Extrait de la publication

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« Aire de famille »
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Isabelle Millioud
La mort accompagnée
La relation humaine,
clé des soins palliatifs
Préface d’Emmanuel Hirsch
Postface de Marie-Dominique Goutierre
Extrait de la publication
© Éditions Saint-Augustin, 2011
Case postale 51
CH – 1890 Saint-Maurice
www.staugustin.ch
ISBN 978–2–940461–04–2
EAN 9782940461097
Préface
Auprès de l’autre
que l’on n’abandonne pas
C’est de cet accompagnement de la vie jusqu’à
son terme, en ces temps si précieux de l’achèvement
avant la séparation, qu’il nous est donné de découvrir
la signification et la valeur dans ce magistral essai de
Isabelle Millioud.
Rarement, je pense, la réflexion développée au
plus près d’une réalité humaine subtile et délicate, fragile et incertaine, dans ce contexte si particulier des
soins palliatifs, aura su nous restituer une sensibilité
et un savoir qui s’avèrent indispensables.
Isabelle Millioud trouve les mots justes pour
nous permettre de comprendre au-delà de l’intelligence cet engagement humble, discret et si précieux
de professionnels et membres d’associations qui ne
désertent pas, y compris face au plus redoutable d’une
7
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existence qui s’épuise dans les derniers assauts d’une
maladie.
Sur le terrain le moins exposé aux convoitises des
prouesses technologiques, là où l’impuissance à guérir
équivaut trop souvent au désistement et à l’abandon
sans le moindre suivi, certains ont décidé de reconquérir et de réhabiliter des espaces voués au soin. Dans le
contexte de la fin de vie et même au terme de l’existence, des soignants interviennent au nom de principes
éprouvés comme des obligations, afin d’offrir une présence, un soutien, une sollicitude à celles et ceux qui
bientôt ne seront plus. Cette revendication morale du
soin conteste une idéologie biomédicale trop souvent
indifférente à d’autres considérations que les seules performances de sa productivité en terme de publications
scientifiques. Elle porte certainement le ferment d’un
renouveau de la pensée médicale, ce qui explique avec
quelle réticence on lui concède une reconnaissance dans
les sanctuaires d’une médecine hospitalo-universitaire
parfois détournée de son objet même, au nom d’intérêts
conjoncturels estimés davantage valorisants.
La mort ne survient plus en son temps – au terme
de la vie – mais quand les recours thérapeutiques sont
épuisés, que le maintien d’un traitement s’avère in­
justifié, ou alors que la personne accablée d’un inutile
surcroît de vie choisit d’y renoncer.
Les repères, figures ou représentations du mourir
se sont profondément transformés, bouleversant nos
mentalités et nos attitudes face à la mort. On meurt
désormais autrement et ailleurs. Assisté de soignants,
accompagné de quelques fidèles ou seul. À l’hôpital,
en institutions, souvent en des lieux relégués à l’écart
de la cité. En dehors de l’espace privé où l’on avait
vécu, dans un contexte où la technicité entrave parfois
les derniers actes de vivant.
8
Extrait de la publication
En fait, dépourvue d’une place reconnue dans notre
espace social, la mort surgit impromptue et violente
au moindre indice de vulnérabilité, exprimé dans sa
consistance physiologique, incitant au renoncement
par défaillance de la vie davantage que par extinction
de la vie. Le temps à vivre se négocie au regard du
temps venu pour mourir, lorsque les événements justi­
fient de consentir à la mort par épuisement des ultimes ressources de vie.
La mort ne marque plus le terme naturel d’une
existence et ce temps de transition, de passage, accompagné au sein d’une communauté humaine qui
se reconstitue et se renforce pourtant dans ce moment
de rupture.
Les réflexions développées dans nos hôpitaux à
propos des conditions du mourir, contribuent depuis
près de trente ans à la restitution d’une dimension
profonde des soins, aujourd’hui encore parfois atténuée voire révoquée par une technicité abusive. Ce
dont il est question lorsque l’on évoque l’inhumanité
de certains traitements ou même la déshumanisation
de la relation soignante.
Alors que dans les années 80 l’obsession de « la
mort dans la dignité » semblait devoir imposer une législation autorisant l’assistance médicalisée à la mort
par la dépénalisation de l’euthanasie, en quelques
années les professionnels de la santé ont su instaurer
un ensemble de dispositifs qui, de la lutte contre la
douleur aux soins palliatifs et à l’accueil en chambres
mortuaires, sollicitent d’autres mentalités et des approches différentes qui contestent les acquis. Penser
la mort et mieux l’intégrer dans les activités des services hospitaliers c’est accepter d’interroger le sens des
pratiques et parfois même leur justification. Il s’agit
9
là, également, de réinvestir un soin compris dans la
continuité d’un parcours qui unit plus qu’on ne le
pense dans une attention partagée, une personne
­malade, ses proches et une équipe soignante. Un soin
compris comme un engagement qui trouve des formes
d’expression souvent rares et insoupçonnées lorsqu’il
consiste à se rendre disponible à l’autre dans sa vérité,
son attente et parfois même ses choix ultimes.
Est-ce alors par intuition ou par défaut que la
scène politique annexe l’espace hospitalier du soin
pour tenter d’y inventer les pratiques sociales et de
renouveler les principes d’humanité dont le manque
caractérise une crise qui met en cause les savoirs, les
compétences et les légitimités ? Les urgences, vulné­
rabilités et souffrances de l’homme, s’expriment dans
cette zone limite et parfois marginale de la cité, y révélant les complexités, les ruptures et les renoncements
qui menacent le bien commun. L’hôpital est le lieu
méconnu des combats démocratiques, là où la pensée philosophique peut éprouver sa pertinence et sa
sagesse.
Isabelle Millioud nous permet de le comprendre à
travers ce parcours aux extrêmes de la vie, à la rencontre de l’autre que l’on n’abandonne pas.
Emmanuel Hirsch
Directeur de l’Espace éthique
Assistance publique-Hôpitaux de Paris,
professeur d’éthique médicale,
Faculté de médecine,
Université Paris-Sud 11
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Avant-propos
peut-on accompagnerLa mort ?
La mort peut-elle être accompagnée ? Quelle est
l’importance de la relation dans l’accompagnement des
personnes en fin de vie et de leurs proches ?
Je me suis posé cette question dès l’âge de dixneuf ans, lorsque j’étais encore élève infirmière.
Ce soir-là, dans un service de médecine interne
d’un hôpital universitaire vaudois, je travaille jusqu’à
23 heures. Les patients sont atteints de pathologies
sévères. Ils doivent être installés pour la nuit. Des traitements administrés par voie intraveineuse coulent ;
il faut contrôler les débits, changer les flacons… Nous
devons agir rapidement et avec précision. Les personnes
alitées, souffrantes, sont « cachées » derrière des patho­
logies qu’il faut traiter, la relation aura sa place plus
tard !
J’entre dans une chambre et je me trouve brutalement devant une situation dramatique. L’homme qui
11
Extrait de la publication
l’occupait seul (car il était en train de s’éteindre!) gît
dans son lit, ses draps massivement salis par un liquide
noirâtre. Il vient de mourir d’une hémorragie gastrique,
seul, bien à l’abri dans sa chambre de mourant !
On me demande alors de téléphoner à sa famille
pour l’inviter à venir à l’hôpital. Je n’ai pas l’autorisation de parler de son décès, je dois leur dire que leur
mari, leur papa va moins bien.
Mensonge et évitement, c’est tout l’accompagnement qui aura été offert à ce patient et à sa famille.
J’avais encore tout à apprendre mais je sentais bien
que cette attitude n’était pas adéquate. Je ressentais
trop la peur de l’équipe soignante – ou était-ce de la
gêne ? – face à une personne qui allait mourir, mais je
me jugeais trop jeune élève pour oser affirmer ce que
j’aurais voulu « faire » ou « être » avec cette famille.
J’aurais voulu leur témoigner simplement mon
ami­tié par un geste au toucher moins hâtif, un re­gard
qui soutienne l’autre regard, un sourire qui « parle » ou
un silence « présent » : un silence habité – et non pas le
silence d’une chambre dont on ferme bien la porte –
pour procurer de la paix ou pour ne pas être soi-même
dérangé par cette souffrance ?
J’aurais voulu que la personne qui venait de mourir ait pu ressentir une présence à ses côtés. Pas une
présence envahissante : juste le moyen de se sentir
« relié » tout en quittant ce monde.
J’aurais voulu, mais mon statut d’élève ne me le
permettait pas, accueillir cette famille avec attention,
afin d’effacer ce sentiment d’indifférence que je percevais autour de moi.
J’aurais voulu manifester mon accompagnement par
une proximité, une sensibilité et une compréhension.
J’aurais voulu… m’exprimer.
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Extrait de la publication
C’est depuis ce stage que j’ai su de façon précise
que je ferais mon possible afin de travailler auprès de
personnes en fin de vie, mais dans une structure adaptée et spécialisée : un cadre de travail qui privilégie la
relation humaine et la communication, où les souffrances peuvent se dire et s’entendre.
Au fil des années, mon désir s’est renforcé de partager, avec beaucoup d’humilité, ma capacité à rester
présente à mon prochain dans sa progression personnelle vers sa mort. De plus, très reconnaissante à la
médecine des progrès accomplis et des avancées technologiques offertes, je restais persuadée que l’accompagnement est ce qui peut rendre « supportable » la
souffrance car il humanise la technologie.
Passionnée par ce sujet depuis longtemps et ayant
pratiqué les soins palliatifs dans le cadre du Centre
François-Xavier Bagnoud de soins palliatifs à domicile
(ci-après CFXB1), j’ai ressenti le besoin d’une formation complémentaire dans ce domaine. Le mémoire
qui achevait cette formation m’a donné l’occasion de
réfléchir à ce qui fait la richesse des relations humaines et de traduire ce sentiment par des mots, afin
de mieux le transmettre.2
L’objectif du livre que je publie aujourd’hui, largement inspiré de ce travail de recherche, est de permettre à chacun d’avoir accès aux trésors d’humanité
que j’ai pu rencontrer pendant toutes ces années passées au contact des patients, de leurs proches et des
soignants.
1. Pour une présentation du CFXB, cf. annexe n° 3.
2. I. Millioud, « La mort accompagnée. De l’importance de la
relation dans l’accompagnement des personnes en fin de vie et de leurs
proches », Mémoire de Master, Sion, IUKB, 2006.
13
Extrait de la publication
Pendant ce temps d’activité, j’ai pu constater que
lorsqu’une prise en soins se terminait, beaucoup d’émotions avaient été vécues. Par le patient, bien sûr, mais
également par son entourage. Les familles témoignent
leur reconnaissance aux soignants. Cette gratitude est
liée à ce qu’ils ont pu vivre dans la relation avec le
malade. Cependant, il est faux d’imaginer que le suivi
d’un patient en soins palliatifs ne mobilise que des sen­
timents et une « bonne » présence. La reconnaissance
est liée également au soulagement des symptômes et
de la douleur du malade : « Sans conteste, maîtriser la
douleur est le besoin fondamental des malades et de leur
entourage, besoin qui parfois tourne à la hantise tout au
long de la maladie. »3 Parfois les prises en soins sont
très techniques et nécessitent un appareillage lourd qu’il
faut installer à domicile, si le malade est resté chez lui :
oxygène, alimentation parentérale, aspiration, matériel
de pansement sophistiqué, etc… En tout cela rien n’est
entrepris pour prolonger artificiellement la vie mais parfois la pathologie du patient nécessite cette approche
technique, afin de lui procurer le meilleur confort pos­
sible et une sécurité tranquillisante.
Les témoignages qui nous sont exprimés peuvent
être verbaux, gestuels (les personnes nous serrent dans
leurs bras) ou épistolaires. Par exemple, lors d’une visite mortuaire4 après le décès d’une jeune mère de famille, une personne de son entourage m’a serrée dans
3. Cf. P. Eicher Pavillon, « Il fait beau, parlons de la mort »,
Mémoire, Fac. De Médecine, IMSP, Unité de santé communautaire,
Université de Genève, 1994.
4. Dans certaines régions de Suisse, particulièrement dans
les cantons de tradition catholique comme le Valais, il est d’usage
de faire une visite à la famille et de se recueillir devant le corps du
défunt le jour précédant son enterrement.
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Extrait de la publication
ses bras en disant : « Vous lui avez changé la vie, merci. »
Ce sont peu de mots exprimés et pourtant tellement
émouvants : une jeune maman vient de s’en aller, c’est
tragique et, dans le même temps, s’exprime ce qui a
été ressenti par l’entourage immédiat qui a pu vivre
l’accompagnement de cette personne. Il n’est pas rare
non plus d’entendre, après un décès, un membre de
la famille dire à l’équipe soignante : « Vous avez été son
rayon de soleil » ou encore : « Vous êtes une vraie bouffée d’oxygène ».
Ces démonstrations traduisent des émotions que
nous ressentons comme positives. Certes, il y a la tristesse d’avoir perdu son conjoint, une amie ou un parent, mais cette tristesse est en quelque sorte portée
ou adoucie par la façon dont le patient et l’entourage
ont traversé cette période de vie.
J’ai parfois le sentiment de vivre dans une société
qui ne souhaite qu’efficacité et rentabilité, dont les
membres se réfugient dans des rapports très super­
ficiels avec les autres. Cependant, les rencontres que
j’ai l’occasion de faire dans le cadre de mes activités
professionnelles sont d’un tout autre ordre. L’authen­
ticité et la profondeur qui s’en dégagent m’impression­
nent et m’amènent à me demander : que reflètent ces
témoignages ? Quels sont les moments importants à
vivre pendant une prise en soins ? Que reste-t-il aux
familles de cette expérience ?
Les familles supportent mieux la perte d’un des
leurs quand elles trouvent une place à son côté. Elles
jouent alors un rôle d’une grande importance : le patient se sent relié, moins seul car, comme le dit P. Verspieren : « Isolé dans sa souffrance, le malade refuse souvent le contact avec autrui, le brusque, le rudoie, refuse
parfois toute communication et descend ainsi dans le creux
15
Extrait de la publication
de la plus grande solitude. »5 De fait, notre société cher­
che à tout organiser de manière efficace, même la
mort. Il y a alors bien peu de place pour la relation
dans les institutions de soins qui doivent être « renta­
bles ». Pourtant, « celui qui sait ne pas se laisser effrayer
par tout ce décor angoissant et sait rester là, disponible,
offrant une écoute discrète, celui-là découvrira combien
le malade a besoin de cette présence, de dire sa révolte ou
sa peur, d’être écouté, d’être non pas plaint, mais aimé
silencieusement »6.
Tout au long de ces années, j’ai pu constater l’importance, à côté des compétences techniques des intervenants auprès de patients en situation palliative,
de l’aspect « humain » de la relation qui s’établit entre
le soignant d’une part, le patient et son entourage
d’autre part. La capacité des intervenants à appréhender la nature profonde du patient, le fonctionnement
de son entourage, les relations entre les divers protagonistes, les attentes, les craintes, les non-dits, permet
d’établir une meilleure communication et d’arriver à
une certaine sérénité dans cette période difficile de fin
de vie. Comme le dit E. Hirsch : « Il est certaines souffrances qui affectent à ce point les modalités de la communication, l’autonomie et l’intention d’une parole humaine, qu’il convient d’envisager d’autres expressions de
la relation. La présence, l’attention et l’écoute prennent
alors une autre signification. »7
À l’heure des pressions budgétaires dans tous les
domaines et particulièrement dans celui de la santé, il
5. P. Verspieren, Face à celui qui meurt, Paris, Desclée de Brou­
wer, 1999, p. 111.
6. Idem, p. 114.
7. E. Hirsch, Le devoir de non-abandon. Pour une éthique hospitalière du soin, Paris, Cerf, 2004, pp. 31-32.
16
me semble donc indispensable d’évaluer le plus objectivement possible le rôle des soins palliatifs afin de
démontrer les bénéfices que peuvent en retirer ceux
qui sont concernés : patients, proches et professionnels. J’ai donc choisi, avec cette recherche, de traiter
de l’accompagnement, de la mort, de ce qui peut permettre de moins la redouter pour celui qui s’en va,
pour ses proches et pour les soignants.
La première partie de ce livre contient les résultats qui me semblent les plus importants de la recherche effectuée pour le mémoire cité plus haut. Il
s’agissait de percevoir le « ressenti » de personnes ayant
vécu l’accompagnement en soins palliatifs et le décès à
domicile d’un proche, grâce aux lettres de remerciements qu’ils envoyaient parfois au CFXB et à l’aide
d’un questionnaire que je leur ai fait parvenir par la
suite.
La deuxième partie, que j’ai intitulée « Enjeux et
propositions », accueille un développement de nature
philosophique autour de la personne humaine con­
frontée à la mort. Cette approche nous permettra d’approfondir et d’élargir notre réflexion afin de formuler
des propositions pour contribuer au renforcement des
soins palliatifs dans notre société. Il y a là un véritable
choix à accomplir, choix auquel, à mon sens, aucune
région ne peut se soustraire.
À l’heure où les soins palliatifs reçoivent en Suisse
le soutien de la Confédération et des cantons8, dans
le but de soutenir leur développement, de renforcer
l’offre dans ce domaine et la formation des professionnels, et alors qu’une partie de notre population voit
plutôt la compassion et l’accompagnement se situer
8. Cf. « Stratégie nationale en matière de soins palliatifs 20102012 », OFSP (février 2010).
17
dans l’aide au suicide ou dans la pratique de l’euthanasie, il me paraît tout à fait essentiel de témoigner de la
richesse des instants partagés et vécus dans l’accompagnement en fin de vie, lorsque les moyens sont donnés en matière de connaissances professionnelles et en
personnel.
Je souhaite transmettre ce qui me paraît fondamental dans ce champ particulier des soins qu’est la
dernière étape de la vie car les soins palliatifs sont porteurs d’un choix de société : le respect et la dignité.
Isabelle Millioud
[email protected]
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Table des matières
Préface : Auprès de l’autre
que l’on n’abandonne pas . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Avant-propos :
Peut-on accompagner la mort ? . . . . . . . . . . . . 11
Chapitre Premier : Le vécu des familles
et ce qu’en retirent les professionnels . . . . Le ressenti des familles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
21
Ce que nous disent les lettres . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Les réalités familiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Ce que nous dit le questionnaire . . . . . . . . . . . . . . 31
32
Les participants à l’enquête . . . . . . . . . . . . . . . 127
Le ressenti des proches
concernant les soins au patient . . . . . . . . . . . .
Soins et respect . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le temps passé avec le patient . . . . . . . . . . . . . .
Le réconfort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les demandes de l’entourage . . . . . . . . . . . . . . .
Les douleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le ressenti des proches
dans la manière de communiquer
de l’équipe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’empathie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Des réponses claires et compréhensibles . . . . .
Quand vient la mort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le soutien par l’équipe :
ce que pensent les proches . . . . . . . . . . . . . . .
L’information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’aide dans les soins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les rites et rituels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
34
34
35
36
37
37
39
39
39
40
41
41
41
41
42
Chapitre 2 : Enjeux et propositions . . . . . . . . Un milieu de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
50
Pistes de réflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le rôle de l’infirmière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
52
La mort, ce moment capital
de la vie humaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
La compréhension du besoin spirituel
par le soignant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un choix humain ou économique ? . . . . . . . . . Nos responsabilités sociales . . . . . . . . . . . . . . . 128
66
71
75
De la réflexion aux propositions . . . . . . . . . . . . . . . Pour un renforcement des soins palliatifs . . . 77
80
Pour une amélioration
de la pratique professionnelle . . . . . . . . . . . . . . 81
Pour une politique volontariste
de la formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Médecins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Infirmiers / Infirmières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Formation continue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pour un droit à l’information . . . . . . . . . . . . . . .
Pour une culture de l’accompagnement . . . . 82
83
83
83
84
85
Conclusion :
Choisir le respect et la dignité . . . . . . . . . . . . . 87
Postface : Leçon d’humanité,
d’espérance et d’amour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
Annexe 1 :
Base empirique et méthodologie . . . . . . . . . . 105
Annexe 2 : Témoignages reçus
lors du questionnaire ouvert . . . . . . . . . . . . . . . 107
Quels faits vous ont marqués ? . . . . . . . . . . . . . 107
Pourriez-vous recommander à d’autres familles
d’accompagner un proche à domicile
avec une équipe spécialisée à leurs côtés ? 109
129
Annexe 3 : Le Centre
François-Xavier Bagnoud
de soins palliatifs à domicile . . . . . . . . . . . . . . . 113
Annexe 4 :
Renseignements pratiques . . . . . . . . . . . . . . . .
Liens internationaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Luxembourg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
117
117
118
118
118
119
119
Pour aller plus loin : Ressources utiles . . . . 125
Livres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
Sites internet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
130
« Aire de famille »
Lieu de naissance et lieu de sens, avec les mutations
qu’elle connaît aujourd’hui, la famille est, sous toutes ses
formes, le miroir et le laboratoire de la société actuelle et
future. En donnant la parole à des spécialistes ayant également une pratique, cette collection couvre l’ensemble des
sujets intéressant la famille et veut apporter des réponses
humaines et con­structives aux questions des parents, des
grands adolescents, voire des enfants.
Titres parus :
– De Coulon Jacques, Clés pour apprendre. Réussir grâce
à la sagesse égyptienne, 2001.
– Sonet Denis, Leur premier baiser. L’éducation af­fective
des adolescents, 2001.
– Piron Claude, Ducarroz Claude, Vous, vos en­fants…
et Dieu. Quand la religion fait problème en famille, 2001.
– Davin José, Sa vie n’a pas de prix. Accueillir et accompagner la personne handicapée, 2001.
– Salamin Marie-Françoise, Tout pour être heu­reux ! Com­
ment accueillir, développer et transmettre des aptitu­des au bonheur ?, 2001.
– Thévenot Xavier, Mon fils est homosexuel. Comment
réagir ? Comment l’accompagner ?, 2001.
– Poletti Rosette, Dobbs Barbara, Vivre le deuil en famille.
Des pistes pour traverser l’épreuve, 2001.
– Nanchen Maurice, Ce qui fait grandir l’enfant. Affectif
et normatif, les deux axes de l’éducation, 2002.
– Zermatten Jean, Tribunal des mineurs. Le petit tailleur
et autres histoires de galère, 2002.
– Bodenmann Guy, Le dépistage du divorce, 2003.
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Extrait de la publication
– Salamin Marie-Françoise, Quand la souffrance devient
chemin, 2003.
– Davin José et Salamolard Michel, Avec nos dé­funts, la
relation continuée. De la mort et du deuil à la présence nouvelle, 2003.
– Perret-Catipovic Maja et Bavarel Michel, Le sui­cide
des jeunes. Comprendre, accompagner, prévenir, 2004.
– Zermatten Jean (dir.), Les droits de l’Enfant. Douze ré­
cits pour ne pas s’endormir, 2004.
– Amherdt François-Xavier, Prier en famille. La part se­
crète des jours, 2005.
– Stutz Pierre (traduit de l’allemand par Michel Salamolard), S’épanouir au rythme des saisons, 2005.
– Salamin Marie-Françoise, Le bon sens de la vie. Trouver son propre chemin, 2005.
– Theytaz Philippe, Réussir à l’école. Parents, élè­ves,
enseignants… ensemble, 2005.
– Petitclerc Jean-Marie, Une éducation non violente.
Comprendre, prévenir, enrayer la violence, 2005.
– Boulvin Yves, Rebondir après l’échec. Un chemin psychologique et spirituel, 2006.
– Salamolard Michel, Deviens qui tu es. Jalons pour orien­
ter sa vie, 2006.
– Delachaux Yves Patrick, Présumé non coupable. Des
flics contre le racisme, 2007.
– Siggen Michel, La sagesse de la loi. Les effets so­ciaux
de nos décisions, 2007.
– Benoit Christine, Mon stress et celui des autres. Du
décodage au bien-être, 2007.
– Biesinger Albert / Tzscheetzsch Werner, Ces ados en quête
de sens. Guide pour parents et grands-parents, 2007.
– Theytaz Philippe, Motiver pour apprendre. Guide pour
parents, enseignants et élèves, 2007.
– Pont Christophe, La mélodie de l’humain. Une éthique
de la rencontre, 2008.
– Sonet Denis, Leur premier baiser. L’éducation affective
des adolescents, nouvelle édition augmentée, 2008.
– Hagmann Hermann-Michel, Vieillir chez soi. Les clés
d’un choix de vie, 2008.
132
– Barman Jean-Daniel, Dépendances : tous accros ? Dro­
gues, alcool, tabac, jeux et cyberdépendance, 2008.
– Donzé Nicolas et Augsburger Marc, Cannabis, ha­
schich & Cie. Un enjeu pour l’individula famille et la société,
2008.
– Perroux Jacques, Se confronter au réel. Une démarche
libératrice, 2009.
– Samir Khalil Samir, Islam en Occident. Les enjeux de la
cohabitation, 2009.
– Davin José et Salamolard Michel, Gay et lesbiennes.
Humanité, amour et spiritualité, 2009.
– Collaud Thierry et Gomez Concepcion, Alzheimer et
démence. Rencontrer les malades et communiquer avec eux, 2010.
– Benoit Christine, Les relations difficiles. Mieux vivre
ensemble, 2010.
– Salamolard Michel, L’incitation et l’aide au suicide. Le
« modèle » suisse et la situation française, 2010.
133
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Claudio Dalla Costa
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