du 14/05/09 au 18/06/09 |un gratuit qui se lit
19
Premiers
Derniers
spectacles
Festivals
Politique culturelle
CNDC Châteauvallon 4
Théâtre le Sémaphore, Pôle dia 5
Librairie Païdos, Le Ring 6
CAUE 13 7
Festivals
Nuits des Musées 8
Musée Gassendi, CRT 9
Danse : MontpellierDanse, Vaison Danses 10
Uzès danse, Festival de Marseille 11
Musique : Les eries nocturnes, B-Side, Prog’Sud 12
Jazz des cinq continents, Festival de lEstaque, Festival des agglos 13
Aix en musique, Festival Estival 14
Festival dAix-en-Provence, Autour des Claviers 15
Théâtre
Le Gymnase, Théâtre Nono 16
Bancs Publics, le Merlan, Atelier de Mars 17
Montévidéo, le Massalia 18
Komm’n’act, la Minoterie 19
Zita la Nuit, Port-de-Bouc, Pays dAix 20, 21
Aubagne, Châteauvallon, Aix 22
Cavaillon, Martigues, Arles 24
Nîmes, Ouest Provence 25
Danse
Ballet d’Europe, Draguignan, Barjols 26
MOD, BNM, Martigues, Gap 27
Cirque/Rue
Le Massalia, Sirènes et midi net,
Cirken mai, Jeu de Paume, Draguignan 28, 29
Musique
Concerts 30, 31
Lyrique 32
Concerts 34
Saison du GTP 35
Concerts 36 à 39
Disques 40, 41
Concerts, agenda 42 à 45
Cinéma
Les 16 de Basse-Pointe, la Quinzaine des réalisateurs 46
Les rendez-vous dAnnie 47
Arts visuels
Au programme 48, 49
Le [mac] 50
Le Passage de l’art, Festival d’Art Ephére 51
Galerieofmarseille, Galerie des grands Bains Douches 52
Sur la place, Groupe Dunes 53
Maison de la photo (Toulon), Maison de larchitecture et de la ville 54
Les flâneries dart, Sextant et plus 56
Livres
Des calanques et des Bulles, Rencontres méditerraennes
de l’édition, lEspagne des trois cultures 58
Au programme 59
Jacques Fusina, Jeudis du comptoir 60
Livres : littérature, arts 61 à 65
Histoire/Philosophie
Le petit Bourgeois gentilhomme 66
La Commune de Paris 67, 68
Entretien avec Alain Krivine 69
Histoire et Patrimoine
La Pensée de Midi, Emile Temime 70
Le Pont du Gard, Euroméditerranée 71
Histoire/Sciences
LÂge d’or des sciences arabes 72, 73
Sciences et Techniques
La Grippe A, agenda 74, 75
Éducation
ENSDM, FNCTA 76
Vitez (Aix), Istres 77
La chanson au bac,
le Printemps des lycéens et des Apprentis 78
C‘est historique ! Nicolas Sarkozy a écouté la voix de la rue !
Relae cette fois par ses conseillers ! Il a ! Et est al
remettre la Coupe en Bretagne, contrairement à ses intentions
premres : il est des vox populi pressantes, celle des supporters
en est. Celle des fans de Johnny aussi, micro-trottoiris aps
LE concert : iiil assuuure, c’est un événement, personne ne peut
dire le contraire Ah bon ?
Dire le contraire. Qu’un match n’a pas forment à être honoré
par le chef de l’État. Que Johnny n’est qu’un phénone
médiatique. Que ce ne sont pas les bloqueurs qui emchent les
examens, mais le pris des gouvernants et l’indifrence des
journalistes, sourds trop longtemps à leur gve historique par
son ampleur, sa due, sa sespérance. Que la Vox populi est
fabriquée par un matraquage constant qui installe le foot et les
chanteurs comme des valeurs culturelles, et décrivent les
endroits l’on pense comme les derniers refuges d’extmistes
qui emchent d’étudier en rond
Dire l’impopulaire. Que la Vox populi a tort de consommer
musique et cinéma comme l’air, virtualis qu’ils sont par le
nurique : ils coûtent à produire, et si l’on veut échapper à un
avenir de musiques synthétiques et de films à deux balles, il faut
fendre les droits des auteurs et des interprètes, et des
producteurs me, qui investissent°.
Dire ce qu’on nous cache. Que la grippe A est une vaste blague,
ça commence à se savoir, la ficelle était grossière. Mais que, pour
sauver le tourisme antillais, on dissimule les inondations du 6 mai
qui ont fait deux morts en Martinique, pri 20000 foyers d’élec-
tricité, fon les routes et les maisons ? Cet énement- n’a
fait aucune Une, pas plus que les étudiants semparés, les
artistes en fin de droit, les Afghans bombars. La grippe était
pour occuper les titres, et les esprits. Puis les frasques de
Berlusconi, le glamour de Bruni, la Victoire du village Breton.
La Vox populi se fabrique, se tourne, se manipule, et finit par
s’accrocher à des chimères… Surtout quand on n’écoute plus les
souffrances qu’elle exprime quand elle sort de l’aliénation
médiatique. Reste la voix des urnes ?
AGNÈS FRESCHEL
°Sans approuver n’importe quoi : la loi Hadopi adoptée
par le parlement protège essentiellement les industriels
de la culture, et les auteurs et interprètes vivants ne ramassent
que les miettes que leur laissent les majors. D’ailleurs les droits
d’auteur reversés sont des biens mobiliers et non des salaires :
ils profitent aux artistes très diffusés, aux ayants droits héritiers,
et peu aux créateurs vivants ou aux labels indépendants…
Vox populi
Après trois parts volontaires fin
2008 et cinq suppressions de poste
au total ces dernières années, le
CNCDC a échappé à un plan social
douloureux pour se stabiliser à 26
salariés permanents. L’autre bonne
nouvelle est venue des partenaires
qui ont confirmé leurs subventions :
le CNCDC peut donc poursuivre ses
missions de création, de diffusion et
de programmation. Pas de recul donc
du Conseil gional, du Conseil général
ni de la Communau d’agglomé-
ration Toulon Provence Méditerranée
qui «jouent le jeu» et valident le
budget 2009 de 3,5 M , malgré
l’État qui se fait attendre… La direc-
trice adjointe Nathalie Anton comme
l’administrateur Yannouch Volamin
sont aujourd’hui confiants : la feuille
de route est maintenue et «les choses
vont continuer en 2009».
Pas de modification non plus du ur
de ses missions, mais quelques
orientations néanmoins avec une
optimisation maximale de ses équi-
pements et une politique tarifaire
différente. Le CNCDC, qui dispose de
18 chambres pour les artistes, de
deux studios -l’un de 100 m2, l’autre
de 150 m2- et d’un plateau de
pétition, devra élargir leur occu-
pation au-de des résidences liées à
la programmation. Quant à la nou-
velle grille tarifaire, elle sera mise en
application à la rente prochaine : la
carte Cteauvallon passera de 17 à
12 euros tandis que le prix de la place
à l’unité augmentera de 1 euro, sans
compter les nombreuses offres aux
moins de 26 ans, aux collectivis et
aux groupes. Bref, tout sera mis en
œuvre pour continuer à soutenir les
compagnies d’un té, l’accès à la
création de l’autre. Question d’équi-
…, et de bon sens.
MARIE GODFRIN-GUIDICELLI
04 POLITIQUE CULTURELLE CHÂTEAUVALLON
Christian Tamet peut avoir le sourire : sur quinze spec-
tacles programmés en juin et juillet, trois affichent déjà
complet! Le concert de «la diva du classique» Barbara
Hendricks, Fellag (voir p16) et Le Quatuor, «une
proposition populaire dans le bon sens du terme». Il reste
à découvrir tout de même quelques perles parmi toutes les
propositions artistiques, la coloration de l’été 2009 étant
la présence de la musique classique ou jazz sur les
plateaux de danse. Car la danse fait un retour fracassant
avec des nouveaux venus, des habits et des retours ts
attendus… Place à Alain Platel qui unira 10 danseurs
des Ballets C. de la B, 8 musiciens et 3 chanteurs dans
Pitié !, à la troupe Aterballetto qui interprètera deux
chorégraphies de Mauro Bigonzetti, et à Sidi Larbi
Cherkaoui qui viendra en compagnie de la formation
corse A Filetta pour Apocrifu. Place au Ballet de Marseille
avec trois pièces de Kelemenis, Forsythe et Malandain,
à Josef Nadj (Entracte) et Nasser Martin-Gousset
(Comedy) qui, sauf le BNM, ingreront des musiciens à la
construction scénographique.
Même combinaison avec Kubilaï Khan Investigations qui
lera dans Geografia une équipe cosmopolite de trois
musiciens du groupe Kafka et cinq danseurs venus de
Coe, du Mozambique, de Slovaquie et de Suède… Côté
musiques, l’Orchestre national de Barbès invitera le
public à participer à une grande fête-concert, Groun-
dation fêtera son 10eanniversaire quand le jazzman
Richard Bona offrira «une musique qui rassemble». Le clap
de fin reviendra à Juan Carmona, directeur artistique des
Nuits Flamencas… Et avant cela, le 16 juin, Chéreau dira
Coma (voir p 22)
M.G-G
Châteauvallon consolide ses fondations
Si la fin 2008 fut rude pour le CNCDC Châteauvallon,
l’ane 2009 marre sous de meilleurs auspices :
«le CNCDC tient le cap» explique son directeur
Christian Tamet qui, la confiance retrouvée, annonce
une belle programmation estivale
Le bel été ! Programme d’été
de Chateauvallon
04 94 22 02 02
www.chateauvallon.com
Geografia,
Kubilai Khan investigations
© Laurent Thurin-Nal
05
POLITIQUE CULTURELLE
THÉÂTRE LE MAPHORE | LE DIA
Parenthèse enchantée
Ils étaient tous là, tous les représentants des collectivités territoriales,
pour fêter les 20 ans d’un théâtre particulier…
Le cas du Sémaphore aujourd’hui est si rare et
précieux qu’il faut le souligner, le préserver, le
monter en épingle même. Edifs conjointement il
y a 20 ans dans une ville en grande difficul éco-
nomique, le théâtre et la médiatque ont fait la
preuve que l’éducation populaire n’est pas un vain
mot, et que parier sur la culture a du sens. Dans
un quartier appauvri, au sein d’une population
confrone au chômage de masse, dans une ville
habitent beaucoup d’immigrés (le maphore
est un des rares tâtres l’on voit s’asseoir des
femmes enfoulardées), le théâtre propose depuis
20 ans une programmation exigeante, qu’elle assor-
tit d’ateliers de pratique, de sidences… et d’une
convivialité qui lui garantit un taux de fréquen-
tation de 85%, dont plus de la moitié réside à
Port-de-Bouc me.
Est-ce parce qu’«elle a fait de la culture un axe de
son veloppement», comme le soulignait Alain
Hayot,(Conseil Régional) que la ville a toujours
«sis aux tentations nophobes» ? Sans doute la
ussite du théâtre est-elle e aussi à la person-
nalité de son directeur, Pierre Graphéo, «connu
pour sa pugnaci» soulignait Bernard Millet
(Conseil néral). Quant à Katell Pouëssel,
(Directiongionale des Affaires Culturelles), elle
notait l’exclusivi du label de cette scène,
«conventionnée pour les public, qui produit un
«étonnant travail éducatif fait de rencontres et de
partage», grâce à une salle toujours ouverte qui
programme des spectacles «joyeux et intelligents».
La recette du succès ? Patricia Fernandez, la Maire,
émue, rappela que petite fille elle avait connu à
cette place les ateliers mécaniques de Saint
Gobain, et qu’associer ainsi patrimoine ouvrier et
culture résume toute une politique culturelle : une
mission de service public auprès des publics qui
permet aussi l’existence, essentielle, de la création.
Des discours agrémentés des facéties de la Cie du
voyage imaginaire, très irrespectueuse du pro-
tocole, qui brossait les tements, cirait les
chaussures, peignait énergiquement les chevelures
et époussetait non moins vigoureusement les cols
des repsentants et élus hilares, et finalement peu
contenans ! Après cela un petit coup de
fanfare Wonderbrass, un banquet arrosé, chauffé
au brasero, et l’on repartait pour un moment avec
Jean-Louis Hourdin, qui a inauguré le tâtre en
1989, puis fêté ses dix ans, et revenait ce soir
avec un montage de (beaux) textes politiques,
poèmes et chansons de jongleur, Hugo et Dario Fo
dits à trois (avec Pierre Henri et Élse Brunet)
sur le fil de l’emphase pour montrer la force des
peuples.
Ça s’appelait Ça respire toujours. Pourvu que ça
dure! Et que ça rayonne ailleurs, partout le
service public de la culture est fou aux pieds
AGNÈS FRESCHEL
Les 20 ans du maphore
se sont s le 17 avril à Port de Bouc
La cation de l’antenne Media Grand Sud devrait permettre de faciliter la vie
aux créateurs d’un secteur culturel particulièrement sensible. Car, comme le
rappelait Alain Hayot, vice-président du Conseil gional délég à la Culture,
il faut «une véritable politique publique en matière de cima et d’audiovisuel»,
qui «respecte la création cimatographique, dans un secteur les lois de
rentabilité de l’industrie culturelle sont plus présentes qu’ailleurs.»
Media 2007-2013 est un programme de l’Union Européenne qui vise à
«encourager le développement de l’industrie audiovisuelle.» La fameuse
exception culturelle semble présider à ses desties puisque le programme,
qui concerne 32 pays comme le rappelait Blandine Pellistrandi, représentante
de la Commission européenne, s’attache à développer la formation (7% du
budget), la production inpendante (20%), les festivals (9%, plus de 100
festivals européens ais), la distribution des films européens (55%) tout en
veillant à la diversi culturelle : le programme Media, soit 755 millions d’euros
sur sept ans, soutient actuellement plus de la moitié des films européens…
La création d’une Antenne à Marseille est donc un événement important,
unique me, puisque la France sera le seul pays à posder trois relais (Paris,
Strasbourg, Marseille) quand les autres se contentent d’un, parfois de deux ;
cette installation finitive devrait donc permettre aux créateurs de la région,
et aux festivals, une aide au montage de dossiers. Et par ailleurs la gion
devrait voir s’accrtre le nombre de tournages, ts important.
En effet, grâce au climat, à la lumre, aux sites variés et exceptionnels, le
«Grand Sud» de la France est d’ores et un des premiers territoires de
tournage en Europe. L’antenne vise à les augmenter encore en facilitant leur
gestion humaine et technique, mais aussi en mettant en seau l’espace euro-
méditerranéen. La Région PACA, fortement impliquée dans la cation de cette
antenne puisqu’elle en est à l’origine (elle la demande depuis 2003, et l’a
bere durant un an le temps que les locaux soient prêts), ajoute donc ce
dispositif à la politique qu’elle mène pour le cima et l’audiovisuel, aidant la
création (2,5 millions par an) mais aussi l’accès au cinéma, des jeunes en
particulier.
A.F.
L’inaguration de l’Antenne Media Grand Sud a eu lieu le 27 avril
le media de la Belle de Mai
04 91 57 50 57
www.mediafrance.eu
Le cinéma a une Antenne !
Au Pôle Media de la Belle de mai il n’y a pas que
Plus Belle la Vie. Non seulement on y tourne autre chose,
mais encore on y chouchoute le cinéma et l’audiovisuel
Les 20 ans du Semaphore © X-D.R
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