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Chers Collègues,
L’architecture des formations destinées aux
professeurs de philosophie vous est désormais
familière.
C’est pourquoi je me bornerai à vous rappeler la
nécessité de vous inscrire dans les délais. En cas de
difficulté, n’hésitez pas à faire appel à votre IPR.
Je vous souhaite un excellent travail et vous adresse
mes très cordiales salutations. E. DURAND-COLSON
IA-IPR de Philosophie
INSCRIPTIONS
à l’aide du NUMEN
et du CODE DU DISPOSITIF
sur
https://bv.ac-rouen.fr/gaia
AVANT LE 14 septembre 2007
Les professeurs de l’enseignement privé
sont cordialement invités.
Sommaire
DISPOSITIF « LECTURES PHILOSOPHIQUES » Code 07A0210326
Module n° 15858 : Lectures de SARTRE p. 2
Module n°16571 : Lire les Méditations métaphysiques p. 3
DISPOSITIF « LEÇONS & EXERCICES PHILOSOPHIQUES » Code 07A0210327
Module n°15859 : Etude de notion – La technique p. 4
Module n°15860 : Etude de notion – La nation p. 5
Module n° 15861 : L’étude suivie d’une œuvre p. 6
DISPOSITIF « PREPARATION DE L’AGREGATION INTERNE » Code 07A0210035
Module n°15228 p. 6
DISPOSITIF « ACCOMPAGNEMENT DE L’ENTREE DANS LE METIER » p. 7
CALENDRIER RECAPITULATIF p. 7
Tous les stages ont lieu au Lycée Corneille
Contact :
elisabeth.durand-colson@club-internet.fr
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DISPOSITIF « LECTURES PHILOSOPHIQUES »
Code 07A0210326
La lecture philosophique des auteurs est ce dont tire sa substance l'enseignement en classe terminale. L'objet
de ce dispositif est de permettre d'approfondir la connaissance des auteurs classiques – c'est-à-dire
susceptibles d'être étudiés dans les classes.
En travaillant cette année des œuvres fréquemment présentes dans les cours, nous nous donnerons les
moyens de préciser et d’approfondir nos connaissances et notre réflexion afin de renouveler et d’enrichir
notre enseignement.
LECTURES DE SARTRE
Code n°15858
Responsable : Jean Bourgault, Lycée Jeanne d’Arc, Rouen
bourgault.jean@club-internet.fr
Jeudi 24 et vendredi 25 janvier 2008 (9h-17h)
Sartre : une philosophie en devenir.
Nous avons souhaité organiser ces journées autour de la philosophie de Sartre pour deux raisons :
- d’une part pour approfondir les thèmes fondamentaux de la pensée sartrienne. Il nous a semblé
qu’il pouvait être utile et important, tout simplement, d’emprunter à nouveau des sentiers dont de
nombreuses perspectives sont encore novatrices et éclairantes, même si l’on estime parfois (et
souvent à tort) qu’elles sont un peu trop balisées.
- Mais nous avons voulu d’autre part évoquer des pages plus méconnues, en tous les cas rarement
exploitées en cours de philosophie, pages qui témoignent du devenir de la pensée de Sartre, et
qui nous semblent pouvoir constituer, pour le professeur, de réelles occasions d’aborder de façon
neuve quelques grandes problématiques.
La première journée sera consacrée à la reprise de deux grands thèmes qui peuvent être abordés
dans le traitement du programme des classes terminales. ; il sera organisé en deux temps :
Sartre na jamais cessé de reprendre sa propre pensée ; non pour se renier, mais bien pour se
tourner toujours plus précisément « vers le concret », pour rappeler le titre d’un ouvrage de Jean
Wahl qui a beaucoup compté dans la genèse de l’œuvre sartrienne.
Autour de « la liberté » et d« autrui », il sagira de montrer comment la philosophie de Sartre a su
approfondir ses thèses initiales, affronter les tensions qui l’ont animée dès sa naissance. On verra
ainsi que la philosophie de la liberté qui s’est affirmée dans L’Etre et le néant a connu, dans les
Cahiers pour une morale notamment, de nombreux prolongements et éclaircissements – et l’on
verra, d’une façon fort voisine, que les analyses de L’Etre et le néant consacrées aux « relations
concrètes avec autrui » ont été renouvelées dans des pages décisives de la Critique de la raison
dialectique.
Interventions :
9h-12h : JEAN-MARC MOUILLIE, professeur à la Faculté de Médecine d’Angers : La liberté.
14h-17h : JEAN BOURGAULT, professeur au Lycée des Bruyères, Sotteville-lès-Rouen : Autrui :
La seconde journée sera consacrée à la (re)découverte de deux textes : l’un, très, voire – de l’avis
de Sartre lui-mêmetrop connu : L’Existentialisme est un humanisme ; l’autre, lui certainement trop
peu lu, rarement étudié, et pourtant sans doute l’un des textes de Sartre les plus essentiels : L’Idiot
de la famille.
9h-12h : MICHEL KAIL, professeur au Lycée Sophie Germain, Paris : A propos de L’Existentialisme est un
humanisme.
L’Existentialisme est un humanisme de J-P Sartre est un ouvrage paradoxal : renié par son auteur
parce que trop peu rigoureux, il est abondamment utilisé comme outil pédagogique par les
collègues de philosophie. L’intervention sera articulée sur les deux thèmes suivants :
- Quelles sont les raisons du succès pédagogique de ce texte ?
- Quelles insuffisances est-il possible de rerer dans l’argumentation développée dans
cette conférence au regard des exigences mêmes de la philosophie sartrienne ?
Dans ce texte, comme dans ses prises de position politiques d’ailleurs, Sartre se laisse entraîner sur la
pente du volontarisme, alors que sa philosophie affiche comme une de ses ambitions de dérouler
les conséquences d’un anti-volontarisme strict. Telle sera l’hypothèse que je m’efforcerai de justifier
et qui sera soumise à l’épreuve de la discussion.
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14h-17h : HADI RIZK, professeur aux Lycées Louis-le-Grand et Henri IV, Paris : Le choix de l’écriture
comme entreprise de déréalisation : L’Idiot de la famille.
Dans L’Idiot de la famille, Sartre va le plus loin possible dans l’intelligence du rapport entre la liberté
et l’aliénation en montrant que la liberté elle-même est requise comme la condition de sa propre
aliénation. C’est en ce sens que L’Idiot de la famille hérite des enrichissements que la Critique de la
raison dialectique a apportés à l’ontologie de L’Etre et le Néant. Dans la continuité de ses thèses
fondamentales, Sartre évoque, au sujet de Gustave Flaubert, l’usage que l’on peut faire du
concept de prédestination, afin de mettre en avant les déterminations qui affectent de part en
part une liberté et s’imposent à elle comme ce qu’elle doit vivre et, d’une certaine manière,
réaliser. En un mot, les conditions supposent pour exercer leur efficace d’être l’enjeu d’une
subjectivation, d’un rapport à soi ou encore d’une reprise qui dépasse le donné en le vivant, dans
la souffrance et le travail.
A propos de Flaubert, Sartre ajoute cette hypothèse essentielle, qui oriente tout son projet
d’interprétation : « Flaubert apparaît comme voué à la passivité par son statut même de cadet »
(Situations, X). Mais comment peut-on ainsi évoquer une passivité structurelle, alors même que la
conscience est spontanéité ? Or Sartre décrit bel et bien, chez le jeune Gustave, la manière dont
se forme un choix de la passivité, choix de s’affecter soi-même de passivité afin de pouvoir vivre
certaines situations. Flaubert a voulu être totalement imaginaire ! Cette détermination si profonde
par l’imaginaire, dans la mesure où il ne s’agit pas d’un irréel saisi comme ouverture à des possibles
du monde mais, au contraire, d’une déréalisation du monde et de soi-même, conduit à une
situation paradoxale. Madame Bovary est défaite et victoire ; défaite, elle exprime le destin de
Gustave, qui s’est joué dès l’enfance ; victoire, son auteur est un stratège de l’écriture qui est autre
que l’homme malheureux qui s’est projeté dans le livre. Car nous sommes placés devant un
tourniquet qui rend difficile de distinguer le désengagement total et l’engagement littéraire.
LIRE LES MEDITATIONS METAPHYSIQUES
Code n°16571
Responsable : Yann Mouton, Lycée de la Vallée du Cailly, Déville-lès-Rouen
Vendredi 7 mars 2008 (9h-17h)
Sous une forme ou sous une autre, les ditationstaphysiques sont au cœur du cours de
philosophie. Elles font souvent l'objet d'une lecture suivie en classe.
Mais qu'est-ce que lire les ditations, et comment le faire ? S'y référer ou en expliquer ne serait-ce
qu'un fragment, c'est sans doute déjà créer les conditions permettant à nos élèves d'accéder à
l'essentiel de cette entreprise, d'en comprendre l'ambition, l'inspiration, les enjeux…
Cette journée aura pour objectif de nous donner davantage encore les moyens de lire, pour faire
lire, ce texte dont chacun sait et mesure la densité. La méthode consistera à proposer des
perspectives de lecture du texte de Descartes, sans recourir à ce que l'on croit connaître sous le
nom de « cartésianisme ». Nous n'ignorerons pas bien sûr l'importance des commentaires, c'est-à-
dire des lectures, mais nous nous efforcerons de nous laisser à nouveau étonner et interroger par les
propositions du texte lui-même et les principes de leur exposition, tels qu'ils sont explicitement et
audacieusement articulés par Descartes au système de ses thèses.
La journée sera organisée autour des exposés de quatre intervenants : ALAIN CHAUVE, IA-IPR
honoraire, PIERRE GUENANCIA, professeur à l’Université de Bourgogne, PHILIPPE DRIEUX et YANN MOUTON,
professeurs au Lycée de la Vallée du Cailly.
ALAIN CHAUVE : Le doute hyperbolique.
La folie, le rêve, un Dieu qui aurait pu vouloir que je me trompe (ut fallar), un mauvais génie rusé et
trompeur (deceptor). Que doit être un enchaînement rigoureux de raisons constitutif d’un doute
universel, un doute à n’appliquer en rien à la conduite de la vie mais qui s’applique même aux
choses qui nous semblent très évidentes ?
PHILIPPE DRIEUX : Les degrés de l’expérience dans les Méditations (et autres textes).
On présente souvent la philosophie cartésienne comme un rationalisme idéaliste, débarrassé de la
fausse immédiateté de l’expérience. Le texte cartésien accorde pourtant une attention aiguë et
constante à l’expérience, à ses degrés de vérité, de fiabilité, d’évidence ou d’emprise sur le
jugement et la pensée. Le doute se présente comme un outil d’analyse de l’expérience, qui en
déploie la complexité et en révèle les structures. Il est lui-même une expérience et ses conditions
relèvent également d’une disposition vécue.
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La critique de l’expérience prépare ainsi le réaménagement continu de la vie par le droit usage de
la raison qui caractérise l’attitude du sage, et donne ainsi à lire le texte cartésien comme une
philosophie de l’ego affecté.
Il peut sembler utile de souligner cette dimension du texte des Méditations, voire de l’écriture
cartésienne, et d’en mesurer les prolongements et les répliques en d’autres points importants du
corpus, afin de prévenir la présentation schématique d’un cogito sans monde.
PIERRE GUENANCIA : De l’idée à la chose. Explication d’un passage de la Méditation Troisième.
YANN MOUTON : Lire les Méditations : la pensée et son autre.
L'un des enjeux des Méditations est sans doute d'examiner le rapport de la pensée à son autre. Le
problème est double : il s'agit à la fois d'altération et d'altérité, autrement dit de logique et
d'ontologie. Le travail portera plus particulièrement sur la troisième Méditation, dans laquelle ces
questions semblent occuper une place centrale et s'articuler.
DISPOSITIF « LEÇONS & EXERCICES PHILOSOPHIQUES »
Code 07A0210327
Dans la classe, où les élèves sont invités, en commun avec leur professeur, à exercer une réflexion instruite,
trouvent à s'investir les connaissances acquises dans la lecture et la méditation des philosophes.
La notion de technique figure au programme de toutes les séries. Associée à celles de travail ou d’art, son
traitement se révèle souvent délicat. Elle mérite d’être examinée pour elle-même et le sera du même coup
dans ses rapports avec la culture et, au-delà, avec les diverses dimensions de la réalité humaine.
Notion hors programme, la nation offre de précieuses ressources pour renouveler l’approche de celles de
politique, d’Etat, de société et encore de liberté précédemment étudiées.
Enfin, une journée permettra de réfléchir en commun à la place qui peut être accordée à l’étude suivie des
œuvres philosophiques dans l’organisation du cours.
LA TECHNIQUE
Code n°15859
Responsable : Jean-Marie Nicolle, Lycée Jeanne d’Arc, Rouen
Lundi 17 et mardi 18 décembre 2007 (9h-17h)
Ces deux journées de réflexion sur la notion de technique ont pour but de clarifier les problèmes
philosophiques posés par les objets techniques, y compris les plus récents. Afin d’examiner la réalité
technique, nous ferons une large place à l’œuvre de Gilbert Simondon.
JEAN-YVES CHATEAU, IGEN, Paris : Qu’est-ce que la technique ?
On examinera les difficultés propres de la réponse à cette question, horizon voire condition de
possibilité de toute réponse aux divers problèmes que l’on peut poser à propos de la technique.
On sera conduit, ce faisant, à explorer le réseau des relations entre la technique et les autres
notions du programme et, ainsi, à poser le problème de l’organisation du cours. On se réfèrera
notamment à Du Mode d’existence des objets techniques de Simondon et au recueil de ses cours
et conférences publiés au Seuil en 2005 : L’Invention dans les techniques (en particulier,
l’introduction et la première partie du Cours de 1968).
HENRI ELIE, IA-IPR, Nantes : Technique, culture et philosophie dans la pensée de G. Simondon
(Du mode d’existence des objets techniques à l’essence de la technicité)
En liaison avec la question générale portant sur la nature et la définition même de « la technique »,
il s’agira de réfléchir à la manière dont les analyses philosophiques de la technique menées par G.
Simondon contribuent à l’éclairage d’une telle question, à travers notamment les notions de
concrétisation et d’individuation, mais également, comme le fait notamment le mouvement
d’ensemble du Mode d’existence des objets techniques, en s’interrogeant sur les rapports que la
technique entretient avec la culture, mais aussi avec l’ensemble des différents rapports que
l’homme entretient avec le monde (et, par là même, avec lui-même).
HADI RIZK, professeur aux Lycées Louis-le-Grand et Henri IV, Paris : Activité technique et travail : les
transformations d’un paradigme.
L’exposé s’attache aux conclusions de l’ouvrage Du mode d’existence des objets techniques
(Aubier, 1989) et vise à mettre en évidence les limites ontologiques et historiques d’un procès de
travail conçu comme la transformation socialisée de la matière naturelle par une forme de
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provenance humaine. En effet, l’invention technique retravaille de part en part ses pôles, en
l’occurrence l’organisme pratique, d’une part, et l’objet technique, d’autre part : elle imagine des
formes qui prolongent les processus d’individuation individuelle et sociale et se déploient à travers
un échange d’opérations entre l’individu et la machine.
Il s’agit bien de prendre la mesure d’un véritable syncrétisme pratique, qu’il convient de substituer
à une logique de la médiation comme à la critique de l’aliénation. Nous verrons en quoi
l’approche de Simondon permet ainsi de retrouver et de renouveler une pensée de la praxis, en
prenant acte des nouvelles formes de la production, qui semblent marquées par une certaine
dématérialisation de la richesse, par une crise de la notion de valeur ainsi que par une structure
transindividuelle des collectifs.
JEAN-MARIE NICOLLE, professeur au Lycée Jeanne d’Arc, Rouen : Réflexion sur Internet.
L’instrument technique dominant aujourd’hui s’appelle « Internet » ; plus qu’un simple moyen
d’échange d’informations, c’est un dispositif qui transforme notre monde ; il induit des rapports
nouveaux à la matière (une physique de la dématérialisation), il crée une nouvelle esthétique (un
espace sans lieux et un temps réduit à l’instant par la vitesse), il impose ne nouvelle politique et
bouleverse notre rapport au savoir. Il me paraît désormais nécessaire de nous interroger
philosophiquement sur les enjeux de cette technique et d’explorer ce nouveau monde dans lequel
nos élèves sont entrés de plain-pied sans recul critique.
LA NATION
Code n°15860
Responsable : Didier Carsin, Lycée Claude Monet, Le Havre
diyoan@wanadoo.fr
Mardi 26 mars 2008 (9h-17h)
La mondialisation se caractérise par l’accroissement des échanges de biens et de services, par la
mobilité accrue des personnes et l’influence mondiale d’entreprises et de marchés internationaux.
Elle tend ainsi à dissocier le politique et le social ; ainsi les Etats-Nations ne seraient plus en mesure,
par voie de conséquence, de mettre en œuvre une politique économique indépendante : il
deviendrait nécessaire de dissocier la pratique politique des nations auxquelles elle se trouvait liée
jusqu’à présent, d’envisager la possibilité de rétablir à une autre échelle l’indispensable maîtrise
des processus socio-économiques, en bref de passer à une démocratie « post-nationale » selon la
formule de Habermas. C’est ce qui conduit à penser l’Europe, organisation supra-nationale,
comme l’horizon nouveau de la démocratie et la nation comme une forme politique en voie de
dépassement. En tout état de cause, il apparaît impossible d’aborder correctement les problèmes
de l’époque présente si on n’a pas une idée claire de ce qu’il faut entendre par une nation, car la
nation est à bien des égards l’enjeu des débats politiques contemporains. Il s’agira donc de
réfléchir à ce qui constitue une nation : peut-on en donner une définition et sinon, pourquoi cette
définition apparaît-elle problématique ? L’ambivalence qui semble caractériser la notion (soit «
communauté de langue et de race », soit « un plébiscite de tous les jours » selon la formule de
Renan) n’est-elle pas la source de conceptions politiques opposées ? Erigée en principe
transcendant, l’identité nationale apparaît opposable à toute volonté démocratique et source du
nationalisme et de la guerre ; de ce point de vue, la construction européenne est présentée
comme le moyen de dépasser le nationalisme, de garantir la paix en abolissant progressivement
les nations pour les fondre dans un corps politique nouveau. Mais à l’opposé, la nation est affirmée
comme le cadre nécessaire de la démocratie dans la mesure où celle-ci consiste dans le
gouvernement du peuple par lui-même ; les institutions européennes apparaissent alors comme
une machine oligarchique, étrangère à la vie des peuples, qui tend à dessaisir les citoyens de leurs
prérogatives, et le processus de dénationalisation comme un processus de dépolitisation. Le
problème essentiel qu’il faut donc aborder est de savoir si le lien politique est inséparable d’une
identité nationale ou si au contraire l’action politique, et plus précisément l’exercice de la
démocratie, peut être envisagée à un autre niveau que celui de la nation.
Interventions :
JEAN-CLAUDE GODDARD, professeur à l’Université de Poitiers : A propos du Discours à la nation
allemande de Fichte.
MONIQUE WATTE, professeur d’Histoire-Géographie au Lycée Claude Monet, Le Havre : La
construction de l’idée de nation en France au XIXème siècle.
DENIS COLLIN, professeur au Lycée Aristide Briand, Evreux : La justice sociale est-elle pensable en
dehors du cadre de l’Etat-nation ? Réflexion à partir de l’œuvre de J. Rawls.
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