• Apparition d’une mention à la taxe sur les transactions financières : présenté comme un
succès, mais rien de concret
• Image de négociations difficiles entre les États, souvent en désaccord.
• Sur les taux de change, rappel de Bretton Woods, mais pour dire qu’on est loin des résultats
de cette conférence.
4. Les relier aux connaissances : quelles sont les connaissances, sur la fiche et dans le manuel,
qui permettent d’expliquer ou de contredire ce qui est dit dans les documents ? Pouvez-vous
proposer un classement des idées, et dire pourquoi ?
Explication - Sur le discours de Lula : émergence d’un monde multipolaire dans le cadre de la
mondialisation avec le développement de nouveaux pays et de nouvelles puissances, comme les
BRICS, qui explique l’évolution vers le G20 et l’intégration de nouveaux pays à l’OMC.
Pour Lula, point majeur = libéralisation du commerce international, libre concurrence entre les États,
notamment dans le domaine agricole : il veut que l’Union européenne et les États-Unis cessent
d’aider leurs agriculteurs pour qu’ils puissent suffisamment baisser leur prix pour concurrencer les
produits des pays en développement, notamment le Brésil. Pour Lula, l’OMC doit mettre en place
des règles de libre concurrence.
Lula = symbole de la volonté de rendre la mondialisation plus égalitaire et sociale.
Contradiction - Mais du point de vue des pays développés, image d’une concurrence jugée déloyale,
comme pour l’industrie avec les délocalisations, qui a fortement pénalisé les industries européennes.
D’où une limite du discours de Lula, entre libre-échange et défense des intérêts nationaux.
Explication - Sur l’article, mise en avant de la taxe sur les transactions financières. Le but = taxer
chaque transaction en bourse pour en récupérer un petit pourcentage. Cela permettrait d’amasser une
somme importante pour aider les pays en développement. Projet très ancien, mais qui se heurte à la
logique libérale et à la volonté des plus grandes entreprises, qui font pression (on parle de lobbying)
sur les États en menaçant de les quitter ou en en disant qu’elles seraient prêtes à s’y implanter, avec
de nombreux emplois en jeu.
Autre problème, qu’on voit avec la régulation financière : l’incapacité des États à s’entendre, leurs
intérêts étant très différents : la gouvernance internationale repose sur l’entente entre États, et les
puissances étant plus nombreuses, il est plus difficile aux plus puissants d’imposer leurs décisions.
Cela provoque des contestations, comme celle des mouvements altermondialistes, qui veulent une
autre mondialisation.
Contradiction – ne pas exagérer les échecs. La crise de 2008 n’a pas basculé dans un effondrement
par l’action des États, par exemple. Mais il est très difficile d’accorder les États pour contrôler les
acteurs économiques, les idées et les intérêts étant très différents. Des progrès existent, mais ils sont
très lents.
Entre les deux documents, on voit la différence entre un discours et le fonctionnement, surtout qu’il
vient de quelqu’un qui voulait profondément changer le fonctionnement de l’économie mondiale et
ne l’a pas fait. Malgré des actions comme celle de 2008, il est difficile de parler d’une gouvernance
économique mondiale.