 relatif à l’établissement et à la publication des états financiers des banques et des établissements financiers. Les méthodes de présentation et d’évaluation sont conformes aux dispositions du règlement n°.09-08 du 29 décembre 2009 relatif aux règles d’évaluation et de comptabilisation des instruments financiers par les banques et les établissements financiers, ainsi qu’à l’arrêté du 23 Rajab 1429 correspondant au 26 juillet 2008 fixant les règles d’évaluation et de comptabilisation, le contenu et la présentation des états financiers ainsi que la nomenclature et les règles de fonctionnement des comptes. Ce dernier a été publié dans le journal officiel de la République Algérienne n°19, le 25 mars 2009. 1.1 Changement de méthodes comptables La loi N° 07-11 du 15 Dhou el Kaada 1428 correspondant au 25 novembre 2007 portant Système Comptable Financier, dont l’entrée en vigueur a été reportée au 1er janvier 2010 par l’ordonnance n°.08-02 portant loi de finances complémentaire pour l’année 2008, a instauré un nouveau système comptable financier « NSCF », en remplacement du Plan Comptable National. Le Ministère des Finances, la Direction Générale de la comptabilité, le Conseil National de la comptabilité ont publié l’Instruction n°.02 du 29 octobre 2009 portant première application du Système Comptable Financier 2010 dans le but d’expliquer ces changements de méthodes comptables. Société Générale Algérie a appliqué les procédures de passage prévues dans l’instruction n°.02 et par conséquence, ses états financiers sont préparés et présentés comme si la Société avait toujours arrêté ses états financiers en se conformant aux dispositions prévues par le NSCF. Les données comparatives de l’exercice clos le 31 décembre 2009 et le bilan au 31 décembre 2009 ont été retraités de façon rétrospective afin d’assurer la comparabilité avec les informations financières relatives à l’exercice clos 2010. Des explications détaillées de l’impact du passage au NSCF sont présentées en note 1.3) l’impact du passage au nouveau système comptable financier. 1.2 Résumé des principales méthodes comptables 1.2.1 Conversion des opérations en devises Les transactions libellées en monnaies étrangères sont converties dans la monnaie nationale en utilisant les taux de change en vigueur aux dates des transactions. Les pertes et les profits de change découlant du dénouement de ces transactions et ceux découlant de la conversion, aux taux en vigueur à la date de clôture, des actifs et passifs monétaires libellés en devises sont comptabilisés en résultat. Le cours de marché applicable aux éléments de l’actif et du passif est le cours de la devise contre monnaie nationale tel qu’il ressort de la cotation de la Banque d’Algérie. 1.2.2 Immobilisations corporelles et incorporelles Les actifs incorporels acquis séparément sont évalués initialement à leur coût. Postérieurement à la comptabilisation initiale, les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût diminué du cumul des amortissements et pertes de valeurs. Les immobilisations incorporelles créées en interne ne sont pas capitalisées, et les dépenses engagées sont comptabilisées en résultat lorsqu’elles sont encourues. Les immobilisations incorporelles sont amorties sur la durée d’utilité économique et sont soumises à un test de dépréciation à chaque fois qu’il existe une indication que l’immobilisation incorporelle s’est dépréciée. La durée d’amortissement et la méthode d’amortissement d’une immobilisation incorporelle sont réexaminées au moins à la clôture de chaque exercice. Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût historique diminué des amortissements. Le coût historique comprend tous les coûts directement attribuables à l’acquisition des actifs concernés. Les frais de réparation et de maintenance sont comptabilisés au compte de résultat au cours de la période durant laquelle ils sont encourus. L’amortissement est calculé selon la méthode linéaire afin de ramener le coût de chaque actif à sa valeur résiduelle compte tenu de sa durée d’utilité estimée comme suit : Logiciels Constructions Agencements Autres actifs corporels 5 ans 50 ans 10 ans 10 ans Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité des actifs sont revues et, le cas échéant, ajustées à chaque clôture. La valeur comptable d’un actif est immédiatement dépréciée pour le ramener à sa valeur recouvrable lorsque la valeur comptable de l’actif est supérieure à sa valeur recouvrable estimée. 1.2.3 Actifs financiers La Société classe ses actifs financiers selon les catégories suivantes : « actifs financiers détenus jusqu’à leur échéance », « prêts et créances » et « autres actifs financiers » et ce conformément au règlement n°.09-05 du 18 octobre 2009 relatif à l’établissement et à la publication des états financiers des banques et des établissements financiers. Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs financiers sont évalués au coût qui est la juste valeur de la contrepartie donnée ou reçue pour acquérir l’actif en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des dividendes à recevoir et des intérêts courus non échus à la date d’acquisition). 17 Après la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti. Le provisionnement du risque de crédit respecte les dispositions de l’instruction No.74-94 du 29 novembre 1994 relative à la fixation de règles prudentielles de gestion des banques et des établissements financiers. 1.2.4 Passifs financiers La Société classe ses passifs financiers selon la catégorie suivante : « autres passifs financiers », la Société ne possède pas de passifs financiers détenus à des fins de transaction. Les autres passifs financiers sont évalués initialement au coût, qui est la juste valeur de la contrepartie reçue après déduction des coûts accessoires encourus lors de leur mise en place. Après leur comptabilisation initiale, ils sont évalués au coût amorti. Les autres passifs financiers sont ventilés entre les dettes envers les institutions financières (dettes à vue et à terme), les dettes envers la clientèle (comptes d’épargne et autres dettes) et les dettes représentées par un titre (bons de caisse). 1.2.5 Impôt sur le revenu Les actifs et les passifs d’impôt exigibles au titre de l’exercice et des exercices précédents sont évalués pour leur montant de recouvrement ou de paiement attendu auprès de l’administration fiscale. La valeur comptable des actifs d’impôt différé est revue à chaque date de clôture et réduite dans la mesure où il n’apparaît plus probable qu’un bénéfice imposable suffisant sera disponible pour permettre l’utilisation de l’avantage de tout ou une partie de cet actif d’impôt différé. Les actifs d’impôts différés non reconnus sont réappréciés à chaque date de clôture et sont reconnus dans la mesure où il devient probable qu’un bénéfice futur imposable permettra de les recouvrer. 1.2.6 Provisions (b) Fonds pour Risque Bancaire Généraux (FRBG) Conformément au paragraphe 17 de l’instruction n° 79-94 du 29 novembre 1994 de la Banque d’Algérie, ces fonds sont affectés par la Société à la couverture de risques généraux, lorsque des raisons de prudence l’imposent, eu égard aux risques inhérents aux opérations bancaires Cette rubrique abrite également la provision réglementaire de 5% sur les crédits à moyen et long terme (Art 141 paragraphe 5 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées) qui est considérée comme à caractère de réserve. 1.2.7 Contrats de location (La banque en tant que preneur) (a) Locations simples Les contrats de location en vertu desquels une partie importante des risques et des avantages inhérents à la propriété est conservée par le bailleur sont classés en contrats de location simple. Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés en charges au compte de résultat de façon linéaire sur la durée du contrat de location. S’agissant des locations de biens immobiliers, du fait de la déconnexion entre le marché de la location et celui de la vente, la condition de la valeur du bien ramené aux flux actualisés des loyers peut être remplie. Cependant, les biens loués n’ont pas été immobilisés car ceci ne reflète pas la réalité économique. (b) Location-financement La banque ne détient pas de location-financement en tant que preneur. 1.2.8 Contrats de location (La banque en tant que bailleur) (a) Locations simples La banque ne pratique pas de la location-simple en tant que bailleur. (b) Location-financement Les provisions sont comptabilisées lorsque la Société est tenue par une obligation légale ou implicite découlant d’événements passés ; il est plus probable qu’improbable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation; et le montant de la provision peut être estimé de manière fiable. (a) Provision pour risques et charges Ce poste comprend l’ensemble des provisions pour pertes potentielles autres que celles ayant trait aux concours de la clientèle. Concernant les procédures judiciaires introduites suite aux contrôles effectués par les services de la Banque d’Algérie, celles-ci n’ont pas donné lieu à un provisionnement compte tenu de leur caractère exceptionnel et au manque de jurisprudence en la matière et aussi du caractère non financier des manquements. 18 Société Générale Algérie pratique le leasing financier mobilier, ces contrats de leasing sont classés en tant que location-financement. La banque, en tant que non-fabricant et non-distributeur du bien loué, comptabilise une créance représentant l’investissement net correspondant au bien loué. Au cours du contrat, les loyers perçus sont comptabilisés en distiguant : - les intérêts financiers ; comptabilisés sur le compte de résultat, et le remboursement en principal ; comptabilisé en moins de la créance. Les créances constituées par ces contrats de location sont des actifs financiers et suivent les mêmes règles d’évaluation que celles présentées dans la note 2.3. 1.3 L’impact du passage au Nouveau Système Comptable Financier 1.3.1 Changement de présentation des états financiers Conformément au règlement 09-04 du 23 juillet 2009 portant sur le plan de comptes bancaire et les règles comptables applicables aux banques et aux établissements financiers, la présentation des comptes au niveau des états financiers a été revue, ce qui a sensiblement augmenté le total du bilan sans modification de la situation nette, et ceci principalement du fait des comptes de régularisation et des autres actifs et passifs. 19 1.3.2 Impacts engendrés par le passage aux normes NSCF 20 IV.2 Informations relatives au bilan : 21 22 23 24 25 IV.3 Informations relatives aux engagements hors bilan : L’augmentation des garanties reçues s’explique par la prise en compte de garanties en devises en 2010. Ces garanties, ne rentrent cependant pas dans le calcul des fonds propres prudentiels de la banque. IV.4 Informations relatives aux comptes de résultats : 26 27 IV.5 Informations relatives aux filiales : IV.6 Gestion des risques Par définition, toutes les activités réalisées au sein de Société Générale Algérie, tant au plan opérationnel que fonctionnel, sont assujetties à un contrôle organisé en deux (02) niveaux distincts et rattachés à la Direction Générale : le Contrôle Permanent de 1er niveau / le Contrôle Périodique de 2e niveau. Les deux (02) composantes du dispositif de contrôle interne ont vocation à s’assurer et vérifier que les risques de toute nature sont identifiés, maitrisés et suivis. Les grandes catégories de risques sont les suivantes : Risques de crédit (incluant le risque de concentration sur une contrepartie et/ou un secteur d’activité) ; Risques de marché ; Risques structurels (taux, change, liquidité) ; Risques opérationnels : cette catégorie comprend tous les risques de pertes ou de réputation résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable à des procédures, personnels et systèmes internes, ou à des événements extérieurs ; elle inclut également la continuité d’activité et la gestion de crise ; Risques de non-conformité : le contrôle des risques de non-conformité vise à s’assurer que les risques de sanctions judiciaires, administratives et/ou disciplinaires, de pertes financières ou d’atteinte à la réputation, qui naissent du non-respect des dispositions législatives et/ou réglementaires en matière bancaire, de la déontologie, des usages professionnels, ainsi que des instructions, normes et/ou processus émanant du Groupe Société Générale, sont identifiés et maitrisés ; relèvent également du contrôle de conformité le processus de validation des nouveaux produits/services/métiers et l’externalisation des prestations essentielles ; Risques liés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme ; Risques juridiques (contentieux en défense suite à des litiges avec les clients / tiers / organes de tutelle) ; Risques fiscaux ; Risques liés à la sécurité informatique ; Risques liés à la sécurité physique des personnes, des valeurs et des biens. 1.1 Risque de crédit / contrepartie La Direction des Risques de Société Générale Algérie (DRIS) a pour mission principale de gérer le dispositif de maîtrise des risques respectant les principes et les règles édictés 28 par les organismes de tutelle algériens. Tout octroi de crédit à la clientèle commerciale fait l’objet d’un dossier de crédit formalisé et suffisamment documenté, comportant une analyse de crédit pertinente et une recommandation de crédit argumentée, sur la base duquel sont sélectionnées, ou non, les opérations. Les lignes de crédit consenties aux contreparties sont, d’une manière générale, accordées pour une durée d’une (01) année. Ces lignes sont revues au fil de l’eau, à la lumière d’un dossier de crédit actualisé, en fonction de la date d’échéance des lignes précédemment accordées. 1.2 Risque de concentration Le suivi du risque de concentration par contrepartie est effectué au fil de l’eau sur les principales contreparties clients ou groupe-clients, et fait l’objet de déclaration ad-hoc aux organismes de tutelle (tant algériens que ceux relevant du Groupe Société Générale). Pour ce qui concerne les concours accordés aux filiales de grands groupes internationaux, tous les dossiers de crédits, quel que soit leur montant, sont analysés sous l’angle du risque de contrepartie et de concentration. Au 31/12/2010, aucun client ne bénéficiait de concours dont le montant excédait la limite de 25% des Fonds Propres de la Société Générale Algérie. De même, à cette même date, le montant des risques encourus sur les bénéficiaires, dont les risques dépassent 15% des fonds propres de la Société Générale Algérie, était inférieur à 10 fois ces mêmes fonds propres nets. 1.3 Risque opérationnel Le risque opérationnel est le risque de perte résultant de l’inadaptation ou de la défaillance imputable à des procédures personnelles et systèmes internes, ou résultant d‘événements externes. Cette définition réglementaire inclut le risque juridique, mais non les risques stratégiques et de réputation. À la Société Générale Algérie, les risques opérationnels sont regroupés au sein de huit (08) catégories d’événement : Litiges commerciaux; Litiges avec les autorités; Erreurs de « pricing » ou d’évaluation du risque; Erreurs d’exécution; Fraudes et autres activités criminelles; Activités non autorisées sur les marchés (Rogue trading); Perte des moyens d’exploitation; Défaillances des systèmes d’information. 1.3.1 Les exercices RCSA (Risk and Control Self Assessment) Société Générale Algérie a réalisé un exercice d’auto évaluation des risques et des contrôles en 2008 et 2010. Le processus RCSA a pour but d’identifier et de mesurer l’exposition de Société Générale Algérie aux différents risques opérationnels. Il permet d’établir la cartographie par métier et par activité des risques intrinsèques et résiduels, après prise en compte de la qualité des dispositifs de prévention et de contrôle (existence de procédures, mise en place d’une surveillance permanente, etc.). 1.3.2 Les indicateurs clés de risques (KRI ou Key Risk Indicators) Un KRI est une donnée objective et quantifiable permettant d’évaluer de manière périodique (trimestre) le niveau de risque d’une entité ou d’un métier. A titre d’exemple : taux de turn-over du personnel, nombre de réclamations clientèle, nombre d’erreurs de caisse, nombre d’opérations en suspens, etc. Assorti d’un seuil, il permet d’alerter la banque dès que le seuil est atteint. Entre 2009 et 2010, le nombre de KRI actifs à Société Générale Algérie est passé de 16 à 31 afin d’affiner le monitoring des risques relatifs à trois (03) catégories d’événements de risques opérationnels : litiges commerciaux, litiges avec les autorités et erreurs d’exécution. 1.3.3 Sécurité des systèmes d’information Le système d’information (SI) est défini stricto sensu par l’ensemble des données et ressources (matérielles et logicielles) de la banque ; il englobe, plus largement, le dispositif permettant de traiter les données, de les stocker ou de les faire circuler. Il représente donc un patrimoine essentiel, qu’il convient de protéger. La sécurité informatique consiste à s’assurer que l’ensemble des données et ressources sont uniquement utilisées dans le cadre initialement prévu. La sécurité informatique vise cinq (05) objectifs principaux : L’intégrité : garantir que les données n’ont pas été altérées durant la communication; La confidentialité : s’assurer que seules les personnes autorisées ont accès aux ressources échangées; La disponibilité : maintenir le bon fonctionnement du SI en garantissant l’accès aux données et ressources; La non répudiation : garantir qu’une transaction effectuée ne peut être niée ; L’authentification : assurer l’identité des utilisateurs; sur le site de production et sur le site de backup. 1.3.4 Plan de continuité de l’activité Société Générale Algérie s’est dotée d’un dispositif visant à se prémunir face à différents événements ou menaces, qu’ils soient d’origine naturelle ou humaine (inondation, séisme, incendie, panne, grève, épidémie, actes volontaires de nuisance, etc.), et qui peuvent perturber totalement ou partiellement le fonctionnement des activités de la banque. Pour faire face à un triple risque d’impossibilité d’accès aux locaux de l’entreprise, d’indisponibilité des ressources humaines et d’indisponibilité des ressources techniques, deux (02) dispositifs existent : Les Plans de Continuité d’Activité (PCA) Ils définissent et organisent les responsabilités du personnel en cas d’interruption majeure des activités, ils permettent, en fonction de scenarii préétablis, la mise en place de solutions alternatives pour pouvoir continuer à gérer le stock des transactions, assurer en mode dégradé la poursuite des activités vitales, préserver la sécurité et la sûreté du personnel, la conservation des actifs de la banque. La Gestion de Crise (GC) Articulé autour d’une cellule de crise, ce dispositif permet d’évaluer le niveau de la crise et de la gérer tout au long de son évolution. Il s’appuie sur un circuit de remontée d’alertes, et permet de mobiliser des dispositifs alternatifs (sites de repli bancaires, site de secours informatique) jusqu’au retour à la normale et la reprise complète des activités. 1.4 Risque de règlement Ce type de risque mesure la capacité des intermédiaires à honorer leurs engagements lors de transactions liées aux marchés financiers. Compte tenu du contexte réglementaire, Société Générale Algérie n’est concernée que par le marché des changes. Les transactions sur les devises ne peuvent être opérées qu’avec un seul intermédiaire qui est le régulateur lui-même « la Banque d’Algérie », de ce fait le risque de règlement n’est pas considéré comme opposable à Société Générale Algérie. 1.5 Risque de liquidité La gestion du risque de liquidité est assurée par le Département de la Trésorerie/ALM placée sous l’autorité de la Direction Financière de Société Générale Algérie. La position de liquidité est suivie quotidiennement avec une situation prévisionnelle à J+1 et J+4. Un reporting quotidien et une synthèse mensuelle sont élaborés à l’intention de la Direction Générale. Le risque de liquidité est considéré comme un risque structurel et est examiné à périodicité trimestrielle lors de la tenue du comité « ALM ». Créé depuis 04/2008, ce comité réunit : le Directeur Général, le Directeur Financier (responsable de l’ALM), le Directeur Commercial, le Responsable de la Trésorerie, le Directeur des Risques, le Responsable du Contrôle Permanent, le Directeur de l’Audit, et le Secrétaire Général. 1.6 Risques liés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme L’unité lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LAB-LFT) fait partie de la Direction Risques Opérationnels et Conformité (ROC) depuis 12/2009, laquelle est rattachée à la Direction Générale. L’unité LAB-LFT est constituée de deux (02) Gestionnaires sous la responsabilité de l’AMLO, lequel dépend hiérarchiquement du Responsable du Contrôle Permanent. Cette unité est en charge de mettre en place le dispositif 29 de prévention et de lutte anti blanchiment. Ce dispositif s’articule autour : D’un corpus d’instructions et de notes internes ; D’un module de formation permanente à l’ensemble du personnel ; D’un dispositif de contrôle, a priori et a posteriori, situé dans les agences et les services centraux. 1.7 Risque lié aux opérations de commerce extérieur et des mouvements de capitaux de et vers l’Algérie En matière d’apurement la déclaration est centralisée au niveau du service apurement rattaché au Back Office Comex. La centralisation du suivi des dossiers apurés des agences de l’algérois s’est effectuée en 2010. Pour l’exercice 2010, 40.130 dossiers ont été déclarés. Ci-dessous un tableau récapitulatif par type d’annexe : 30 1.8 Dispositif de mesure des risques de marche Compte tenu du contexte réglementaire et de l’évolution des marchés financiers, Société Générale Algérie n’est présente que sur le marché financier. Les opérations sont traitées pour le compte de tiers que ce soit dans le cadre des crédits documentaires, des transferts domiciliés à la banque ou des opérations de change manuel. Ces différentes opérations sont encadrées, suivies et contrôlées par le service de surveillance et de contrôle comptable rattaché au back office qui émet les demandes de traitement de ces opérations. Depuis mi-2010 un service rattaché à la direction de trésorerie se charge de suivre les ordres passés auprès de la Banque d’Algérie qui est la seule institution autorisée à gérer ce marché. IV.7 Informations sur le capital IV.8 Rémunération et avantages consentis au personnel 31 Rapports des Commissaires I aux Comptes V. Rapports des Commissaires aux Comptes : 1. Rapport général Messieurs les actionnaires, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010 sur : - Le contrôle des états financiers de la société SOCIETE GENERALE ALGERIE, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; - Les vérifications et les informations prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession applicables en Algérie. Ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes de la profession, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Alger le, 13 avril 2011 Les Commissaires aux Comptes AMS AUDIT Mohamed Lacder BOUABBANE Saïd KDYEM 33 2. Rapport spécial Messieurs les actionnaires, En application des dispositions de l’article 670 du code de commerce, nous vous présentons notre rapport spécial sur les conventions réglementées. Aucune convention de ce type n’a été portée à notre connaissance par votre Directoire au cours de l’exercice écoulé. Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle de conventions visées aux articles ci-dessus, mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques essentielles de celles dont nous avons été avisées, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité ou leur bien fondé. Il vous appartient selon les dispositions légales d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Alger le, 13 avril 2011 Les Commissaires aux Comptes AMS AUDIT Mohamed Lacder BOUABBANE Saïd KDYEM 34 3. Rapport spécial dirigeants Messieurs les actionnaires, En application de l’article 101 de l’ordonnance N°03-11 du 26 août 2003, relative à la monnaie et au crédit, nous vous présentons notre rapport sur toutes facilités accordées par l’entreprise à une personne physique ou morale visée à l’article 104 de ladite ordonnance. Au sens de l’article 104, les personnes visées sont les dirigeants, les fondateurs, les administrateurs et personnes disposant de pouvoirs de signature. Au cours de l’exercice 2010, aucune opération entrant dans le cadre des dispositions ci-dessus n’a été relevée. Alger le, 13 avril 2011 Les Commissaires aux Comptes AMS AUDIT Mohamed Lacder BOUABBANE Saïd KDYEM 35 La Responsabilité Sociale I et Environnementale (RSE) VI. La Responsabilité Sociale et Environnementale A l’instar des autres filiales du Groupe, Société Générale Algérie, est engagée dans les actions environnementales et sociétales du pays. Grâce à l’implication de ses collaborateurs et à la stratégie de parrainage bâtie autour d’actions durables, au profit d’associations activant dans le domaine de l’insertion sociale, de l’enfance et aux malades, de l’éducation, de la promotion culturelle et sportive. Ainsi Société Générale Algérie est en voie de réussir le pari de s’imposer comme Banque citoyenne dans le pays et cela en œuvrant dans : Le mécénat social et environnemental En 2010, de nombreuses actions ont été entreprises par Société Générale Algérie dans le domaine social et environnemental : En soutenant matériellement deux pouponnières recueillant des nouveau-nés abandonnés, des foyers d’accueil pour personnes en difficultés sociales, des associations caritatives d’aide aux cancéreux et enfants trisomiques ; En apportant une aide aux personnes handicapées et cela soit par l’insertion sociale via la formation, ou par le sport, à titre d’exemple et dans ce volet Société Générale Algérie a apporté son soutien à l’équipe de basket-ball de Boufarik; En impliquant ses collaborateurs dans une opération de don de sang; à destination d’enfants en difficulté, pour lesquels une sortie a été organisée avec les enfants de « SOS village d’enfants » pour le nettoyage d’une plage . Le mécénat artistique et culturel Société Générale Algérie accompagne, également, les talents prometteurs et participe à la vie culturelle de l’Algérie en sponsorisant la 3ème édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Alger (FIBDA) organisé en octobre 2010, offrant ainsi le prix de la meilleure BD à un jeune talent. Le mécénat éducatif Société Générale Algérie participe à la vie éducative en encourageant des étudiants de l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB), en offrant aux majeurs de promotions du matériel informatique et des comptes épargne pour lesquels la Banque a abondé avec une somme conséquente les aidant ainsi dans leurs premiers pas de la vie active. Le Sponsoring sportif L’année 2010 a permis à Société Générale Algérie de s’engager, pour la première fois, dans un partenariat exclusif avec la Fédération Algérienne de Golf, pour une durée d’une année renouvelable. Une cérémonie officielle pour la signature du protocole a eu lieu au niveau du parcours du Golf à l’occasion d’un tournoi organisé par la Banque à l’attention de ses clients et de quelques personnalités notamment des représentations diplomatiques. 37 Réseau d’agences Société I Générale Algérie VII. Réseau d’agences Société Générale Algérie Agence Grandes Entreprises Internationales Afak Résidence El Kerma, Gué de Constantine, B.P.55, Birkhadem, Alger. Tél. : 021 45 14 82 Fax : 021 45 14 76 Agence Grandes Entreprises Nationales Dély Ibrahim 12, rue Ahmed Ouaked, Dély Ibrahim, Alger. Tél. : 021 33 63 73/ 75 Fax : 021 33 63 74 ALGER 1er Mai 04, rue Belhaffaf Ghazali, Alger. Tél. : 021 66 39 88/ 48 Fax : 021 66 39 91 Aïn Bénian 19, rue El Djemila, Aïn Bénian, Alger. Tél. : 021 31 10 35/ 36 Fax : 021 31 10 20 Aïn Naâdja Cité Djenane El Karès, Lot n°35, Gué de Constantine, Alger. Tél. : 021 29 73 42/ 44 021 29 72 85 Fax : 021 29 73 30 Baba Hassen Lot du 1er novembre 1954, n°127, Baba Hassen, Alger. Tél. : 021 35 20 67/ 75 Fax : 021 35 24 21 Bab El Oued 01, rue Meriem Abdelaziz, Bab El Oued, Alger. Tél. : 021 62 01 62/69 Fax : 021 62 00 92 Bab Ezzouar 01, rue Rezig Kadda, Bab Ezzouar, Alger. Tél. : 021 24 61 65/ 95 021 24 53 41 Fax : 021 24 53 41 Béni Messous 17, rue de l’Hôpital, Béni Messous, Alger. Tél. : 021 93 38 50/ 51/ 53/ 54 Fax : 021 93 38 48 Birkhadem 108, rue des Trois Frères Djillali, Birkhadem, Alger. Tél. : 021 40 57 71/ 72/ 75 Fax : 021 56 59 94 Bir Mourad Raïs 05, rue des Frères Bouadou, Bir Mourad Raïs, Alger. Tél. : 021 54 12 16/ 18 021 54 48 51/ 31 54 021 56 57 69 Fax : 021 56 57 63 Bordj El Kiffan 27, rue Colonel Amirouche, Bordj El Kiffan, Alger. Tél. : 021 20 31 14/ 15/ 44 Fax : 021 20 27 84 Bouzaréah 101, rue Ali Remli, Les Deux Pilliers, Bouzaréah, Alger. Tél. : 021 79 39 25/ 32/ 33/ 37/ 55 Fax : 021 79 39 40 Chéraga Cité Kaouch (Face APC), Chéraga, Alger. Tél. : 021 36 16 04/ 08/ 15/ 26 Fax : 021 36 16 00 Chéraga (Amara) Cité Amara, lot 10, N°67, Chéraga, Alger. Tél. : 021 37 99 17 Fax : 021 37 99 97 Dar El Beïda Cité Abdouni, lot n°24, Dar El Beïda, Alger. Tél. : 021 75 40 20/ 21/ 23 Fax : 021 75 40 32 Didouche Mourad 01, Bis rue Didouche Mourad, Alger. Tél. : 021 63 08 49/ 97 Fax : 021 63 08 58 Draria 42, rue Boujemâa Temmim, Draria, Alger. Tél. : 021 35 33 71/ 48 021 35 32 91 Fax : 021 35 32 49 El Biar (Ali Khodja) 149, Av. Ali Khodja, El Biar, Alger. Tél. : 021 92 21 33/ 36 Fax : 021 92 21 30 El Harrach 15, rue des Frères Bouzid, Belle Vue, El Harrach, Alger. 39 Tél. : 021 51 45 50 à 53 Fax : 021 51 44 42 Hussein Dey 06, rue Amar Bensmara, Hussein Dey, Alger. Tél. : 021 77 48 50 & 51 021 77 47 79/ 83 Fax : 021 77 48 88/47 67 Kouba (Garidi) 09, rue Med Garidi, Kouba, Alger. Tél. : 021 28 36 74/ 47 021 28 35 62 Fax : 021 28 35 77 Kouba (Rabia) 28, rue Med Rabia, Kouba, Alger. Tél. : 021 47 06 52/ 61/ 78 Fax : 021 47 06 63 Les Sources 06, Extension les Sources, Bir Mourad Raïs, Alger. Tél. : 021 56 59 95/ 96 021 44 86 69/ 99 Fax : 021 44 87 49 Ouled Fayet CW124, lot n°04, Ouled Fayet, Alger. Tél. : 021 38 76 53 à 55 Fax : 021 38 62 69 Rouiba (Hassiba) 10, rue Hassiba Ben Bouali, Rouiba, Alger. Tél. : 021 85 54 74 Fax : 021 85 56 79 Rouiba (Adel) 02, rue Adel Noureddine, Rouiba, Alger. Tél. : 021 85 40 35 021 85 54 64/ 66 Fax : 021 85 55 38 Sidi Yahia 45, Lot. Petite Provence, Sidi Yahia, Alger. Tél. : 021 43 53 45/ 37/ 38 Fax : 021 43 53 41 Val d’Hydra 01, Bd. du 11 décembre 1960, Val d’Hydra, Alger. Tél. : 021 91 57 58 021 91 21 12 Fax : 021 91 57 84 Zighout Youcef 26, Bd. Zighout Youcef, Alger. Tél. : 021 71 74 63/ 97 021 74 45 79 Fax : 021 71 74 69 AIN TÉMOUCHENT Bd. Ahmed Boudiaf N°A2, route d’Oran, Ain Témouchent. Tél. : 043 60 77 09/ 41 Fax : 043 60 79 40 ANNABA 1Er Novembre 38 Bis, Bd. du 1er Novembre 1954, Annaba. Tél. : 038 86 55 45 038 86 56 61 Fax : 038 86 55 50 ALN Centre d’Affaires El Djouhara, 09 Av. de l’ALN, Annaba. Tél. : 038 84 08 50 Fax : 038 84 08 80/ 06 24 Peupliers Cité les Peupliers, 240 Lgts N°01, Bt A & B Plaine Ouest, Annaba. Tél. : 038 51 84 84 Fax : 038 51 83 83 BATNA 10, rue Ali Nemer, Batna. Tél. : 033 80 47 56 Fax : 033 80 48 82 BÉJAÏA AKBOU Rue de la Zhun, Akbou, Béjaïa. Tél. : 034 35 36 70 à 72 Fax : 034 35 37 37/ 67 62 Liberté 11, rue Ahmed Boumeda, Béjaïa. Tél. : 034 22 11 55/ 80 034 22 12 03 Fax : 034 20 11 50 Séghir Quartier Séghir, Bt D1, Béjaïa. Tél. : 034 20 52 33/ 39 Fax : 034 20 58 90 Sidi Ahmed 18, Lot. Bouali, Sidi Ahmed, Béjaïa. Tél. : 034 20 44 80 à 86 Fax : 034 20 47 21 BLIDA Ben Boulaïd 59, Boulevard Mustapha Ben Boulaïd, Blida. Tél. : 025 31 18 55 à 57 Fax : 025 31 18 64 Zone Industrielle 38A, ZI Benboulaïd, Blida. Tél. : 025 36 02 36/ 54 Fax : 025 36 02 35 BORDJ BOU ARRÉRIDJ Ferme Khelfellaoui, Av. Houari Boumediène, Bordj Bou Arréridj. Tél. : 035 67 33 00/ 22 Fax : 035 67 55 00 El Mokrani 18, Bd. Houari Boumediène, Bordj Bou Arréridj. Tél. : 035 68 12 90 Fax : 035 68 10 90 BOUIRA Cité 1100 logements, LSP Bouira (Promotion BANOUH), Bouira. Tél. : 026 93 09 50/ 54 Fax : 026 93 40 06 BOUMERDÈS Résidence Badi, local N°01 et 03 RN24, Boumerdès. Tél. : 024 81 34 12/ 17/ 18 Fax : 024 81 34 14 CHLEF 20, rue des martyrs, Chlef. Tél. : 027 77 82 14 Fax : 027 77 82 14 CONSTANTINE Belle Vue N°02 bis, rue Docteur Calmette, Belle Vue, Constantine. Tél. : 031 93 70 15/ 74 Fax : 031 93 70 80 Palma Zone Industrielle Palma, N°56 Zone C, Constantine. Tél. : 031 66 64 05/ 34 Fax : 031 66 57 23 Sidi Mabrouk Cité Ali Besbes, rue G N°2, Sidi Mabrouk inférieur, Constantine. Tél. : 031 63 11 11 031 62 57 59 Fax : 031 63 88 88 031 62 57 56 GHARDAÏA 02, rue El Amir Abd El Kader, Ghardaïa. Tél. : 029 89 08 91/ 29 029 89 05 65/ 09 00 Fax : 029 89 08 66 MASCARA Bd. de l’ALN, Cité Bel Air, Mascara. Tel. : 045 81 65 23/ 69 86 Fax : 045 81 64 18M 40 MÉDÉA Bd. 05 Juillet 1962, Theniet El-Hadjer, Médéa Tél. : 025 59 43 68/ 50/ 93 025 59 42 55 025 59 37 31 Fax : 025 59 33 58 MOSTAGANEM 11, Cour de la Culture route d’Oran, Mostaganem. Tél. : 045 30 71 11 Fax : 045 30 71 93 OUARGLA Immeuble Moulay, Avenue Rouabah Abderrahmane, Ouargla. Tél. : 029 76 87 28/ 38 Fax : 029 76 87 51 ORAN Bir El Djir Boulevard des falaises, ilot n°3 et 4, Bir El Djir, Oran. Tél. : 041 28 64 30/ 31 Fax : 041 28 64 32 Gambetta 03, rue Benbakour Abdelkader, Angle Max Marchand, Oran. Tél. : 041 53 32 41/ 33 45 Fax : 041 53 14 30 Loubet 13 et 13 bis, Av. Larbi Tebessi, Oran. Tél. : 041 33 50 27/ 47 041 33 54 51 Fax : 041 33 52 95 Maraval 56, rue Mohamed Bouzaboudja, Maraval, Oran. Tél. : 041 34 06 96/ 19 Fax : 041 34 03 61 Point du Jour Coop. Adnane Mustapha, Haï El Amir Abd El Kader, Bir El Djir, Oran. Tél. : 041 53 78 53 à 57 Fax : 041 53 78 60/ 61 Soummam Cité El Amir, Bd. de la Soummam, Oran. Tél. : 041 29 29 06/ 08/ 20 Fax : 041 29 52 22 Université Cité Les Palmiers, Coop. Essadaka N°16, Oran. Tél. : 041 58 85 41 à 43 Fax : 041 58 85 45/ 40 SÉTIF Sétifis 01, Av. Saïd Boukhrissa, Hôtel Sétifis, Sétif. Tél. : 036 72 40 55/ 56 Fax : 036 72 40 57 El Hidhab Coopérative 1er novembre 1954, Bd. Bendaikha Mouloud, Sétif. Tél. : 036 92 86 44 036 92 86 45 Fax : 036 92 84 29 SIDI BEL ABBÈS 27, rue Larbi Tebessi, Sidi Bel Abbès. Tél. : 048 54 34 28/ 11 Fax : 048 54 68 52 SKIKDA Cité Beni Malek, La rocade, Skikda. Tél. : 038 75 48 47 038 75 48 49 Fax : 038 75 48 00 TIPASA Koléa 01, rue des Frères Mokrani, Koléa, Tipasa. Tél. : 024 58 13 30 et 99 Fax : 024 48 59 10 TIZI OUZOU 06, Bd. Ali Stiti, Tizi Ouzou. Tél. : 026 20 03 80/ 74/ 82 Fax : 026 20 03 72 Azazga Bd. Ahmed Zaidat, Route nationale N°12, Azzazga. Tél. : 026 34 55 59/ 60 Fax : 026 34 55 63 TLEMCEN El Kiffane 06, Bd. Adberrahmane Derrar, El Kiffane, Tlemcen. Tél. : 043 20 88 82 à 84 Fax : 043 20 88 89 41 Les Dahlias Résidence El Ikhlas, Les Dahlias, Tlemcen. Tél. : 043 38 30 61 42 43 01.RapportAnnuel.16082011