Saint Augustin “Prouvant ma fidélité à des MILLIERS

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Saint Augustin
“Parfois même la divine
Providence permet que, par de
graves violences partisanes de
la part d’hommes charnels,
même des justes soient chassés
de la communauté chrétienne.
Si les victimes de cet affront
injuste le supportent en toute
patience pour la paix de
l’Eglise, sans fomenter de
mouvements soit hérétiques
soit schismatiques, elles
donneront à tous l’exemple de
la droiture du sentiment et de
la pure charité qu’il faut
apporter au service de Dieu.
L’intention de ces hommes-là
est donc de rentrer au port, une
fois les bourrasques apaisées;
ou bien, s’ils ne le peuvent, soit
que la tempête se prolonge, soit
qu’ils craignent par leur retour
d’en susciter une semblable ou
plus furieuse, ils gardent la
volonté de pourvoir au salut de
ceux-là mêmes dont les menées
séditieuses les ont obligés à
partir, sans jamais s’isoler ni
former de coteries, défendant
jusqu’à la mort et servant par
leur témoignage la foi qu’ils
savent que prêche l’Eglise
catholique.
Leur couronne, ils la reçoivent
dans le secret, du Père qui voit
dans le secret. Le cas est rare,
mais pourtant pas sans exemple.
* Il est même plus fréquent
qu’on pourrait croire.” St
Augustin
En “La vraie religion” VII, 11
du Cardinal Journet
**************************
*A toute douleur, salut en Dieu !
* Me Lucienne Sallé du Conseil des
“Prouvant ma fidélité
à d e s M I L L I E R S D E G É N É R ATIO N S
- si elles m’aiment et gardent mes commandements” “ Tu ne te prosterneras pas
devant ces dieux. Et tu ne les
serviras pas. Car c’est moi le
Seigneur, ton Dieu, un Dieu
jaloux, poursuivant la faute des
pères chez les fils sur trois ou
quatre générations - s’ils me
haïssent - mais prouvant ma
fidélité à des milliers de
générations - si elles m’aiment et
gardent mes commandements -. ”
Moïse en Exode 20, 5-6.
J’avais remarqué ce commentaire
du commandement interdisant
l’idolâtrie, à cause de la
répétition. On dit et il s’avère
qu’il faut trois générations pour
faire une psychose et générer un
délire.
Or le délire propre à la religion
utilisée pour l’idolâtrie, qu’on
appelle une névrose
obsessionnelle sociale et qui
s’exprime comme conséquence
dans les fanatismes religieux des
guerres de religions ou antireligieuses, est issu de haines de
Dieu. Et de fait, pour les guérir, il
faut remonter à trois ou quatre
générations.
Nous savons que l’être humain
est structuré sur :
· l’amour de la mère,
· l’amour de l’enfant qui s’en
distingue,
· l’amour du père qu’il découvre
dans le regard de l’épouse qu’est
sa mère.
Nous avons aussi remarqué que
ceux qui cumulent ces trois
amours peuvent se croire être
“tout” et agir comme si l’autre
n’était que rien. Celui qui accepte
cette annulation peut ainsi
devenir fou. Mais l’être humain
ne se contente pas d’être l’enfant,
la mère, le père, il arrive qu’il
veuille être le petit dieu. C’est le
péché d’orgueil, et la démence en
concéquence avec le temps.
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Par contre, ce que nous n’avions
jamais remarqué, c’est la
promesse d’espérance pour des
milliers de générations, si elles
aiment Dieu et gardent ses
commandements.
Or nous pouvons voir là, au début
de la Bible Exode 20 ce que nous
retrouvons à la fin de la Bible
dans Apocalypse 20 les mille ans
de paix.
On retrouve à la fin comme fruit
ce qui est annoncé au
commencement comme semence.
Nous pouvons voir ici que les
milliers de générations, fruits de
l’amour de Dieu, sont bien ces
mille ans de paix, fruit d’un
amour de Dieu qui accomplit les
commandements. Si nous
sommes jaloux de Dieu et fidèles
comme lui et à son image, nous
verrons cette paix sur des milliers
de générations et le millénaire
prochain.
Ces milliers de générations, ces
mille ans de paix, sont pour nous
des promesses données au
renoncement à la haine de Dieu
qui détruit en quatre générations.
Ainsi dans le conte, la Belle au
bois dormant fut dans la mort
pendant cent ans, mais elle, qui
portait la mort de quatre
générations, put revivre par
l’amour du prince charmant.
Plus encore, l’amour du Fidèle et
Vrai Dieu va ressusciter en esprit,
donc à l’amour ! Et la fécondité
ne s’arrêtera plus ! Cela fait
l’histoire du salut, si l’on respecte
L’Epoux refusé
J’avais faim
et vous ne m’avez pas nourri.
J’avais soif
et vous ne m’avez pas
abreuvé.
J’étais étranger
et vous ne m’avez pas
accueilli.
J’étais nu
et vous ne m’avez pas vêtu.
J’étais malade
et vous ne m’avez pas visité.
J’étais en prison
et vous n’êtes pas venu me
voir.
Mathieu 25, 42-44
Les jeunes, cinq mille du monde
entier, se sont fait représenter par
soixante personnes, pour offrir
une Croix de la Paix au Saint
Père. Un évêque et le Vatican
nous ont dit que le Saint Père
n’avait sans doute pas été mis au
courant.
Le groupe de Ressource
Recherche Jeunes s’est donc
retrouvé nu, sans la Croix refusée
par le Cardinal Lustiger et Mgr
Ré substitut à la Secrétairerie
d’Etat et Mgr Boccardo au
Conseil des laïcs.
Les jeunes avaient faim de
donner leurs pensées et désirs de
paix au Saint Père. Le Saint Père
ne put leur donner sa parole, car
ils ne furent pas présentés par les
officiels dont aucun ne souriait.
Les jeunes avaient soif de cette
unité qui est source de paix. Or
un Evêque du Timor et un
Archevêque du Burundi étaient
sur le podium. Nos jeunes de ces
pays sur la place St- Pierre furent
coupés d’eux. Ils sont restés sur
leur soif.
Les jeunes de l’étranger, Timor,
Israël, Madagascar, Burundi,
Congo, Togo, Côte d’Ivoire,
Burkina Faso, Sénégal, Brésil,
USA, Chine n’ont pas été reçus à
l’audience. Au Conseil des laïcs,
on nous a dit :
C’est une injustice, mais selon les
évêques, vous n’existez pas. Et
quand vous voulez exister, ils
veulent arrêter ce mouvement.
C’est ennuyeux, car l’Eglise
revient rarement en arrière. Cela
arriva pour S. Ignace de Loyola
et Ste Catherine de Sienne. Vous
êtes marqués d’une croix rouge.
Et nous pensons à la croix rouge
de Pontmain, à celle des
chevaliers de St Jean de
Jérusalem et à la “Croix rouge”
infirmière des guerres.
Seul Clément, adolescent
handicapé, fut salué par le Saint
Père. Il lui remit une lettre,
disant l’offre par les jeunes de
cette Croix Glorieuse pour le
Pape. Et son père le précisa au
Pape qui remercia.
La police italienne, contrairement
au garde suisse de Fribourg très
aimable, voulut arrêter JeanBaptiste de Koudougou, car il
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distribuait une feuille sur Dozulé.
Mais selon le garde suisse, il n’y
a plus de prison au Vatican !
Or si la Croix Glorieuse
appartient à la liturgie orientale
depuis longtemps, et depuis 1970
à la liturgie romaine, elle est
partout signe de Jésus Ressuscité
que nous adorons, que ce soit à
Rome, à Dozulé, ou dans nos
maisons. C’est donc lui le
Ressuscité que nous accueillons
ou refusons en sa Croix
Glorieuse.
Et comme le dit S. Pierre en sa
première homélie : “ Ici se réalise
cette parole du prophète Joël :
Alors dans les derniers jours, je
répandrai de mon Esprit sur toute
chair. ”
“ Vos fils et vos filles seront
prophètes. Vos jeunes auront des
visions. ” Ils voient certes déjà la
Croix élevée à Rome... et à
Dozulé comme symbole de paix
et de résurrection. Ils vont
continuer à rêver ! “ Vos
vieillards auront des songes. ” Ils
songent à transmettre le signe de
la Croix et la foi au nom du Père ,
du Fils et du Saint-Esprit, à toute
cette jeunesse qui se cherche.
Rêve tenace !
“ Oui, sur mes serviteurs et sur
mes servantes en ces jours-là je
répandrai de mon Esprit. Ils
seront prophètes. ” Ils crient en
effet la joie, la paix. Tous les
groupes nommés place St-Pierre,
mémorisés par l’Observatore
Romano car salués par le Saint
Père, s’en sont allés, certains dès
avant la fin de l’audience et tous
rapidement.
Seuls les jeunes de Ressource
Recherche sont restés pour
chanter et danser au son de deux
tambours africains. Et les gens
venaient se joindre à eux. C’est
cela le Mouvement Universel
pour la Paix, qui va continuer de
ne pas exister pour certains, mais
continuer d’exister surtout contre
la guerre, la violence, l’abus et la
misère, et bien sûr pour la paix, la
joie, la douceur.
“ Je ferai des prodiges là-haut
dans le ciel, et des signes ici-bas
sur la terre, du sang, du feu et une
colonne de fumée. Le soleil se
changera en ténèbres et la lune en
sang avant que vienne le jour du
Seigneur grand et glorieux. Alors
quiconque invoquera le nom du
Seigneur sera sauvé. ”
Le prodige est que les jeunes sont
plus joyeux que la tristesse d’être
refusés. Car ils veulent éviter le
sang, le feu et la colonne de
fumée atomique, et pour cela tout
jugement hâtif et faux.
Ici, tout est dit par le prophète
Joël et S. Pierre. Ils ont tout dit,
tout révélé, c’est vrai. Or, ils vont
plus loin que Jean-Paul II ou
Jésus à Madeleine Aumont de
Dozulé. Aujourd’hui, si le Pape
et Madeleine parlaient comme
Joël et S. Pierre, on dirait cette
“ propagande fanatique” et à
“ caractère ultime et exclusif ” et
“ assez mal venue à l’appel de
l’an 2000 ”. Et elle le fut en l’an
33, cette “ crédulité ou
superstition ”, ces “ vains contes
d’apparitions, de charmes, de
présages ”.
De cela furent accusés les
a p ô t r e s .
Et l’Eglise a gardé le critère de
discernement de Gamaliel : “ Si
cela vient des hommes, cela
disparaîtra ; si cela vient de Dieu,
rien ne pourra l’ébranler.”
Un élu politique du Calvados
disait : Une telle lame de fond,
rien ne pourra l’arrêter. Et, dit
Jésus, on juge l’arbre à ses fruits.
Nous n’en appelons pas au pape !
Qui sommes-nous pour cela, nous
qui n’existons pas encore ! Mais
il nous apparaît évident que la
paix est urgente, sinon ce qui
arrive au Timor sera un jour à
R
o
m
e
e
t
Paris.
Notre cri est ici contre la guerre.
Et le message de Jésus à Dozulé
fait lui-même appel au chef de
l’Eglise et aux chefs des Eglises,
pour la paix des nations.
Seule l’Eglise peut dire Jésus sur
terre !
Seule l’Epouse a la signature, le
sceau de l’Epoux.
Pour nous, nous sommes sûrs que
la pierre rejetée des bâtisseurs est
devenue pierre d’angle. Aussi,
Jésus sera reconnu comme la
pierre du mouvement né à
La psychologie de destruction
N’est-ce pas ça Gog et Magog ?
Cette destruction ou dégradation
est progressive comme toute
construction. Rien ne se fait ou
défait tout seul.
La première destruction est de
faire croire que ce qui donne la
vie est mauvais et ce qui enlève
la vie donne la liberté.
La deuxième destruction est de
faire croire que ce qui donne
l’amour est mauvais et que ce
qui enlève l’amour donne la
liberté.
La troisième destruction est de
faire croire que ce qui donne
l’intelligence est mauvais et que
ce qui enlève l’intelligence
dcnne la liberté.
La quatrième destruction est de
faire croire que ce qui donne la
volonté est mauvais et que ce qui
enlève la volonté rend plus libre.
Tous les potentats du monde
enlèvent la vie à qui ils veulent et
contrôlent les vies de qui ils
peuvent.
Tous les potentats du monde
cassent l’amour à qui ils veulent
et contrôlent l’amour s’ ils le
peuvent.
Tous les potentats du monde
contrôlent l’intelligence autant
qu’ils le peuvent et l’enlèvent
même aux savants qui travaillent
pour la destruction.
199
Tous les potentats du monde
s’obstinent à contrôler la
volonté des humains et
l’enlèvent quand elle rend libre
les meilleurs.
C’est vrai Jésus aime la vie et la
nôtre plus que la sienne.
L’Esprit Saint aime l’amour
dont il fait l’âme de l’humanité,
le souffle humain. C’est bon.
Le Père aime l’intelligence
jusqu’à la susciter chez les plus
petits, les humbles et les
malades. C’est beau.
Le Père, le Fils et l’Esprit Saint
sont trois en un et ils éveillent
nos volontés à cette unité
divine.
La grâce
dogmatique ”
Notre traducteur en grec du
message de Dozulé,
théologien de surcroît et
expert auprès des évêques
orthodoxes trouve cette
expression intraduisible dans
la langue des “ Autres
Ecrits ” de la Bible, des
Evangiles et des 8 premiers
conciles. Grâce dogmatique
serait contradictoire en grec !
En effet, la grâce est le don
de Dieu et le dogme est le
don de l’Eglise, l’un et
l’autre n’étant ni réductibles
en leur être ni comparables
en leurs qualités.
On entend souvent dire que
les différences entre grecsorthodoxes et latins catholiques sont minimes. Et
il me semble bien que ce soit
exact et d’ordre disciplinaire.
La discipline est le propre
des disciples de Jésus. Les
Eglises orientales qui
n’acceptent que deux ou trois
des premiers conciles
œcuméniques diffèrent
davantage. Nous pouvons les
appeler apostoliques. Mais lors
des rencontres avec les
orientaux, ils se disent tous
orthodoxes. Et il semblerait que
le conseil œcuménique des
Eglises suive cette coutume.
Une nouvelle convertie me
disait que le dogme pouvait
changer, du moins que le Pape
de Rome pouvait le faire. Je lui
ai dit que cela ne lui est pas
possible. Car le dogme est la
pensée divine reconnue par les
Conciles et le Saint-Père. La
pensée ecclésiastique, elle, peut
changer car elle est théologique
et l’oeuvre des théologiens.
“ Théo ”, p. 603, donne cette
définition du dogme : du grec
dokeo, je pense, je crois.
“ Vérité de foi contenue dans la
Révélation et proposée par le
Magistère extraordinaire de
l’Eglise à l’adhésion des
catholiques, dans le langage à
une période historique
donnée ”. Sa forme est liée à
200
l’histoire. Le contenu est de
Dieu.
Le Magistère extraordinaire
de l’Eglise fut, est et restera
toujours le corps, le collège
des évêques, uni au
successeur de Pierre. Et c’est
aussi l’évêque de Rome en
tant que chef de l’Eglise qui
succède au chef du collège
des apôtres. Les premières
expressions du dogme furent
les symboles de la foi, le “ Je
crois en Dieu… ”.
Ce peut être tel évêque qui
exprime la foi universelle,
c’est l’ensemble des évêques
unis au Pape en Concile
oecuménique qui dit cette foi.
Le dogme est l’expression
des Apôtres : “ le Saint-Esprit
et nous ”.
Les apôtres du Christ ont
transmis la pensée de Dieu le
Saint-Esprit, uni au Fils et au
Père. Et nos évêques leur
succèdent pour cette
transmission.
27 septembre 1999
Les Eglises rénovées
Les Eglises orientales dont la
grâce est le prophétisme, ont à
retrouver cet esprit prophétique.
Elles l’ont laissé s’enfermer
dans les monastères et les
ermitages au service de
quelques privilégiés voulant
apprécier les richesses de leur
passé.
Les pauvres dont les prophètes
crient toujours la douleur sont
allés, un milliard, vers le
prophétisme islamique
simplifié, privé ainsi de la
grande richesse biblique et du
trésor ecclésial.
Les Eglises catholiques dont la
grâce est le sacerdoce
sacramentel et ministériel ont à
retrouver ce sacré ouvert à
toutes les nations après la
déchirure du voile du temple.
On l’a laissé se réfugier chez les
mystiques et les spirituels au
point qu’un François d’Assise
refusa d’être prêtre et un Vincent
de Paul fonda des sœurs de la
charité populaires, sans vœux
religieux. Ce sacerdoce clérical a
généré la révolte et la réforme
protestante, ne se référant plus à
prêtrise, ni à l’épiscopat, ni à la
virginité consacrée, confisquées
par des élites coupés du peuple.
Les églises protestantes, dont la
grâce est le sacerdoce royal
commun aux fidèles comme aux
pasteurs, ont à la reconnaître pour
le Peuple de Dieu universel
prédestiné tout entier à l’amour
de Dieu en sa Trinité de
personnes.
La laïcisation du protestantisme,
trop lié à la réussite socio-
2000, Jubilé de la Paix
La paix n’est pas celle que donne
le monde et le péché, la paix des
plus forts, la paix des plus riches,
la paix des plaisirs.
La paix que Dieu le Père donne,
c’est l’arrêt des abus de la terre,
de l’exploitation et de la
corruption du sol, des plantes,
animaux et peuples humains.
La paix que Dieu le Fils donne,
c’est l’arrêt des calomnies,
médisances et diffamations qui
tuent l’amour, l’amitié et la
société, où l’autre devient celui
qui ment.
La paix que Dieu le Saint Esprit
donne, c’est la foi en Dieu aux
agnostiques, l’espérance aux
désespérés, la charité aux
envieux.
Les pauvres sont évangélisés par
la paix, la joie.
De l’injustice fiscale qui
demande 60% de ce que les amis
de Dozulé donnent à Dieu pour
l’amour de l’Eglise, est né le
“ Mouvement universel pour la
Paix ”, qui plaît aux jeunes, à
l’Eglise et aux incroyants, dans
les cinq continents, même là où
l’on n’a pas d’argent pour payer
les timbres.
De l’injustice de la rumeur
orchestrée par notre pouvoir
législatif, député ou bien de la
nation, ont surgi les jeunes de
201
politique, ne peut être là aussi
l’apanage des riches et des
gens efficaces, mais aussi des
malheureux qui n’ont pas
encore ou ont perdu la foi, que
l’espérance et la charité,
toujours universelles, ont à
“ Ressource-Recherche ” qui
offrent toujours une Croix
Glorieuse de la paix, selon la
croix de Dozulé au 1/100ème, à
notre Saint Père le pape. Ils sont
5 000 à être plus sûrs de cette
croix de la paix que les résistants
de la croix de Lorraine. Marie
n’a-t-elle pas dit : “ A la fin mon
cœur immaculé vaincra. ” Et
Jésus : “ Satan sera détruit. Paix
et joie sur la terre aux hommes
qu’Il aime. Gloire à Dieu au plus
haut des cieux. ”
De l’injure faite à Dieu, à
l’Eglise et au pape, naissent des
vocations. Martyrs, semence de
chrétiens, vaut toujours. Des
sœurs, des prêtres, des
séminaristes, des vocations
missionnaires laïques et
Le jubilé est d’origine
une indulgence
familiale et conjugale
Je n’ai jamais aimé ces histoires d’indulgences. Et le fait que les
Réformés aient refusé l’invitation à l’ouverture de la porte de la basilique
St Paul, lors de la rencontre et entrée œcuménique dans l’année jubilaire,
m’incite à réfléchir du fait de cette douleur. C’est d’ailleurs paradoxal
qu’une indulgence, qui libère d’un fardeau, soit devenu un poids
douloureux depuis quatre siècles en occident.
L’indulgence ne porte pas sur la faute, ni sur la culpabilité, ni sur le
pardon.
Les indulgences portent sur les réparations en cette vie ou en l’autre.
C’est une réparation de l’injustice
qui découle toujours du péché
librement choisi. Il faudra choisir
de réparer.
L’indulgence ne fait pas
indulgence ou remise de cette
réparation qui est nécessaire et
devra être suffisante.
L’indulgence élève et
universalise la réparation.
Les indulgences catholiques sont
en réalité des choix ou plutôt des
propositions d’équivalences.
Seuls peuvent payer, réparer les
injustices, l’amour de Dieu et
l’amour du prochain. L’Eglise
propose pour une occasion, en
donnant des indulgences aux
jubilés et aux bénédictions
universelles du pape (urbi, à la
ville et orbi, à toute la planète),
aux visites des églises ou
basiliques patriarcales de Rome.
L’Eglise souligne l’universalité
de la communion des saints où
les plus grands réparent pour les
plus petits comme l’Epoux l’a
fait pour l’Eglise.
Toute indulgence appelle à
participer à la Messe et à la
communion, au corps et au sang
du Christ. C’est offrande d’amour
de Dieu. Et toute indulgence
demande une œuvre de
miséricorde donc d’amour du
prochain.
Enfin elle demande de prier pour
le pape qui accorde ces
indulgences, ce qui est
compréhensible car elles doivent
avoir de vrais effets de
réparations. C’est là où Luther
avait le droit d’en douter, vu la
moralité vaticane de l’évêque.
Les années saintes étaient les
grandes occasions de ces
indulgences vu qu’elles ont le
même sens. Un jubilé était dès
Moïse une réparation sociale des
injustices grevant les pauvres
restitués dans
leurs
biens
perdus.
De plus l’Eglise,
et le pape en son
nom, décide de
privilégier
c e r t a i n e s
réparations car
elle a reçu les
bénéfices de la
rédemption du
Christ qui est,
202
elle aussi, rachat des esclaves
mais pas seulement des esclaves
sociaux mais des esclaves de tout
péché. Enfin elle a pour ministère
dans sa pastorale et son apostolat
de distribuer les dons de Dieu.
Elle donne ainsi des indulgences
aux fêtes symboliques : Noël,
Pâques, à la demi heure
d’adoration, à la lecture des
l’Ecriture sainte, à l’exercice du
chemin de croix, à la prière du
chapelet ou rosaire, ou à la fête
du Christ-Roi ou au jour des
défunts. Ce sont des moments
forts pour la communion des
saints de tous les temps et lieux.
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