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matières fiscales, sociales ou statistiques ; c’est également vrai lorsque l'entité trans-
met elle-même ses informations à ces administrations ou lorsqu’elle communique tout
ou partie de ses comptes à son expert-comptable, à son auditeur ou à son commissaire
aux comptes ou lorsqu’elle reçoit ces mêmes informations de l’un ou l’autre de ses
partenaires commerciaux (fournisseurs, banques, etc.) ;
• le commerce électronique ne peut, au risque de se perdre, faire l’impasse sur les exi-
gences formulées par les autorités publiques pour la transmission et la conservation
électronique de documents ;
• dans ce contexte, la relation des experts-comptables avec les administrations publi-
ques est appelée à se développer considérablement ; en effet, les administrations sou-
haitent ou souhaiteront de plus en plus recevoir les informations qu’elles réclament
aux entreprises par voie électronique plutôt que par le support traditionnel papier,
long à traiter, lourd à conserver et coûteux à exploiter ; les déploiements informati-
ques ont démontré un accroissement très significatif de la productivité des collecteurs
publics (par exemple performance accrue de 400 % en matière de collecte de déclara-
tions TVA en Belgique, suppression potentielle de 2 600 postes administratifs en
France, etc.) ;
• les administrations n’ont plus seules la main mise sur le contenu des documents ad-
ministratifs : elles doivent établir un dialogue positif avec les entités ou leurs manda-
taires (les experts-comptables pour la majorité des entités en France et dans l’Union
Européenne d’aujourd’hui) ainsi qu’avec les sociétés de services afin de ne demander
en priorité que les données disponibles dans les bases de données, et singulièrement
dans les bases de données comptables ; c’est particulièrement vrai pour ce qui
concerne les codes identifiant les informations et les métadonnées correspondantes ;
• la télétransmission de données n’est pas une fin en soi pour l’expert-comptable ; il
importe qu’en comparaison avec les procédures traditionnelles, il puisse bénéficier
d’une réduction de ses coûts de production et de transmission de ces informations ;
c'est l'approche gagnant-gagnant ("win-win") ;
• les applications opérationnelles ont démontré pour un cabinet moyen français des
réductions brutes possibles allant jusqu’à 75 à 90 % des coûts par rapport à la procé-
dure papier ; ces diminutions de coûts doivent cependant être modérées avec
l’apparition de nouvelles organisations requérant davantage de support informatique ;
c’est le cas en l’occurrence pour de véritables workflows des documents électroni-
ques traceurs des étapes telles que par exemple "envoi à préparer", "données extrai-
tes", "données vérifiées", "document/message à construire", "document/message prêt
à transmettre", "document/message transmis", "accusé de réception reçu" et le cas
échéant "information transmise au client" ; cette suite d’étapes n’est pas exhaustive ;
• les documents établis par le cabinet d’expertise comptable portent généralement la
signature de l’expert-comptable, associée ou non avec une autre signature ; la procé-
dure de signature digitale française avec les administrations, les banques et la COB
est actuellement étudiée avec la collaboration de la profession comptable française ;
• l’authentification du signataire d’un document et la certification de sa qualité sont
une nécessité absolue dans bien des cas ; la mise en place d’une infrastructure de clés
publiques a été évaluée par la profession comptable française afin d'aboutir à une
reconnaissance de la signature de l'expert-comptable ;
• le recours aux normes Edificas en matière d’archivage électronique des fichiers
comptables est de nature à réduire les nombreuses difficultés rencontrées lors de