RéSULTATS ET IMPACTS, QUANTITATIFS ET QUALITATIFS, DES ACTIONS
MISES EN OEUVRE
- Progression constante du chiffre d’affaires : en 2000, celui-ci était de 200 000 euros. En 2008 il atteint les 1 500 000 euros. En 2010 2 500
000 euros, en 2013 3 700 000 euros, et enfin en 2013/2014 4 700 000.
- Mobilisation de 20 salariés de la coopérative et 90 producteurs >> Les produits de la coopérative représentent le 10% de l’alimentation du
territoire en termes d’achat (cf. étude de l’INRA en 2010).
- 1500 produits agricoles transformés seuls (70 pourcent issus territoires) (café sel huile d’olive, chocolat filiere ethiquable)
- Création d’emplois (20 emplois dont 11 bouchers),
-l’activité économique des agriculteurs encouragée
ORIGINALITé DU PROGRAMME
L’ensemble de la démarche de Fermes de Figeac est articulé selon une logique de développement territorial. Elle a mis en place toute une
série de circuits courts, notamment dans le domaine de l’énergie (sociétés de toits solaires, projet d’éolienne en court, SIC de bois énergie),
et de l’agriculture (production céréalière animale locale). Elle fait aussi du mécénat dans le réseau associatif et culturel à travers le territoire
(par exemple au profit d’une épicerie sociale et solidaire à Figeac).
PARTENARIAT(S) DéVELOPPé(S) DANS LE CADRE DU PROGRAMME
- Le pays de Figeac ainsi que ses élus, le Conseil de Développement.
- La franchise nationale Gamm Vert, qui apporte une visibilité intéressante et qui accompagne des projets de la coopérative.
- Partenariats ponctuels avec d’autres coopératives pour l’approvisionnement de produits déterminés, comme avec la coopérative Sel de
Guérande
RETOUR D’EXPéRIENCE
Difficultés et/ou obstacles rencontrés durant la mise en oeuvre du programme :
- L’apprentissage du métier se révèle difficile. Il faut avoir une connaissance de la distribution alimentaire, des normes sanitaires,
etc.
- Les investissements initiaux sont coûteux (350.000 € pour chaque boucherie) et se traduisent par des prises de risque et des
incertitudes.
- Les projets en circuits courts impliquent une remise en question continue des objectifs et du mode du fonctionnement, du pourquoi
et du comment.
Solutions adoptées pour répondre aux difficultés et/ou obstacles :
La stratégie en communication respectueuses des principes du développement durable : à l’origine, elle reposait sur la distribution
de tracts dans les boîtes à lettres, à la manière de grandes enseignes. Aujourd’hui elle se base sur l’animation des producteurs
eux-mêmes, qui développent le tourisme local (visites des exploitations, etc.)
Améliorations futures possibles :
Les circuits courts alimentaires de Fermes de Figeac ont atteint un développement important. Les membres de la coopérative
cherchent à se diversifier et appliquer la démarche de circuits courts dans d’autres domaines. Ainsi les projets suivants sont en
cours de développement :
>> Création des « circuits courts énergétiques » : mise en place d’une coopérative des toits solaires avec le but d’être autonomes
énergétiquement
>> Mise en place d’une coopérative de bois pour chauffer
Présentation des facteurs de réussite et conseils pour une généralisation ou transposition du programme :
- Du temps pour que les acteurs du territoire s’approprient la démarche
- Importance des partenariats
- S’inspirer des expériences de d’autres territoires. Fermes de Figeac s’est inspirée notamment des circuits courts au Japon, en
Californie et de l’expérience italienne Campagna Amica.
Idée de sujet(s) de recherche fondamentale ou appliquée, utile(s) pour le présent programme :
La thèse « Coopérations et co-construction d’une gouvernance alimentaire territoriale – Etude de cas sur le territoire du Pays de
Figeac » est actuellement conduite par Sandrine Fournié au sein de la coopérative Fermes de Figeac en partenariat avec le
laboratoire de recherche de l’INRA de Montpellier.